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Auteur Marc DUFUMIER |
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L'Agroécologie peut nous sauver
Marc DUFUMIER, Auteur ; Olivier LE NAIRE, Auteur | ARLES CEDEX (Place Nina-Berberova, BP 90038, 13 633, FRANCE) : ÉDITIONS ACTES SUD | 2019Ingénieur agronome, Marc Dufumier a découvert lagroécologie à 22 ans à Madagascar, lorsque des femmes analphabètes lont initié à une agriculture paysanne respectueuse de lHomme et de son environnement. Devenu professeur et expert sur des missions de terrain aux quatre coins du monde, il est aujourdhui lun des spécialistes les plus reconnus dans le domaine de lagroécologie. Alliant rigueur scientifique et engagement, Marc Dufumier explique, dans ces entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire, en quoi la révolution agroécologique est une réponse concrète, réalisable et globale à beaucoup des maux de notre monde moderne dont la famine, la malbouffe, lobésité, la pollution, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, les inégalités mondiales ou les migrations contraintes. Selon lui, tous ces problèmes étant liés, leurs solutions ne peuvent plus être étudiées séparément. Pour nourrir les 10 milliards dhabitants que nous serons bientôt, il faut donc à la fois renoncer à la privatisation des semences, à lemploi des produits pesticides et aux dérives du commerce mondial, mais surtout amener les citoyens à prendre conscience que leur sort, comme celui de la planète, est entre leurs mains et non entre celles des lobbys industriels.
50 idées reçues sur l'agriculture et l'alimentation
Des réponses claires qui remettent en cause beaucoup d'idées reçues, c'est ce que propose cet ouvrage. Exemples : - La plupart des tomates n'ont plus de goût. Vrai. Le goût ne fait pas partie des critères de sélection des aliments proposés par l'agriculture industrielle ; - Boire beaucoup de lait est bon pour la santé. Faux. C'est mauvais pour les os et pour le taux de cholestérol ; - Le réchauffement climatique met en péril nos vins. Vrai. Mais on pourra peut-être y remédier ; - Nos races animales sont en voie de disparition. Vrai. Et il est urgent d'agir ; - L'agriculture industrielle vend des produits « bon marché ». Faux. Nous les payons en réalité très cher ; - Vivre à la campagne est bon pour la santé et rend plus heureux. Faux. Les conditions de vie s'y dégradent. Citons encore dans les idées reçues abordées : Les plantes bio contiennent des champignons toxiques ; La variété des semences diminue ; Nos éleveurs se soucient peu du bien-être animal ; Les produits bio, plus coûteux, sont réservés aux bobos ; Les paysans sont libres de produire ce qu'ils veulent, etc. Ce sont en tout 50 affirmations qui sont ainsi passées au crible pour y apporter des éléments de réponse étayés par les résultats de recherches scientifiques.
Agriculture biologique : espoir ou chimère ?
Marc DUFUMIER, Auteur ; Gil RIVIÈRE-WEKSTEIN, Auteur ; Thierry DORÉ, Auteur | PARIS CEDEX 14 (48 Rue Sarrette, 75 685, France) : EDITIONS LE MUSCADIER | LE CHOC DES IDÉES | 2013Longtemps considérée comme l'apanage d'une minorité d'originaux, l'agriculture biologique apparaît aujourd'hui comme une alternative de plus en plus crédible face à des modes de production intensifs et polluants. Ses défenseurs la décrivent comme une réponse efficace aux déséquilibres écologiques, économiques et sociaux induits par le système productiviste actuel. Ses opposants ne voient en elle qu'un refus systématique du progrès scientifique, et rappellent que des rendements élevés seront nécessaires pour nourrir une population mondiale en constante croissance. Quelle place pour l'agriculture biologique au XXIème siècle ? C'est à cette question cruciale que répond ce livre, en confrontant deux positions antagonistes, sous le regard impartial d'un spécialiste.
L'agro-écologie, une force pour la France ?
Marc DUFUMIER, AuteurLe ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, souhaite faire évoluer l'agriculture pour s'engager pleinement dans l'agro-écologie. Le rapport pour un projet agro-écologique, que lui a remis Marion Guillou, présidente d'Agreenium, affiche explicitement la nécessité de diversifier les rotations, introduire des légumineuses, associer polyculture et élevage herbager, etc. Marion Guillou parle d'intensification écologique, un terme qui peut faire peur mais qui propose d'intensifier l'utilisation des ressources renouvelables : rayonnement solaire, CO2, travail, etc. Les recommandations de ce rapport pourraient être prises en compte dans la loi d'avenir pour l'agriculture. Marc Dufumier souhaiterait que celles-ci aillent plus loin en faveur de la lutte biologique et de l'utilisation de semences de ferme, de races et de variétés rustiques. Selon l'article, le ministre considère qu'il n'y a pas d'antagonisme entre souci écologique et production de masse, ce qui représente un point de désaccord avec l'auteur, Marc Dufumier. Ce dernier considère qu'il ne faut plus chercher à produire à moindre coût. Au contraire, il est indispensable de prendre en compte les coûts cachés de l'agriculture industrielle, et de rémunérer l'agriculteur pour la qualité de ses produits et les services environnementaux rendus.
