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Auteur Christophe LEFÈVRE |
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Comment réussir son semis de prairie autonome ?
Christophe LEFÈVRE, AuteurLe coût d'implantation d'une prairie est important, il est donc nécessaire de prendre certaines précautions pour mettre toutes les chances de réussite de son côté. Tout d'abord, ne pas planter trop en profondeur, car, au-delà d'1 cm, les jeunes plantules risquent de ne pas atteindre la surface. Mais faut-il semer en ligne ou à la volée, quelles doses de semis respecter, quel travail du sol et quelles rotations ? Comment choisir ses espèces et ses variétés ? C'est à cet ensemble de question que l'article s'emploie à répondre.
Pâturage hivernal : Des premiers résultats encourageants
Christophe LEFÈVRE, AuteurDepuis 2014, des éleveurs bretons, puis du Grand Ouest, se sont engagés dans une expérimentation sur le pâturage d’hiver dans le cadre du projet de recherche "SOS Protein". Le but est de voir si faire pâturer ses prairies en hiver, sans respecter le repos de deux mois préconisé, peut être une pratique réalisable et intéressante dans un contexte de changement climatique. Le protocole vise à comparer une parcelle témoin non pâturée en hiver, et une seconde, pâturée une à deux fois entre le 15 novembre et le 15 février, les 2 parcelles étant exploitées de la même manière le reste de la saison. Le suivi se fait via divers relevés : mesure de hauteur d’herbe (entrée et sortie de parcelle), inventaire de la flore au printemps, relevé de biomasse, analyses de sol avant et après expérimentation… La phase de relevés chez les agriculteurs s’achèvera en 2019. Débutera alors la phase d’analyse des données recueillies par l’INRA. Cependant, les premiers résultats sont déjà encourageants : le pâturage hivernal permet de prélever plus d’herbe en hiver, et moins au printemps, permettant au troupeau de consommer plus d’herbe pâturée et moins de stock. On observe une flore prairiale globalement peu impactée par cette pratique. L’herbe d’hiver est de bonne qualité et permet une amélioration de la production (lait ou viande).
Bovins lait : Equilibrer la ration hivernale
Christophe LEFÈVRE, AuteurL’équilibre dans la ration alimentaire des bovins lait entre fibres, énergie et azote est essentiel pour garantir à la fois la bonne santé des animaux et une production optimale, surtout en hiver. Cet article présente les grands principes à avoir en tête pour équilibrer une ration, en particulier au niveau du concentré (azoté ou énergétique) et au niveau fourrages. Divers tableaux sur, par exemple, les valeurs alimentaires des céréales, des correcteurs azotés ou encore sur comment calculer la valeur d’un concentré sont aussi présentés. Mais cet article insiste aussi sur l’importance de bien observer son troupeau. Ainsi, la qualité des bouses ou encore le nombre de coups de mâchoire en phase de rumination sont deux critères qui permettent de contrôler l’équilibre de la ration, de façon simple : par exemple, des bouses de couleur foncée sont signe d’un excès d’azote ou un nombre réduit de mastications entre deux bols alimentaires montre une alimentation trop faible en fibres.
Clôture : Une barrière canadienne pour faciliter le franchissement
Christophe LEFÈVRE, AuteurLa barrière canadienne permet le passage du tracteur sur les fils électriques sans que les animaux ne passent, ce qui évite de monter, descendre du tracteur, ouvrir la barrière, etc. Gilles Bernard, éleveur dans le Morbihan, a testé ce système. Il a fabriqué sa barrière à partir de la récupération d'un vieux sommier métallique avec ressorts. Deux barres de fer sont fixées à l'entrée de la parcelle à une vingtaine de centimètres du sol sur deux caillebotis en béton, et reliées entre elles par neuf fils électriques espacés de 20 centimètres. Le jeu de ressort joue le rôle de tendeur et apporte l'élasticité nécessaire au passage des tracteurs. Malgré quelques petits inconvénients et précautions d'usage, ce dispositif présente de nombreux atouts.
