Détail de l'auteur
Auteur Claire BOUDEAU-BLANCHARD
Commentaire :
Claire Blanchard
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Documents disponibles écrits par cet auteur


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Agriculture biologique : Le bio attire de plus en plus de consommateurs
Selon le 5ème baromètre de l'Agence BIO, enquête menée en 2007, les Français affichent un intérêt de plus en plus marqué pour la bio. Mais les surfaces stagnent, la production agricole française est insuffisante pour satisfaire une consommation croissante. Le ministère de l'Agriculture propose une "feuille de route" à objectif 2012 : triplement des surfaces en bio en France (objectif 6% de la SAU), fonds de structuration des filières, "pacte alimentaire" (au moins 20% de produits bio dans les restaurants d'entreprise), favoriser le maintien des exploitations bio converties (crédit d'impôt) ainsi que leur transmission, aide spécifique dans le cadre du bilan de santé de la PAC. Le témoignage de Thierry De Pierrepont, légumier bio à Lessay (50), illustre la situation en maraîchage bio aujourd'hui : contrainte d'un acte de production très technique mais prix rémunérateurs permettant au producteur d'investir.
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Agriculture biologique : vers une harmonisation européenne
Aides à la conversion réduites, cahiers des charges contraignants : les producteurs biologiques français sont défavorisés par rapport à leurs voisins européens. Mais l'harmonisation est en cours.
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Aromathérapie : Essai de maîtrise des "cellules" du lait
L'article présente un essai mené chez des éleveurs laitiers. Cet essai consiste à administrer par voie orale un mélange d'huiles essentielles à visée immunostimulante afin de limiter les cellules du lait. Sur 3 vaches testées, un résultat s'est trouvé concluant. Cet essai va être poursuivi chez des éleveurs du Calvados.
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Beau succès pour les fermes ouvertes d'automne !
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Catherine FERTE, Auteur ; Alice MORTREUIL, Auteur ; ET AL., AuteurPour la troisième année consécutive, le GRAB Basse-Normandie et les GAB de la région ont organisé, en 2014, des portes ouvertes d'automne sur huit fermes biologiques. Cette édition a eu beaucoup de succès, avec 360 visiteurs, contre 160 en 2013. Ce dossier présente trois des fermes ouvertes : - la Ferme du Pré Vert, dans la Manche, basée sur des petits élevages, porcin et bovin allaitant (6 truies et 7 vaches allaitantes) ; - la SCEA Courteil, dans le Calvados, qui combine un élevage de vaches laitières et un élevage de vaches allaitantes avec pour objectif l'autonomie alimentaire malgré les conditions séchantes ; - la Ferme du Champ Devant, dans l'Orne, ferme maraîchère de 3,5 ha sur laquelle une partie du matériel est auto-construit.
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Bilan des essais 2003 en céréales et protéagineux
En 2003, deux essais implantés dans l'Orne par le service expérimentation de la Chambre d'Agriculture ont abouti à des rendements de 35,7 à 43 qx/ha en féverole de printemps selon les variétés (40,1qx/ha de moyenne) et à des rendements de 50 à 72 qx en blé (61,7qx/ha de moyenne). Un autre essai variétal implanté dans le Calvados par Arvalis conclut que les variétés traditionnellement utilisées en agriculture biologique (Capo, Renan, Pactole) sont faibles en rendement mais présentent les meilleurs taux de protéines. Quelques tarifs de semences biologiques sont présentés en fin d'article.
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Bilan des essais 2003 en céréales et protéagineux
En 2003, deux essais implantés dans l'Orne par le service expérimentation de la Chambre d'Agriculture ont abouti à des rendements de 35,7 à 43 qx/ha en féverole de printemps selon les variétés (40,1qx/ha de moyenne) et à des rendements de 50 à 72 qx en blé (61,7qx/ha de moyenne). Un autre essai variétal implanté dans le Calvados par Arvalis conclut que les variétés traditionnellement utilisées en agriculture biologique (Capo, Renan, Pactole) sont faibles en rendement mais présentent les meilleurs taux de protéines. Quelques tarifs de semences biologiques sont présentés en fin d'article.
