Détail de l'auteur
Auteur INRA |
Documents disponibles écrits par cet auteur (32)


![]()
![]()
L'agriculture bio améliore les performances des abeilles mellifères
INRA, AuteurGrâce au dispositif de suivi des colonies dabeilles Ecobee (Inra/CNRS), des chercheurs viennent de montrer que lagriculture biologique profite aux abeilles domestiques. Dans les paysages agricoles intensifs, les abeilles souffrent dune faible disponibilité de nectar et de pollen de mai à juin (entre les périodes de floraison du colza et du tournesol), ce qui diminue la production de miel et la croissance des colonies. Des observations ont été menées, durant six ans, dans près de 180 ruches dans le Centre-Ouest de la France, pour regarder si lagriculture biologique avait un impact sur les abeilles. Les résultats montrent que la bio atténue le déclin des abeilles en offrant une plus grande diversité de ressources mellifères, notamment avec la présence dadventices. Durant cette période de faible floraison, les colonies proches de parcelles bio dénombraient 37 % de couvain, 20 % dabeilles adultes et 53 % de miel supplémentaires, comparées à des colonies situées dans un environnement conventionnel.
![]()
![]()
Les arbres disposent d'une faible marge de manuvre face à la sécheresse
INRA, AuteurPourquoi les épisodes de sécheresse conduisent au dépérissement des forêts à la fois en zone aride, mais aussi en forêts humides ? C'est ce qu'ont réussi à expliquer des chercheurs de l'INRA, associés à un groupe de recherche international. Ils ont montré que les arbres fonctionnent à la limite du point de rupture de leur système hydraulique, risquant une embolie en cas de sécheresse. En effet, le feuillage des arbres joue le rôle de pompe aspirante sous l'effet du soleil et de l'évapotranspiration. Cette aspiration met sous tension la colonne d'eau présente dans l'arbre jusqu'aux racines. Lorsque la tension est trop forte, la colonne d'eau se rompt. C'est l'embolie, ou phénomène de cavitation, ce qui stoppe le fonctionnement du système hydraulique de l'arbre et conduit à son dessèchement. Les chercheurs ont montré que les arbres des régions humides sont moins résistants à l'embolie que ceux des milieux secs. Ils fonctionnent déjà proches du seuil de cavitation dans les conditions actuelles, et sont donc fortement vulnérables à la sécheresse. L'augmentation de la durée des sécheresses et de la température pourraient donc conduire à des conséquences dramatiques liées au déclin rapide des forêts, y compris en zone humide.
![]()
Les abeilles désorientées par une faible dose d'insecticide
INRA, Auteur ; ACTA, Auteur ; ITSAP - Institut de l'Abeille, Auteur ; ET AL., Auteur | PARIS CEDEX 07 (147 Rue de l'Université, 75 338, FRANCE) : INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) | 2012Ce communiqué de presse rapporte les travaux d'une équipe de chercheurs de différents organismes qui a pu mettre en évidence l'incidence d'une molécule insecticide, le thiaméthoxam, sur les populations d'abeilles. 650 abeilles ont été équipées de micropuces RFID permettant de suivre leurs trajets. La moitié de ces abeilles a été nourrie avec une solution contenant une faible dose de l'insecticide en question. Les résultats ont montré que cette faible dose d'insecticide perturberait l'orientation des abeilles et leur capacité à retrouver leur ruche, entraînant une augmentation de leur taux de mortalité (2 à 3 fois supérieure à la normale dans le cadre de cette étude). Ainsi, la population d'une colonie pourrait diminuer de moitié pendant la période de floraison, période pendant laquelle l'effectif atteint normalement son maximum. De plus, cette déstabilisation du développement normal de la ruche la rendrait plus vulnérable à d'autres facteurs d'agression mis en cause dans la disparition des abeilles (pathogènes ). D'autres essais en grandeur réelle devraient être menés.
