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Auteur Xavier VERNIN |
Documents disponibles écrits par cet auteur (15)


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2021 : Retournement ou pause passagère : Un marché bio qui sinterroge
Xavier VERNIN, AuteurSelon Kantar, qui observe les achats de 12 000 ménages représentatifs de la population française pour leur consommation à domicile, le marché des fruits et légumes bio a fortement augmenté entre 2015 et 2021 (même si le surcoût est den moyenne 30 % par rapport aux prix des produits conventionnels). 2020 a été une année très atypique en raison de la crise sanitaire. Elle a été globalement profitable aux fruits et légumes frais, dont les fruits et légumes bio. Parallèlement, lessor du marché bio a été porté par la diffusion des produits biologiques dans tous les circuits de distribution : ils se sont ouverts à un plus large public que la clientèle des magasins spécialisés, en étant de plus en plus référencés dans des circuits généralistes (grande distribution). Toutefois, lannée 2021, et son retour à une situation « normale » (sans confinement), a été accompagnée dune baisse des achats des fruits et légumes bio, et, plus généralement, de lensemble des produits bio. Cette pause, ou du moins, cet essoufflement du marché bio, rencontré pour la première fois, interroge sur les limites à lexpansion de ce marché. Kantar, qui a suivi cette évolution, apporte des éléments de réponse. Les raisons sous-jacentes à cette baisse de croissance du marché bio sont notamment évoquées : concurrence des autres labels ou dune offre locale, report vers des produits moins onéreux, etc.
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Les légumes en agriculture biologique : principaux éléments de marché
Ce diaporama fournit les principaux éléments de marché des légumes biologiques pour la France. Il a été présenté le 11 mars 2021, lors dun webinaire dédié au développement de la production de légumes bio, co-organisé par le CTIFL et lITAB. Après avoir retracé lévolution de la production de légumes bio durant la période 2009 2019 (nombre dhectares, de fermes, chiffres daffaires ), des données chiffrées sont apportées sur le marché alimentaire des légumes bio en 2019 et 2020 : volumes achetés par les ménages français, prix moyens par légumes (avec une comparaison entre les prix de légumes bio et conventionnels), répartition des achats selon les circuits de distribution (généralistes, magasins bio, autres circuits spécialisés), profil des acheteurs
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Évaluation et réduction des pertes après récolte : Synthèse des résultats du projet D²Biofruits
Sébastien LUROL, Auteur ; Xavier VERNIN, Auteur ; Aymeric BEBIN ; ET AL.Les recherches menées dans le projet D²Biofruits ont porté sur quatre espèces de fruits jugées sensibles aux pertes (châtaigne, pêche, raisin, mangue). Des méthodologies de quantification et dévaluation des causes de pertes ont été développées grâce à des diagnostics dentreprises et lidentification des processus clés. Une méthode didentification des maladies de la châtaigne et un outil pour anticiper les pertes pour le raisin de table ont également été mis au point. Dautres travaux ont porté sur lévaluation de méthodes physiques (traitements thermiques, atmosphère contrôlée ) montrant une efficacité pour lutter contre le développement des pourritures ou pour détruire déventuels insectes à lintérieur des fruits. Entre autres, la conservation du raisin de table bio sous atmosphère contrôlée (sous housses palettes étanches) ou modifiée (sous sachets plastique) a été testée. Ces méthodes permettraient de conserver les raisins de 1 à 2 mois en atmosphère contrôlée ou pendant quelques semaines en atmosphère modifiée, la durée variant selon létat après récolte. De plus, des travaux ont été menés sur des produits de biocontrôle (levure antagoniste, huiles essentielles), dont lefficience in vitro a été attestée, mais pas in vivo.
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Développer les fruits et légumes bio : Quels besoins techniques et travaux d'expérimentations ?
Muriel MILLAN, Auteur ; Prisca PIERRE, Auteur ; Xavier VERNIN, Auteur ; ET AL., AuteurLe développement de la production et de la consommation française de fruits et légumes biologiques soulève un certain nombre de problématiques techniques tant pour la production que pour la commercialisation. Les travaux menés en France peuvent concourir à y répondre de manière directe ou indirecte. À la demande du Comité Bio d'Interfel, une étude a été menée par le CTIFL, en 2017, pour identifier les verrous techniques et technologiques du développement de ces productions, connaître les efforts de recherche/expérimentation pouvant actuellement y répondre afin d'identifier les domaines à renforcer et d'établir une feuille de route de recherche/expérimentation intéressante pour le développement des fruits et légumes biologiques.
