Détail de l'auteur
Auteur Marie ARNOULD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (27)


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"Le lombrithé, un nectar magique"
Marie ARNOULD, AuteurDepuis 2015, Yolande Letur, jardinière dans l'Ain, élève des vers, dans un lombricomposteur, pour obtenir du "lombrithé". Pour les nourrir, elle leur donne des fruits et des légumes, du marc de café, de la cellulose (papier et carton), un peu de coquilles dufs broyées, de charbon et de cendre. Les agrumes, l'ail, les viandes et les poissons sont exclus du compostage, ainsi que tout ce qui est huileux, les vers ne digérant pas le gras. Deux fois par an, Yolande récupère le lombricompost mûr, qu'elle utilise pour fertiliser ses plantes. Elle récupère également, en moyenne, 1 litre par mois de lombrithé, l'urine des vers, très riche en oligo-éléments, qu'elle utilise en engrais, dilué à 10 %, pour les fleurs et les plantes exigeantes.
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Solan, la terre et la foi
Marie ARNOULD, AuteurAu monastère de Solan (30), un collectif de surs orthodoxes s'est lancé dans la transformation d'une ancienne exploitation viticole intensive qui a laissé les terres fatiguées. Après quelques essais en biodynamie, avec pour objectif de cultiver une vigne sur sol vivant, les surs se sont tournées vers Terre & Humanisme pour les accompagner dans leurs travaux. Aujourd'hui, les surs cultivent des fruits et légumes, qui assurent l'auto-suffisance du monastère et dont une partie est transformée pour la vente en boutique, et elles produisent du vin qu'elles commercialisent en vente directe. Elles accueillent également un grand nombre de visiteurs et de bénévoles, qui viennent leur prêter main forte et apprendre, à leur contact, la culture menée en agroécologie.
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Dossier : Papillons au jardin
Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; Maximilien QUIVRIN, AuteurAlors que les effectifs de papillons sont globalement en baisse, il est possible de les attirer dans son jardin et, ainsi, de les protéger. Cinq articles composent ce dossier consacré aux papillons. Le premier, "Au chevet des papillons", s'intéresse aux raisons de la diminution de leurs effectifs, ainsi qu'aux actions en cours, en France, pour les protéger, telle que l'Opération papillons, initiée en 2006 par l'association Noé, en partenariat avec le Muséum national d'histoire naturelle. Les deux articles suivants, "Sept fleurs irrésistibles" et "Un coin de paradis", présentent des fleurs que les papillons affectionnent particulièrement, ainsi que des végétaux (chou, ortie, bourdaine...) permettant d'attirer certaines espèces. L'article "Chenilles : Une vie dans l'ombre" propose d'apprendre à reconnaître les tandems chenilles/papillons les plus courants. Le dernier article, "Les mystères de la nuit", s'intéresse aux papillons de nuit, qui comptent vingt fois plus d'espèces que leurs cousins diurnes.
