Détail de l'auteur
Auteur Claire BOUDEAU-BLANCHARD
Commentaire :
Claire Blanchard
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Documents disponibles écrits par cet auteur


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Agriculture biologique : Le bio attire de plus en plus de consommateurs
Selon le 5ème baromètre de l'Agence BIO, enquête menée en 2007, les Français affichent un intérêt de plus en plus marqué pour la bio. Mais les surfaces stagnent, la production agricole française est insuffisante pour satisfaire une consommation croissante. Le ministère de l'Agriculture propose une "feuille de route" à objectif 2012 : triplement des surfaces en bio en France (objectif 6% de la SAU), fonds de structuration des filières, "pacte alimentaire" (au moins 20% de produits bio dans les restaurants d'entreprise), favoriser le maintien des exploitations bio converties (crédit d'impôt) ainsi que leur transmission, aide spécifique dans le cadre du bilan de santé de la PAC. Le témoignage de Thierry De Pierrepont, légumier bio à Lessay (50), illustre la situation en maraîchage bio aujourd'hui : contrainte d'un acte de production très technique mais prix rémunérateurs permettant au producteur d'investir.
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Agriculture biologique : vers une harmonisation européenne
Aides à la conversion réduites, cahiers des charges contraignants : les producteurs biologiques français sont défavorisés par rapport à leurs voisins européens. Mais l'harmonisation est en cours.
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Aromathérapie : Essai de maîtrise des "cellules" du lait
L'article présente un essai mené chez des éleveurs laitiers. Cet essai consiste à administrer par voie orale un mélange d'huiles essentielles à visée immunostimulante afin de limiter les cellules du lait. Sur 3 vaches testées, un résultat s'est trouvé concluant. Cet essai va être poursuivi chez des éleveurs du Calvados.
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Beau succès pour les fermes ouvertes d'automne !
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Catherine FERTE, Auteur ; Alice MORTREUIL, Auteur ; ET AL., AuteurPour la troisième année consécutive, le GRAB Basse-Normandie et les GAB de la région ont organisé, en 2014, des portes ouvertes d'automne sur huit fermes biologiques. Cette édition a eu beaucoup de succès, avec 360 visiteurs, contre 160 en 2013. Ce dossier présente trois des fermes ouvertes : - la Ferme du Pré Vert, dans la Manche, basée sur des petits élevages, porcin et bovin allaitant (6 truies et 7 vaches allaitantes) ; - la SCEA Courteil, dans le Calvados, qui combine un élevage de vaches laitières et un élevage de vaches allaitantes avec pour objectif l'autonomie alimentaire malgré les conditions séchantes ; - la Ferme du Champ Devant, dans l'Orne, ferme maraîchère de 3,5 ha sur laquelle une partie du matériel est auto-construit.
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Bilan des essais 2003 en céréales et protéagineux
En 2003, deux essais implantés dans l'Orne par le service expérimentation de la Chambre d'Agriculture ont abouti à des rendements de 35,7 à 43 qx/ha en féverole de printemps selon les variétés (40,1qx/ha de moyenne) et à des rendements de 50 à 72 qx en blé (61,7qx/ha de moyenne). Un autre essai variétal implanté dans le Calvados par Arvalis conclut que les variétés traditionnellement utilisées en agriculture biologique (Capo, Renan, Pactole) sont faibles en rendement mais présentent les meilleurs taux de protéines. Quelques tarifs de semences biologiques sont présentés en fin d'article.
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Bilan des essais 2003 en céréales et protéagineux
En 2003, deux essais implantés dans l'Orne par le service expérimentation de la Chambre d'Agriculture ont abouti à des rendements de 35,7 à 43 qx/ha en féverole de printemps selon les variétés (40,1qx/ha de moyenne) et à des rendements de 50 à 72 qx en blé (61,7qx/ha de moyenne). Un autre essai variétal implanté dans le Calvados par Arvalis conclut que les variétés traditionnellement utilisées en agriculture biologique (Capo, Renan, Pactole) sont faibles en rendement mais présentent les meilleurs taux de protéines. Quelques tarifs de semences biologiques sont présentés en fin d'article.
