Détail de l'auteur
Auteur Pascale CHENON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (6)


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Elaboration d'une méthodologie d'Evaluation des Risques Ecotoxicologiques simplifiée liés à l'usage de fertilisants en agriculture
Pascale CHENON, Auteur ; Gilles DONGUY, AuteurToute matière fertilisante ne peut être apportée au sol que si elle a fait preuve de son innocuité vis-à-vis de l'environnement. Une méthodologie d'Evaluation des Risques Ecotoxicologiques (ERE) inspirée des Etats-Unis d'Amérique possède une déclinaison agricole, qui est présentée dans cet article. Elle comporte cinq étapes, depuis la formulation du problème jusqu'à l'évaluation finale des risques. Les différents types de transfert dans l'environnement sont présentés selon les catégories de polluants et une bibliographie permet de trouver les références pour approfondir les études d'écotoxicité.
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Ecotoxicité des polymères organiques de synthèse placés en fin de vie dans les sols agricoles
Pascale CHENON, Auteur ; Najat NASSR, Auteur ; Anne-Laure BADIN, AuteurL'étude présentée ici avait pour objectifs : - d'explorer les données bibliographiques sur l'écotoxicité des matériaux polymères plastiques et celles de leurs produits de dégradation ; - d'initier une étude expérimentale pour développer une méthode analytique appropriée de mesure de dégradabilité et d'écotoxicité pouvant servir de référence aux experts scientifiques et en vue éventuellement d'une démarche normative. Les auteurs font, dans un premier temps, une analyse critique de la bibliographie : différents biais sont identifiés. D'autre part, les méthodes utilisées aujourd'hui pour évaluer le potentiel écotoxique des produits utilisés ne permettent pas de vérifier leur innocuité. Les résultats de l'étude expérimentale ont mis en évidence un effet inhibiteur de l'apport de plastiques biodégradables sur l'activité nitrifiante des sols (activité bactérienne qui permet de mettre à disposition de l'azote assimilable pour les végétaux). Cet effet inhibiteur serait fonction de la dose apportée. A l'issue de ce travail, il apparaît important de réaliser des essais pour tester un ensemble d'indicateurs terrestres et aquatiques.
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Le lombricompostage individuel en habitat urbain - partie II : quantités produites, flux évités et qualité du lombricompost
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurCette étude sur le lombricompostage individuel en habitat urbain, mise en place par RITTMO Agroenvironnement, vise à constituer une base de travail pour les collectivités qui souhaiteraient promouvoir ce concept, et les entreprises susceptibles de commercialiser une lombricompostière. Grâce à cette étude, ils ont pu évaluer les quantités de biodéchets évités et les quantités de lombricompost produit, par type de foyer (maison, appartement, maison sans jardin). La moyenne tous foyers confondus est de 1,6 kg de biodéchets par mois par personne. Le poids varie selon la date de pesée : soit immédiatement après que le déchet ait été produit, soit au moment de transférer son bioseau dans la lombricompostière (évaporation de l'eau). Le type d'habitation n'a pas vraiment d'influence sur les quantités de lombricompost récolté. Le calcul des flux évités montre que les foyers vivant en appartement sont les principales cibles de cette technique de valorisation des déchets organiques à domicile. Des échantillons de compost ont été analysés pour mesurer leur valeur agronomique et les risques sanitaires. Les résultats sont donnés sous forme d'un tableau. Les composts sont conformes à la réglementation pour leur valeur agronomique, mais la teneur en matière organique est trop faible car le compost est trop humide. Les échantillons analysés sont conformes pour la teneur en salmonelles, mais ils contiennent des ufs de nématodes qui doivent être identifiés. Une étude plus complète sur les agents pathogènes doit être menée. La pratique du lombricompostage permet de diminuer de 20 % les ordures ménagères résiduelles. Le lombricompost pourra être utilisé directement par les ménages.
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Projet pilote de lombricompostage en habitat urbain
Pascale CHENON, Auteur ; Nicolas THEVENIN, AuteurUn projet pilote mené par RITTMO Agroenvironnement et porté en partie par l'Ademe vise à évaluer la faisabilité du lombricompostage en habitat urbain (surface de jardin insuffisante pour un compostage classique, personnes habitant en appartement ), ceci dans le cadre de la législation européenne qui promeut la gestion des biodéchets par des voies alternatives aux décharges et à l'incinération. L'expérimentation se déroule avec des foyers volontaires d'une Communauté de communes alsaciennes. Les premiers résultats montrent que, pour 60% des foyers concernés, le poids moyen des bacs de poubelle a baissé de 30%. La quantité de biodéchets introduits mensuellement dans la lombricompostière varie de 500 g à 14 kg par mois, avec une moyenne de 4 kg par mois. Les foyers volontaires sont principalement de jeunes couples, dont 59% vivent en appartement, 30% en maison avec jardin et 11% en maison sans jardin.
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Composter en appartement
Pour composter en appartement, le lombricompostage est une solution. Explications pour une telle technique de compostage, l'achat ou la fabrication d'une lombricompostière, sa maintenance.
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Production et qualité des composts de déchets verts en France métropolitaine
Une synthèse est réalisée concernant la production et la qualité des composts issus de 45 plateformes françaises ne traitant que des déchets verts. En 2005, sur les 6 millions de tonnes de déchets compostés (hors plates-formes traitant moins de 1 000 tonnes par an et ne traitant que des ordures ménagères résiduelles) en France sur un peu plus de 550 installations, environ les 2/3 étaient des déchets verts. La production de déchets verts est très saisonnière : beaucoup plus importante au printemps et en été, elle est sensiblement réduite en période hivernale. Par ailleurs, les déchets générés en hiver sont plus ligneux (élagages) qu'en été (tontes). Enfin, on constate de forts écarts de production en fonction des zones climatiques (en terme de saisonnalité de production et de ratio de collecte). En moyenne, le ratio de collecte est de 68 kg/habitant/an. Les caractéristiques agronomiques de ces composts sont présentées dans l'article (pourcentage de MS, MO, d'azote organique, de phosphore , minéralisation de l'azote, du carbone, indice de stabilité de la matière organique, test de maturité). De même, leur innocuité a été étudiée (teneur en éléments traces métalliques aspects microbiologiques, teneurs en éléments indésirables ). L'auteur note une qualité en progression. Quelques non-conformités ont toutefois été décelées.