Détail de l'auteur
Auteur Pierrick BOURGAULT |
Documents disponibles écrits par cet auteur


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100 réflexes pour manger bio et pas cher
Ce livre donne la possibilité de découvrir 100 idées bonnes pour la planète, délicieuses et pas chères pour : - Acheter les meilleurs aliments : à quels labels se fier, comment décrypter les étiquettes, mais aussi les bonnes adresses et les bons plans pour s'approvisionner malin ; - Cultiver son jardinet bio (même en appartement !) : ail, oignon, radis ou fines herbes... ; - Cuisiner bio et impressionner la famille ou les amis avec des recettes faciles et délicieuses (et des astuces récup' pour utiliser les restes !).
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Antonio Palmieri, aristocrate du yaourt bio
Antonio Palmieri emploie 21 personnes pour élever ses bufflonnes, fabriquer et vendre en direct ses yaourts. La bufflesse donne un lait blanc et gras, alors que sa viande est maigre. L'exploitation d'Antonio Palmieri, Vannulo, élabore son yaourt avec du lait pasteurisé à 95 °C refroidi à 40 °C et fermenté pendant 11 heures. Le laboratoire signe aussi une jolie gamme de glaces italiennes. L'exploitation produit 300 kg par jour de mozzarella fraîche. D'après Antonio Palmieri "chaque jour, trois cents personnes viennent voir les bufflesses, déguster une glace ou acheter des produits bio".
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Découverte : Haro sur la viande de buf en Finlande
Pierrick BOURGAULT, AuteurGustav et Heidi Rehnberg sont des agriculteurs bio finlandais, basés à 50 kilomètres à lOuest dHelsinki. Sur leur ferme, ils associent élevage, grandes cultures (avoine, orge, pois et fèves), sylviculture et agrotourisme. Leur revenu provient, à 40 %, de leurs récoltes de céréales quils vendent à des entreprises agroalimentaires. La viande de buf représente 20 % de leur revenu. Gustav et Heidi Rehnberg la vendent en direct, conditionnée sous vide, ce qui leur permet de la commercialiser à 17 /kg alors quelle serait vendue 12 /kg dans des grandes surfaces. Dans cet article, ces deux éleveurs, ainsi que dautres membres du secteur agricole finlandais, salarment face à la décision de luniversité dHelsinki : cette dernière vient dexclure la viande de buf de ses menus (elle sert près de 10 000 repas par jour) afin de réduire son empreinte carbone. Cette décision est globalement très contestée car la viande de buf est lune des rares productions possibles sous les latitudes finlandaises. Cette viande produite à léchelle nationale sera donc remplacée par des produits importés.
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Hausse des cours de matières premières : Les riziculteurs italiens se frottent les mains
L'Inde, second producteur mondial de riz, a cessé d'exporter, le prix du riz thaïlandais a plus que doublé. Avec les coûts du fret, le prix du riz asiatique est le même que l'italien. L'Europe redevient alors compétitive. Entre Turin et Milan, se trouve la plus vaste riziculture d'Europe. Aucune AOC n'existe pour l'instant car plusieurs provinces sont concernées, il faudrait délimiter précisément la zone. La valorisation en bio existe, pour cela il y a des rotations avec : du maïs, du blé, du soja et un engrais vert. Le désherbage est mécanique. La demande est de plus en plus importante, avec une augmentation de 22% en un an.
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L'huître bio passe à table
Pierrick BOURGAULT, AuteurBernard Montauzier, ostréiculteur à Oléron (17), est spécialisé en produits de la mer bio : salicornes confites, pâtisseries et veloutés à la salicorne, palourdes, crevettes, huîtres... Il a reçu sa première certification bio en 2002. Comme il le dit lui-même, "le caractère bio est difficile à expliquer pour cette production". En pleine mer, l'Ifremer (Institut français de recherches pour l'exploitation de la mer) définit des zones de production de coquillages selon les analyses bactériologiques et le suivi du réseau ROCCH (réseau d'observation de la contamination chimique). Trois classes distinguent cette qualité sanitaire : A autorise la consommation humaine directe ; B "possible mais avec purification préalable" ; C "interdite". Le bio est produit uniquement en classe A. Deux règlements, l'un français, l'autre européen, encadrent l'aquaculture biologique. Parmi les critères écologiques de ces règlements, la cohabitation d'huîtres avec l'élevage de poissons ou de crustacés et la culture d'algues bio est encouragée. Une partie de l'article est consacrée aux problématiques d'élevage.
