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Auteur Katell GUERNIC |
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L'agriculture biologique française : Chiffres 2007
En France, en 2007, 11 978 exploitations agricoles étaient engagées dans l'agriculture biologique, soit 3% de plus qu'en 2006. Les exploitations biologiques représentaient 2% des exploitations agricoles françaises. La superficie en mode de production biologique était de 557 133 ha, soit 2% de la surface agricole utile (SAU) nationale. De 2001 à 2007, une progression moyenne du nombre d'exploitations bio de 2,2 % par an a été enregistrée dans un contexte où le nombre total d'exploitations agricoles était en baisse chaque année. Les chiffres clés 2007 de l'Agence Bio offrent un panorama complet de l'agriculture biologique française en 168 pages, avec des informations sur : - le détail de la production agricole bio par filière ; - les entreprises de transformation et les importateurs de produits biologiques ; - les filières céréales, oléoprotéagineux, lait et viande ; - le marché, la commercialisation et la consommation des produits biologiques ; - la situation dans les régions, avec des données par département ; - l'évolution de l'agriculture biologique dans le monde et dans l'Union européenne.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2006
Le rapport 2006 des chiffres de la bio en France de l'Agence bio offre un panorama complet de l'agriculture biologique française en 152 pages, avec des informations sur : le détail de la production agricole bio ; les entreprises de transformation et les importateurs de produits biologiques ; les filières céréales, oléoprotéagineux, lait et viande ; le marché, la commercialisation et la consommation des produits biologiques ; la situation dans les régions, avec des données par département ; l'évolution de l'agriculture biologique dans le monde et dans l'Union Européenne à 25.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2004
"L'agriculture biologique française : Chiffres 2004" donne des informations sur :- le détail de la production agricole bio française par filière,- les entreprises de transformation et les importateurs de produits biologiques,- la collecte de céréales et de lait biologiques,- la commercialisation des produits biologiques,- la situation dans les régions en 2004, avec des données par département,- l'évolution de l'agriculture biologique dans le monde et dans l'Union européenne à 25.
La bio au pays des kangourous
L'Australie est de loin le "premier" pays bio au monde en terme de surface, avec 12,5 millions d'hectares certifiés en 2004. Mais ce chiffre cache une réalité contrastée, avec une grande majorité de fermes au profil proche des exploitations européennes, et quelques élevages bovins gigantesques dans l'arrière-pays.
Congrès mondial d'Ifoam : Adélaïde réfléchit à l'avenir de la bio
Du 20 au 23 septembre dernier, le monde de la bio s'est réuni à Adélaïde, en Australie, autour de trois événements majeurs : le 15è congrès mondial d'Ifoam (Fédération internationale des mouvements d'agriculture biologique), la première conférence scientifique internationale sur l'agriculture bio, ainsi que la 8è conférence internationale Ifoam sur la viticulture et le vin bio.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2003
Fin 2002, la France comptait 11 359 exploitations pratiquant l'agriculture biologique, soit près de 70 de plus qu'en 2002. L'augmentation des surfaces conduites en bio est plus importante (+6 %), ce qui porte la surface agricole utile (SAU) bio à plus de 550 000 hectares. Ce mode de production représentait ainsi, fin 2003, 1,9 % de la SAU française. Présentation détaillée des principaux chiffres de la bio en France, mais aussi dans le monde et en Europe.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2002
Fin 2002, la France comptait 11 288 exploitations pratiquant l'agriculture biologique, soit près de 900 de plus qu'en 2001 (+ 9 %). Les surfaces conduites en bio, pour leur part, connaissent une très forte croissance (+ 23 %), et dépassent 500 000 hectares. Ce mode de production représentait ainsi, fin 2002, 1,75 % de la surface agricole utile (SAU) française. Présentation détaillée des principaux chiffres de la bio en France, mais aussi dans le monde et en Europe et avec une nouveauté cette année, un chapitre consacré aux transformateurs.
L'agriculture biologique française : Chiffres 2001
Au cours de l'année 2001, un peu plus d'un millier d'exploitations ont entamé leur passage au mode de production biologique, ce qui a permis de dépasser le seuil des 10 000 exploitations pratiquant l'agriculture biologique. Les surfaces s'élèvent à près de 420 000 hectares, soit une augmentation de 15 % par rapport à 2000. Cela représente 1,4 % de la surface agricole utilisée (SAU) française. Les surfaces en conversion se maintiennent à plus de 130 000 hectares par an. Présentation détaillée des principaux chiffres de la bio en France.