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Bio gestion : Les fermes laitières biologiques bas-normandes : des systèmes très diversifiés
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurEn 2013, le réseau GRAB-GAB a réalisé, à la demande des producteurs du réseau, une étude régionale des systèmes laitiers biologiques de Basse-Normandie. Celle-ci vise à caractériser ces systèmes et à mettre en évidence leurs facteurs de réussite technico-économique et sociale, à partir d'une enquête auprès de 39 fermes laitières de la région, certifiées biologiques ou en conversion. L'article, après une présentation de l'échantillon et de l'outil de référencement utilisé, donne un aperçu des résultats.
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Comment maximiser l'ingestion de fourrages grossiers produits à la ferme ?
En agriculture biologique, les rations hivernales sont généralement moins concentrées qu'en agriculture conventionnelle, aussi bien en énergie qu'en matières azotées. Pour que le troupeau couvre ses besoins sans puiser excessivement dans ses réserves, il faut donc qu'il ingère une grande quantité de fourrage. Mais ce n'est pas toujours évident à réaliser. Des agriculteurs de l'Orne se sont donc équipés d'une mélangeuse. D'après les observations réalisées, cet outil semble intéressant et peut aider les producteurs à atteindre l'autonomie alimentaire sur leur ferme, clé de la réussite des systèmes économes des producteurs bio.
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Discussions autour des cahiers des charges : élevage bio, entre éthique et commerce
Les éleveurs bio redoutent la banalisation. Les pressions sont fortes, tant à Bruxelles qu'en France, pour assouplir les conditions de production. Un nouveau projet de réglement, beaucoup moins contraignant que la réglementation française a été présenté par le Conseil lors du comité spécial agriculture. Il a été fortement décrié par la délégation française.
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Les fermes laitières biologiques bas-normandes : Des systèmes diversifiés en évolution
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Anne CRESPIN, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; ET AL., Auteur | CAEN Cedex 4 (6 rue des Rocquemonts, 14053, FRANCE) : AGROBIO BASSE-NORMANDIE | 2016Cette publication d'Agrobio Basse-Normandie présente les résultats d'un échantillon de 38 fermes laitières biologiques de la région : structures moyennes des exploitations, résultats techniques, technico-économiques et économiques. Les contextes climatique et économique des trois années étudiées, 2011-2012 à 2013-2014, sont également décrits. Dans un contexte de conversions importantes dans la filière lait, un focus est fait sur sept fermes en pleine évolution vers l'AB. Neuf autres fermes déjà en bio sont décrites de façon plus précise, six en système herbe-concentré, trois en système herbe-concentré-maïs.
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La filière lait bio en Angleterre
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Cathy PICHON, Auteur ; Erika MOUSSEL, AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, des conseillers normands sont partis en voyage d'étude en Angleterre. Cet article rapporte les visites de deux exploitations. Sur la première, Simon Ball a mis en place un magasin de producteurs. D'abord créé pour valoriser les produits de l'exploitation familiale, ce magasin est aujourd'hui approvisionné par 60 producteurs locaux et emploie 4 personnes à plein temps. Certains produits vendus sont bio mais la principale attente des clients concerne le bien-être animal. Les conseillers normands ont également visité l'exploitation laitière bio de M. Hawking, qui valorise son lait en glaces faites à la ferme. Pour cela, l'agriculteur a mis en place un système d'élevage simple, peu gourmand en temps de travail. Le troupeau est suivi régulièrement par un nutritionniste et un vétérinaire, le bon déroulement de la reproduction étant essentiel à la production laitière et donc à la production de glaces. Celle-ci nécessite 8000 à 9000 litres de lait par jour et a permis la création de 8 postes. Les glaces ne sont pas certifiées bio car les ingrédients achetés à l'extérieur sont difficiles à trouver en bio. Autre problématique sur cette exploitation : l'absence de débouchés pour les veaux mâles en Angleterre.