Famine au Sud, Malbouffe au Nord : Comment le bio peut nous sauver
En 2050, les neuf milliards d'humains pourront se nourrir... grâce à l'agriculture biologique. Celui qui l'affirme n'est pas un doux rêveur : c'est l'un des spécialistes mondiaux des questions agricoles. Depuis quarante ans, l'agronome Marc Dufumier observe et écoute les paysans du Nord et du Sud, et il est parvenu à cette certitude : ils sont, avec les consommateurs, les premières victimes d'un système devenu fou - notre agriculture exagérément spécialisée, mécanisée et "chimisée". Au Sud, un milliard d'individus meurent encore aujourd'hui de faim et la malnutrition provoque des flux migratoires toujours plus massifs. Au Nord, la pollution des eaux ou l'érosion des sols menacent chaque jour un peu plus nos écosystèmes, et l'on retrouve dans presque tous nos aliments des doses de pesticides ou de résidus médicamenteux. Il est donc temps de changer de cap... à condition de savoir où aller. Pour la première fois, ce livre dresse un panorama complet, c'est-à-dire mondial, des désordres agricoles. Surtout, au-delà du constat, il montre qu'une alternative crédible est à l'uvre : l'agroécologie. Qualité des aliments, fixation des populations paysannes, respect de l'environnement et - contrairement aux idées reçues - garantie, voire amélioration, des rendements : le bio n'est pas un caprice de bobo ! C'est plus que jamais la voie de l'avenir. Marc Dufumier, ingénieur agronome, est professeur émérite en agriculture comparée et développement agricole à l'AgroParistech. Expert auprès de la FAO et de la Banque mondiale, il est régulièrement sollicité par les gouvernements étrangers confrontés à des crises alimentaires ou agricoles.
Développement durable : De quoi parle-t-on ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Claude AUBERT, Auteur ; ET AL., AuteurLe concept de développement durable est diffusé depuis le rapport des Nations Unies, paru en 1987 : Notre avenir à tous, dit "Rapport Bruntland". La Conférence internationale de Rio (ou Sommet de la Terre), en 1992, lui a ensuite donné un grand retentissement. Le dossier revient sur les perspectives du développement durable : - Développement durable : de quoi parle-t-on ? ; - La bio peut-elle nourrir durablement la planète ? ; - L'alimentation durable ; - Consommer "durable" durablement ; - Dérèglement climatique : entre science et géopolitique ; - "Habiter durable", c'est "habiter responsable" ; - La ville durable, bientôt une réalité ? ; - Énergie : vers une ère nouvelle ; - Quelles énergies durables pour le Sud ? ; - En route... vers les transports durables ? ; - Les guerres et la mondialisation contre le développement durable ; - La gestion des déchets en France ; - L'économie durable est-elle possible ? ; - Les emplois "verts", mythe ou réalité ?
La nécessité d'une refonte de l'agriculture
Marc DUFUMIER, AuteurL'agriculture biologique est-elle compatible avec la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale ? Marc Dufumier, professeur d'agriculture comparée et développement agricole à AgroParisTech, donne des éléments de réflexion. A l'heure actuelle, un milliard de personnes souffrent de la faim, et deux milliards de malnutrition. Ce sont pourtant pour les deux tiers des agriculteurs. Afin de répondre à la démographie croissante et à l'émergence de nouvelles classes moyennes, la paysannerie du Sud devra produire deux fois plus qu'actuellement en l'espace de 40 ans. Certaines méthodes inspirées de l'agro-écologie (associations de cultures, rotations) permettent d'accroître les rendements sans coût majeur en énergie fossile, ni recours intensif aux engrais de synthèse. La question alimentaire mondiale ne se résoudra pas en exportant nos surplus de production, mais en créant des conditions qui permettront à cette paysannerie de se développer et de nourrir ses propres populations. Cela ne sera possible que si les gouvernements prennent les mesures économiques nécessaires (droits de douanes ). Notre agriculture devra également se réorganiser pour ne plus faire de tort aux pays du Sud. Ainsi, la nouvelle PAC devra prendre en compte les nouvelles conditions du marché et favoriser les systèmes de production économes.