![]()
![]()
Un avenir sans faim
INRA, Auteur ; Sarah MARTIN, Auteur ; Iman BAHMANI-PIASECZNY, Auteur ; ET AL., AuteurLa Terre est aujourd'hui peuplée de 7 milliards d'habitants, soit près de un milliard de plus qu'en 2000. Ces chiffres incitent à repenser une question essentielle pour l'avenir de l'humanité : l'alimentation et la sécurité alimentaire. Un enjeu d'autant plus essentiel que les différentes études menées soulignent un doublement des besoins alimentaires à l'horizon 2050. L'enjeu consiste à répondre à cette demande dans un contexte environnemental contraignant (changement climatique et réduction nécessaire de l'empreinte écologique humaine). Un autre enjeu clé vise à limiter le gaspillage alimentaire car, aujourd'hui, le tiers de l'alimentation produite est perdue chaque année. L'alimentation se doit d'être durable sur toute la chaîne (production, transport ) et doit être abordée de façon globale (santé, sécurité alimentaire, précarité de certaines populations, évolution de nos modes de vie, économie des filières ). Face à cela, l'ADEME a engagé un plan triennal sur trois axes autour de l'alimentation durable. L'objectif est de faire évoluer la perception de l'alimentation et, à terme, de faire évoluer les mentalités dans ce domaine. L'ADEME a également mené une étude sur l'impact carbone des régimes alimentaires qui montre que ce n'est pas uniquement la nature de ce que l'on consomme qui importe mais également la quantité totale d'aliments consommés. Une autre étude de l'ADEME met en évidence que les circuits courts de proximité réduisent l'impact sur le changement climatique dès lors que certaines conditions d'optimisation sont respectées, notamment pour le transport.
![]()
Pythium oligandrum : un agent de lutte biologique de la maladie de l'Esca ?
L'Esca est une maladie du bois de la vigne qui rend improductifs environ 11 % des vignobles français. Différents pathogènes sont responsables du développement de telles maladies du bois. Aujourd'hui, des chercheurs de l'Inra de Bordeaux se sont intéressés à l'utilisation du Pythium oligandrum comme agent de biocontrôle. A travers des essais menés sous serres pendant quatre mois dans des vignobles bordelais, ils ont évalué l'effet de cet agent sur le développement d'une résistance des plants de vigne contre le pathogène P. chlamydospora. D'une part, cette étude a permis de montrer que Pythium oligandrum colonisait fréquemment les racines des ceps des vignobles, ce qui renforce son intérêt pour une méthode de lutte biologique. D'autre part, il a été démontré que cet agent de biocontrôle améliore la protection des ceps de vigne contre le ravageur étudié grâce à un gène spécifique qui aide la plante à résister aux agressions.
![]()
![]()
La diversité des circuits de commercialisation joue sur la diversité des modes de production en agriculture biologique
Cette fiche, issue du service presse INRA (Institut national de recherche agronomique), présente une étude conduite par les chercheurs de l'unité SAD écodéveloppement, à l'INRA d'Avignon. Les systèmes de culture en maraîchage biologique étant très variés, les chercheurs ont voulu déterminer les liens qui existent entre les modes de production et les circuits de commercialisation, en étudiant un réseau d'exploitations agricoles du Sud-Est de la France. Trois circuits de commercialisation ont été identifiés : des circuits courts, des circuits longs, mais aussi une troisième voie combinant des circuits courts et longs. Il est démontré que les systèmes en agriculture biologique sont très fortement influencés par les possibilités d'écoulement de la marchandise, et qu'une voie combinant des circuits à la fois courts et longs s'avère intéressante pour concilier rentabilité économique et principes écologiques, et donc développer l'agriculture biologique.
