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Auteur Camille MESURET |
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Se soigner par les plantes : La force du bourgeon ; Le cas du cassis
S. LACOSTE, Auteur ; Camille MESURET, AuteurLa gemmothérapie utilise les bourgeons, jeunes pousses, jeunes écorces et radicelles des arbres et des arbustes, pour leurs concentrés d'hormones, d'oligo-éléments et de vitamines, comme thérapie. Le procédé consiste en la macération d'extraits de plantes dans l'alcool et la glycérine, qui donne le macérât-mère, vendu concentré ou dilué. La posologie et les affections soignées dépendent de la plante utilisée, pure ou en association. Une liste de plantes est donnée en exemple. Une deuxième partie traite plus précisément du cassis, qui a les avantages de soigner beaucoup d'affections, de pouvoir être utilisé sur de longues périodes sans effets secondaires. Le bourgeon de cassis est très efficace sur certaines pathologies chroniques, sur les allergies et limiterait les effets secondaires lors de chimiothérapie. Un encadré alerte le lecteur sur l'importance de vérification des étiquettes sur les flacons, assurant une fabrication à la bonne concentration.
Agriculteurs et paysans basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurCe dossier témoigne de quatre activités, ancrées au Pays Basque, conduites en agriculture biologique. 1 - Vincent Hurpeau s'est installé à Espelette afin d'y faire pousser des plantes et du piment. Il travaille sous le label bio depuis 2007. La variété de piment cultivée, appelée Gloria, bénéficie d'un microclimat qui a permis une parfaite adaptation. Les piments de Vincent Hurpeau représentent 50% de ses revenus. Il adhère, par ailleurs, à une charte mise en place par l'association des producteurs fermiers du Pays Basque. 2 - Anita Duhau loue 10 ha de terres à un GFA (Groupement agricole foncier), soit une souscription lancée auprès de la population pour acheter collectivement des terres. Elle fabrique du crottin de chèvre et de la tomme de vache. Anita Duhau aspire à faire de sa ferme Pedronia (à l'écart de Lohitzun-Oyhercq) un lieu de formation. 3 - En 1992, 32 paysans créent l'association Sagartzea et plantent plus de 15 000 pommiers de variétés locales, dans leurs champs, à travers tout le Pays Basque nord. Sur leurs terres, les brebis et les ânes côtoient les pommiers. Aujourd'hui, une coopérative, Eztigar, regroupe les producteurs et une SARL Segida a été créée pour s'occuper de la transformation et de la vente des fruits. Trois des produits (différents cidres, jus de pomme) sont certifiés bio. 4 - À Irouléguy, en Pays Basque intérieur, pour Peio Espil et sa femme, viticulteurs, l'agriculture biologique est une sorte de retour aux sources. Depuis les années 90, Peio Espil s'est constitué une solide base de savoir-faire (technique d'enherbement naturel, observation de la vigne...), réservant le fumier de ses moutons aux terrains longtemps laissés en friche. Les 10 hectares du domaine sont entretenus et vendangés à la main.
Bio : Préserver sa santé et son budget
Camille MESURET, AuteurCertains consommateurs ont changé leurs habitudes alimentaires. D'ailleurs, les sondeurs et les instituts d'opinion sont unanimes, la tendance est au "fait maison", à l'achat en vrac et à la cuisine familiale. Mais dans un contexte économique morose (crise, pouvoir d'achat en berne...), nombreux sont ceux qui considèrent encore le bio comme un luxe superflu. Pourtant, acheter du bio ne coûte pas plus cher que les grandes marques en supermarché et guère plus cher que les marques distributeurs (hors premiers prix et produits discount). Pour peu que l'on adhère à un panier de fruits et légumes bio ou à une Amap (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) et que l'on fasse le reste de ses courses dans une coopérative ou un supermarché bio, la note se trouvera considérablement allégée... L'article apporte plusieurs éléments de réflexion : un comparatif de prix entre produits bio, produits de marques conventionnelles et de marques distributeur dans un magasin bio, une coopérative de produits biologiques et une moyenne surface (réalisé dans le département des Alpes de Haute-Provence, en octobre 2009) ; évocation de la tendance au "c'est moi qui l'ai fait", suivie de quelques conseils de base pour la préparation d'un vrai repas à emporter et à consommer au bureau ; proposition de trois plats à 1 euro par personne (soient des recettes pour quatre personnes, extraites de Manger sain pour 3 fois rien, de Claude et Emmanuelle Aubert, éd. Terre Vivante, 2009).
