Détail de l'auteur
Auteur LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (20)


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Le colza bio : faisable en bonne compagnie ; Colza dhiver bio sans labour : « 80 % de la réussite, cest le démarrage »
L'ATOUT TREFLE, Auteur ; Tiphaine TERRES, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, AuteurLe colza est connu pour être une culture consommatrice de pesticides. Il trouve néanmoins sa place dans les systèmes biologiques en polyculture-élevage diversifiés de Vendée. Le GAEC des Rocs a, par exemple, développé une association de cultures (colza sarrasin - trèfle nain blanc) qui permet de réaliser trois récoltes en deux ans. Tout est semé à la mi-mai, à 1 cm de profondeur, avec un semoir en ligne combiné à une herse rotative. Les associés du GAEC surveillent ensuite la bonne levée du colza (objectif de 15 pieds/ha en début dhiver), et réalisent, si besoin, un ou deux passages dorthophosphate de fer pour lutter contre les limaces. Le sarrasin est ensuite récolté au mois de septembre. Le colza peut alors se développer et le trèfle nain blanc couvre le sol. Le colza est ensuite récolté lannée suivante (fin juin). Le trèfle peut alors soit être pâturé, soit servir dengrais vert. Le GAEC Ursule implante, quant à lui, son colza derrière un méteil blé-féverole. Un faux semis est réalisé 48 h après que le méteil soit récolté (fin juillet), puis du lisier (60 unités dazote) est apporté avant le semis de colza. Le semis est réalisé autour du 15 août, 24 heures après le passage dune herse rotative. Le GAEC utilise des semences fermières, ce qui lui permet de réaliser des économies. Le sol nest pas labouré afin de conserver sa fraîcheur. Si la culture du colza nest pas assez belle au mois de novembre, les associés sèment de lorge à la volée, puis le tout est récolté à la même période.
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Une nouvelle politique agricole commune toujours pas légitimée
Quentin DELACHAPELLE, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, AuteurLes principaux éléments des propositions législatives de la Commission européenne pour la PAC 2020 sont tout dabord détaillés : la nouvelle méthode permettant aux États membres d'élaborer des programmes sur mesure, le plafonnement des aides envisagé, les nouvelles ambitions environnementales, ainsi que la méthode de promotion de linnovation en agriculture. Le collectif « Pour une autre PAC » a réagi via un communiqué de presse intitulé « Réforme de la PAC : On change déquipe, mais pas de but ! » du 01/06/2018. Ce collectif reproche à la Commission européenne de miser sur un changement déchelle de gouvernance mais de ne pas remettre en question sa logique et ses mécanismes. Pour ce collectif, les nouvelles propositions ne rendent pas la PAC plus juste, plus verte et plus cohérente.
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Zoom : Transformations du travail & transitions vers les systèmes économes : Le travail à la loupe ; Pâturage max et groupage des vêlages : La salle de traite fermée 2 mois ; Transition vers l'autonomie au Domaine Inra de Mirecourt : le travail transformé
ÉQUIPE DU PROJET TRANSAÉ, Auteur ; LA LETTRE DE L'AGRICULTURE DURABLE, Auteur ; Xavier COQUIL, AuteurCe dossier est composé de trois articles. Le premier présente le projet TransAÉ (Transformations du travail et transitions vers lagro-écologie en élevage de ruminants), projet Casdar mené sur 2016 2020 qui réunit 21 partenaires. Ce projet ne se cantonne pas à analyser le travail de manière classique (charge de travail, organisation, répartition dans le temps), mais prend en compte dautres dimensions : le sens du travail, son exécution/conception, sa pénibilité/plaisir, les apprentissages nécessaires. Ce projet a abouti à la création de huit archétypes de systèmes herbagers pâturants. Une carte des préoccupations de travail a également été mise en place. Cette nouvelle approche du système met lHomme au cur du travail et les ergonomes aident à mieux cerner les effets négatifs ou positifs du travail sur la personne et lentreprise. Cette présentation est accompagnée de dix témoignages très courts déleveurs ou de conseillers qui ont participé à TransAÉ. Le second article apporte des informations sur lun des huit archétypes de systèmes herbagers. Il sagit dun système laitier inspiré de lélevage néo-zélandais, basé sur un maximum de pâturage et un groupement des vêlages pour fermer la salle de traite lorsque les vaches sont taries en hiver. Il peut être mis en place dans des régions où le climat autorise un pâturage estival fourni et est pratiqué dans de petites structures (1 à 2 actifs) en bio, avec peu de matériel. Le dernier article présente les résultats de lINRA de Mirecourt lors de sa transition vers deux systèmes de production autonomes-économes en AB (un système laitier tout herbe et un système polyculture-élevage laitier). Les changements dans lorganisation du travail y sont décrits : les trois vachers se sont spécialisés dans des domaines différents et ont développé de nouveaux savoir-faire, les différentes charges ont également été réduites petit à petit et le temps ainsi que la rémunération du travail ont évolué positivement.