Le dossier du mois : Pâturage hivernal : Pérenniser sa prairie, diminuer ses stocks ; Philippe Nicol : Aller voir si l'herbe est plus belle en hiver
Christophe LEFÈVRE, Auteur ; Antoine BESNARD, AuteurLe recours au pâturage hivernal se développe, surtout ces dernières années avec l'augmentation des aléas climatiques. Si on sait que cela s'avère bénéfique pour les animaux et que cela diminue le recours aux stocks, reste à savoir l'impact de cette pratique sur les prairies et quelles conduites techniques respecter. Une expérimentation incluant le suivi chez douze éleveurs bretons de deux parcelles comparables, l'une avec pâturage d'hiver, l'autre non, a été lancée en 2013 (expérience qui devrait être élargie aux Pays de Loire). Un protocole de suivi a été mis en place, mobilisant les agriculteurs concernés, les réseaux GAB et CIVAM, en lien avec l'INRA et l'Institut de l'Élevage. Divers éléments sont notés : conditions de pâturage, relevé de flore, pousse de l'herbe, biomasse, analyse de sol… Les premiers résultats commencent à être connus. Parmi eux (mais tout est à confirmer) : une meilleure homogénéité du tapis herbeux sur les parcelles avec pâturage d'hiver, et une productivité des prairies pâturées en hiver supérieure à celles qui ne le sont pas sur 50 % des cas étudiés. Philippe Nicol (Brest), un des agriculteurs impliqués dans cette expérimentation, témoigne. Il pratique le pâturage d'hiver depuis plusieurs années. S'impliquer dans cette étude, malgré l'investissement que cela demande, est pour lui le moyen de confronter ses pratiques afin de les améliorer.
La luzerne en réponse au problème d'autonomie alimentaire
Christophe LEFÈVRE, AuteurLa luzerne, productive et résistante à la sécheresse, connaît un regain d'intérêt en Bretagne. Plante de fauche, elle peut tolérer 2 à 3 pâturages de courte durée (risque de météorisation) sous certaines conditions explicitées dans cet article. L'auteur présente également les conditions de culture favorables à la luzerne (sol aéré, sensibilité aux maladies, fertilisation…), les conditions d'implantation et de récolte, et l'utilisation de la luzerne en association avec une graminée (dactyle, fétuque élevée).
Technique élevage : Allongement de la période de pâturage : baisse des coûts et sécurisation du système !
Christophe LEFÈVRE, AuteurL'article fait une présentation de la gestion du pâturage après un été pluvieux. Pour aborder le dérèglement climatique et l'allongement de la période de pâturage hivernal, l'article fait un point sur des expérimentations réalisées en Irlande (comparaison d'animaux maintenus en stabulation à des animaux sortant précocement au pâturage durant 2 à 3 heures par jour et les deux groupes d'animaux recevant par ailleurs de l'ensilage d'herbe et 4 à 6 kg de concentrés) et un essai conduit à la station de Crécom, dans les Côtes d'Armor (comparaison à l'automne d'un régime "ensilage de maïs plat unique" avec un régime "ensilage de maïs et pâturage de jour"). Les résultats montrent qu'un allongement de la période de pâturage améliore la production de lait. Cependant, ce pâturage "précoce ou tardif" ne doit pas détériorer la prairie... Un tableau, concernant les études réalisées en Irlande, présente l'effet du pâturage (2,5 à 4 h / jour) en sortie d'hiver et à l'automne sur les quantités ingérées et la production journalière.