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Nantes, ville nourricière
Marie ARNOULD, AuteurHéritière d'un riche passé maraîcher, la ville de Nantes (44) se réinvente, notamment en attribuant de l'espace et des moyens à des projets d'agriculture urbaine. Loin des clichés, cette agriculture urbaine se veut avant tout productive et ancrée dans un projet de territoire. Olivier Durand, agronome de formation, gère un jardin potager en bacs, de 1 000 m2, créé en 2016, et dont les légumes alimentent une partie des besoins du restaurant/tiers-lieu la Cantine du Voyage, qui a financé le projet. Olivier Durand exploite aussi 3 000 m 2 à proximité de la ville. Pour lui, cette complémentarité ville/campagne assure à son activité la viabilité financière nécessaire. Le maraîcher s'occupe également du potager du restaurant étoilé l'Atlantide. Autre lieu dédié à l'agriculture, à deux pas de l'île de Nantes, l'Agronaute est une ferme urbaine transitoire qui préfigure la création de la Ferme des 5 Ponts, portée par 2 associations, lieu hybride qui accueillera des personnes en situation de précarité, un restaurant solidaire, une boutique Emmaüs et une ferme urbaine. Un peu plus loin, le Champignon urbain, créé en 2017, aujourd'hui GAEC de 3 personnes, produit 150 kg de champignons par semaine. Dans le quartier du Doulon, qui a donné son nom à la laitue originaire de ce quartier de Nantes, un programme d'urbanisme intègre le projet de création de 4 fermes urbaines sur 7 ha. Grâce au soutien de la Métropole envers les projets collectifs, d'autres maraîchers s'inscrivent dans cette dynamique qui cherche à allier urbanisation, restauration des écosystèmes et approvisionnement local. Citons aussi le projet de l'Etable nantaise, qui vise à faire pâturer des vaches dans l'agglomération. Aujourd'hui, avec une SAU de 13 500 ha et en inscrivant l'agriculture urbaine au cur de sa stratégie d'aménagement du territoire, Nantes est l'une des métropoles françaises les plus avancées en matière d'autonomie alimentaire.
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Les 4 saisons du Jardin bio - Hors-série n°21 : Objectif autonomie : Des récoltes toute l'année
Marie ARNOULD, Auteur ; Ingrid VAN HOUDENHOVE, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; ET AL., Auteur | MENS (Domaine de Raud, 38 710, FRANCE) : ÉDITIONS TERRE VIVANTE | 2020Dans ce Hors-série des 4 Saisons du Jardin bio, de nombreux jardiniers expliquent comment ils arrivent à être presque autonomes en fruits et légumes et partagent leurs conseils et recettes. Ils illustrent une tendance qui s'affirme, d'un retour vers le jardin nourricier, vecteur de "mieux manger". Parmi les nombreux articles, des portraits de jardiniers : - Cultiver et récolter toute l'année (Yolande Letur, dans le Jura, cultive 300 m2 à 700 mètres d'altitude, dans un esprit d'ouverture, de partage et d'astuces pour une autonomie maximale) ; - Le jardin nourricier d'Annette et André (anciens éleveurs et maraîchers en bio depuis les années 1980, Annette et André, aujourd'hui à la retraite, mettent à profit leur expérience dans leur potager (59), sans se lasser d'apprendre et de partager avec les autres) ; - La fierté de Michèle (au sud des Landes, sur un terrain de 1800 m2, Michèle Guingant s'est d'abord intéressée aux fleurs, mais aujourd'hui, à 72 ans, elle est en train de relever son défi, en étant autonome à 99 % pour les légumes...) ; - Les buttes d'Olivier (en Normandie, Olivier Diot, ancien cadre, passionné de nature, s'est lancé pleinement dans le jardinage et a créé un parc botanique de 7 ha). Des articles sont consacrés à des conseils pratiques pour : planifier ses cultures, choisir des variétés précoces et hâtives, échelonner ses récoltes avec un calendrier des semis, des récoltes et des plantations ; cultiver sous serre (serre en verre, serre Walipini, tunnel mobile) ; produire ses semences et cultiver ses ressources au jardin (fiches pratiques pour faire ses graines et fabriquer soi-même terreau, paillis, tuteurs ) ; conserver ses légumes et ses fruits : des recettes et des astuces pour faire durer et transformer ses récoltes (lactofermentation, stérilisation, déshydratation ).