Produire autonome et économe : C'est bon pour l'environnement, le revenu, l'emploi : Un enjeu décisif en production laitière
Les systèmes de production agricoles sont confrontés à une crise économique et financière à l'origine de grandes incertitudes sur les marchés, une instabilité de l'offre agricole et des évolutions structurelles liées aux besoins alimentaires, à la demande croissante en protéines animales et à la raréfaction des énergies fossiles. En réponse à ces grands défis, des agriculteurs des CIVAM (Centres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et le Milieu rural) et du RAD (Réseau Agriculture Durable) ont choisi des systèmes agricoles autonomes et économes. En systèmes herbagers, les prairies permanentes, la rotation et l'autoconsommation répondent à un souci de durabilité agro-écologique, économique, sociale et éthique. Au travers de l'étude comparée des systèmes herbagers de l'Ouest de la France et des systèmes intensifs en France ou en Europe du Nord présentée dans cet ouvrage, on repère de forts contrastes en terme d'efficacité économique et d'impact sur l'environnement. Des résultats d'enquêtes et un suivi des pratiques agricoles montrent l'intérêt d'orienter aujourd'hui les choix agricoles vers davantage de durabilité. C'est l'enjeu de la nouvelle Politique agricole commune pour que l'agriculture européenne réponde aux besoins présents et futurs de la société. Au sommaire : - Edito (de Denis Gaboriau, Président de la FNCIVAM) ; - Nourrir la planète et respecter l'environnement, c'est possible ! ; - Quelle orientation des systèmes laitiers français ? ; - Comparaison de deux exploitations laitières, l'une durable, l'autre conventionnelle : Analyse économique et énergétique ; - Bovins viande : des marges importantes de progrès vers l'autonomie-économie ; - Vers la durabilité en grandes cultures ; - Politique agricole commune et agriculture durable ; - Perspectives.
Dossier : Crise alimentaire : Quelles réponses ?
Yveline NICOLAS, Auteur ; Marc DUFUMIER, Auteur ; Mohammed LARBI BOUGUERRACe dossier, consacré à la crise alimentaire, comprend différents articles : - Quels modèles agricole et alimentaire face à la crise ? ; - Pays du Sud : crise alimentaire et craintes écologiques ; - L'eau et l'alimentation : enjeux mondiaux à l'orée du XXIème siècle ; - Les OGM et la faim dans le monde ; - Inde : les brevets ou la famine ? ; - Les coulisses des ONG ; - La pénurie alimentaire ; - La terre qui nous nourrit ; - Alimentation et changement climatique ; - La tragédie planétaire des "Biocarburants" ; - Quel héritage laisserons-nous à nos enfants ?
Souveraineté alimentaire
En donnant les moyens à l'agriculture, de produire durablement, celle-ci peut nourrir le monde. Le dossier s'attache à en faire la démonstration. Il est composé de quatre articles : - L'agriculture familiale peut-elle nourrir le monde ? : A l'horizon 2050, la planète comptera 9 milliards d'individus. Au sein des pays émergents, les comportements alimentaires changent (doublement de la demande en calories alimentaires). Par ailleurs, l'agriculture est sollicitée pour fournir des agrocarburants et des matières premières à l'industrie. L'agriculture paysanne (à contrario de l'agriculture capitaliste) est une réponse plausible. Il existe, en effet, des techniques agricoles appropriées permettant de produire davantage, sans le recours à des grandes quantités de carburants fossiles ou d'intrants chimiques. Elles sont fondées sur une plus intense interception de l'énergie lumineuse disponible, une plus grande fixation biologique de l'azote de l'air, font appel à des associations et des rotations de cultures, à l'association étroite de l'élevage à l'agriculture. Or, les exploitations agricoles familiales sont les mieux à même d'héberger de telles techniques ; - L'agriculture paysanne, un atout : L'agriculture paysanne contribue aux niveaux élevés de valeur ajoutée à l'hectare grâce à une utilisation importante de la main d'oeuvre et à un usage optimal des ressources naturelles. Ainsi, les pays du sud ont intérêt à utiliser une main d'oeuvre nombreuse. En outre, dans le cadre d'une agriculture paysanne, le paysan a de réelles préoccupations environnementales (son revenu dépend du potentiel productif de l'écosystème) et contribue à l'économie locale (revenus réinvestis localement ou pour l'acquisition de biens courants) ; - Des paysans, à la croisée des mondes : Dominique Bissardon, un paysan du Rhône qui participe aux projets Fermes du Monde, exprime, dans un entretien, comment des liens peuvent être tissés entre paysans du Nord et du Sud, notamment au travers des bases du commerce équitable ; - Des systèmes durables à foison ! : De l'échelon local à l'échelon national, de nombreuses initiatives techniques et commerciales sont développées par les mouvements associatifs, tant dans le domaine agronomique que sur les questions de l'autonomie des exploitations, du maintien d'une agriculture "à taille humaine" ou d'achats de terrain.