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Auteur Muriel ASTIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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Accompagner des collectifs en transition écologique
Christophe LESCHIERA, Auteur ; Muriel ASTIER, Auteur ; Agnès CATHALA, Auteur ; ET AL., AuteurFace à la remise en cause des pratiques agricoles, nombreux sont les producteurs à adapter leur système et à sengager vers une démarche agro-écologique. Pour produire des connaissances et sécuriser les personnes en situation de changement, le fonctionnement en collectif reprend de l'importance. En parallèle, la place du conseil évolue. Les compétences techniques ne suffisent plus, le conseiller se doit daccompagner le collectif et dêtre expert dans les processus dapprentissage, de relation et d'accompagnement. Dans ce numéro spécial sur laccompagnement des collectifs en transition écologique, les changement énumérés précédemment sont illustrés au travers des résultats du projet COTRAE (COllectifs en TRansition Agro-Ecologique), et plus précisément au travers danalyses et de témoignages de collectifs et daccompagnateurs, de réflexions plus conceptuelles des acteurs de la recherche et du développement.
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Comment transmettre des savoirs agro-écologiques ?
Aurélie JAVELLE, Auteur ; Muriel ASTIER, AuteurDu 9 au 11 juillet 2014, l'Institut d'éducation à l'agro-environnement de Montpellier Supagro a réuni, à Florac, 120 chercheurs, enseignants et acteurs de terrain pour le colloque « Agro-écologie : savoirs, pratiques et transmissions ». L'objectif était de réfléchir aux conditions nécessaires et aux outils pédagogiques (en commençant à les construire) pour participer à la transition agro-écologique. Car, si le savoir agro-écologique est nécessairement hybride (empirique et académique), sa transmission doit en tenir compte : le formateur, par exemple, devient un co-constructeur du savoir, en partenariat avec les acteurs. Il doit être fin observateur, avoir une approche holistique, savoir travailler en réseau, accepter d'être déstabilisé. Et, en préalable, des outils spécifiques de recueil de ces savoirs doivent être construits : récits de vie, instructions au sosie (que diriez-vous à quelqu'un qui vient vous remplacer sur la ferme ?), enquête qualitative (réponses ouvertes)... Accepter aussi que la science n'est plus la seule source du savoir, et que la partie sensible de l'individu, source d'intuition, doit aussi être prise en compte. Des groupes de travail, dans la durée, se sont mis en place (notamment pour la construction d'outils et processus pédagogiques) et restent ouverts à l'intégration de personnes intéressées. Pour en savoir plus : http://www.colloque-supagroflorac.fr/savoirs-agro-ecologiques
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Connaître le sol pour accompagner les agriculteurs
Muriel ASTIER, AuteurLe projet Casdar AgrInnov (2012-2015) a amené plusieurs partenaires, dont lObservatoire français des sols vivants (OFSV), à construire des outils de surveillance de la fertilité biologique des sols. Lobjectif était ainsi de mieux appréhender limpact des pratiques agricoles sur le fonctionnement biologique du sol, et de mieux comprendre les services qu'il rend pour la production agricole. Cest dans ce cadre que Resolia, en lien avec l'OFSV, réalise depuis cinq ans des formations de trois jours destinées aux conseillers agricoles. Elles sont intitulées « Qualité biologique du sol, indicateur qualité des pratiques ». Lobjectif est de former des conseillers afin quils relaient ces connaissances auprès des agriculteurs et quils puissent les accompagner dans leurs changements de pratiques. Cette formation alterne des séances en salle avec des experts, ou sur des études de cas, et des séances sur le terrain pour apprendre à réaliser des analyses de sols (prélèvements à la tarière, tests bêche et reconnaissance des vers de terre). À la fin de la formation, les conseillers repartent avec une « boîte à outils » afin danalyser la fertilité biologique dun sol, et savent, en fonction de la question posée par un agriculteur, quel outil utiliser.
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Construire et porter un projet énergie sur son territoire
Muriel ASTIER, AuteurCompte-rendu d'une formation intitulée "Territoires et dynamiques de projets Energies renouvelables". Cette formation, organisée par Trame (Des réseaux et un centre de ressources agricole et rural) et Ifocap (Institut de formation des acteurs du monde agricole et rural), s'est tenue d'octobre 2008 à mars 2009 avec 11 membres des cercles d'échanges et du GEDA (Groupement d'Etude et de Développement Agricoles) de Poitou-Charentes. Seul pré-requis pour assister à cette formation : avoir une bribe de projet collectif sur le thème des énergies renouvelables. L'objectif de la formation est ensuite de faire avancer ces projets, depuis leur conception jusqu'à leur financement. Pari réussi pour trois d'entre eux : photovoltaïque, filière chanvre et filière bois déchiqueté.
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Créer des écosystèmes incubateurs dinnovations
Antoine CARRET, Auteur ; Muriel ASTIER, AuteurEn agriculture, face aux changements (économique, social ), les acteurs du milieu rural sorganisent en réseaux plus ou moins formalisés afin de trouver les solutions adaptées à leurs problématiques. On peut parler ici de « Learning and Innovation Network for Sustainable Agriculture » ou LINSA. Le projet européen SOLINSA a étudié plusieurs LINSA et a testé des outils mobilisables pour accompagner de tels réseaux. En sappuyant sur les résultats de ce projet, AGRIDEA et lInstitut de lÉlevage, en partenariat avec Resolia, ont créé une formation, dont la première session a eu lieu en octobre 2015 : « Créer des écosystèmes incubateurs dinnovations ». Cette formation est axée sur le rôle dagent de transition, un nouveau métier qui vise à faire émerger des projets collectifs et à accompagner de nouveaux réseaux centrés sur linnovation. Cet article présente les points majeurs de cette formation.
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La formation conforte l'approche protection biologique
Cet article décrit l'itinéraire d'un couple de maraîchers installés depuis 15 ans près de Guérande. Ils produisent une vaste gamme de légumes anciens, en utilisant la protection biologique, bien qu'ils ne soient pas en agriculture biologique. En 2005, ils ont créé, avec un associé, la société Symbiose PB, qui forme à la protection biologique et qui vend des auxiliaires et des pollinisateurs aux professionnels comme aux particuliers.
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Se former à la permaculture
Sophie CHRISTOPHE, Auteur ; Muriel ASTIER, AuteurLa permaculture est une approche systémique d'aménagement d'un territoire. Elle vise à aménager des écosystèmes humains, éthiques, durables et robustes qui s'intègrent harmonieusement avec la nature. Peu connue et peu développée en France, elle est davantage appliquée dans les pays anglo-saxons (elle a été conceptualisée par Bill Mollison, en Australie dans les années 70). Cette approche n'est pas encore enseignée dans les établissements scolaires français. Cependant, un réseau de permaculteurs a formalisé une Université populaire de permaculture (UPP : http://permaculturefrance.org/), qui délivre trois types de formations : le cours certifié, l'initiation et le diplôme appliqué. L'article décrit ces trois types de formation (dont les deux premières peuvent être prises en charge par les caisses de formation agricole). Le diplôme appliqué, lui, ne bénéficie d'aucune aide et dure deux ans. Cependant, un système de compagnonnage peut être mis en route. En Corrèze, la Chambre d'agriculture développe des expérimentations en permaculture sur les petits fruits. Le conseiller technique est interviewé pour expliquer ses motivations, avec, entre autres, ce témoignage fort : « avant la formation, j'avais l'impression d'accompagner le déclin de l'agriculture mais aujourd'hui, avec les outils [de permaculture], j'ai le sentiment de repartir dans une dynamique positive ».