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Auteur Jacques PASQUIER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (9)


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Dossier : Irriguer oui, mais pour quoi faire ?
Isabelle HIBON, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Jacques PASQUIER, Auteur ; ET AL., AuteurDepuis une quinzaine dannées, la gestion de leau et le partage de cette ressource sont devenus une source de tension. Les projets de bassines (réserves deau géantes) se multiplient pour stocker leau, sans forcément prendre en compte tous les enjeux liés à la gestion de ce bien commun, et sans questionner les pratiques agricoles actuelles. Ce dossier vise, justement, à interroger les systèmes de production et avance des propositions concrètes pour une irrigation compatible à la fois avec lagriculture et avec les écosystèmes. Il commence par une interview de Florence Habets, directrice de recherche en hydrométéorologie au CNRS, qui explique les conséquences que peuvent avoir les « bassines » sur le milieu naturel. Le second article dénonce le fait que le développement des bassines soit principalement financé par des fonds publics, alors que celles-ci tendent à une utilisation individuelle de leau. Les deux articles suivants mettent en avant des incohérences liées à des modèles de production nécessitant beaucoup deau (ex : développer des bassines pour lélevage hors-sol ou pour des cultures gourmandes en eau destinées à lexport). Dautres articles abordent des solutions. Ils reviennent notamment sur limportance du sol dans le cycle de leau (et donc sur limportance de préserver les sols), proposent des solutions pour mieux gérer laccès à leau, et décrivent des exemples dirrigation durables et responsables. Un article est également consacré à la lutte contre laccaparement de leau dans le Marais poitevin.
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La méthanisation : Une technique qui fait débat
Suzie GUICHARD, Auteur ; Georges BARONI, Auteur ; Jacques PASQUIER, AuteurLa méthanisation, qui consiste à faire se dégrader les matières organiques par des bactéries dans un milieu sans oxygène (anaérobie), avec la production, d'un côté, de méthane (CH4) ; et, de l'autre, du digestat, dans lequel on retrouve tout l'azote de la matière organique. Le gaz produit est transformé en électricité et chaleur ou injecté dans le réseau. Une tonne de lisier produit entre 7 et 16 m3 de méthane, alors que le maïs en produit entre 95 et 330 m3. Résultat : en Allemagne, où existent plus de 7000 unités de méthanisation (contre 200 aujourd'hui en France), 800 000 hectares sont cultivés (essentiellement en monoculture de maïs) uniquement pour produire du biogaz... au détriment donc de surfaces agricoles alimentaires... Et la ferme des 1000 vaches, en France, envisage de vendre le lait comme étant un sous-produit du biogaz, donc à des prix défiant toute concurrence. Par ailleurs, les trois articles de ces deux pages décrivent un rendement énergétique faible, une fois que toutes les dépenses énergétiques sont comptabilisées : depuis la production de la culture (si elle est spécifiquement réalisée pour le digesteur), le transport de la matière organique au digesteur, les pertes dans le méthaniseur (en moyenne de 2 à 4% de la production), le groupe électrogène qui fait tourner le méthaniseur, l'énergie dépensée pour aller ensuite épandre le digestat... Cela explique qu'il faille des subventions pour qu'un tel système se développe et que sur 45 sociétés dont les comptes ont été examinés, seulement deux soient rentables...
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Actualité : Agriculture et énergie : La méthanisation à la ferme : des intérêts sous conditions
Jacques PASQUIER, AuteurL'auteur de l'article de la Confédération paysanne, craint « une fuite en avant technologique absurde ». Le plan Énergie Méthanisation Autonomie Azote (EMAA), dévoilé le 29 mars, par les ministres de l'écologie et de l'agriculture, prévoit le déploiement de 1000 méthaniseurs à la ferme (un schéma en explique le fonctionnement). Mais l'auteur souligne les possibles dérives : concentration des fermes, utilisation directe de cultures, au lieu des résidus, volatilité extrême de l'azote du digestat (d'où des risques de création de protoxyde d'azote - gaz à effet de serre)... Quant au digestat, il faudra que la loi s'assouplisse pour pouvoir l'épandre facilement, ce qui n'est pas forcément un avantage. Toutes ces raisons contribuent à la crainte de l'auteur, qui recommande davantage de connaissances sur l'application de cette technique avant de la généraliser.