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La filière lait bio en Angleterre : Une filière laitière bio peu favorable mais des éleveurs qui s'adaptent remarquablement : Dossier lait bio en GB
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Thierry METIVIER, Auteur ; Sophie CHAUVIN, Auteur ; ET AL., AuteurDans le cadre du projet Reine Mathilde, 14 conseillers, exerçant diverses professions en lien avec la filière lait bio en Basse-Normandie, sont allés découvrir la filière lait bio dans le sud-est de l'Angleterre, le Dorset et le Devon, là où les conditions pédoclimatiques sont proches de celles de la Normandie. Le dossier présente les caractéristiques de la filière lait bio en Grande Bretagne, différente de la filière lait bio en France : concernant la production de lait bio, avec 145 vaches laitières par exploitation et une production de 6 500 à 7 000 L/VL, les élevages laitiers britanniques, collectés par OMSCO (première coopérative de lait biologique), sont d'une taille supérieure à leurs homologues français ; la filière laitière bio souffre d'une mauvaise valorisation du lait bio pour les producteurs (+0,05 /L par rapport au conventionnel) et cette situation explique qu'une part non négligeable de producteurs laitiers bio quittent le circuit à la fin de leurs cinq ans d'engagement ; la structure des fermes comprend plus d'animaux, plus de production mais avec moins de main d'uvre ; les systèmes d'exploitation sont basés sur l'exploitation maximum de l'herbe et une conduite économe. Par ailleurs, le dossier présente deux fermes : présentation de l'exploitation laitière de Jonny Rider ; de Matt et David Boley avec les moyens et les résultats de l'élevage. En outre, le dossier présente une tendance particulière à l'Angleterre, l'introduction de chicorée dans les prairies (pour offrir une production intéressante en quantité et qualité lors des étés séchants).
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Fruits et légumes : Le bio : un marché à développer
"Cet article fait le point sur l'évolution de la production de fruits et légumes en agriculture biologique. La conversion des surfaces vers l'agriculture biologique a progressé de 17% en 2000. Or, sur ces surfaces en bio qui atteignent 371 000 hectares, les légumes ne représentent que 8% contre 21% pour les fruits ; cela s'explique par le fait que les aides à la conversion sont moins importantes pour les maraîchers que pour les arboriculteurs. Il semble que le marché soit encore ouvert, à condition de diminuer le prix de vente et d'améliorer l'offre."
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Fruits et Légumes Bio un marché à développer
Compte-rendu de la journée organisée par l'ITAB et le CTIFL, sur l'état actuel et les perspectives de développement du marché des fruits et légumes bios. Divers points ont été abordés, parmi lesquels la situation au niveau de la production, les attentes des consommateurs envers ces produits, l'état des lieux au niveau des références scientifiques et techniques. L'après-midi de cette journée a été consacrée à la visite d'une exploitation maraîchère.
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Le GAEC du Boistier, une ferme bio à haut niveau de production laitière
La fête de la bio a permis à un public de professionnels agricoles de découvrir l'évolution des pratiques et des résultats technico-économiques de l'exploitation laitière du Boistier, qui est passée progressivement d'un système conventionnel, à un système plus herbagé puis biologique. Plusieurs organismes travaillent ainsi sur cette ferme, qui est un outil de comparaison intéressant pour les producteurs laitiers conventionnels, car l'exploitation a conservé un niveau de production élevé. Cet exemple peut ainsi permettre de convaincre que la production en bio est économiquement viable pour des structures importantes. La hausse des prix des intrants vient d'ailleurs conforter la stratégie des éleveurs bio de recherche d'autonomie et d'économie des charges opérationnelles. Relativement à la ferme, deux prises de conscience ont motivé le changement de système : la protection de l'environnement et la relocalisation de l'économie. Le maintien, voire l'augmentation, du niveau de production, tout en " désintensifiant ", a demandé d'augmenter le cheptel de 10%, la surface totale de 25% et la quantité de travail de 27%, ce qui s'est traduit par un mi-temps supplémentaire. Le fonctionnement de la ferme en conventionnel et en bio est schématisé dans l'article tout comme l'évolution de certaines de ses caractéristiques durant les 25 dernières années.
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Installation : Comment favoriser l'installation en agriculture biologique ?
Face aux demandes d'installations en agriculture biologique, le GRAB lance plusieurs actions afin de répondre à cette problèmatique : Création d'une formation "produire et valoriser sa production bio en circuits courts" et un projet d'étude des installations bio afin de cerner le profil des installations qui ont eu lieu en bio durant ces cinq dernières années.