Chacun son lait
Camille MESURET, AuteurAprès un rappel sur l'évolution de la consommation du lait (d'une consommation parcimonieuse à une production industrielle) et sur les remises en question dont elle fait l'objet du point de vue de la santé, l'article indique les règles à respecter pour consommer un lait adapté à ses besoins : choix d'un lait issu de l'agriculture biologique, préférence du lait cru, préférence pour une consommation sous forme de fromage. Il indique l'accès à d'autres laits que celui de vache afin de varier les apports : laits de chèvre, de brebis, de jument, d'ânesse, et fait mention d'alternatives possibles avec des laits végétaux, jus issus de graines ou de noix. Ces derniers présentent l'avantage de pouvoir être réalisés à domicile, soit à partir de purées d'oléagineux, soit à partir de la matière première (céréales ou oléagineux).
Emploi local et solidaire ; Scop basques
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, les initiatives pour créer de l'emploi se concrétisent grâce à la création d'associations et de scop (sociétés coopératives de production). Depuis 30 ans, Hemen, association emblématique du Pays Basque, oeuvre en faveur d'un marché de l'emploi local et solidaire et propose gratuitement ses compétences et ses réseaux aux porteurs de projets. La mission de Hemen consiste à recréer des liens entre chercheurs d'emploi et entreprises, entre porteurs de projets et organismes compétents. Dès 1980, une partie des fondateurs de Hemen ont créé Herrikoa, société de capital risque, chargée d'investir l'épargne populaire pour la création d'entreprises. Herrikoa compte plus de 4 200 actionnaires, dont près de 4 000 particuliers. Herrikoa a mis en place deux aides spécifiques aux créateurs d'entreprises : les femmes et les jeunes. 22 scop couvrent le Pays Basque. Parmi elles, Loreki, basée à Itxassou et Alterka, à Cambo-les-bains. La scop Loreki, qui a démarré en 1986, a pris de l'ampleur et développe son activité de compostage de matières organiques, avec 20 salariés-associés. L'association Alternatiba se lance, en 2003, dans la distribution du coca alternatif du Pays Basque (EHKA) puis, trois membres de l'association créent, en 2005, la scop Alterka. Celle-ci continue de s'occuper de la boisson tandis que l'association met en place un projet de verres consignés.
Epiceries nomades
Camille MESURET, AuteurBertrand Silande, jeune entrepreneur de 28 ans, originaire d'Ille et Vilaine, parcourt avec sa Biomobil, la région rennaise, six jours sur sept. Il va vendre, sur les marchés du coin, des produits de l'agriculture biologique issus de producteurs locaux. Son initiative a vu le jour en 2007. Autre exemple : depuis cinq ans, le camion épicerie (à l'intérieur duquel se trouve le nécessaire pour la vie de tous les jours : hygiène, droguerie, fruits, légumes, viandes et produits frais) de l'association Garrigues parcourt la campagne varoise pour vendre ses produits à des clients en situation financière précaire.