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Les couverts apicoles
A l'automne, avec la raréfaction des espaces non cultivés (bois, haies) et la spécialisation des cultures, notamment avec des espèces qui ne fleurissent pas à cette saison, les abeilles peuvent avoir du mal à trouver les ressources polliniques et nectarifères dont elles ont besoin. Une des solutions pourrait être de mettre en place des couverts végétaux aux propriétés apicoles. Pour ce faire, les espèces choisies doivent pouvoir être semées relativement tôt, fleurir vite, et assurer une période de floraison la plus longue possible.
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Nouvelle-Aquitaine : Semences paysannes potagères : Inventaire et dynamique collective en maraîchage sur le territoire nord-ouest pyrénéen atlantique
En 2017, les Civam Bio des Landes et Ble (Civam Bio du Pays Basque) ont réalisé un travail d'inventaire de semences potagères utilisées par une douzaine de maraîchers. L'objectif est d'identifier des semences libres de droits et reproductibles présentant un intérêt dans le contexte pédoclimatique local, ainsi qu'un intérêt économique pour les agriculteurs. Cet inventaire devrait alimenter une base de données collaborative librement accessible. Un travail collectif de multiplication et d'échanges est également prévu.
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La traque des systèmes de culture innovants : exemple dans la pampa Argentine
En Argentine, la culture de soja occupe de plus en plus de place. Les limites de cette monoculture grandissante sont connues. Dans ce contexte, certains agriculteurs mettent pourtant en place des systèmes différents et innovants. Dans le cadre du programme Agriterris, qui réunit notamment des partenaires français et argentins, un recensement a permis de dénicher 22 de ces systèmes alternatifs. Ils ont été décrits selon des critères de durabilité (méthode Criter-Masc) et des critères des agriculteurs afin d'en définir la pertinence agro-environnemental et le potentiel pour l'avenir.
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Pâturage d'hiver pour tous
Cet article apporte quelques conseils pour optimiser le pâturage d'hiver. La principale règle est de poursuivre le pâturage tant que cela est possible. Cela permet des économies de fourrages et de concentrés mais est aussi bénéfique pour la repousse printanière, à condition de respecter le temps de repos des prairies (deux mois par paddock). L'auteur rappelle par ailleurs la parution d'outils d'aide à la gestion des prairies : le planning de pâturage 2014 et la première édition du Pâtur'agenda, réalisée dans le cadre du projet PraiFacE.
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Visite aux systèmes herbagers innovants bretons
Dans le cadre de CIVAM bretons, des agriculteurs ont visité deux élevages bovins lait très herbagers. Ils ont retenu plusieurs grands principes/idées : l'intérêt de concevoir une stratégie globale à l'échelle du système, prenant en compte des objectifs en termes de revenus ou d'environnement, l'importance de maximiser la production laitière à l'herbe (avec possibilité de grouper les vêlages pour se synchroniser avec la pousse maximale de l'herbe), l'intérêt d'optimiser le pâturage, par exemple avec le système des paddocks journaliers, la possibilité de concevoir son système pour aussi dégager du temps (ex : par la mono-traite) ou encore les atouts du croisement pour sélectionner des vaches adaptées à son système et productives malgré tout.
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Adapter son système
Face à la répétition de périodes de sécheresse, Mickaël Lepage, éleveur laitier en Mayenne, décrit brièvement les adaptations qu'il a mises en place dans son système herbager : augmentation des stocks de sécurité, chargement limité, implantation de luzerne et avancée de la période de vêlage. Une partie de l'article est consacrée au sainfoin. D'autres pratiques pour s'adapter aux sécheresses sont également présentées : mise en place de mélanges céréaliers, de betterave, etc.
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Rio + 20, le marché comme boussole
En juin 2012, s'est tenue la conférence Rio + 20, vingt ans après le Sommet de la Terre de 1992. Les Chefs d'État et de gouvernement se sont donc à nouveau réunis pour échanger et émettre des propositions pour un avenir conforme aux trois piliers du développement durable : économique, social et environnemental. Dans cet article, l'auteur rapporte la déception de nombreuses organisations de la société civile et dénoncent des propositions insuffisamment concrètes et précises. Un certain manque de transparence et de gouvernance sur la méthode adoptée est également perçu.