Le bio venu d'ailleurs
De plus en plus consommatrice de produits biologiques, la France connaît un déficit de production de matières premières certifiées bio, ce qui l'oblige à s'approvisionner au-delà de ses frontières. Quels sont les modalités de ces échanges et leur ampleur dans les différentes filières ? Le présent dossier aborde ces questions, avec en première partie, des précisions sur le cadre réglementaire concernant les importations en provenance des Pays Tiers et de l'Union Européenne. La deuxième partie du dossier présente un état des lieux des importations par filière : céréales et oléoprotéagineux, fruits et légumes, produits animaux.
Plantation et entretien du bocage
Pourquoi creuser des fossés, édifier des talus et planter des haies ? Depuis le remembrement, les conséquences de l'arasement, parfois sauvage du bocage sont bien connues : reprise de l'érosion, baisse du rendement laitier d'animaux exposés au vent ou privés d'ombre, moindre précocité des cultures soumises aux vents froids et séchants... Des mesures visent aujourd'hui à réinstaurer et à entretenir le bocage, démarche tout aussi importante pour l'écosystème que la plantation. Après une présentation des cinq grandes fonctions écologiques et productives du bocage, cet article explique le rôle des haies, talus et fossés, et l'intérêt de leur entretien. La dernière partie de l'article est consacrée aux différents outils adaptés à l'entretien du paysage, dont le bras hydraulique.
Quels besoins en agriculture biologique ?
A partir de 2004, toutes les semences utilisées en agriculture biologique devront être issues de la multiplication sur des parcelles conduites en agrobiologie. En octobre 2001, les membres de l'ECOPB (European Consortium for Organic Plant Breeding) faisaient le point sur ce qui devait être autorisé ou non en production et sélection végétale biologique. Le mode de multiplication des semences apparaît ainsi défini. Reste à savoir quelles ressources génétiques utiliser. Doit-on multiplier les semences utilisées en agriculture conventionnelle ? Quelles variétés sont les mieux adaptées à l'agrobiologie ? Cet article fait le point sur la question en grandes cultures et en productions animales.
Transformer à la ferme : Bien préparer sa diversification
Pour les producteurs laitiers, de viande, de fruits ou de légumes, la transformation à la ferme peut apparaître comme un moyen de gagner de la valeur ajoutée. Les agriculteurs qui choisissent cette voie de diversification doivent non seulement investir dans un équipement plus ou moins onéreux mais aussi se plier à un certain nombre de contraintes administratives et sanitaires.
Le Vrai yaourt bio
"A Noyal-sur-Vilaine (35), la laiterie Triballat lançait en 1994 la marque de produits laitiers biologiques ""Vrai"", destinée à la grande distribution. Depuis, la gamme s'étend régulièrement, les produits étant confectionnés dans quatre sites de production du groupe, répartis dans les bassins laitiers traditionnels : Normandie, Bretagne, Haute-Savoie et Lozère. Visite guidée du site breton, également maison mère d'un groupe laitier engagé dans le bio depuis plus de 25 ans."
Allemagne : Objectif 20%
Début 2000, près de 7500 agriculteurs étaient certifiés bio en Allemagne, sur un peu moins de 400 000 ha, soit plus de 2,6% de la SAU du pays. Dès son arrivée en janvier dernier, Renate Künast, nouvelle Ministre fédérale de l'agriculture, a affirmé sa volonté de développer la bio en Allemagne. L'objectif affiché est que le nombre de fermes biologiques atteigne 20% des exploitations agricoles du pays d'ici 2010. Pour se donner les moyens d'atteindre cet objectif ambitieux, la Ministre entend travailler sur le marketing, la création d'un label unique et sur l'image de la bio.
Apiculture : Filière dans la tourmente
Traditionnellement sensible aux aléas naturels (climat, varroa,...), l'apiculture bio française est particulièrement fragilisée depuis la mise en place du cahier des charges des productions animales. Zone de butinage, traitements sanitaires, renouvellement des reines sont autant de points du REPAB "insurmontables" pour les uns, conformes aux principes de l'agriculture biologique pour les autres...