Etxalde, un toit pour tous ; Hôtel et vêtements durables
Camille MESURET, Auteur ; Estelle MILLOU, AuteurAu Pays Basque, des initiatives voient le jour, faisant appel à la solidarité et au respect de l'environnement, dans les domaines de l'habitat, du vêtement et de l'accessoire. Grâce à Etxalde, association basque basée à Larressore, une nouvelle forme d'acquisition collective de biens immobiliers fait son apparition, pour un habitat durable, solidaire et non spéculatif. Le concept de l'association est né des anciennes traditions basques où était privilégié le droit d'usage au détriment du droit de propriété. Pour mener le projet à terme, les membres du bureau d'Etxalde ont créé une association et une SARL. L'ambition d'Etxalde est de constituer un parc locatif durable d'une quinzaine d'appartements d'ici 2012. À Saint-Jean-de-Luz, l'hôtel les Goélands propose à ses clients, pendant leur séjour, d'adopter un mode de vie respectueux de l'environnement (généralisation du tri, lampes à économies d'énergies...). L'hôtel a également réalisé de gros investissements qui lui ont permis de réduire son empreinte écologique et d'obtenir le label Clé verte. Planetik est une petite société basque qui crée des vêtements en coton biologique et des accessoires à partir de bâches publicitaires. Les créations sont destinées aux entreprises (cadeaux aux salariés, organisation de congrès).
Manger bio, manger bien !
Camille MESURET, AuteurL'article fait un point sur les apports des aliments bio, leurs forces et leurs faiblesses. Contrairement à ce qu'affirmait l'AFDN (Association française des diététiciens nutritionnistes), en février 2009, les études comparant produits bio et conventionnels existent. En 2003, l'Afssa (Agence française de sécurité sanitaire des aliments) publiait un rapport légèrement en faveur de la bio. En 2006, l'Itab (Institut technique de l'agriculture biologique) faisait paraître un dossier, traduction de recherches menées par le Fibl, son homologue suisse. Concernant la présence de vitamines et de minéraux dans les aliments biologiques, peu de données sont disponibles. Cependant, la vitamine C est présente en taux plus élevé dans certains fruits et légumes bio. Côté minéraux, la consommation de céréales non raffinées permet des apports nutritionnels supérieurs. Quant aux moisissures, elles ne sont pas plus présentes dans les produits bio que dans les produits conventionnels. Restent les nitrates, souvent critiqués, qui sont pourtant des composés naturels. Leur rôle en agriculture est primordial, puisqu'ils participent à la croissance des végétaux. L'avantage de l'agriculture biologique tient aux apports très limités en fumiers et donc à des taux de nitrates moins élevés dans la terre, les végétaux et l'organisme humain. L'article revient, par ailleurs, sur la qualité intrinsèque de produits issus de l'agriculture biologique (apports en acides gras essentiels du lait et de la viande plus équilibrés, plus d'actifs anti-oxydants dans les produits végétaux, substances aromatiques plus concentrées dans les fruits et légumes...).
Quotas laitiers
Camille MESURET, Auteur ; Gérard VUFFRAY, Auteur ; Gérard LE PUILL, Auteur ; ET AL.En 2015, le régime européen des quotas laitiers prendra fin. Un coup d'arrêt qui annonce une mutation sans précédent du secteur de l'élevage laitier européen. Avec, en ligne de mire, une généralisation de l'élevage intensif. En effet, avec la suppression annoncée des quotas, priorité sera donnée à la production et à la rentabilité, ce qui implique notamment une concentration géographique de la production laitière dans certaines grandes plaines. Danone a récemment inauguré son unité de Ferrières-en-Bray, en Haute-Normandie. Pour anticiper les mutations du secteur, les groupes coopératifs : Coopagri Bretagne, Terena et Even envisagent de créer une société qui reprendrait la totalité des actifs laitiers des trois groupes. Pour illustrer l'article sur le nouveau modèle industriel qui se profile, sont ajoutés le témoignage de Gérard Vuffray (Campagnes Solidaires) sur une unité de production laitière inaugurée en mars 2003, dans le Wisconsin (Etats-Unis), et une réflexion de Gérard Le Puill (La Terre) sur la baisse du prix du lait consécutive à la suppression des quotas. Fabrice Bouin, éleveur bovin lait en production biologique (Manche) donne également son point de vue, au cours d'un entretien, et prédit notamment, faisant suite à la suppression des quotas, une désorganisation du marché.