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Bio gestion : Les fermes laitières biologiques bas-normandes : des systèmes très diversifiés
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurEn 2013, le réseau GRAB-GAB a réalisé, à la demande des producteurs du réseau, une étude régionale des systèmes laitiers biologiques de Basse-Normandie. Celle-ci vise à caractériser ces systèmes et à mettre en évidence leurs facteurs de réussite technico-économique et sociale, à partir d'une enquête auprès de 39 fermes laitières de la région, certifiées biologiques ou en conversion. L'article, après une présentation de l'échantillon et de l'outil de référencement utilisé, donne un aperçu des résultats.
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Comment maximiser l'ingestion de fourrages grossiers produits à la ferme ?
En agriculture biologique, les rations hivernales sont généralement moins concentrées qu'en agriculture conventionnelle, aussi bien en énergie qu'en matières azotées. Pour que le troupeau couvre ses besoins sans puiser excessivement dans ses réserves, il faut donc qu'il ingère une grande quantité de fourrage. Mais ce n'est pas toujours évident à réaliser. Des agriculteurs de l'Orne se sont donc équipés d'une mélangeuse. D'après les observations réalisées, cet outil semble intéressant et peut aider les producteurs à atteindre l'autonomie alimentaire sur leur ferme, clé de la réussite des systèmes économes des producteurs bio.
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Discussions autour des cahiers des charges : élevage bio, entre éthique et commerce
Les éleveurs bio redoutent la banalisation. Les pressions sont fortes, tant à Bruxelles qu'en France, pour assouplir les conditions de production. Un nouveau projet de réglement, beaucoup moins contraignant que la réglementation française a été présenté par le Conseil lors du comité spécial agriculture. Il a été fortement décrié par la délégation française.
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Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes diversifiés en évolution
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Anne CRESPIN, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CAEN Cedex 4 (6 rue des Rocquemonts, 14053, FRANCE) : AGROBIO BASSE-NORMANDIE | 2016Cette publication d'Agrobio Basse-Normandie présente les résultats d'un échantillon de 38 fermes laitières biologiques de la région : structures moyennes des exploitations, résultats techniques, technico-économiques et économiques. Les contextes climatique et économique des trois années étudiées, 2011-2012 à 2013-2014, sont également décrits. Dans un contexte de conversions importantes dans la filière lait, un focus est fait sur sept fermes en pleine évolution vers l'AB. Neuf autres fermes déjà en bio sont décrites de façon plus précise, six en système herbe-concentré, trois en système herbe-concentré-maïs.
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La filière lait bio en Angleterre
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Cathy PICHON, Auteur ; Erika MOUSSEL, AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, des conseillers normands sont partis en voyage d'étude en Angleterre. Cet article rapporte les visites de deux exploitations. Sur la première, Simon Ball a mis en place un magasin de producteurs. D'abord créé pour valoriser les produits de l'exploitation familiale, ce magasin est aujourd'hui approvisionné par 60 producteurs locaux et emploie 4 personnes à plein temps. Certains produits vendus sont bio mais la principale attente des clients concerne le bien-être animal. Les conseillers normands ont également visité l'exploitation laitière bio de M. Hawking, qui valorise son lait en glaces faites à la ferme. Pour cela, l'agriculteur a mis en place un système d'élevage simple, peu gourmand en temps de travail. Le troupeau est suivi régulièrement par un nutritionniste et un vétérinaire, le bon déroulement de la reproduction étant essentiel à la production laitière et donc à la production de glaces. Celle-ci nécessite 8000 à 9000 litres de lait par jour et a permis la création de 8 postes. Les glaces ne sont pas certifiées bio car les ingrédients achetés à l'extérieur sont difficiles à trouver en bio. Autre problématique sur cette exploitation : l'absence de débouchés pour les veaux mâles en Angleterre.