Ration hivernale des VL et complémentation : Réduire les coûts en modifiant peu le système
Christophe LEFÈVRE, AuteurLe système de pâturage conditionne les stocks par animaux. Ils varient de 1,8 T de MS (matière sèche) /UGB (unité gros bovin) lait dans les systèmes très pâturants (70 à 100 ares de pâturage par VL) à 4 tonnes pour les systèmes peu pâturants. La première source d'économie des systèmes bovin lait réside dans l'allongement de la période de pâturage qui permet de réduire la distribution de stocks. Le mode de distribution, l'équilibre de la ration et la complémentation constituent d'autres sources d'économie parfois réalisables sans modifier en profondeur le système. Eric Favre, producteur de lait en Loire-Atlantique et ancien technicien, aborde plusieurs points concernant l'alimentation des vaches laitières : les conditions de distribution de la ration alimentaire hivernale et en période de transition ; les moyens d'équilibrer le maïs ; la complémentation : valeurs alimentaires de l'ensilage maïs, du maïs grain…, taux de substitution selon le type de fourrage, limite dans l'apport de concentré, complémentation globale (apport d'une ration équilibrée, suppression des apports individuels, apport de concentré quand il est le plus efficace c'est-à-dire pendant la ration hivernale).
Technique élevage : Ration des vaches laitières : La place du maïs dans les systèmes herbagers
Christophe LEFÈVRE, AuteurEric Favre, producteur de lait en Loire-Atlantique et ancien technicien, a réalisé, fin 2011, une formation sur la ration hivernale des vaches laitières. Il estime que la production de lait doit se faire prioritairement avec du pâturage, source d'économie et de simplification du travail la plus importante. Lorsque ce premier travail d'augmentation de la période de pâturage et de réduction des besoins en stock est réalisé, il convient d'aborder le reste de la ration fourragère. La présence d'ensilage de maïs dans la ration garantit une forte production de lait. L'article relate les résultats d'une expérimentation visant à étudier l'évolution de la production laitière en fonction de la part d'ensilage d'herbe introduite en complément de l'ensilage de maïs. Les résultats montrent que, dans une ration maïs, l'introduction d'ensilage d'herbe de bonne qualité à hauteur d'1/3 ou 1/2 ne provoque pas ou peu de baisse de la production…
Transformation fromagère : Le lait, du champ à la cuve
Christophe LEFÈVRE, AuteurLe lait produit par les ruminants est destiné aux petits de l'espèce. Consommé par l'homme, il provoque parfois des intolérances alimentaires. Le fromage ne provoque pas ce genre de problème, car il est fermenté grâce, en partie, à l'action de la présure initialement issue de la caillette des ruminants. La mise en place d'un écosystème microbien permet la stabilisation du lait. Hubert Hiron, vétérinaire du GIE Zone Verte, revient sur les 4 critères représentatifs de la qualité du lait : les propriétés physico-chimiques (lactose, matières grasses), les bactéries pathogènes, le taux de cellules et la qualité vibratoire. Par ailleurs, il décrit la lactofermentation dirigée et le micro-caillage, deux tests permettant d'estimer la qualité fromagère du lait, ainsi que les problèmes de lipolyse.
Biologie et parasitisme interne au pâturage
Christophe LEFÈVRE, AuteurLa compréhension du cycle des parasites et des réactions de l'animal permet d'envisager des stratégies de prévention. Hubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, a présenté plusieurs éléments de compréhension à des éleveurs en formation : - Considération globale sur les parasites ; - Quelle est leur place biologique ? ; - La sensibilité des espèces : le cas du mouton, le cas des bovins, chargement ; - La sélection génétique : effet de la race, sélection individuelle ; - La prévention par l'alimentation : système agronomique et fourrager, conduite alimentaire, alimentation minérale ; - Développer et maintenir l'immunité des animaux : les animaux naïfs.
Gérer le parasitisme inhérent au pâturage : Les cycles et les décisions de traitement
Christophe LEFÈVRE, AuteurEn ce qui concerne le parasitisme inhérent au pâturage, la compréhension du cycle des parasites et des réactions de l'animal permet d'envisager des stratégies de prévention. Hubert Hiron, vétérinaire au GIE Zone Verte, a présenté à des éleveurs en formation différents éléments de compréhension : - Les cycles des parasites ; - Les strongles : strongles de la caillette, strongles respiratoires, pas de solution préventive universelle, décider d'un traitement, les traitements en bio ; - Grande douve : signes cliniques variables, deux types de traitements (produits vermicides, produits phyto/aroma vermifuges) ; - Paramphistome : traitement du paramphistome ; - Coccidiose : les symptômes, traitement, prévention.