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Le marché des fruits et légumes bio : Satisfaction et attentes de la distribution
Xavier VERNIN, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; Prisca PIERRE, AuteurA la demande du comité bio d'Interfel, le CTIFL a réalisé des enquêtes auprès de l'ensemble des acteurs de la filière française des fruits et légumes biologiques. L'objectif était d'identifier les freins au développement de cette filière et les besoins techniques afin d'orienter au mieux les travaux de recherche et d'expérimentations. Les résultats concernant les acteurs de la distribution (metteurs en marché, grossistes, plate-formes de la grande distribution, magasins spécialisés) sont présentés. Les professionnels sont globalement satisfaits de l'offre de fruits et légumes bio tant sur la qualité que sur d'autres caractéristiques comme la fréquence ou la diversité de la gamme. Néanmoins, la faiblesse des quantités disponibles constitue le principal frein au développement du bio. Ainsi, il faut renforcer l'expérimentation afin de lever les verrous techniques qui limitent l'expansion de cette production. L'amélioration des conditions de récolte et de stockage devrait aussi contribuer à la qualité des produits et au maintien de cette qualité tout au long de la filière.
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La casse de fruits et légumes dans les magasins spécialisés bio : Anatomie des pertes
Xavier VERNIN, AuteurDans le cadre du projet Casdar D²biofruits, une enquête auprès de 200 magasins spécialisés bio a été diligentée pour étudier leur perception à l'égard des pertes de fruits et légumes frais en rayon. Il s'agit d'en apprécier l'importance et les motifs, et d'identifier les moyens mis en place pour leur réduction. Les résultats de l'étude montrent que les pêches, nectarines, salades, fraises, aubergines et raisins sont parmi les références les plus sensibles. Cependant, une majorité des magasins interrogés considère peu importante leur perte en magasin. Tous ou presque sont favorables à sa réduction, même si les marges de manuvre semblent limitées pour le plus grand nombre. Dans la mesure du possible, ils privilégient le don ou sinon la mise en compost ; la poubelle en dernier recours. La pratique du suivi de la casse (fréquence et unité) apparaît assez diversifiée et près d'un tiers des magasins ne la comptabilisent pas. Parmi les magasins qui mesurent leur perte, plus de 15% d'entre eux ne connaissent pas leur taux de casse. Les manipulations des clients et la qualité des produits à l'arrivage représentent les deux premiers motifs de perte en magasin.
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Les pertes et gaspillages dans la filière : Prémices d'une méthode quantitative post-récolte
Xavier VERNIN, AuteurLes pertes post-récolte constituent une préoccupation importante pour les opérateurs de la filière fruits et légumes biologiques. Elles sont sources de pertes financières directes, voire de litiges entre opérateurs commerciaux. De plus, elles peuvent constituer un frein au développement de la production bio. Dans le cadre du projet Casdar D²biofruits, le Ctifl a testé une méthodologie de quantification des pertes, depuis la récolte jusqu'à la vente au détail, à partir des données d'entreprises. Le stade de gros, qui gère des flux, a généralement intégré un indicateur quantitatif parmi les outils de pilotage de son activité. Les taux de pertes y sont les plus faibles, sachant que les produits transitent sur des délais courts. En revanche, en amont et en aval du stade de gros, les entreprises se satisfont le plus souvent d'évaluations plus approximatives en raison de la complexité, de la variabilité et du surcoût que des mesures plus fines impliqueraient.
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Distribution des fruits et légumes bio : Perception et attentes de la distribution ; Achats des ménages 2005-2012
Dans le cadre du renouvellement de son programme d'expérimentation, le Ctifl a entrepris une vaste enquête sur les filières fruits et légumes bio françaises. Cette investigation a pour but d'identifier les difficultés, les attentes et les besoins techniques des acteurs des filières. Le Département Produits et Marchés a ainsi interrogé, au printemps 2013, les opérateurs de la distribution et, plus particulièrement, le niveau des centrales et des plates-formes. Au sommaire : - Production et marchés : Production de Fruits & Légumes ; Marchés et circuits : Dimension de marché, Circuit des magasins bio spécialisés ; - Consommation : Achats des ménages : Tendance selon les espèces, Part du bio sur le rayon, Prix moyens, Assortiment ; Circuits de distribution : Caractéristiques des achats selon les circuits, Positionnement tarifaire des circuits, Gamme selon les circuits, Parts de marché ; - Distribution : Objets et modalités d'enquête ; Les enseignes alimentaires généralistes : Perception de l'offre, Relations avec les fournisseurs, Exigences produits, Assortiment et mise en rayon ; Les magasins spécialisés bio ; Analyse et commentaires : Représentativité de l'échantillon, Perception de l'offre et tendances des ventes, Organisation des achats, Exigences produits, Composition de la gamme et évolution ; - Bilan global de l'étude.