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Bio jusqu'au bout de la semence
Marie ARNOULD, AuteurEn 2005, Charlotte Aichholz, sélectionneuse spécialisée en création variétale, a commencé à travailler sur la création d'une variété de salade tolérante au bremia (une forme de mildiou). Aujourd'hui, au sein de Sativa, l'entreprise semencière suisse dans laquelle elle travaille, Charlotte Aichholz a pour objectif de créer une variété de salade tolérante qui reposerait non pas sur un seul, mais sur plusieurs gènes de résistance, afin d'obtenir une tolérance au bremia sur le long terme. La sélection a été initiée à partir d'une variété de batavia d'origine autrichienne (Laibacher Eis), mais aussi de bien d'autres variétés patrimoniales que Charlotte Aichholz a trouvées dans les banques de gènes auprès de Kokopelli et de l'association suisse ProSpecies Rara. Depuis 2015, la jeune sélectionneuse a travaillé sur 150 variétés... A partir de 2019, elle a commencé à tester les variétés obtenues pour observer leur tolérance aux quelque 35 souches de bremia existantes, en partenariat avec des maraîchers et des jardiniers volontaires. A Sativa, 4 personnes travaillent sur la sélection variétale (chou, courgette, tournesol). L'entreprise se donne pour mission de fournir des variétés modernes et stables, non hybrides, que les jardiniers et maraîchers bio peuvent ressemer année après année. Sativa a déjà créé une quinzaine de variétés (3 maïs, 3 céleris, 2 choux-raves...) et développe actuellement une soixantaine de programmes. Elle peut compter sur ses partenaires allemands historiques (dont une association de sélectionneurs biodynamiques), et aimerait lancer un programme avec un semencier bio en France, où la quasi-totalité des maraîchers bio utilisent des hybrides F1.
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Dossier : 40 ans !
Marie ARNOULD, Auteur ; Véronique BUTHOD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; ET AL., AuteurCe numéro 241 marque les 40 ans de la Revue des "4 Saisons du Jardin bio", parue pour la première fois en mars-avril 1980 avec un dossier consacré aux engrais verts. Depuis, de nombreuses thématiques ont fait l'objet d'articles dédiés au jardinage bio, à ses techniques, mais aussi à ses valeurs, à la place de l'agriculture dans la société, au lien agriculture/santé, etc. Ce dossier, qui met en lumière l'engagement de la Revue des Quatre Saisons au service du développement de la bio, rend hommage aux femmes et aux hommes qui ont contribué au développement des connaissances en agriculture biologique grâce à leurs témoignages, au partage de leur expérience et de leur expertise, à travers 241 numéros et 21 hors-séries... 10 thèmes, emblématiques de l'histoire du magazine dans sa façon d'aborder et de diffuser les techniques du jardinage bio, ont été choisis et font l'objet de focus avec retours dans le passé : 40 ans de... Lune, mais aussi 40 ans de... mulching et paillage, de permaculture, de purins, de compost, de biodiversité potagère, d'engrais verts, de travail du sol, d'auxiliaires, d'associations. Les 4 Saisons, c'est aussi un espace d'expression des pionniers de la bio. Dans un deuxième article, Claude Aubert, co-fondateur de Terre Vivante et des 4 Saisons, membre d'instances fondatrices de la bio, est mis à l'honneur. Il partage sa vision de la bio et de son développement passé et à venir. Ce dossier donne aussi la parole aux lecteurs des 4 Saisons. Tout au long de ces 40 années, ils ont posé de très nombreuses questions pratiques, mais ils ont aussi régulièrement, dans leur courrier, témoigné de leur lien au jardin ou à la nature, et exprimé leur attachement au magazine, comme l'illustre ce florilège de lettres choisies présenté dans le troisième article. Une liste "40 ans de partenariat" termine ce dossier anniversaire.