![]()
![]()
Une Ferme Agroécologique Méditerranéenne
Le projet d'une Ferme Agroécologique Méditerranéenne, porté par le GRAB (Groupe de recherche en agriculture biologique) d'Avignon , s'inscrit dans un contexte de remise en question des pratiques et des systèmes agricoles face aux dégradations socio-économiques et environnementales. L'élaboration de systèmes agricoles innovants doit répondre, de façon prospective, à une meilleure gestion des sols, des eaux, des paysages, de l'énergie, mais aussi à la préservation des savoir-faire en intégrant les avancées agronomiques et la situation socio-économique des agriculteurs. Il s'agit, avec ce projet, d'expérimenter un système agricole agroécologique et méditerranéen complet répondant à ces nouveaux défis environnementaux et socio-économiques, tout en valorisant la zone périurbaine avignonnaise. Il doit répondre à la problématique scientifique : Comment la biodiversité peut être le moteur d'un système agricole méditerranéen résilient ?... et sera un terrain de recherche expérimentale où la production en agriculture biologique associera l'arboriculture, le maraîchage, la viticulture et le petit élevage, de façon innovante sur les principes de l'agroforesterie. Il sera, également, un terrain de formation avec des activités démonstratives. Le document présente : - Le projet ; - La description du site envisagé (Domaine de la Durette, à Avignon, dans le Vaucluse) ; - Le fonctionnement du projet ; - La faisabilité économique ; - Les partenaires.
![]()
![]()
Expertise scientifique collective INRA : Agriculture et biodiversité : Valoriser les synergies
L'INRA a présenté les résultats de l'expertise scientifique collective intitulée "Agriculture et biodiversité : valoriser les synergies" lors d'un colloque public à Paris le 2 juillet 2008. Cette expertise a été réalisée entre juin 2007 et juin 2008 à la demande des Ministères de l'agriculture et de l'écologie afin de faire le point sur les effets de l'agriculture sur la biodiversité, les rôles et valorisations possibles de la biodiversité pour l'agriculture et enfin les marges de manuvre techniques pour " intégrer " la biodiversité dans l'agricultuer et sa faisabilité économique et sociale. La biodiversité est un concept qui englobe 3 niveaux d'organisation du vivant (diversité écologique, spécifique et génétique). Ce concept a évolué ces dix dernières années passant d'une logique de protection des milieux et des espèces remarquables à une prise en compte des services rendus par la biodiversité aux activités et aux acteurs. Différentes études montrent l'impact de l'agriculture intensive sur la biodiversité à différentes échelles (parcelle, paysage ). Ceci est lié aux pesticides, aux monocultures, au travail du sol, à la fertilisation A l'inverse les modes de production moins intensifs ont des effets bénéfiques sur la biodiversité. Les services rendus à l'agriculture par la biodiversité concernent l'amélioration des rendements, de la qualité, de la fertilité des sols, le contrôle des ravageurs et la pollinisation. Afin de mieux intégrer la biodiversité dans l'agriculture, on peut se tourner vers l'agriculture biologique ou avoir des pratiques limitant les effets négatifs de l'agriculture sur la biodiversité (rotations plus longues et plus diversifiées, utilisation de variétés moins sensibles, utilisation moindre des pesticides ). Ce résumé de l'expertise, mais aussi la synthèse et la video du colloque, sont en ligne à l'adresse : http://www.inra.fr/presse/expertise_agriculture_et_biodiversite
![]()
Face à l'augmentation du prix du concentré optimiser les quantités distribuées
Entre 2006 et 2008, le prix du concentré a augmenté d'un tiers. Pour les systèmes herbagers ou de montagne, cette envolée représente une charge supplémentaire de 30 à 40 centimes d'euro par kg de carcasse. L'ajustement des rations, tant en fourrages qu'en concentrés selon les besoins des différents lots de brebis, permet des économies. Des techniques valorisant au mieux la production fourragère (colza, dérobées, cultures annuelles, pâturage ovin-bovin simultané) méritent d'être redécouvertes. Les variations selon les fournisseurs du prix de l'UF du concentré montrent les marges de négociation possibles. Face à l'augmentation du concentré et afin de permettre aux éleveurs ovins d'optimiser le coût de l'alimentation de leur troupeau, les Réseaux d'Elevage Allier, Cantal, Côte-d'Or, Loire, Haute-Loire, Nièvre, Puy-de-Dôme, Rhône, Saône-et-Loire, Yonne, ainsi que l'Inra et Copagno proposent une série de 7 fiches : - Les conditions de réussite des agneaux à l'herbe : en zone herbagère et aussi en montagne ; - Trier et alloter les brebis : l'échographie est efficace ; - Des rations équilibrées au mieux : avec une analyse de fourrage et un rationneur ; - Finir des agneaux sur du colza semé au printemps : un fourrage d'été à redécouvrir ; - Pâturage ovin-bovin simultané : économie de fourrages conservés et de concentrés ; - Dérobées et céréales pâturées, au menu : avoine de printemps, sorgho fourrager, colza, navet ; - Coût de l'alimentation concentré : une marge de négociation pour l'éleveur.
