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Auteur S. REYNE |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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L'agriculture biologique en Auvergne
La Région Auvergne lance un plan bio 2008-2010 pour "Faire de l'Auvergne la première Région bio de France". La Région va multiplier par deux le budget qu'elle consacre à la bio entre 2008 et 2010 (entre 2004 et 2008, le budget est passé de 200 000 euros à 650 000 euros). Plusieurs points de vue et articles étayent le dossier : - Réactions d'Yves Gueydon, ancien vice-président, conseiller régional (Les Verts), de J.-Michel Cellier-Courtil, président d'Auvergne Biologique ; - Plan Bio 2008-2010 de la Région : L'Auvergne : terre de l'agriculture biologique ? (présentation des principales orientations du plan bio 2008-2010 : notamment un bonus bio régional, davantage de repas bio dans les lycées, la distribution favorisée, un volet "recherche et développement") ; - Cantal : Agriculture biologique dans le Cantal : une nouvelle dynamique ? ; - Allier : Agriculture biologique dans l'Allier : la plus grande surface cultivée en Auvergne ; - Haute-Loire : La bio a besoin d'une aide technique ; - Filière bio dans le Puy-de-Dôme : Encourager les conversions.
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Agriculture biologique : Faut-il créer une marque bio française ?
L'association Bio 63 a relancé, lors de son assemblée générale, le débat sur l'opportunité de créer une marque privée nationale pour se démarquer du nouveau règlement européen pour la production biologique. La profession n'approuve pas en effet, certaines régressions, et notamment le fait de ne pas reconnaître aux producteurs bio le droit d'être totalement indemnes d'OGM. En créant une marque bio française, les agriculteurs pourraient ainsi garantir, auprès des consommateurs, des critères supplémentaires qui leur paraissent indispensables.
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Agronomie : Méthode Hérody : voyage au "coeur" de la terre
En reconversion en agriculture biologique, Jean Sébastien et Chantal Gascuel ont fait procéder à un diagnostic agronomique de leur champs avec la méthode BRDA d'Yves Hérody. Gérard L'Homme, professeur d'agronomie retraité de l'ENITA Clermont, et Jean-Louis Mosnier, tout deux mandatés par Bio Institut (Auvergne), ont accompagné les deux exploitants dans cette démarche. Après une visite des parcelles de terrain concernées, des échantillons des sols sont prélevés et analysés au laboratoire du Bureau de Recherche et de Développement Agricole (BRDA) à Charency (39).
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Biodynamie
L'objectif de la biodynamie est de redonner de la vitalité au sol et à la plante à l'aide de préparations biodynamiques pour leur permettre de s'exprimer pleinement. Plusieurs articles composent le dossier : - Recherche : pour être certain de ne pas trouver (bien que les effets de la biodynamie soient constatés par les agriculteurs ou les viticulteurs, personne ne semble vouloir les mesurer de façon scientifique) ; - Présentation : vitalité au sol et aux plantes (l'objectif de la biodynamie est de proscrire les produits chimiques et de travailler sur les énergies) ; - La biodynamie en pratique : "la seule limite, c'est d'y croire !" (les produits issus de la biodynamie sont remarquables par leur qualité et cette pratique de l'agriculture respecte le vivant, préserve les ressources naturelles) ; - Jardiniers de France : la biodynamie au potager (elle est utilisée aussi à petite échelle, par les jardiniers).
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Gros plan : Les agriculteurs à la source des nouvelles énergies
S. REYNE, AuteurIl existe des solutions pour permettre à un bâtiment agricole de consommer moins d'énergie, avec des mesures à prendre le plus souvent dès sa conception. Au-delà de cet effort, l'agriculture peut aussi être productrice d'électricité et de chaleur. Le dossier comprend deux parties : - BEBC : Quelques règles pour économiser l'énergie (Sébastien Dufour, chargé de mission en agriculture durable à l'Aduhme Auvergne, a rédigé un cahier technique sur les Bâtiments d'Élevage à Basse Consommation, dont les orientations majeures sont résumées dans un tableau. Il répond également à quelques questions) ; - Biogaz, solaire et bois : Des énergies nées de l'agriculture (Focus sur trois énergies emblématiques qu'il est possible de développer à la ferme : la méthanisation, les plaquettes de bois et le photovoltaïque).
