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Auteur B. MERLAUD |
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La fibre bio de Carrefour
"Avec le chou-fleur, Carrefour signe sa quinzième filière bio dans l'univers des fruits et légumes. Aujourd'hui, le bio représente près de 2 % des volumes du rayon fruits et légumes, mais il devrait peser 5 % d'ici trois ans. Une performance, quand on sait que ""Carrefour bio"" n'existe dans le rayon que depuis deux ans."
10 ans pour les FQC : l'âge ingrat ?
Trois nouvelles FQC (Filières Qualité Carrefour) chez Carrefour. Avec l'arrivée en rayon des salades bio, des crevettes brésiliennes et du café bio mexicain, le nombre total de FQC est porté à 115. Un effort tout à fait louable de la part du distributeur, qui toutefois n'affiche pas suffisamment ces avantages produits. En effet, peu d'informations sur les packagings permettent de les différencier des produits dits industriels. Si Carrefour fait des efforts pour satisfaire le consommateur, il serait judicieux de l'en informer.
Dossier signes de qualité
Label Rouge, AOC, Certification de Conformité Produit (CCP) et Agriculture Biologique (AB) : la route hexagonale des signes officiels de qualité est plutôt encombrée. Sans oublier que le consommateur doit également slalomer entre les panneaux européens : IGP, STG et AOP. Sept Français sur dix affirment faire confiance aux signes de qualité mais selon le Credoc, les lacunes en terme de notoriété et de connaissances sont profondes. Ainsi 33% des consommateurs citent le Label Rouge comme signe le plus respectueux de l'environnement, contre seulement 27 % pour l'Agriculture Biologique. Les signes officiels de qualité doivent apprendre à mieux communiquer sur leurs spécificités : terroir pour l'AOC, goût pour le Label Rouge, respect de l'environnement pour l'AB, etc. et ainsi jouer la carte de la complémentarité. Certains produits cumulent d'ailleurs plusieurs logos.
Dossier : Produits bio
Selon une étude réalisée par le CSA à l'occasion du Printemps Bio, 47% des français consomment désormais des produits biologiques et 19% de manière régulière (soit deux fois plus qu'en 1998). Une proportion qui est une réelle satisfaction. Mais il reste encore des consommateurs à convertir. Pour autant le label AB suit son chemin, il est aujourd'hui connu par plus de quatre français sur dix, contre seulement un sur dix il y a trois ans. Ce dossier fait le point sur les produits biologiques : - les légumes bio fâchés avec les tests ? - produits laitiers : un essor à deux vitesses, - l'oeuf bio roule sur la mauvaise pente, - un bilan contrasté pour l'ultra-frais, - il est bio mon saumon, - whole foods market : le tout bio à l'américaine, - êtes-vous un pro de la bio ? - Bjorg, valeur refuge.
Dossier : Signes de qualité
"Bien que ne parlant pas couramment le langage des signes, le consommateur se tourne volontiers sur les produits à estampille officielle. Dopé par les crises alimentaires, le Label Rouge bénéficie d'un engouement certain : les ventes flambent de 30%. Il est en croissance dans toutes les familles de produits. Pour les AOC, la situation est plus calme. Quant à la CCP (Certification de Conformité Produit) elle reste invisible aux yeux des consommateurs, malgré des volumes considérables. Dans cette ""mare"" de signes de qualité, il est difficile de s'y retrouver. Selon François Falconnet en charge de la section examen des référentiels de la CNLC, il existe 4 signes officiels de qualité, bien qu'ils ne communiquent pas tous sur la même chose. En effet, à l'inverse de l'AOC, du Label Rouge et des Certifications de Conformité, l'Agriculture Biologique est une certification de procédé et non pas de produit. Ce dossier fait le point sur les produits sous label, du poisson à la lentille, en passant par la viande et la charcuterie."
Les F&L bio cherchent leur place : Ils ont bio dire...
Difficile de savoir quelle place accorder au bio. En effet, les produits bio proviennent surtout de petites exploitations maraîchères, qui privilégient des circuits courts et une distribution de proximité. Une situation qui pénalise les approvisionnements, rend les ruptures en rayon inévitables et pousse à l'importation. Les GMS trustent 70% des ventes de légumes en France, elles ne représentent plus que 30% sur le marché du bio. L'offre commence à se structurer, à l'image de Prince de Bretagne qui entend écouler une partie de sa production directement auprès de la grande distribution.
Une offre symbolique : Quel étendard pour le bio ?
"Les fruits et légumes véhiculent à merveille l'image saine du bio mais ne pèsent pas lourd dans le panier des clients ""adeptes"". Près d'un Français sur deux déclare consommer des produits bio, régulièrement ou occasionnellement. Au sein de cette population acheteuse, les fruits et légumes bénéficient du plus fort pourcentage (57%), contre 46% pour les produits laitiers ou 39% pour le pain et les céréales. La demande est plus forte sur les légumes que sur les fruits. Les français perçoivent mal la réalité de l'offre bio : la différence avec le conventionnel n'est pas toujours évidente."