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Agrocarburants : le GNR, faux nez (rouge) des agrocarburants
Jacques PASQUIER, Auteur ; Patrick SADONES, AuteurLe 1er mai, un nouveau carburant à basse teneur en soufre est arrivé sur le marché français. Il remplace le fioul domestique pour la traction des « engins mobiles non routiers, tracteurs agricoles et forestiers, bateaux de plaisance et de navigation intérieure ». Son nom : le gasoil non routier (GNR). Il sera obligatoire à partir du 1er novembre 2011 pour tous les tracteurs. Si l'objectif officiel est de réduire les émissions de produits soufrés, ce GNR n'en présente pas moins certains inconvénients : légère surconsommation, durée d'utilisation limitée à 5 à 6 mois, moindre tenue au froid, encrassage des filtres, prix à terme supérieur
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Perspective : Moins de pétrole, plus de paysans (Dossier : Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne)
Jacques PASQUIER, AuteurCet article fait partie du dossier "Agriculture et pétrole : Le nécessaire passage à une agriculture paysanne" réalisé à partir d'articles de Lucas Hochart, journaliste. Dernier article du dossier, il en constitue une synthèse, mais souligne aussi quelques pistes d'avenir. Synthèse, quand il constate que l'ère de l'après pétrole pas (trop) cher va arriver très vite, et marquer probablement la fin de l'agriculture productiviste. Mais « l'agriculture productiviste est statique par la lourdeur de ses investissements et de ses systèmes de production » prévient-il. Et « l'économie capitaliste n'aide pas à promouvoir les bonnes pistes, contraires à son intérêt, à ses exigences de profits maximum ». Alors, certaines solutions passent sans doute par l'intensification de l'emploi, et pourquoi pas dans certains cas le retour à la traction animale, et la permaculture. Il s'agirait, en tout cas, dès maintenant, d'arrêter la destruction des agricultures paysannes qui, elles, n'utilisent pas encore trop de pétrole et peuvent nous montrer la voie à suivre pour l'avenir.
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Point de vue : Le photovoltaïque est-il intéressant pour les agriculteurs ?
Jacques PASQUIER, AuteurIntéressante contribution de cet agriculteur qui nous interroge sur le foisonnement de projets photovoltaïques, notamment sur les toits de bâtiments agricoles. Son questionnement repose sur plusieurs constats : engagement de prix certifiés de rachat de cette énergie sur 20 ans, alors que les politiques ne s'engagent pas sur les prix des denrées alimentaires ; subvention de 500 % et parfois plus de l'électricité produite ; non prise en compte de la vétusté progressive du matériel ; occupation du sol à d'autres fins que celles de la production alimentaire ou environnementale Le réquisitoire est sévère. « Quand on lui propose de louer jusqu'à 10 000 euros l'hectare sur 20 ans pour y implanter des panneaux solaires, comment l'agriculteur en difficulté pourrait refuser une telle opportunité ? ». D'où cet appel : « Ne tombons pas dans un excès nouveau, attention aux miroirs aux alouettes ».
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OGM : Une affaire loin d'être classée
Jacques PASQUIER, AuteurActualités foisonnantes sur le dossier des OGM, même s'ils ne font plus la une des média, comme au temps du Grenelle ou du vote de la loi. Qu'on en juge : en 2008, Monsanto a annoncé que tous ses essais avaient été détruits, le Conseil d'Etat a annulé les trois dernières années d'autorisations d'essais, légitimant, après coup, l'action des faucheurs, ce qui n'a pas empêché les procès de se tenir L'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA) a déclaré que la France n'apportait aucun nouvel élément scientifique pour justifier son moratoire, et le Conseil européen des ministres de l'Environnement propose de nouvelles normes d'autorisation. Enfin, une étude autrichienne sur le long terme révèle que des souris sont affectées par un régime alimentaire à base d'OGM Cet article est un bon résumé de tous ces faits, même s'il n'entre pas dans les détails.
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OGM : Ils l'ont voté, et puis après ?
La loi OGM est votée, mais non sans quelques péripéties qui reflètent bien la démocratie sous influence des grands lobbies. Le résultat de ce vote est un texte lacunaire, où le "sans OGM" pourrait bien devenir "avec moins de 0,9% d'OGM" (on attend les décrets d'application), et où la responsabilité du contaminateur ne serait pas entièrement reconnue (responsabilité limitée des fabricants !). Autre question lancinante : l'Europe confirmera-t-elle le moratoire français sur le Mon810 ?
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OGM : Marcher, un engagement de citoyen debout
A l'initiative de la Confédération paysanne, du réseau semences paysannes, et d'autres organisations, une marche a eu lieu du 9 au 13 octobre 2007 pour réclamer la liberté et le droit de produire et consommer sans OGM. Ce dossier fait une nouvelle fois le tour de cette question, en laissant la parole aux marcheurs, à des scientifiques (F. Jacquemart, Isabelle Goldringer), et à des paysans, notamment des apiculteurs. S'ouvrant sur une réflexion générale sur l'économie ("pourquoi des OGM alors qu'il n'y a pas de demande ?"), le dossier s'intéresse aux bases de la transgénèse (réflexion insuffisante d'un point de vue scientifique), aux lanceurs d'alerte, et au nécessaire moratoire