Technique d'élevage : Allier prévention et économie chez les ruminants
Christophe LEFÈVRE, AuteurL'alimentation, le logement et les techniques d'élevage (foin, traite...) sont responsables de 87 % des pathologies dans les élevages. La prévention, principe fondamental du cahier des charges, se fait donc principalement sur des critères qui permettront à l'animal de résister aux agressions. L'article aborde les techniques d'élevage des ruminants liées à plusieurs principes : - L'alimentation : dégradation des molécules de cellulose et d'amidon, risque d'acidose si mauvaise complémentation avec des foins précoces et/ou des concentrés, mécanismes permettant de tamponner l'acidification, conditions de distribution des aliments selon des principes permettant au troupeau de s'approcher de son comportement naturel, cas pratique avec une ration hivernale et en période de transition, complémentation, pâturage, sevrage des veaux, réalisation d'un minéral adapté ; - Le logement : respect de la vie du troupeau avec le cornadis et 10 % de places supplémentaires pour que chaque animal trouve sa place... L'article donne différentes indications : - Impact de la technique : foin salivogène, l'heure de fauche, le conditionneur... ; - Observation des excès : excès d'azote, excès d'énergie, fibres en excès. Il est, par ailleurs, complété par des schémas et des tableaux : rythme proche du comportement naturel, le rumen, causes de pathologies dans les élevages, les concentrés azotés, les concentrés énergétiques.
Traitement des mammites et mélange d'huiles essentielles : Thymus saturoïdes et Rosmarinus officinalis : La voie intra-mammaire remise en cause
Christophe LEFÈVRE, AuteurCet article présente les résultats d'une étude bretonne portant sur le traitement des mammites par un mélange d'huiles essentielles en voie intra-mammaire. D'une durée de 6 ans, le programme a permis de tester l'efficacité antibactérienne de différents mélanges d'huiles essentielles, dans un premier temps in vitro, puis in vivo. Il a alors été observé que les propriétés antibactériennes des huiles essentielles sont inhibées par les composants du lait, par conséquent l'administration des huiles essentielles par voie intra-mammaire n'est pas préconisée. Ce résultat devra néanmoins faire l'objet d'études complémentaires afin d'être affirmé.
Technique Elevage : Traitement des mammites à partir d'huiles essentielles : Thymus saturoïdes et Rosmarinus officinalis
Christophe LEFÈVRE, Auteur ; Elise COTTIN-TILLON, AuteurUne étude (coordonnée par la Fédération Régionale des Agriculteurs Biologiques de Bretagne) a lieu depuis 2005 sur le traitement des mammites cliniques par des huiles essentielles. Des essais en 2006 et 2007 ont été menés sur des associations de thym et romarin, complétées ou non par du laurier, administrées par voie intra mammaire à des dosages différents, avec suivi clinique et analyses bactériologiques. En 2008, trois axes d'étude ont été choisis : une recherche bibliographique approfondie, l'arrêt des tests bactériologiques (peu fiables) remplacés par l'analyse in vitro de l'efficacité des huiles testées et l'expérimentation sur le terrain d'un troisième dosage de thym et romarin associé à un nouvel excipient. L'étude in vitro a montré l'effet anti-bactérien de ces huiles en milieu de culture gélosé, mais un effet quasi nul en milieu lacté (fait confirmé pour d'autres huiles essentielles). Le lait inhibe donc cet effet des huiles et leur injection intra-mammaire ne permet pas l'élimination des bactéries. Les guérisons observées s'expliquent par l'auto-guérison, favorisée par l'effet anti-inflammatoire des huiles essentielles. L'auteur s'interroge donc sur les limites de l'approche type « allopathique » mise en jeu ici et envisage d'autres pistes de recherche.