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Auteur Monique ROQUE |
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Engraisser des bovins à l'herbe en agriculture biologique
Monique ROQUE, AuteurDans le cadre du projet Proverbial, piloté par l'Institut de l’Élevage et qui réunit une douzaine de partenaires, les performances de finition des bovins mâles à l'herbe sont étudiées. Alors qu'en agriculture biologique, seuls 29 % des bovins abattus en France sont des mâles, et que de nombreux veaux partent à l'export dans des filières broutards conventionnelles, l'enjeu est de mieux valoriser cette voie mâle dans la filière bio. Ainsi, ce projet explore différentes conduites techniques pour l'engraissement à l'herbe, sur des fermes ou en stations expérimentales. Les premiers résultats obtenus concernent des veaux, sur la Ferme des Bordes d'Arvalis, dans l'Indre, et à l'Inrae de Laqueuille, dans le Puy-de-Dôme, et concernent également des bœufs rajeunis sur la ferme expérimentale de Thorigné-d'Anjou, dans le Maine-et-Loire. Ces résultats ont été présentés lors de conférences organisées, au Sommet de l’Élevage, par le Pôle Bio Massif Central et l'Itab.
Auvergne : Des projets photovoltaïques torpillés
Monique ROQUE, AuteurEn Auvergne, la diminution du tarif de rachat de l'électricité solaire constitue un frein au développement des projets de bâtiments agricoles. En outre, le caractère rétroactif de l'application du tarif remet en cause les projets en cours. On estime, en effet, que 80 % des projets de bâtiments auraient pu être financés par l'installation de panneaux solaires dans une région présentant un fort besoin en bâtiments neufs.
Des veaux gras bio et économes
Monique ROQUE, AuteurCet article présente le cas d'un GAEC du Cantal, le Gaec Monteil, regroupant trois agriculteurs et qui exploite 180 hectares d'herbe (dont 60 en estive) pour produire en bio des veaux gras, mais aussi des génisses et des réformes (race limousine). Ainsi, une trentaine de tonnes de viande est produite à un prix moyen de 3.32 €/kg vif. L'exploitation est autosuffisante en herbe et foin et achète seulement 11 tonnes de concentrés. Ce GAEC se caractérise aussi par une organisation efficace avec une stabulation permettant le logement collectif des veaux derrière leur mère (d'où un temps limité consacré à la tétée) et un étalement des vêlages pour une charge de travail moins forte en hiver. Enfin, ce GAEC compte un troupeau de 21 chevaux lourds qui suivent les parcours des vaches et pâturent les refus des bovins.
La vente directe pour crédo
Monique ROQUE, AuteurCet article présente le témoignage d'un agriculteur Bio ayant repris une ferme hors cadre familial en décembre 2006 dans la Haute Vienne. Initialement en bovin viande, l'exploitation s'est diversifiée suite à cette reprise : 20 limousines, 4 000 m² de maraîchage et 70 poules pondeuses. L'autonomie alimentaire est obtenue pour l'élevage bovin. L'exploitant vend directement, à la ferme (une vente par semaine), des paniers de légumes et des caissettes de viande, l'ensemble étant complété par les œufs. Les veaux sont actuellement finis en veau rosé de moins d'un an. Le volet maraîchage est coûteux en temps avec plus de trente variétés de légumes de saison cultivées. Cet atelier intéresse particulièrement l'agriculteur qui va livrer pour la restauration collective.
Le choix des races locales
Avec un double troupeau de dix vaches nantaises et de trente-cinq bretonnes pie noir, Mathieu Hamon, Christophe Caillon et Cédric Briand ont pu s'associer sur 55 hectares et constituer le Gaec des 7 chemins. L'exploitation est conduite en agriculture biologique, l'essentiel de la communication porte sur leur intérêt au maintien de la diversité des races. L'exploitation possède une fromagerie qui élabore une gamme de neuf produits (tomme affinée, saint-marcellin, gwell typiquement breton, beurre...) commercialisés de différentes manières : vente sur l'exploitation, au marché de Séverac, par contrat avec des Amap et livraison aussi auprès de magasins bio et de restaurateurs.