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Auteur UFC-QUE CHOISIR |
Documents disponibles écrits par cet auteur (8)


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Pesticides dans leau du robinet : La réglementation fait l'impasse sur les perturbateurs endocriniens
UFC-QUE CHOISIR, Auteur ; GÉNÉRATIONS FUTURES, Auteur | PARIS (179 Rue de Lafayette, 75 010, FRANCE) : GÉNÉRATIONS FUTURES | 2021Depuis 2012, l'UFC-Que Choisir étudie la qualité de l'eau du robinet au regard des pollutions rencontrées les plus fréquemment en France. Pour cette 4ème étude, l'UFC-Que Choisir et Générations Futures se sont particulièrement intéressés aux pesticides, première cause de non-conformité de l'eau du robinet. Les auteurs de létude montrent que le nombre de pesticides recherchés dans les analyses officielles peut varier considérablement d'un département à l'autre avec, dans certains cas, un nombre de molécules recherchées particulièrement faible. Ainsi, des analyses jugées conformes, mais réalisées sur un très faible nombre de molécules de pesticides, pourraient passer à côté dautres pesticides présents, mais non recherchés. En dautres termes, le nombre de consommateurs qui boivent une eau non-conforme au regard de la pollution de la ressource par les pesticides serait sous-évalué. Par ailleurs, selon les auteurs, les teneurs maximales en résidus de pesticides autorisées dans leau potable par la réglementation ne prennent pas en compte le fait que de nombreux pesticides sont fortement soupçonnés dêtre des perturbateurs endocriniens (p.e.), qui ont des effets sur lorganisme à partir de doses extrêmement faibles, potentiellement inférieures aux limites autorisées.
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Commerce équitable : Suivez le bon logo
UFC-QUE CHOISIR, AuteurEn France, le commerce équitable est en forte croissance : alors que les ventes de produits équitables ne représentaient que 377 millions deuros en 2010, elles dépassent le milliard deuros depuis 2017. Ce marché a dailleurs suscité des convoitises et des dérapages. Depuis 2014, le terme « commerce équitable » est protégé juridiquement, et le mot « équitable » (employé seul) lest depuis 2019. Le commerce équitable implique un prix rémunérateur et une contractualisation dau moins trois ans afin de sécuriser les débouchés des producteurs. Lacheteur doit également sacquitter dune « prime de commerce équitable », encore appelée « fond de développement », dédiée à la mise en place de projets collectifs (formation, éducation, amélioration des conditions de travail, protection de la biodiversité ). Si, historiquement, le commerce équitable portait sur des produits alimentaires importés du Sud, les échanges Nord-Nord se sont fortement développés ces dernières années. Les logos de différents labels certifiés sont présentés en fin darticle : Fairtrade, Max Havelaar, Symbole des producteurs paysans, World Fair Trade Organization, BioPartenaire, Fair for Life, Ecocert équitable, Agriéthique. Quelques marques lancées par des acteurs historiques du commerce équitable sont également citées.
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Étude de comportement : Vous et le bio
UFC-QUE CHOISIR, AuteurFlorent Guhl, directeur de lAgence BIO, affirme que désormais le bio nest plus un phénomène de mode mais de société. Ainsi, 71 % des Français déclarent consommer des aliments bio au moins une fois par mois et 12 % quotidiennement. Parmi les nouveaux consommateurs, les jeunes sont les plus représentés. Deux groupes se distinguent par leurs motivations ; dune part, les raisons éthiques et de bien-être animal et, dautre part, les raisons de santé et de qualité du produit. En revanche, pour tous les consommateurs, la protection de lenvironnement reste un levier majeur. Au niveau des freins à la consommation, le prix reste la problématique essentielle pour 84 % des jeunes. Selon le Synabio, 28 % des entreprises bio se sont vu demander des baisses de tarifs jugées inappropriées par Didier Pérreol, administrateur du Synabio et vice-directeur de lAgence BIO, puisque cela pénaliserait les producteurs. Par ailleurs, une confiance mitigée est parfois accordée aux produits bio sur la provenance, la réglementation, la certification, etc. Enfin, les fruits et légumes subissent une concurrence des produits de contre saison, mais les mentalités évoluent et 58 % des enquêtés déclarent acheter plus de produits de saison.