Bio Fach 2001 : Le salon international
Pour sa 11 ème édition, le salon international Bio Fach, qui s'est déroulé du 15 au 18 février à Nuremberg en Allemagne, a connu une affluence record avec près de 25 000 visiteurs, soit 25 % de plus que l'année dernière. Les exposants, 1725 au total, étaient aussi plus nombreux qu'en 2000, ce qui a nécessité l'ouverture d'un hall de plus. La croissance de la participation internationale (67% des stands) était particulièrement forte, l'Italie étant le pays le mieux représenté, suivi de l'Espagne et de la France. 78 exposants français avaient fait le déplacement. Visite guidée du "must" des salons bio européens.
Biofournil : Entre tradition et innovation
Avec une cinquantaine d'employés, l'entreprise flambant neuve de Biofournil est aujourd'hui l'un des premiers employeurs du Puiset-Doré, petit village du Maine et Loire. Cette entreprise produit des pains cuits (vendus localement) ou précuits, qui sont réfrigérés ou conditionnés sous atmosphère contrôlée. Les pains et brioches de Biofournil sont vendus pour 80% dans les petites, moyennes et grandes surfaces ; les magasins biologiques, notamment le réseau Biocoop, représentent 10% des ventes. Le reste est vendu sur les marchés : l'entreprise possède ainsi trois camions de marché et un banc fixe sur le marché de Talensac, à Nantes. La progression de l'entreprise est continue et elle exporte même jusqu'au Japon.
Conférence de Copenhague : Vers un plan d'action européen
A l'initiative du Ministère danois de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche, une conférence européenne sur l'agriculture biologique s'est déroulée du 10 au 12 mai dernier à Copenhague. L'objectif de cette conférence était de faciliter les partenariats et les actions au niveau européen pour un développement plus large de l'agriculture biologique en Europe. Pour atteindre le meilleur consensus possible, tous les aspects stratégiques du développement de l'agriculture biologique ont été abordés, à savoir : la Politique Agricole Commune, l'environnement, la transformation et la distribution, les consommateurs, le commerce, la méthode et la réglementation, la recherche, l'Europe centrale et orientale, le développement du plan d'action, le contexte politique élargi.
Contrôles dans la distribution : Exemple de magasins spécialisés
La réglementation sur les produits bio comporte encore des lacunes dans le contrôle de la distribution. Celle-ci ne pose pas de problème particulier quand les produits sont emballés, mais qu'en est-il des produits en vrac, comme par exemple les fruits et légumes ? Pour clarifier la situation, une modification de l'annexe 3 du règlement européen est en cours, et de nouvelles exigences devraient paraître courant 2001. Les distributeurs n'ont pas attendu cette nouvelle réglementation pour rassurer leur clientèle. Les magasins du réseau Biocoop ont été les premiers à mettre en place, en 1993, une charte contrôlée par un organisme certificateur. Synadis, le syndicat national des distributeurs spécialisés de produits biologiques et diététiques vient d'établir, à son tour, une convention des règles institutionnelles avec un plan de contrôle, qui sera diffusée à l'ensemble des adhérents du réseau Synadis. Quoi qu'il en soit, ces chartes vont plus loin que l'obligation de contrôle de la distribution.
Danemark : Le bio du Nord
Avec aujourd'hui près de 7 % des exploitations agricoles et de la SAU, l'agriculture biologique tient une place importante au Danemark. Il faut dire qu'il existe une volonté politique réelle de développer ce mode de production. Si la grande distribution a joué, et joue toujours, un rôle majeur dans le développement de la production bio, de nouveaux débouchés originaux prennent le relais et contribuent au dynamisme de l'agrobiologie danoise.
Farine Lemaire : Le moulin du Grillon
Dans les années vingt, Raoul Lemaire posait les bases de l'agriculture biologique et créait la Maison Lemaire, qui a pendant longtemps proposé toute une gamme de produits bio (100 à 150 références). En 1994, le groupe Celbert rachetait la marque Maison Lemaire et se positionnait sur l'activité farine bio. Aujourd'hui, deux des huit moulins du groupe Celbert écrasent le blé bio Maison Lemaire : le moulin de Grillon à Dourdan (91) qui approvisionne les boulangers du Nord-Est de la France, et le moulin de Vivronne (86), qui couvre l'Ouest et le Sud-Ouest du pays. Le groupe produit plus de 20 000 q de farine bio par an, distribués dans 21 000 boulangeries artisanales dans toute la France.