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Fruits et légumes frais bio : Perception et attentes de la distribution
Xavier VERNIN, Auteur ; Sandra-Prisca PIERRE, Auteur ; Muriel MILLAN, Auteur ; ET AL., AuteurEn prévision du renouvellement de ses programmes d'expérimentation, le Ctifl a réalisé, au printemps 2013, une enquête auprès des acteurs de la filière fruits et légumes biologiques. Cet article rapporte les résultats obtenus dans le domaine de la distribution, généraliste ou spécialisée en bio. Globalement, tous remarquent une augmentation de l'offre et une progression des ventes, même si cette dernière ralentit. Les grossistes spécialisés en bio sont la source d'approvisionnement majoritaire des enseignes de distribution. Celles-ci encouragent toutefois leurs fournisseurs conventionnels à se diversifier vers le marché bio. En termes de rayonnage, les fruits et légumes bio sont généralement regroupés en îlot, sous une marque de distributeur et préemballés. En magasins spécialisés, l'offre est plus diversifiée et les produits sont vendus en vrac.
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Marché bio et circuits de distribution : Principales caractéristiques et évolutions
Xavier VERNIN, AuteurLes achats des ménages concernant 14 espèces de fruits et légumes bio ont été mesurés par Kantar Worldpanel, de 2005 à 2012. Les quantités de fruits et légumes bio achetés ont doublé de 2005 à 2012 et représentent 6% des dépenses totales de fruits et légumes en 2012. Ce dynamisme se manifeste dans tous les circuits de commercialisation, mais les quantités achetées et le nombre d'acheteurs évoluent différemment suivant les points de vente. Parallèlement à la hausse des quantités vendues, les prix ont augmenté, de 5 à 30% suivant les circuits. Le positionnement prix des fruits et légumes bio entre les points de vente est différent de celui des produits conventionnels. L'assortiment de fruits et légumes achetés est très différent suivant les circuits de commercialisation, en lien avec une offre différente. Les magasins spécialisés vendent plus de légumes que de fruits ; c'est l'inverse en GMS. La vente directe, les magasins spécialisés et les circuits alternatifs occupent une part de marché importante dans les fruits et légumes bio, où les GMS ne réalisent que 44% des ventes contre 75% en conventionnel.
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Impact environnemental des colis fruits et légumes : comparaison entre "usage unique" et "réutilisable"
Xavier VERNIN, AuteurLa réutilisation et le recyclage constituent une solution pour réduire la production de déchets d'emballages. Cette solution est vivement encouragée par la réglementation européenne et la réutilisation constitue la deuxième voie prioritaire dans la transposition de la directive cadre sur les déchets du 19 novembre 2008 en droit français. L'Ademe a réalisé une étude sur les conditions favorables à la réutilisation selon les trois piliers du développement durable. L'étude a porté sur la filière fruits et légumes frais et sur les palettes et les caisses. La méthode utilisée est l'Analyse du cycle de vie. L'étude prend en compte de nombreuses modalités comme le transport entre les acteurs de la filière, les quantités de matière première, d'énergie, le nombre d'utilisations, le poids de chargement ou le taux de récupération. Si pour la catégorie des emballages à usage unique, les phases les plus "impactantes" sont la production, le transport et la fin de vie, en revanche, le transport constitue la phase qui impacte le plus l'environnement pour la catégorie des emballages en plastique réutilisables. De plus, les impacts liés au choix du matériau sont plus faibles que les impacts liés au transport. L'étude précise en outre les paramètres et les conditions où l'un et l'autre de ces systèmes d'emballages sont les plus performants.