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Dossier : Accueillir la faune
Sylvain LEFEBVRE, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Danièle BOONE, AuteurCe dossier illustre, par des témoignages, les avantages de la présence d'une biodiversité riche au jardin pour lutter contre certains ravageurs. Des exemples de réalisations, destinées à accueillir certaines espèces utiles, sont présentés : - Mon jardin sauvage ; A quelques kilomètres de Rennes (35), un couple a diversifié son jardin, au départ terrain engazonné, avec un potager, des arbres, des arbustes et des plantes aromatiques. Il a également réalisé des aménagements (mangeoires, nichoirs, hôtels à insectes ) et a vu les effets sur la biodiversité, végétale et animale. ; - Bienvenue, M. Hérisson ; Dans le Jura, Yolande Letur a construit un abri à hérissons ; - Le campagnol et le renard ; Le renard, qui peut manger jusqu'à 3000 campagnols par an, serait donc bénéfique aux agriculteurs. Cependant, il est toujours considéré comme nuisible et régulièrement la proie des chasseurs.
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Dossier : Précieux outils de jardin
Omar MAHDI, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; ET AL., AuteurAu jardin, plaisir et efficacité dépendent, pour une bonne partie, du choix et de la qualité des outils utilisés. Ce dossier rend hommage au dicton de nos grands-parents "Les bons outils font les bons ouvriers". Outils connus et moins connus sont présentés, avec leurs atouts et leurs usages. La recherche d'améliorations portée par des jardiniers passionnés et des associations est également au programme : - L'ergonomie faite outil ; la campagnole est une sorte de grelinette conçue par la Fabriculture (atelier créé par Vincent Legris), et c'est une adaptation d'un outil russe ; - Fabriqués en France ; Petit tour d'horizon des outils "made in France" et de leurs fabricants, de l'origine des matériaux, des métiers, des exigences de qualité et d'ergonomie ; - Le retour du hache-paille ; A l'heure des broyeurs thermiques et électriques, le hache-paille, vieil outil du XIXème siècle, pourrait sembler dépassé ; il séduit, au contraire, de plus en plus de jardiniers désireux d'autonomie et de low-tech... ; - Recherche paysanne et autoconstruction ; L'Atelier Paysan accompagne les agriculteurs vers l'autonomie technique, grâce à la mise en commun et au partage de savoirs et de savoir-faire de paysans. Les agriculteurs deviennent capables de fabriquer des outils adaptés à leurs pratiques, avec une dimension d'innovation ; - L'art de la manchisterie ; Remplacer soi-même un manche de binette ou autre, ce savoir-faire en disparition, en apparence anodin, mérite d'être sauvegardé. Il repose, entre autres, sur une bonne connaissance des essences de bois.
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Dossier : Se nourrir des forêts-jardins
Aino ADRIAENS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, AuteurCe dossier, consacré aux forêts-jardins, s'appuie sur trois exemples de réalisations concrètes : - En liberté (peu) surveillée ; Hubert de Kalbermaten a racheté un peu plus d'1 ha de vergers intensifs conventionnels (poiriers et pommiers), dans le Valais (Suisse). Petit à petit, il a créé une forêt-jardin basée sur les principes de la permaculture ; - Objectif autonomie ; Onze ans d'efforts ont été nécessaires à Philippe Boudias pour créer sa forêt-jardin à côté d'Issoire (63) ; - La forêt gourmande ; Dans la Bresse bourguignonne, Fabrice Desjours a construit, en 10 ans, à partir d'une ancienne prairie, une luxuriante forêt avec des espèces comestibles. Un article intitulé "Étonnantes comestibles" permet d'aller à la rencontre de quelques plantes méconnues. Le dossier comprend aussi un carnet d'adresses pour se former à la forêt-jardin.
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Dossier : Aux graines, citoyens !