Filière fruits et légumes biologiques : Vers une augmentation de 40 %
Comme toutes les autres filières de l'agriculture biologique, la production de fruits et légumes bio connaît une forte croissance. Fin 1999, les surfaces de production fruitière bio et en conversion représentaient 7 084 ha, pour 1867 exploitations, et les surfaces de production maraîchère (légumes plein champ et sous abris) occupaient 6 156 ha pour 2012 exploitations. En terme de répartition géographique, la Bretagne est la première région française productrice de légumes bio (1400 ha cultivés soit 22 % des surfaces) et la région Rhône-Alpes domine largement la production fruitière avec 1 368 ha cultivés soit 19,3 % des surfaces. Coté distribution, les circuits courts restent très importants pour les producteurs bio même si les GMS présentent un potentiel considérable.
Filière viande en Pays-de-la-Loire : Le rôle de la Gms
Région française qui produit le plus gros volume de viande biologique, la région Pays-de-la-Loire rassemble, en outre, les trois principaux abattoirs qui interviennent dans la viande bio. Pour mieux structurer la filière dans la région, l'Association des Eleveurs Agrobiologistes des Pays-de-la-Loire (AEAPL) a été créée en 1996. En plus des 400 éleveurs bio membres, cette association a pour adhérents les abattoirs Selvi et Banchereau et les groupements d'éleveurs des cinq départements de la région. Outre la défense des intérêts des éleveurs, l'AEAPL s'attache à développer les circuits courts et à valoriser les bêtes de qualité bouchère chez les bouchers. Pour l'instant, l'association s'occupe principalement de la commercialisation de veaux et de gros bovins, mais un des projets est de structurer la filière ovine. Description d'une filière régionale, du champ à l'assiette, ou comment la grande distribution a contribué au développement de l'élevage bio.
L'INRA passe au vert
"La ""réconciliation"" de l'INRA avec l'agriculture biologique avait commencé par la définition de grands axes de travail, début 2000, dans le rapport ""L'agriculture biologique et l'INRA : vers un programme de recherche"". Moins de deux ans après la publication de ce rapport, quels sont les travaux entrepris par l'INRA sur l'agrobiologie ? Dans son rapport d'activité 2000, l'INRA rappelle sa ""vision décloisonnée de l'agriculture biologique"", avec ""en perspective une fertilisation croisée entre le bio et les modes de production conventionnels"". "
Pisciculture : La bio au fil de l'eau
C'est en 1998 qu'est née en France l'idée de mettre en place un cahier des charges français des productions aquacoles. L'aquaculture est un secteur agroalimentaire où il n'y a pratiquement pas de segmentation, seule la production de saumon possède un label rouge. Depuis août dernier, la pisciculture a son cahier des charges bio, à l'initiative d'une entreprise de fumaison de poisson basée à Montreuil et d'un pisciculteur girondin. Naissance difficile d'une filière de qualité face à la résistance du lobby des pisciculteurs français.
Plantes médicinales : Producteur depuis trente ans
Avant lui, les parents de Roger Cailleau produisaient déjà des plantes médicinales, sur 0,80 ha environ, essentiellement de la camomille romaine, de la menthe et de la mélisse. Après avoir repris l'exploitation familiale, Roger Cailleau décide, en 1975 de la convertir à l'agriculture biologique et de développer la production. Depuis plus de 25 ans, il produit des plantes médicinales biologiques à Chemillé, dans le Maine-et-Loire. Aujourd'hui, en plus des 10 ha de PPAM, l'exploitation comprend également un élevage de Blondes d'Aquitaine allaitantes. L'exploitant envisage de passer, dès l'année prochaine, la partie plantes médicinales de son exploitation en culture biodynamique. Parcours d'un des pionniers de la filière.
Plantes à parfum, aromatiques et médicinales : Zoom sur les "Ppam"
En 1999, la culture des PPAM biologiques représentait 939 ha (plus 146 ha en conversion), 67% de la production étant concentrée en Rhône-Alpes et PACA. Les trois principales productions sont la lavande (30% des surfaces), le lavandin (12%), et le thym (5,6%). La France compte plus de 430 producteurs bio. Alors qu'une étude réalisée en 1999 par l'ONIPPAM montrait déjà la croissance régulière du marché des PPAM biologiques, la filière attend, encore aujourd'hui, une évolution de la réglementation qui lui permettrait de valoriser en bio ses transformations non alimentaires, notamment ses produits cosmétiques. Philippe Gallois, conseiller animateur en production biologique à l'Iteipmai (Institut technique interprofessionnel des plantes à parfum, médicinales et aromatiques) souligne le besoin urgent de développer la production de semences bio d'ici 2003, date à partir de laquelle leur utilisation sera obligatoire.
