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Auteur Béatrice POULON |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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Projet I3D (Installation, Diversification et Développement de la Demande en PPAM Bio) : un projet d'envergure nationale
Béatrice POULON, AuteurEn 2021, Bio Nouvelle-Aquitaine a déployé le projet I3D (Installation, Diversification et Développement de la Demande en PPAM Bio). Ce projet, mené en partenariat avec de nombreux acteurs de la bio et soutenu par FranceAgriMer, a permis de réaliser différents outils, destinés à aider des porteurs de projets à s'installer ou à se diversifier en PPAM Bio. Fiches informatives liées à l'installation, outils d'aide à la décision, ressources sur certaines plantes, sur la réglementation, ou encore sur la commercialisation... De plus, une méthodologie pour caractériser la demande des transformateurs et autres acheteurs de PPAM bio a été mise en place.
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Plantes aromatiques et médicinales bio en Nouvelle-Aquitaine : une filière exigeante mais prometteuse
Véronique BAILLON, Auteur ; Béatrice POULON, AuteurCet article est constitué de deux parties. La première apporte des chiffres sur la production et les besoins régionaux en PPAM bio : fin 2018, 447 ha de PPAM bio (majoritairement des plantes médicinales) étaient cultivés en Nouvelle-Aquitaine par 286 exploitations. Ces cultures sont en forte progression puisque leurs surfaces ont été multipliées par 2,5 entre 2015 et 2018. Afin de mieux identifier les besoins en PPAM bio des entreprises régionales, INTERBIO Nouvelle-Aquitaine a réalisé une enquête auprès de 14 dentre elles. Les besoins sont importants : 124 tonnes au total (dont 26,6 tonnes en frais et 97,6 tonnes en sec). Une quarantaine de plantes sont recherchées, dont lanis vert, la stévia, le fenouil, le pissenlit, le trèfle, le basilic et la vigne rouge. Le second article décrit la coopérative BIOLOPAM. Cette dernière a été créée en 2018. Elle fait suite au GIE Biolopam 17 qui regroupait six producteurs de PPAM bio de Charente-Maritime. Face à laugmentation de la demande, ces derniers ont souhaité sagrandir et se doter dun outil plus performant, tout en incluant de nouveaux producteurs à leur projet. Aujourdhui, la coopérative regroupe 19 producteurs qui cultivent 55 ha de PPAM bio. Elle recherche toujours de nouveaux producteurs.
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Produire des grandes cultures économes en intrants sur des fermes sans élevage, en agriculture biologique : Étude de cas-types élaborés par Bio Nouvelle-Aquitaine
Ces dernières années, les systèmes en grandes cultures bio sans élevage se sont fortement développés en Nouvelle-Aquitaine. Des questionnements sur leur durabilité ont émergé au bout de quelques années. Des pratiques permettent toutefois de limiter leur utilisation dintrants et daugmenter leur durabilité : favoriser lintroduction des légumineuses dans les rotations pour réduire les apports dazote extérieurs, positionner des cultures de printemps pour réduire la pression en adventices Afin dobtenir plus de références sur des systèmes culturaux durables, des cas-types ont été élaborés via une méthodologie développée dans le cadre du projet Casdar RoTAB (à partir de données issues dun groupe DEPHY, denquêtes et danalyses dexperts). Pour chaque cas-type, des indicateurs techniques, économiques et environnementaux ont été positionnés. Quatre cas-types sont ainsi détaillés dans ce document (réalisé dans le cadre de Transferabio), chacun étant représentatif de terres présentes en Nouvelle-Aquitaine : un en terre de Groie irriguée (sud Deux-Sèvres et nord Charente-Maritime) ; un en terre de Groie superficielle sans luzerne (Poitou-Charentes) ; un en alluvions sur sable (Landes) ; et un en boulbène irriguée (Lot-et-Garonne).
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Transformation : Zoom sur la Distillerie du Peyrat, interview de Jean-François Rault, son gérant
Béatrice POULON, AuteurCet article présente l'activité d'un viticulteur bio charentais. En tant que producteur, il cultive 18 ha de vignes et 54 ha de céréales. Une partie des raisins est vendue à une coopérative qui les transforme en vins et pineau, une autre partie est transformée en jus de raisin avant d'être vendue à une entreprise, et une dernière partie est vinifiée et distillée à façon par une SARL dont il est le gérant (La Distillerie du Peyrat), avant d'être revendue en conventionnel à une maison de cognacs. Le travail sur l'exploitation s'organise de façon précise et est effectué avec du matériel spécifiquement bio détenu en CUMA. En tant que transformateur, au sein de la Distillerie du Peyrat, il vend de la prestation de service pour distillation de cognacs bio et achète des vins ou cognacs bio pour les transformer et les revendre sous sa marque. La Distillerie a reçu une subvention de la Région Poitou-Charentes afin de développer la filière cognac bio. 80% des cognacs sont vendus à l'export, et le reste est commercialisé en France. Pour faire face à la demande cognacs VSOP, il a dû acheter des stocks importants à faire vieillir.
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Fair trade and organic farming as tools for rural development in South India