Ramène ton pot !
Camille MESURET, AuteurPhilippe Guénin, à la tête, depuis trente ans, de son exploitation La chaume aux gendres, est une référence en matière d'agriculture saine et de pratiques commerciales respectueuses de l'environnement. L'exploitation laitière, qui compte une trentaine de vaches normandes et 80 hectares de terrain, se trouve à Buxière d'Aillac, près de Châteauroux (36). Philippe Guénin fait non seulement de la production laitière et fromagère en bio, mais il fait aussi du vrac : lait, yaourts, fromage blanc ou crème sont conditionnés et vendus dans des récipients en verre qu'il récupère après usage, lave et réutilise à l'infini. L'article revient sur l'équipement nécessaire pour la stérilisation des pots de verre, ainsi que sur leur collecte (sur le marché de Châteauroux, auprès des magasins où sont vendus ses produits).
Le boom du biogaz
Le biogaz est composé à 60% de méthane et se développe dans les décharges, les stations d'épuration, les exploitations agricoles. Or le méthane rejeté dans l'atmosphère est beaucoup plus nocif pour le réchauffement climatique que le CO2. Avec les crises pétrolières et gazières, le méthane contenu dans le biogaz intéresse les opérateurs énergétiques. Alors que l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne ont investi des installations de méthanisation, la France, en dépit de son potentiel, est en cinquième place. Les politiques énergétiques ont privilégié le nucléaire et même si en 2006, le gouvernement a réagi, pour Christian Couturier, ingénieur chez Solagro, le prix de rachat de l'électricité issue du biogaz devrait être supérieur à 14 cts d'euros/kWh et il serait nécessaire d'accorder 30% d'aide à l'investissement. Par ailleurs, la législation actuelle ne prévoit pas la méthanisation agricole (par exemple, il n'existe pas de rubrique pour ce procédé dans la réglementation ICPE - Installations classées pour la Protection de l'Environnement). Du côté des collectivités, les usines de méthanisation urbaines sont soumises à des techniques toujours plus pointues dont le tri des déchets en amont. Seules, quelques villes françaises se sont lancées. Dans un entretien, Hélène Bourges, chargée de campagnes alternatives au CNIID (Centre national d'Information Indépendant sur les Déchets), revient sur le développement tardif de la méthanisation, ainsi que sur la réticence des populations à l'installation d'unités de méthanisation. Puis des témoignages quant à l'installation d'unités de méthanisation à la campagne et à la ville sont rapportés, ainsi que les critères à remplir selon l'association Solagro pour se lancer dans un projet.
L'éthique de l'alambic
Camille MESURET, Auteur ; Thierry THEVENIN, AuteurL'auteur présente tout d'abord l'exploitation et le métier de Jean-François Roussot. Il produit des huiles essentielles et des eaux florales. Il appartient au syndicat des SIMPLES. Le second article ("Reconnaître officiellement la profession de producteur herboriste") évoque le problème de la réglementation française qui n'autorise pas les producteurs à dispenser des conseils ou des informations sur les usages médicaux des plantes.
Phyto-épuration
Chantal VISSCHER, Auteur ; Camille MESURET, AuteurCe système consiste à faire passer les eaux usées dans plusieurs bassins contenant un substrat minéral (graviers, pouzzolane, sable) dans lequel poussent des plantes aquatiques ayant des propriétés épuratrices et vivant en symbiose avec quantité de micro-organismes. Les processus physiques, biologiques et chimiques, se déroulant simultanément dans ce milieu, vont nettoyer les eaux. Il importe de choisir l'emplacement du bassin, de comprendre le rôle des plantes. Reste que d'un point de vue réglementaire, le système n'est pas reconnu. "Empreinte" est une des structures capables d'aider les particuliers dans le domaine de la phytoépuration.