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Italie : Le berger, figure emblématique de la Sardaigne
Pierrick BOURGAULT, AuteurEn Sardaigne, île de montagnes et de collines où dominent lélevage ovin et la viticulture, le berger reste une figure emblématique, même au XXIème siècle. Lîle compte 10 000 éleveurs pour trois millions de brebis, soit une moyenne de 300 têtes par élevage. Celui de Michele Cuscusa dénote avec ses 1 300 brebis et 100 chèvres. La ferme est en bio depuis 30 ans. Le cheptel pâture sur 178 ha escarpés et transhume à plus de 30 km de la ferme. Pour gérer le troupeau, Michele est accompagné de ses frères et de son père. Le lait est soit vendu à une laiterie (1,10 /L contre 0,95 /L en conventionnel) soit transformé sur place en fromage (vendu à 12,90 /kg). Ce berger aime expliquer et partager son métier. Pour cela, il communique sur les réseaux sociaux et a développé une activité dagritourisme : son exploitation joue le rôle de ferme pédagogique où il organise des stages et formations tels que « devenir fromager en trois jours et connaître 50 produits différents », « les règles sanitaires et les normes », « lart de valoriser le fromage » Les stagiaires sont logés et nourris sur place. Cette exploitation et son activité débordante reste un cas particulier en Sardaigne. La ferme dAnna Manca et Mattia Moro, deux jeunes éleveurs, est au contraire plus traditionnelle : ils traient leurs 300 brebis à la main, transforment le lait et commercialisent les fromages en vente directe. Leur exploitation est également présentée.
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Italie, le boom de la viticulture biologique
Quelques chiffres pour fixer les idées sur la production viticole bio en Italie. En 1999, cette production concerne 30 000 hectares, soit 7000 exploitations. En France, les chiffres cités concernent 1998, mais les surfaces s'établissent seulement à 4761 hectares auxquels s'ajoutent 3000 hectares en conversion. Les surfaces italiennes ont ainsi été multipliées par 10 en 6 ans. Les contrôles sont effectués par AIAB qui impose des limites de teneurs en anhydride sulfureux. Au plan phytosanitaire, on recherche des alternatives au cuivre, une piste est explorée avec une argile issue de source sulfureuse. Des larves de Phytoseiulus persimilis sont épandues pour maîtriser l'araignée rouge, et le Bacillus Thuringiensis permet d'enrayer les vers de la grappe.
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Sicile, l'île aux fruits
L'article présente Médisoul, une société par actions (SpA) qui commercialise des fruits et des légumes, bio et conventionnels, et basée en Sicile. Sont également présentés dans l'article différents témoignages et activités menées par des personnes travaillant avec Médisoul. Ressortent notamment deux présentations de producteurs bio. Avec ses deux associés, Aurora Fideiro dirige Econatura, une exploitation bio de 30 ha sous serres plastique, avec 120 employés permanents. Ils produisent surtout des tomates et des tomates cerises, mais aussi des courgettes. De septembre à juillet, ils exportent 60% de leur volume, en particulier vers les Coop bio de France. En 2007, la production s'élève à 3 393 t, soit un rendement de 113 t/ha, pour un CA de 6 M d'euros. Lors du transport de la production vers la Société Médisoul, les produits bio ne sont pas mélangés avec des conventionnels dans les camions, précise Angelo Astorino (directeur commercial de Médisoul). A Ispica, Giogio Agosta et sa famille emploient jusqu'à 50 personnes l'été pour cultiver sous tunnel et en plein champ leurs 10 ha de tomates, poivrons, aubergines et courgettes bio, pour les sécher au soleil et à la brise marine. Au final, 10 kg frais donnent 1 kg de produit sec et salé, vendu 10 euros/kg. Leur entreprise AgriBlea - Pomodorisecchi dépasse un million d'euros de CA par an.