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Journée technique arbo bio du 9 septembre
La deuxième journée d'échange sur le programme de recherche " cidre bio " piloté par la Chambre d'Agriculture de Normandie avec plusieurs partenaires techniques a permis de présenter les premiers résultats des tests démarrés en 2007 ou 2008. Ils concernent : -un test d'éclaircissage par la Bouilli Sulfo Calcique et l'huile de colza, avec des efficacités variables, une forte phytotoxicité de l'huile de colza en contexte maritime et une incompatible avec les traitements à base de soufre contre la tavelure ; -des essais de réduction de l'inoculum de la tavelure par broyage ou enlèvement des feuilles à l'automne qui montrent des tendances positives, ces méthodes étant cependant très contraignantes à mettre en uvre ; -des essais de pulvérisation de spécialités à base de terpènes ou de purin de fougère contre le puceron lanigère, qui ont été faite à volume trop faible et devront être reconduites ; -des tests contre le carpocapse par application à trois reprises du virus de la granulose a permis une diminution du nombre de fruits piqués et de carpocapse piégés ; -un test d'éclaircissage mécanique est encore sans résultats. L'après-midi technique a réuni plus de 35 personnes dont des producteurs conventionnels et biologiques. Ils ont apprécié la visite d'un verger bien conduit et sans problèmes sanitaires qui est présenté dans l'article. La visite s'est terminée par une démonstration de sécateurs et d'une tronçonneuse électriques, qui offrent une réel confort d'utilisation. Finalement, les suites du projet sont données, à savoir la finalisation de fiches sur la maîtrise du carpocapse et de la tavelure et l'organisation au printemps d'une formation pour les producteurs.
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Journées INPACT : Vers des installations durables
Tour d'horizon des difficultés liées à l'installation (difficulté d'accès au foncier, morosité des cédants, mauvais accompagnement des porteurs de projets, etc) et exemples d'actions mises en place.
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Journées techniques avec Jean-Claude POËNCET
JC Poëncet, vétérinaire spécialisé en homéopathie et en biodynamie, considère le domaine agricole comme une unité biologique dont tous les éléments sont interdépendants et fonde son analyse sur l'approche globale. Il explique que l'animal doit recevoir différents types d'aliments (racines, feuilles, fleurs, graines) afin d'équilibrer les pôles de la digestion et du système nerveux. De même, un bon reproducteur doit avoir terminé sa puberté (apparition de la troisième molaire) ce qui est très difficile pour les éleveurs qui ont recours à l'insémination artificielle.
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Le lait bio en Angleterre : Une filière peu favorable mais des éleveurs qui s'adaptent remarquablement
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Thierry METIVIER, Auteur ; Sophie CHAUVIN, AuteurEn France, le développement de la filière lait bio devrait prochainement atteindre l'équilibre offre-demande grâce à une forte augmentation de la production ces dernières années. L'Angleterre, quant à elle, était un des premiers pays producteurs de lait bio en 2009, mais le pays connaît actuellement une baisse de la production (désengagement de l'État, baisse des ventes ). Lors d'un voyage d'étude outre-manche, et dans le cadre du projet Reine Mathilde, le GRAB Basse-Normandie a échangé sur les conditions de production et les choix technico-économiques des éleveurs dans ces deux contextes différents. Dans une première partie, les auteurs décrivent la situation de la filière lait bio et la structure des élevages en Angleterre. Dans une seconde partie, les disparités entre les élevages normands et du sud de l'Angleterre sont présentées, en s'appuyant sur les témoignages de deux agriculteurs anglais. La ferme de l'un d'entre eux est décrite plus en détails.
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La prairie remise à l'honneur
La prairie, première surface agricole normande, a connu une régression à partir des années soixante, notamment à cause de l'arrivée du maïs fourrage. Cette année, les Chambres d'Agriculture ont remis la prairie à l'honneur lors des Prairiales au domaine expérimental du Vieux Pin (Pin au haras) le 20 juin dernier. Compte rendu de cette journée et présentation des différents types de prairies, et de leurs utilisations possibles.
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Les prairies : du sol à la production : essais d'aération de prairie
Les essais de travail du sol des prairies semblent montrer que l'actisol a un effet sur l'activité microbienne du sol. L'amélioration de la structure, et donc de la fertilité du sol devraient avoir une influence à moyen terme (2 ou 3 ans) sur la flore des prairies. Les essais seront poursuivis, et des analyses floristiques sont prévues pour infirmer ou confirmer les premières observations.
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Produire du chanvre bio
Cet article présente le chanvre, sa place dans la rotation (bonne tête de rotation, mais exigeante en éléments minéraux, avec peu de restitutions, qu'il faut éviter de faire suivre d'un blé de qualité boulangère), son itinéraire technique (semis et récolte délicats, variétés très réglementées), et les possibilités de débouchés en agriculture biologique (principalement papeterie et éco-habitat).