Sia 2001 : Professionnalisation de la bio
Cette année au Salon de l'Agriculture, les exposants bio ont affiché un optimiste qui tranchait avec l'ambiance générale morose du salon, crises à répétition obligent. En arrivant dans la partie du hall 4 réservée à l'agriculture biologique, on ne voyait que la grande distribution qui occupait plus d'un tiers de la superficie du pôle bio avec trois enseignes. A l'opposé, quelques petits producteurs s'étaient regroupés pour s'offrir un stand au salon. Ainsi les visiteurs ont pu découvrir ou redécouvrir la Halle au bio, les Amis de l'Ortie... Entre les géants et les petits, un certain nombre d'entreprises ont montré leur implication forte dans la bio par leur présence au salon. Au total, le pôle bio comptait une soixantaine de stands. Mais en se promenant sur l'ensemble du salon, composé de 6 halls réunissant au total près de 1400 exposants, on pouvait s'apercevoir que la bio était présente un peu partout, certains exposants ayant opté pour les couleurs de leur région.
Vente directe : De multiples possibilités
Avec la quantité croissante de produits biologiques passant par la grande distribution, les magasins spécialisés ou encore la restauration hors foyer, la proportion écoulée par la vente directe a tendance à diminuer. Reste qu'avec 10% du chiffres d'affaires réalisé en bio, selon les estimations de l'INRA-UREQUA en décembre 2000, les marchés bio, magasins à la ferme ou autre distribution de paniers ont encore de beaux jours devant eux. Description d'initiatives anciennes et originales à travers les régions de France.
Viande : Une filière bien structurée
En 1999, les premières régions françaises de production de viande biologique étaient les Pays de la Loire pour les bovins et les volailles, la Bretagne pour les porcs, et le Midi-Pyrénées pour les ovins. Le volume de viande biologique commercialisée en 2000 était estimé par l'ONAB à 4000 tonnes d'équivalent carcasse, soit 0,4% du marché, ce qui représente un doublement par rapport à 1998. Depuis ces derniers mois, la demande s'est emballée, en raison des crises alimentaires à répétition, et l'offre est aujourd'hui insuffisante. Les circuits de vente sont divers, avec une prédominance des circuits longs. Etat des lieux d'une filière en plein développement qui se structure, que ce soit dans les circuits courts ou longs.
Agriculture biologique et environnement - Quels impacts réels ?
Les cahiers des charges de l'agriculture biologique ne garantissent pas les caractéristiques d'un produit mais celles d'un mode de production respectueux de l'environnement. Cependant, peu d'études scientifiques visant à comparer les différents modes de production ont à ce jour été réalisées. Se basant sur l'étude "The environmental impact of organic farming in Europe" et les travaux du Cemagref en Aquitaine, Katell Guernic fait ici le bilan des connaissances actuelles sur l'impact de l'agriculture biologique sur l'environnement et l'utilisation des ressources naturelles.
L'élevage bio dans l'Allier : Du haché au menu
Jean-Max et Jean-Pierre Redon sont installés en élevage biologique au nord de l'Allier. Leur troupeau compte aujourd'hui 115 bovins essentiellement de race charolaise et limousine. Côté débouché, la viande est, à l'exception des mâles du cheptel, valorisée en bio auprès de la SICABA (Société d'Intérêt Collectif Agricole du Bourbon-l'Archambault), société d'abattage avec laquelle les éleveurs bio du département ont développé un partenariat. La SICABA vend ensuite en priorité chez les bouchers détaillants et aux grossites dont la société Convivial, spécialisée dans le steak haché biologique et partenaire de la SICABA depuis sa création. De la production au steak haché dans l'assiette, suivi de la filière viande biologique en Allier, cinquième département français pour l'agriculture biologique.
L'élevage bio dans l'Allier : du haché au menu
Département où l'agriculture est dominée par l'élevage (62 % des exploitations), l'Allier confirme sa vocation allaitante avec le deuxième troupeau bovin allaitant français, le cheptel ne cessant de progresser ces dernières années. C'est aussi le cinquième département français pour l'agriculture biologique, et une filière d'élevage bio s'y est tout naturellement développée depuis cinq ans, de la production à la découpe et à la transformation en steaks hachés.