Marie ARNOULD, Auteur ; Perrine DUPONT, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, AuteurDes associations et des particuliers engagés uvrent depuis plusieurs années pour préserver la biodiversité et assurer la pérennité de variétés locales et anciennes. Ils expliquent leur travail et leur combat : - Semences paysannes, le renouveau : Dès les années 1970, des pionniers ont voulu résister à l'industrialisation de l'agriculture et à la disparition des variétés. Ils ont créé La Ferme de Sainte-Marthe (49), le Biau Germe (47), Germinance (49), Kokopelli (09), Les Croqueurs de Pommes (80), ou, plus récemment, Jardin'enVie (26), Graines del Païs (11) ; - Autopsie d'un sachet : toutes les clés sont données pour bien déchiffrer et comprendre les mentions figurant sur les sachets de graines du commerce ; - Multiplier les savoir-faire : organisation de stages, échanges entre particuliers, etc., la transmission des connaissances en matière de multiplication et de conservation des graines est fondamentale ; - Les gardiens du patrimoine semencier : en collaboration avec le CRBA (Centre de ressources de botanique appliquée), le potager conservatoire du domaine de Lacroix-Laval, près de Lyon, cultive des variétés sauvées de loubli et propose des animations et des formations.
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Dossier : Petit élevage, lancez-vous !
Michel ANDUREAU, Auteur ; Anne DENIS, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; ET AL., AuteurIl est tentant d'acquérir des animaux et de les installer chez soi, pour produire des ufs ou de la viande, pour entretenir des terrains ou simplement pour jouir de leur présence. Avant de franchir le cap, il est indispensable de vérifier certains points : Quelles seront leurs conditions de vie ? Quelle surface leur sera attribuée ? Quel accès à l'eau leur sera réservé ?... Ce dossier fournit des conseils précieux pour réaliser un projet d'accueil d'animaux chez soi dans les meilleures conditions, grâce à des témoignages et des avis d'experts : - Bien-être animal et élevage familial ; Pour accueillir et élever avec respect chèvres, canards et autres moutons, plusieurs principes sont à mettre en place ; - 3 articles sont ensuite consacrés au canard : Le canard, rustique et robuste (focus sur l'espace nécessaire, tant sur terre que dans une mare, pour que les canards évoluent dans un milieu sain, sur l'abri et les clôtures, etc.) ; Le coureur indien, un auxiliaire du jardinier (focus sur cette race de canard, très actif pour dénicher insectes, limaces et escargots, tout en respectant les cultures) ; Histoires de canards (présentation de 5 races de canards, locales et rustiques) ; - La caille, un élevage de poche (focus sur une volaille miniature et adaptée à un petit élevage familial) ; - La chèvre, espiègle et familière (bien connaître la chèvre, savoir comment éviter qu'elle ne s'échappe, rappel réglementaire sur la détention d'animaux d'élevage).
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Dossier : Zéro Phyto, année zéro
Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Marie ARNOULD, Auteur ; Xavier MATHIAS, Auteur ; ET AL., AuteurLa loi Labbé a initié une dynamique qui touche au premier chef les jardiniers amateurs : - "Les mentalités évoluent" : ce sont les mots de Joël Labbé, élu écologiste à l'origine de la loi qui porte son nom. Adoptée par l'Assemblée nationale le 23 janvier 2014, cette loi interdit, depuis le 1er janvier 2017, l'usage des pesticides de synthèse par lÉtat, les collectivités territoriales et les établissements publics pour l'entretien des espaces verts, promenades, jardins et voiries, à l'exception des terrains de sport et des cimetières. Elle interdit aussi, à partir du 1er janvier 2019, la mise sur le marché, la délivrance, l'utilisation et la détention de produits phytosanitaires à usage non professionnel. Cette loi est une première en Europe, interdisant presque totalement les usages non agricoles des pesticides. Joël Labbé uvre maintenant pour prolonger cette dynamique à l'échelle européenne ; - Zéro phyto... ou presque : De nombreux espaces échappent pourtant à cette loi. Focus sur les évolutions en cours dans la gestion des mauvaises herbes ; - Et si nous ne tirions pas les premiers ? : Au jardin, il est nécessaire de prendre de nouveaux réflexes ; là où il était devenu automatique de pulvériser, il convient désormais de laisser faire la nature et d'observer ; - Ode au fait maison : Les préparations naturelles sont une solution économique et pratique pour protéger les plantes, mais comment les préparer et pour quels usages ? (purin de consoude , bicarbonate de soude, macérat d'oignon, badigeons aux huiles essentielles...).