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Le marché des fruits et légumes bio : Evolutions depuis 2005 des achats des ménages
Xavier VERNIN, AuteurCet article analyse les résultats d'études de l'ANDI pour l'Agence bio (en matière de dimension du marché du bio, par filière et par circuit), et de Kantar Worldpanel (qui travaille avec un panel de consommateurs afin d'évaluer la répartition de leurs dépenses selon les différents circuits de distribution, et réalise des profils d'acheteurs), pour la filière fruits et légumes biologiques. Entre 2005 et 2009, les sommes dépensées par les ménages pour l'achat de fruits et légumes biologiques ont doublé, alors que le marché conventionnel restait quasiment stable. Même si l'ensemble des circuits commerciaux est concerné par cette évolution à la hausse, le circuit traditionnel l'est un peu plus que les GMS. Par ailleurs, si la fréquence d'achat de fruits et légumes biologiques par ménage a augmenté, les quantités achetées par achat sont plus faibles, particulièrement dans les grandes et moyennes surfaces, où apparaissent de nouveaux adeptes de la bio. Un profil des acheteurs a été réalisé, et permet de caractériser les ménages qui achètent le plus de fruits et légumes biologiques. Ce sont des personnes plutôt âgées, qui vivent en couple. Disposant de revenus élevés, ils habitent dans des grandes villes, en région sud de la France.
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Les produits de grande consommation : Point sur le projet d'affichage environnemental
Xavier VERNIN, Auteur ; Dominique GRASSELLY, Auteur ; Christian HUTIN, Auteur ; ET AL., AuteurAfin de fournir aux consommateurs des informations sur les impacts environnementaux des principaux produits de consommation, et donc de leur apporter un élément de comparaison supplémentaire lors de leurs achats, la loi « Grenelle 2 » prévoit l'affichage obligatoire « du contenu en équivalent carbone des produits et de leur emballage, ainsi que de la consommation de ressources naturelles ou de l'impact sur les milieux naturels qui sont imputables à ces produits au cours de leur cycle de vie ». Néanmoins, cet affichage sera, dans un premier temps, expérimental, pendant au moins un an, à partir du 1er juillet 2011. Cet article présente les motivations d'un affichage environnemental, ainsi que l'avancement des études menées par l'Ademe pour définir une méthode harmonisée et utilisable pour toutes les catégories de produits. Le dispositif sera basé sur des calculs d'analyse du cycle de vie. Le cas particulier des produits d'origine agricole est décrit plus en détail. L'affichage multicritères sera plus complet en France, par rapport à la plupart des initiatives menées dans les autres pays qui se limitent à l'empreinte carbone. Des projets pilotes ont déjà été menés par les enseignes Casino et Leclerc, avec le soutien de l'Ademe, et confirment l'intérêt des consommateurs pour ce type de démarche.
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Les achats des ménages en fruits et légumes biologiques : L'analyse quantitative
Xavier VERNIN, AuteurLa société TNS Worldpanel suit l'évolution des achats des ménages en fruits et légumes depuis la fin des années 1980. Depuis 2005, 14 références de produits biologiques sont prises en compte et permettent de suivre les grandes évolutions de ce secteur, en dehors des fruits exotiques et des agrumes. Il s'avère que, dans un contexte de stagnation des achats des ménages, les fruits et légumes bio constituent un segment dynamique dont l'essor relève avant tout d'un élargissement de sa clientèle. En moyenne, les quantités achetées ont doublé entre 2005 et 2007 et les marges de progression sont d'autant plus grandes que ce marché demeure encore de taille limitée. Les prix progressent moins rapidement, mais demeurent en moyenne 20% supérieurs à ceux du conventionnel. Au niveau de la distribution, les circuits traditionnels que sont les marchés et magasins spécialisés en bio constituent toujours les deux principaux lieux d'achats devant les grandes et moyennes surfaces.
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Développement durable et évaluation environnementale : Deux méthodes présentées : Bilan Carbone TM et Analyse de cycle de vie
Deux outils d'analyse d'impact environnemental sont utilisables par la filière des fruits et légumes : le Bilan Carbone TM, qui est une méthode de comptabilisation des émissions de GES issues d'une activité ou d'un territoire et l'Analyse de cycle de vie (ACV), un outil d'évaluation plus global qui s'intéresse aux différentes catégories d'impact environnemental. Concernant le bilan carbone, les origines des émissions de GES liées à la production et au transport des fruits et légumes sont multiples : construction des abris, désinfection à la vapeur, fabrication et fin de vie des emballages, substrats, engrais, conservation, etc. L'ACV prend en compte l'ensemble des activités, de l'extraction des matières premières jusqu'à l'élimination des déchets, et fait le bilan des consommations de ressources naturelles, d'énergie et des émissions dans l'environnement.