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La filière lait bio en Angleterre : Une filière laitière bio peu favorable mais des éleveurs qui s'adaptent remarquablement : Dossier lait bio en GB
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Thierry METIVIER, Auteur ; Sophie CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, 14 conseillers, exerçant diverses professions en lien avec la filière lait bio en Basse-Normandie, sont allés découvrir la filière lait bio dans le sud-est de l'Angleterre, le Dorset et le Devon, là où les conditions pédoclimatiques sont proches de celles de la Normandie. Le dossier présente les caractéristiques de la filière lait bio en Grande Bretagne, différente de la filière lait bio en France : concernant la production de lait bio, avec 145 vaches laitières par exploitation et une production de 6 500 à 7 000 L/VL, les élevages laitiers britanniques, collectés par OMSCO (première coopérative de lait biologique), sont d'une taille supérieure à leurs homologues français ; la filière laitière bio souffre d'une mauvaise valorisation du lait bio pour les producteurs (+0,05 /L par rapport au conventionnel) et cette situation explique qu'une part non négligeable de producteurs laitiers bio quittent le circuit à la fin de leurs cinq ans d'engagement ; la structure des fermes comprend plus d'animaux, plus de production mais avec moins de main d'uvre ; les systèmes d'exploitation sont basés sur l'exploitation maximum de l'herbe et une conduite économe. Par ailleurs, le dossier présente deux fermes : présentation de l'exploitation laitière de Jonny Rider ; de Matt et David Boley avec les moyens et les résultats de l'élevage. En outre, le dossier présente une tendance particulière à l'Angleterre, l'introduction de chicorée dans les prairies (pour offrir une production intéressante en quantité et qualité lors des étés séchants).
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Fruits et légumes : Le bio : un marché à développer
"Cet article fait le point sur l'évolution de la production de fruits et légumes en agriculture biologique. La conversion des surfaces vers l'agriculture biologique a progressé de 17% en 2000. Or, sur ces surfaces en bio qui atteignent 371 000 hectares, les légumes ne représentent que 8% contre 21% pour les fruits ; cela s'explique par le fait que les aides à la conversion sont moins importantes pour les maraîchers que pour les arboriculteurs. Il semble que le marché soit encore ouvert, à condition de diminuer le prix de vente et d'améliorer l'offre."
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Fruits et Légumes Bio un marché à développer
Compte-rendu de la journée organisée par l'ITAB et le CTIFL, sur l'état actuel et les perspectives de développement du marché des fruits et légumes bios. Divers points ont été abordés, parmi lesquels la situation au niveau de la production, les attentes des consommateurs envers ces produits, l'état des lieux au niveau des références scientifiques et techniques. L'après-midi de cette journée a été consacrée à la visite d'une exploitation maraîchère.
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Le GAEC du Boistier, une ferme bio à haut niveau de production laitière
La fête de la bio a permis à un public de professionnels agricoles de découvrir l'évolution des pratiques et des résultats technico-économiques de l'exploitation laitière du Boistier, qui est passée progressivement d'un système conventionnel, à un système plus herbagé puis biologique. Plusieurs organismes travaillent ainsi sur cette ferme, qui est un outil de comparaison intéressant pour les producteurs laitiers conventionnels, car l'exploitation a conservé un niveau de production élevé. Cet exemple peut ainsi permettre de convaincre que la production en bio est économiquement viable pour des structures importantes. La hausse des prix des intrants vient d'ailleurs conforter la stratégie des éleveurs bio de recherche d'autonomie et d'économie des charges opérationnelles. Relativement à la ferme, deux prises de conscience ont motivé le changement de système : la protection de l'environnement et la relocalisation de l'économie. Le maintien, voire l'augmentation, du niveau de production, tout en " désintensifiant ", a demandé d'augmenter le cheptel de 10%, la surface totale de 25% et la quantité de travail de 27%, ce qui s'est traduit par un mi-temps supplémentaire. Le fonctionnement de la ferme en conventionnel et en bio est schématisé dans l'article tout comme l'évolution de certaines de ses caractéristiques durant les 25 dernières années.