Impacts du nouveau cahier des charges
Avec le nouveau règlement français des productions animales biologiques, plus exigent que le règlement européen, certains producteurs d'aliments bio s'inquiètent. En effet le REPAB-F impose qu'une proportion minimale de l'alimentation soit produite au sein de l'exploitation. Cette obligation du lien au sol n'est pas approuvée par tout le monde, surtout par les éleveurs situés dans des zones géographiques sans cultures céréalières.
Le modèle helvétique
La Suisse figure au deuxième rang mondial des plus fortes proportions de ferme bio, mais c'est aussi un pays où l'agriculture en général va de pair avec le respect de l'environnement.
Le pionnier du comté bio
En Franche Comté, la famille Petite fabrique du fromage depuis 1840. C'est sous l'impulsion de Marcel Petite qu'une première coopérative biologique fut créée en 1973, d'autres ont vu le jour depuis et la région en compte désormais une dizaine. La fromagerie Petite affine le comté de 34 coopératives, dont 7 biologiques, selon les conditions exigées en AOC et en bio pour ne pas avoir deux systèmes parallèles, les fromages étant tracés grâce à des plaques de caséines.
Rentrée studieuse : Deux "Rencontres" bio
Parallèlement aux Entretiens de Millançay, deux autres évènements majeurs de l'agriculture bio ont eu lieu au mois de septembre, permettant de faire un état des lieux de la filière en France et en Europe, avec des points sur la réglementation, la recherche, l'environnement, la qualité et la communication. Les Premières Rencontres Européennes de la Bio à Valence, parrainées par l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA) ont traité de la place des produits biologiques, et, à quelques jours d'intervalle, les Troisièmes Rencontres de l'Agriculture Biologique organisées à Paris par Ecocert débattaient de l'harmonisation européenne notamment en matière de réglementation et de contrôle.
Repab : Quels enjeux pour l'élevage ?
Le nouveau cahier des charges français des productions animales biologiques, le REPAB-F, paru en août dernier, provoque bien des réactions chez les professionnels de l'élevage biologique : satisfaisant pour les uns, il inquiète un certain nombre d'acteurs de la filière avicole notamment sur les points de la non-mixité et l'obligation d'un lien au sol. Positions et arguments de différents organismes et syndicats dont le SYNALAF, le SETRAB et la FNAB.
Repab : quels enjeux pour l'élevage ?
Le nouveau cahier des charges des productions animales biologiques, le REPAB -F, paru en août 2000 suscite un certain émoi chez les professionnels de l'élevage biologique : satisfaisant pour les uns, il inquiète un certain nombre de fabricants d'aliments ou d'acteurs de la filière avicole. Exigences trop brutales ou améliorations tangibles ?
Sommet de l'élevage : L'élevage extensif à l'honneur
Pour sa neuvième édition, le sommet de l'élevage mettait en avant, à Cournon, dans le Puy-de-Dôme, les productions de qualité en privilégiant les produits locaux et proposant un colloque sur l'élevage en agriculture biologique.
Suisse : Le modèle helvétique
L'histoire commune de la Suisse et de l'agriculture biologique débute dès 1924 avec Steiner qui adresse l'anthroposophie, philosophie à la base de la biodynamie, à la noblesse suisse alémanique. Une vingtaine d'années plus tard, le suisse Hans Müller développait l'agriculture bioorganique basée sur l'importance de la fertilité du sol. Aujourd'hui, le pays compte environ 5 300 fermes biologiques soit 8,2 % du nombre total d'exploitations agricoles. Jusqu'en janvier 1998, date où le cahier des charges national Ordonnance Bio est entré en vigueur, l'agriculture biologique suisse avait trois cahiers des charges privés dont Bio Suisse, le plus ancien. La Suisse a également son Institut de Recherche en Agriculture Biologique, l'IRAB, créé en 1974 et qui s'occupe exclusivement de la bio : information et documentation, recherches sur les cultures spéciales, la comptabilité, les marchés bio, les aspects écologiques, la santé... Etat des lieux de la filière en Suisse, pays bio, mais aussi et avant tout, pays où l'agriculture en général se conjugue avec respect de l'environnement.