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Produire du lait biologique en Basse-Normandie
Ce document est un guide à l'usage des éleveurs candidats à l'agriculture biologique et des agents de développement souhaitant mesurer l'ensemble des pratiques et résultats engendrés par une conversion en production laitière. Sixième publication d'une collection, il fournit un large panorama des pratiques biologiques appliquées à la production de lait bio et doit permettre d'accompagner les conversions à venir ainsi que les éleveurs déjà en place.
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Qualité des fourrages conservés : résultats d'une étude Bas-Normande
En 2002, le GRAB Basse-Normandie a lancé une étude afin de faire le point sur la qualité des fourrages conservés et proposer des améliorations aux éleveurs. L'analyse microbiologique de 18 échantillons (foin, ensilage et enrubannage d'herbe et ensilage de maïs) provenant d'exploitations laitières de la région (17 en Agriculture Biologique) a donc été réalisée. Par ailleurs, pour chaque exploitation, un échantillon de lait cru (produit avec le fourrage conservé) a été prélevé afin de réaliser une lactofermentation et connaître ainsi la qualité microbiologique du lait et de l'alimentation des vaches. Les résultats de cette étude sont donnés dans cet article. Ils montrent en particulier la présence d'une flore lactique sur tous les fourrages analysés, même si cette flore n'est pas toujours suffisamment présente. Ce point est très important et positif. En revanche, trois types de microorganismes pathogènes se rencontrent trop souvent dans ces fourrages et remettent en cause le stade de récolte (trop tôt), les conditions de récolte, de stockage et la gestion de la matière organique.
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Rencontre technico-économique régionale du 13 mai, 200 personnes au RDV
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurPour la première fois dans l'Orne (Basse-Normandie), une demi-journée destinée spécifiquement aux professionnels de l'agriculture était organisée le vendredi précédent la Fête de la bio, afin de vulgariser l'agriculture biologique et ses techniques. Cette première édition a réuni 200 personnes, le 13 mai 2011, sous le soleil de Saint-Mars d'Egrenne. Le public comptait des agriculteurs conventionnels de la région, des conseillers de divers organismes, mais aussi de nombreux agriculteurs bio et en conversion. L'article revient sur l'organisation de la manifestation et ses temps forts : Patrick Chopin a présenté l'historique, les résultats et prévisions économiques de sa ferme de la Bonelière (Saint-Mars d'Egrenne) ; de riches moments d'échanges ont eu lieu autour d'ateliers (cultures céréalières, mélanges prairiaux en bio, références techniques en élevage laitier biologique, pôle d'information sur la conversion...). Philippe Mottier, agriculteur à Saint Fraimbault, a témoigné sur l'expérience d'un groupe de 7 exploitations laitières du canton de Passais (Orne) dont il fait partie : la dynamique de groupe a permis a chacun d'avancer à son rythme, les fermes ayant évolué vers un système plus herbager et une ferme franchissant le pas de la bio. A ce propos, ont été présentés ou confortés les conséquences énergétiques du changement de système, les attentes de l'administration, les résultats économiques. La table ronde sur les filières bio a été l'occasion d'expliquer la politique d'approvisionnement de chacune des entreprises présentes et de rassurer les candidats à la bio : les filières bovins lait et viande bio sont organisées et prudentes dans leur choix...
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Résultats technico-économiques des Réseaux d'Elevage : l'agriculture biologique tire son épingle du jeu
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurLa synthèse annuelle des réseaux d'élevage (Chambre d'agriculture et Institut de l'élevage) présente les indicateurs technico-économiques des exploitations laitières suivies dans le cadre des réseaux d'élevage de Normandie au cours de la campagne 2009-2010 Elle concerne 11 systèmes de production régionaux définis par leurs niveaux de spécialisation, leurs combinaisons de productions et leurs systèmes fourragers. Parmi les types de fermes décrites, se trouvent un système de séchage en grange, un système en AB (concernant 8 exploitations), plusieurs systèmes spécialisés lait, des systèmes lait et viande et des systèmes lait et cultures. L'article revient sur les résultats techniques (par exemple, avec un lait produit moyen de 5 143 litres par vache laitière (VL), la production/vache en bio représente 80 % de la production par vache en conventionnel) ; les charges (quasi équivalentes pour les charges opérationnelles et plus élevées pour les charges de structure) ; le coût de production et prix d'équilibre (le prix d'équilibre du groupe bio est de 406 /1 000 litres de lait) ; les résultats finaux des fermes biologiques qui montrent la réelle efficacité de ce système avec un revenu disponible par UMO (Unité de main d'uvre) de plus de 38 000 pour le groupe bio, et moins de 20 000 de moyenne pour les groupes conventionnels ; l'analyse environnementale (le volet environnemental des exploitations bio révèle que la quantité équivalent fioul nécessaire par ha de SAU pour atteindre de tels résultats économiques est deux fois plus faible que la moyenne générale de tous les autres systèmes). Un graphique et des repères donnent des éléments de comparaison entre systèmes lait biologique et conventionnel.