![]()
![]()
Fiches de dossier de presse
Les quatre fiches présentées sont la synthèse de projets de recherche menés avec l'INRA et traitent des thèmes suivants : - Teneur en sucre et polyphénols dans les pêches biologiques fraîches ; - Caractéristiques-clés des variétés de pommes de terre pour l'adaptation à l'agriculture biologique ; - La fertilisation en agriculture biologique ; - Qualité des blés en agriculture biologique et qualité nutritionnelle et organoleptique du pain. Elles sont accessibles sur le site : www.inra.fr.
![]()
![]()
La recherche d'aujourd'hui pour l'agronomie de demain
Cette conférence de presse de l'INRA portait sur : - La chimie verte (glycérol, traitement du bois, plastiques à base de fibres végétales, biocarburants, bois-énergie, biomasse, cellulosique pour la production de biocarburants) ; - Alimentation et santé (maladie de Crohn, probiotiques, bactéries lactiques comme vaccin anti-cancer) ; - Pesticides et milieux aquatiques.
![]()
![]()
Coexistence et traçabilité des OGM
Co-extra est un vaste programme européen qui vise à fournir aux consommateurs, industriels et agriculteurs, les informations permettant une traçabilité des filières OGM et non OGM (conventionnel ou bio). Toutes les parties prenantes seront impliquées dans ce programme européen au travers de forums et d'enquêtes qualitatives menées dans plusieurs pays. Les résultats de Co-Extra seront publiés au fur et à mesure de l'obtention des résultats de la recherche sur le site web : www.coextra.org.
![]()
![]()
Développement bio au Brésil
Le Brésil figure parmi les principaux producteurs mondiaux en agriculture biologique. Un défi majeur du pays est de développer des marchés locaux avec des prix raisonnables afin que des populations disposant de faibles ressources puissent avoir accès à cette production. Une analyse des chercheurs de l'INRA démontre comment de petits producteurs créent des entités collectives et expérimentent de nouvelles pratiques sociales, s'appuyant sur leurs propres besoins et ceux des consommateurs.
![]()
![]()
Eau et agriculture : questions de ressources et de qualité
L'eau constitue un enjeu important pour la société en tant que ressource pour l'agriculture, l'alimentation, l'industrie, la production d'énergie, le tourisme... Son usage appelle des partages, d'autant plus que les réserves d'eau douce sont fragiles. L'Inra a un rôle important à jouer pour éclairer les relations entre agriculture et eau, qu'il s'agisse de gestion quantitative ou de protection de la qualité. Les thématiques de recherche concernent les aspects agronomiques et socio-économiques de la valorisation et de la protection de la ressource. Pour les années à venir, on peut craindre des crises quantitatives locales et des incidences qualitatives liées à certaines utilisations inappropriées de fertilisants et de produits phytosanitaires et des pratiques d'irrigation d'assurance.
![]()
![]()
L'INRA et l'ANR : 3 questions à Marion Guillou, présidente-directrice générale de l'Inra
L'Agence Nationale de la Recherche, créee le 7 février 2005, soutient le développement de recherches fondamentales et appliquées, l'innovation et le partenariat public/privé. Les programmes mis en place par l'Agence Nationale de la Recherche vont permettre de mobiliser les compétences de tous les acteurs de la recherche sur des sujets prioritaires, comme l'agriculture et le développement durable ou l'alimentation humaine. Un des cinq programmes retenus par l'ANR et animés par l'INRA est "Agriculture et Développement Durable".