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Elle sera verte ma luzerne
Après un point sur l'intérêt de la luzerne (productive pendant 3 ou 4 ans, possible implantation dans des conditions de pH peu favorables, intérêt particulier en association, remède contre le chardon des champs...), l'article apporte quelques repères techniques issus d'une formation réalisée par le Civam (Centre d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural) du Haut-Bocage et de témoignages de "luzerniers" du Rad (Réseau agriculture durable). Ces repères reposent sur plusieurs aspects : - Exploitation : laisser une repousse avant l'hiver ; - Variétés ; - Privilégier le semis de printemps... ; - Amendements : des besoins en Calcium et Potasse. La façon de semer la luzerne (Medicago sativa) est exposée rapidement, selon l'extrait du Calendrier du bon cultivateur ou Manuel de l'agriculteur pratricien de CJAM. de Dombasle, en 1833.
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CBD : cultivons la biodiversité en Poitou-Charentes
Une association CBD (Cultivons la biodiversité) a été créée en 2009 en Poitou-Charentes pour développer à nouveau la biodiversité des espèces cultivées et continuer les actions déjà engagées dans ce sens. Petit historique : en 2003, le réseau Semences Paysannes naît grâce à des producteurs, soucieux de retrouver des variétés adaptées à leur terroir. En 2004, les CIVAM de la Vienne et la MAB 16 décident de cultiver des céréales et des maïs population. Aujourd'hui, ce sont trente producteurs qui ont permis de conserver plus de 40 variétés (toutes espèces confondues). Le projet de CBD vise à créer des variétés population ayant un potentiel d'adaptation à différentes conditions pédoclimatiques. Ils souhaitent, par ailleurs, développer des modes de production agricole économes en intrants, en énergie et en eau, qui contribuent à la protection de la biodiversité sauvage. CBD a trois objectifs pour 2010 : sensibiliser les agriculteurs, le public et les acteurs locaux aux enjeux de la biodiversité cultivée, informer et former les agriculteurs et jardiniers amateurs et développer des variétés adaptées aux conditions pédoclimatiques locales et aux pratiques de l'agriculture biologique.
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Il était une fois... l'agronomie
A travers des extraits tirés du "Calendrier du bon cultivateur ou manuel de l'agriculteur praticien" de Christophe Joseph Alexandre Mathieu de Dombasle (1833) et de "La nouvelle maison rustique ou économie rurale, pratique et générale de tous les biens de campagne, Volume I" de Louis Liger (1798), cet article revient sur les pratiques d'autrefois que le modernisme agricole a fait parfois oublier. CJAM. de Dombasle explique l'intérêt d'introduire du sarrasin dans les prairies artificielles ainsi que les principes de rotation (intercaler récoltes épuisantes et récoltes améliorantes, éloigner les récoltes du même genre, choisir l'assolement en fonction du sol ). L. Liger explique la culture du sainfoin en présentant tout d'abord ses avantages (il engraisse bien le bétail, il permet une bonne production de lait, sa graine nourrit bien les poules), puis sa production (semis généralement en mars, 1 fauche la première année, puis 3 par an, apport de fumier ou parcage de moutons pour le renforcer).
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Quelle PAC pour quelle agriculture européenne après 2013 ?
Le groupe PAC 2013 de l'Académie d'Agriculture de France vient de publier un rapport qui présente des nouvelles propositions, après avoir montré que la dérégulation et le découplage des aides ne servent pas l'agriculture. Si l'Europe garantissait des prix de produits sensiblement supérieurs aux prix de marché moyens pour des quantités prédéfinies, les fluctuations seraient plus faibles. De plus, la production de la quantité sous garantie assure un minimum de sécurité alimentaire. Ce système sous certaines conditions pourrait être compatible avec les exigences de l'OMC. Une organisation, réglementée au niveau européen, permettrait de mieux encadrer les filières et de redonner du pouvoir aux producteurs. Les dispositifs assurantiels doivent être renforcés mais ne sauraient remplacer l'intervention publique. La protection aux frontières constitue un outil indispensable de toute politique agricole et alimentaire. La taxation des aliments importés doit prendre en compte le surcoût lié aux obligations sanitaires de chaque pays. Enfin, la PAC devrait favoriser des systèmes à bas niveau d'intrants, l'agriculture biologique ou les systèmes herbagers.
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Faire du bon foin, pas si ballot !
Cet article est extrait du cahier technique « Construire et conduire un système herbager économe » et donne des conseils pratiques pour obtenir un bon foin, notamment lors de la fauche, du fanage, de l'andainage et du pressage. Des précautions à prendre en fonction des conditions climatiques et de l'état du foin sont évoquées, ainsi que les particularités de différents mélanges fourragers. Enfin, un éleveur s'exprime rapidement sur ses pratiques.