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Semer des prairies à base de mélanges d'espèces et de variétés en agriculture biologique : quelques principes de base
Les prairies temporaires "multi-espèces" sont d'un grand intérêt par rapport à une prairie monospécifique. Cet article donne les informations nécessaires pour réaliser une prairie de qualité et avoir de bonnes pratiques. L'auteur nous indique comment bien choisir les espèces en fonction de leurs caractéristiques (résistance, saison de pousse, conditions d'utilisation...) ainsi que celles du sol.
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Technique : Exploitation laitière de Damien Olivier : Viser l'autonomie alimentaire
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurDamien Olivier s'est installé sur l'exploitation laitière familiale, située dans le Bocage calvadosien, en 1996, avec une surface de 45 ha et un quota de 215 000 L. Le système était représentatif des fermes laitières du secteur : prairies temporaires + cultures. D. Olivier a récemment converti son élevage à l'agriculture biologique et, dès 2000, avait cherché à gagner en autonomie protéique pour le troupeau. Son orientation vers une meilleure valorisation des surfaces en herbe s'est traduite par la signature, en 2003, d'un CTE (Contrat territorial d'exploitation) « gestion extensive des prairies ». La reprise de 15 ha supplémentaires, en 2007, lui ont permis d'envisager plus sereinement l'autonomie alimentaire du troupeau Présentation de l'exploitation (2012) : Assolement ; Rationnement du troupeau ; Composition des prairies temporaires.
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Technique : Fermes ouvertes d'automne : 160 personnes au Rendez-Vous
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, Auteur ; Virginie PARRAIN, Auteur ; Jessica PIER, AuteurA l'automne 2012, le GRAB Basse-Normandie a coordonné l'organisation de fermes ouvertes à destination des professionnels à l'échelle régionale. 160 personnes, surtout des agriculteurs bio (certifiés et en conversion), ont participé à ces fermes ouvertes... L'article fait la présentation succincte de la visite de 2 fermes (sur les 9 exploitations sollicitées pour l'évènement) : - EARL de Betz (Orne) : un système en conversion axé sur la complémentarité ovins et bovins viande et la prévention (complémentarité des ateliers, la prévention, les performances économiques) ; - La ferme de Bois d'Arry (Calvados) en vaches laitières : une conversion bio réussie grâce à la recherche de l'autonomie alimentaire du troupeau (une gestion de l'herbe rigoureuse, un troupeau en meilleure santé, des résultats économiques intéressants).
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Technique : Implanter des lignées maïs population
Ludivine TATIEU-BILHERE, Auteur ; Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurLe GRAB (Groupement régional d'agriculture biologique) Basse-Normandie accompagne une expérimentation pour adapter des variétés maïs population (en opposition aux variétés pures et aux hybrides standardisés) aux conditions pédoclimatiques normandes. Choisir d'implanter des lignées population repose notamment sur l'idée de reconquérir une autonomie vis-à-vis des semences pour fournir les fermes impliquées dans la multiplication/sélection de lignées de maïs population (grain/ensilage), des semences ont été transmises par les producteurs de l'ADAGE 35. Sont présentés : Les conditions d'expérimentation ; Les essais vitrine de 2 lignées de maïs population (Portuffec, Lavergne) sur la plateforme d'essais végétaux en agriculture biologique du projet Reine Mathilde à Villars Bocage (14) ; Les résultats des expérimentations sur Portuffec et Lavergne, menées par l'Adage 35 en termes de rendement et précocité.