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Prix agricoles en berne et inflation en rayon
CONFÉDÉRATION PAYSANNE, Auteur ; UFC-QUE CHOISIR, Auteur | BAGNOLET (104 Rue Robespierre, 93 170, FRANCE) : CONFÉDÉRATION PAYSANNE | 2019La loi Agriculture et Alimentation intègre deux mesures emblématiques pour relever le revenu agricole : le relèvement du seuil de revente à perte (SRP) à 10 % pendant 2 ans et le rééquilibrage des conditions de négociations commerciales. Un an après lentrée en vigueur de cette loi, lUFC-Que Choisir et la Confédération Paysanne tirent un bilan de ces mesures. Pour ce qui est de limpact du relèvement du SRP, létude présentée dans ce document montre une inflation de +0.83 % en moyenne des prix alimentaires pour le consommateur, entre janvier et février 2019 au moment du relèvement du SRP, avec des hausses plus marquées en hypermarchés, ou encore sur les grandes marques nationales. Cette inflation, sur les 2 ans de mise en place de ce relèvement du SRP, représente de lordre de 1.6 milliard d'euros de dépenses en plus pour les ménages, sans répercussion de hausse de prix pour les producteurs. Pour ce qui est de la question des négociations commerciales, on ne peut pas noter de rééquilibrage en faveur des agriculteurs : la distribution impose toujours ses exigences, ne prend pas en compte les prix de revient à la production (même par exemple pour le lait bio). Ces éléments amènent les auteurs à demander labandon immédiat du relèvement du SRP, la transparence totale dans la construction des prix via la publication des niveaux de marges nettes réalisées, le rééquilibrage des négociations commerciales via la publication des conditions de ces dernières, des contrôles officiels et lapplication de sanctions en cas de non-respect de la loi, et enfin un dispositif pour déterminer des prix agricoles rémunérateurs traduisant les efforts qualitatifs des exploitants aussi bien aux niveaux sanitaire, environnemental que nutritionnel.
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Produits bio : Dans la jungle des labels
UFC-QUE CHOISIR, AuteurCet article présente les différents labels relatifs à l'agriculture biologique que le consommateur français est susceptible de rencontrer. Tout d'abord, le label bio européen, représenté par une feuille verte, est lié à la réglementation commune à l'ensemble des pays européens, en vigueur depuis le 1er janvier 2009. Ce label peut être combiné au logo AB, non-obligatoire mais plus connu des Français. Le label Bio Cohérence, créé en 2010, s'appuie sur l'ancien cahier des charges français, plus strict que la réglementation européenne actuelle (fermes 100 % bio, normes sociales...). Demeter est lié, quant à lui, à l'agriculture biodynamique, basée sur l'utilisation de préparations spécifiques et la prise en compte des rythmes cosmiques. Nature & Progrès, fédération créée en 1964, prône une agriculture paysanne et locale. Professionnels et consommateurs sont associés dans la délivrance de cette certification. Enfin, plusieurs marques associent les principes de l'agriculture biologique et du commerce équitable (Ecocert équitable, Bio équitable et Bio solidaire).
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Vins "écolos" : Comment s'y retrouver
UFC-QUE CHOISIR, AuteurBiologiques, biodynamiques, nature..., les vins "écologiques" sont de plus en plus prisés. Cet article propose quelques explications sur ce qui les distingue des vins conventionnels, mais aussi ce qui les distingue entre eux, ainsi que sur les différents labels.
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Pesticides : En plein nuage
Un test réalisé par l'UFC-Que choisir sur plus d'une trentaine de pommes et de salades fait apparaître que seuls les produits issus de l'agriculture biologique sont aujourd'hui totalement dépourvus de résidus de pesticides. Certes, les teneurs relevées sont presque toujours inférieures aux limites maximales de résidus (LMR) autorisées, mais ces LMR ne correspondent pas aux doses journalières admissibles (DJA) qui marquent la toxicité pour l'être humain. Par ailleurs, ce dossier souligne de nombreuses lacunes, tant dans la conception des procédures d'homologation des pesticides utilisés que dans les pratiques agricoles et le contrôle de l'usage des pesticides. L'UFC salue donc l'agriculture biologique, réclame une révision du référentiel pour l'agriculture raisonnée et préconise, en l'attente de mesures efficaces, de laver et d'éplucher les fruits et légumes frais.
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Les consommateurs et l'agriculture biologique
Les consommateurs ont pris conscience que les modes de production, au-delà de la sécurité et de la qualité des produits, ont largement porté atteinte à leur environnement. Aujourd'hui, ils souhaitent une réorientation de ces modes de production pour revenir à une meilleure prise en compte de leurs conséquences environnementales. De plus en plus, la protection de l'environnement est, pour les consommateurs, une condition nécessaire. Les agriculteurs ne produiront durablement que s'ils prennent en compte ces nouvelles exigences. Face à ce constat, toutes les initiatives, tous les itinéraires de production apportant un plus en matière environnementale représentent un élément positif pour l'association UFC-Que Choisir. C'est le cas au premier chef de l'agriculture biologique, qui symbolise également pour certains consommateurs une réponse à la sécurité et à la qualité des produits.