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Microfermes, une utopie ?
Marie ARNOULD, Auteur"Les microfermes maraîchères sont le créneau sur lequel il y a le plus de demandes d'installation en agriculture en France", affirme François Léger, enseignant-chercheur à l'Inra. Dans son rapport d'étude "Maraîchage biologique en permaculture et performance économique", publié en 2011, l'Inra fait état des résultats exceptionnels de la Ferme du Bec Hellouin, qui a servi de terrain d'étude. Même si ces résultats ne sont pas facilement reproductibles, l'étude indique que les points clés de la réussite résident dans la régularité des interventions, dans l'organisation générale du travail et dans l'amélioration des outils mécaniques. Dans sa microferme expérimentale de la Bourdaisière (37), Maxime de Rostolan, fondateur du réseau des Fermes d'Avenir, fait le constat que le métier de maraîcher est complexe et demande une grande polyvalence. A la Mare des Ruffaux (27), Linda Bedouet et Édouard Stalin sont installés sur 2,8 ha. Ils ne regrettent pas leur choix, mais confient déployer une énergie énorme, entre la production, la commercialisation, les investissements à réaliser... François Léger rappelle que le besoin d'autonomie, souvent mis en avant par les porteurs de projets, ne signifie pas isolement ou solitude. Travailler en réseau et en synergie est une véritable force. De plus en plus de jeunes et de moins jeunes rêvent de s'installer sur leur ferme pour créer une agriculture respectueuse de l'environnement, en étant proches de leurs clients. François Léger rappelle également que, si ses résultats ne peuvent effectivement pas être généralisés à tous les projets, le cas de la Ferme du Bec Hellouin montre qu'un autre monde est possible et surtout qu'il existe déjà, avec des performances économiques supérieures aux moyennes standard, et démontre que des progrès importants peuvent être réalisés avec l'agriculture biointensive et la permaculture. Des précautions sont à prendre, et un des enseignements consiste notamment à dire aux porteurs de projets de prévoir une installation progressive, de commencer par travailler à la main un petit espace, selon des méthodes d'intensification écologiques, de comprendre comment son sol va évoluer, ce qu'il faut lui apporter... de ne pas se fixer d'objectifs impossibles à tenir, et de ne pas négliger les difficultés d'un métier très dur.
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Dossier : Le travail du sol : Pour ou contre le travail du sol ?
Marie ARNOULD, Auteur ; Antoine BOSSE-PLATIERE, Auteur ; Guylaine GOULFIER, Auteur ; ET AL., AuteurAvec, notamment, l'émergence de la permaculture, le débat sur la nécessité de travailler ou non le sol est relancé. De plus en plus de jardiniers s'intéressent aux techniques de non-travail du sol, comme les buttes ou le semis sous couvert. Ce dossier donne la parole sur le sujet à des experts et à des jardiniers, puis propose des articles techniques sur le paillage, ainsi qu'un reportage chez un maraîcher bio qui a opté pour la traction animale. Au sommaire du dossier : - Le travail du sol ne doit pas être systématique (éclairages d'Emmanuel Bourguignon, fils de Lydia et Claude Bourguignon, et directeur d'un laboratoire de microbiologie des sols, sur l'entretien et la fertilisation des sols) ; - La bêche ou le paillis ? (tour d'horizon des pratiques de jardiniers en matière de travail du sol) ; - Jardiner "sol vivant" (éclairages et conseils de Gilles Domenech, pédologue, pour préserver la vie biologique du sol) ; - Pour un labour agroécologique (préconisations d'Yvan Gautronneau, agronome spécialiste des problématiques liées au travail du sol) ; - Paillage : la clé du sol ; - Un âne pour mon sol (reportage chez Maxime Teneul, maraîcher bio dans les Combrailles, en Auvergne)