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Gros plan : Quand l'agriculture reconquiert la ville
C. NOUZILLE-FAVRE D'ANNE, Auteur ; S. REYNE, AuteurAutrefois poussée en dehors des villes par l'urbanisation grandissante, l'agriculture du 21ème siècle revient au cur des débats de société. Elle pousse aujourd'hui les architectes à lui trouver une place centrale dans les écoquartiers et oblige les élus à l'intégrer à la politique de la ville. Le premier article "Ça se passe près de chez vous : Du maraîchage au cur de la ville" présente l'installation, en 2009, de deux jeunes maraîchers, Maxime Fleurance et Florent Dalus, en plein cur d'Ambert (63), un bourg de 7 000 habitants (un hectare est loué dans le centre ville, un autre à quelques kilomètres). Ils vendent tous types de légumes de saison : salades, tomates, courgettes, aubergines, pommes de terre, choux, carottes... Le second article « Agriculture urbaine : Tous paysans en ville, partout dans le monde » évoque le nombre croissant de métropoles qui misent sur le jardinage urbain : Shangaï, Hong Kong et Singapour encouragent l'agriculture péri-urbaine ; à Denver (Etats-Unis), il est possible d'élever des poulets, des canards et des chèvres en payant dorénavant une licence de 20 $ seulement ; mise sur pied, par la ville de Détroit (Etats-Unis), du plus vaste projet de ferme urbaine au monde 25 082 Montréalais ont signé une pétition demandant une consultation publique sur l'état de l'agriculture urbaine à Montréal. Plus au Sud du continent, Cuba est le seul exemple de transformation, à l'échelle d'un pays, d'une agriculture intensive et productiviste en agriculture urbaine, de proximité. Ce pays est imité en Amérique Latine (agriculture urbaine à Caracas). En Europe, aux Pays-Bas, certains éco-quartiers ont intégré une ferme urbaine dans leur périmètre L'agriculture en ville est une des solutions proposées et recommandées par l'ONU et la FAO pour faire face aux besoins de sécurité alimentaire...
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Production : Pas assez de producteurs de plantes aromatiques bio
S. REYNE, AuteurDepuis le rachat de la distillerie de Saint-Hilaire, dans le Livradois Forez (63), il y a un peu plus de quatre années (départ en retraite de l'ancien propriétaire), les besoins de cette entreprise en plantes aromatiques et médicinales produites en agriculture biologique doublent chaque année. Une quinzaine de producteurs livrent la distillerie. Les producteurs sont en Haute-Loire, dans le Puy-de-Dôme, la Lozère, la Drôme ou l'Allier et cultivent à eux tous entre 30 et 40 ha de plantes variées (lavande, thym, mélisse, camomille...). Mais la distillerie de Saint-Hilaire absorberait sans difficulté la production de 50 à 100 ha de plus, remarque Stéphane Salle, le directeur. L'article revient sur les stratégies mises en uvre par la distillerie pour faire face à ses besoins en approvisionnement : organisation en association des producteurs qui livrent la distillerie, prêt par la distillerie de matériel agricole, projet d'un groupement de producteurs (auquel travaille l'association de producteurs), travail que nécessitent les plantes aromatiques et médicinales en agriculture biologique, possibilité de très bons rendements en Auvergne en lavande ou en camomille, inconvénient de l'isolement géographique de la distillerie (les plantes sont livrées en camion ou en tracteur). La distillerie dispose d'un laboratoire de cosmétique et travaille pour sa propre marque ou à façon.
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La Région annonce 1000 exploitations bio en 2014 en Auvergne grâce au Pôle de Conversion Bio
S. REYNE, AuteurLa dernière Conférence régionale sur l'AB en Auvergne, en date du 5 septembre 2013, acte la dynamique d'acteurs mise en place à l'échelle de cette région pour augmenter le nombre d'exploitations en bio dans les années à venir. Ainsi, un Pôle de Conversion Bio a été créé début 2013 et un groupe de coordination bio a été mis en place qui réunit, auprès des financeurs régionaux et de l'État, la Chambre régionale d'agriculture, l'interprofession Auvergne Biologique et le GRAB. Sont également prévus le financement de nouveaux postes, portés par l'interprofession Auvergne Bio, le GRAB ou encore des Chambres d'agriculture afin de permettre une vraie animation du Pôle de conversion, la coordination des actions autour de l'AB, l'animation filières ou encore le conseil technique.
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Volaille
Ce dossier consacré à la filière volailles en Auvergne comporte quatre articles : - Filière bio : Il reste encore des places ! : Le marché des volailles bio se porte bien en Auvergne : le groupe Thivat-Force Centre tente d'installer de nouveaux producteurs. En 2008, dix nouveaux bâtiments seront créés, ce qui va permettre d'augmenter la production pour satisfaire une demande croissante. - Revenus agricoles : Pas encore de quoi chanter "cocorico" : Jean-François Ponsot, directeur de l'Association Auvergne Développement Agricole (Aada), fait le point sur l'évolution des revenus de la filière volailles en général en Auvergne (en donnant des informations aussi sur la production bio et Label). - Intégration : "Une rémunération stable et un travail plus simple" : Témoignage d'Alain Gauraz, éleveur de poulets biologiques à Eglise-neuve-près-Billom (Puy-de-Dôme). - Blocs à minéraux : "Du calcium pour un bon développement squelettique" : Une société du Puy-de-Dôme produit des pierres à minéraux pour volailles (des coquilles d'huîtres et des minéraux sont mélangés ; le produit est ensuite humidifié et pressé, puis il est séché à basse température), qu'elle commercialise sur l'ensemble de la France. Si ces blocs ne semblent pas destinés aux élevages industriels, ils peuvent constituer un plus pour les productions fermières.