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Technique : Une journée d'échange fructueuse sur la conversion du verger cidricole
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurDans le cadre du programme de recherche de références en production de pommes à cidre en agriculture biologique, les Chambres d'agriculture de Normandie, l'IFPC (Institut français des productions cidricoles) et les GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) de Haute et Basse-Normandie organisaient, le 14 septembre 2010, une après-midi d'échange sur la conversion d'un verger de pommes à cidre en agriculture biologique. Une trentaine de personnes de toute la Normandie, principalement des agriculteurs en conversion, étaient présentes. Les thèmes abordés durant cette journée ont notamment concerné les essais menés pour limiter l'alternance (technique d'extinction manuelle, puis mécanique avec des outils adaptés aux vergers cidricoles, éclaircissage en secouant les arbres lors de la chute physiologique des fruits, en juin...). En l'absence d'itinéraire technique défini, il s'agira probablement d'associer plusieurs de ces possibilités dans les vergers. Pour aborder les aspects filières, Jean-Marie Cailly a présenté l'activité d'Agrial (Groupe coopératif agricole et agroalimentaire) dans le domaine des produits cidricoles bio. Dominique Plessis, producteur/transformateur de cidre, depuis 20 ans, à l'Hermitière dans le Perche, a témoigné de la conversion de son verger en bio. La journée s'est terminée par une visite du verger de Gérard Lenormand, producteur transformateur, à Heurteauville (Seine-Maritime), en conversion depuis début 2010 (il transforme la totalité de la production : cidre, jus de pomme ).
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Technique : Journée d'échanges techniques "verger cidricole bio" dans le Perche
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurLe 6 décembre 2012, les partenaires du programme de recherche cidricole ont organisé une journée à destination des arboriculteurs bio. Cette rencontre avait pour but de faire le point sur ce programme conduit, depuis 2007, par la Chambre régionale d'agriculture de Normandie et l'IFPC (Institut Français des Productions Cidricoles), en partenariat avec les GRAB de Haute et Basse-Normandie. 32 personnes se sont rencontrées dans la cidrerie de Nathalie et Dominique Plessis, au Theil-sur-Huisne, dans le Perche (Normandie). 3 interventions : la lutte contre l'anthonome ; contre la tavelure « en stop » ; la fertilité du sol en verger bio. La journée s'est poursuivie par la visite de la cidrerie, et du verger conduit en agriculture biologique depuis 2008.
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Technique : Journée sur les micro-organismes efficaces
Témoignage d'agriculteurs qui utilisent un produit japonais, composé de 80 micro-organismes "utiles". Ce produit sert dans l'alimentation du bétail, dans le lisier, pour accélérer le séchage du foin et dans les bâtiments d'élevage pour en améliorer l'ambiance. Il est aussi utilisé comme engrais et amendement du sol.
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Zoom sur la production biologique à Leffard : 200 visiteurs sur une ferme performante et rentable
Claire BOUDEAU-BLANCHARD, AuteurEn amont de la Fête de la Bio, le 12 juin 2009, plus de 200 personnes, principalement des agriculteurs, mais aussi des techniciens, des conseillers et des opérateurs, ont participé à une plateforme technique et économique professionnelle (1ère plate-forme organisée en Normandie à l'attention des agriculteurs et de leurs conseillers souhaitant mieux connaître l'agriculture biologique, ses pratiques et ses résultats). Cette plateforme coordonnée par le GAB 14 et co-organisée par le GRAB Basse-Normandie et la Chambre d'agriculture du Calvados, se situait à l'EARL de la Barberie à Leffard (14). Le cadre de cette ferme était particulièrement adapté pour faire découvrir l'agriculture biologique aussi bien aux éleveurs qu'aux céréaliers. Les participants ont pu approfondir leurs connaissances du mode de production biologique au cours de plusieurs ateliers. Lors de la conférence d'accueil, M. Zijp a expliqué comment, depuis son installation avec sa femme en 1992, ils ont fait évoluer un système laitier traditionnel vers la bio pour franchir le pas en 2002. Par ailleurs, plusieurs thèmes ont été considérés : la conversion, l'EARL de la Barberie (historique de la ferme depuis 1992, l'EARL en 2009), la prairie en tête des surfaces fourragères, le démarrage d'un atelier maraîchage, les résultats économiques, le témoignage de Cees et Andrie Zijp.