Détail de l'auteur
Auteur François D'ALTEROCHE |
Documents disponibles écrits par cet auteur (85)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Des écorces de bois comme alternative à la paille
François D'ALTEROCHE, AuteurSur la Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre, et en bio, une expérimentation a permis d'évaluer l'intérêt d'une litière à base d'écorces de bois broyées comparativement à la paille classiquement utilisée. Le prix de cette dernière étant de plus en plus élevé, les agriculteurs sont, en effet, à la recherche d'alternatives. Cet essai a été conduit sur deux lots de taurillons limousins en cours de finition. Les principaux résultats, rapportés dans cet article, concernent les performances zootechniques, le bien-être animal, la facilité de curage des cases et les caractéristiques fertilisantes des différents fumiers ainsi obtenus. Ils permettent de conclure sur l'intérêt d'une litière à base d'écorces de bois.
Les aspects pratiques du changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurDepuis 2015, le projet AP3C travaille sur les évolutions du climat dans le Massif Central à l’horizon 2050, sur leurs impacts sur les élevages herbivores et sur les leviers d’adaptation. Les résultats indiquent, notamment, des températures en hausse (+1.75 à +2°C entre 2000 et 2050 dans l’hypothèse où les effets des émissions de gaz à effet de serre ne s’aggravent pas), avec un réchauffement plus net en hiver et au printemps et avec plus de variabilité interannuelle. Si le cumul annuel des pluies montrerait globalement peu d’évolutions, il y aura des modifications dans la distribution de ces pluies avec moins d’eau au printemps et plus à l’automne, avec des variations entre territoires (plus de déficit sur la partie ouest et sud-ouest du Massif Central par ex.), et avec des épisodes cévenols plus marqués et plus étendus. Le projet a travaillé sur les leviers d’adaptation, qui ont été synthétisés par département et qui sont disponibles en ligne. Par ailleurs, une enquête en ligne, menée auprès d'éleveurs d’herbivores du Massif Central, a permis de recueillir l’avis de 163 producteurs sur l’impact du changement climatique sur leur exploitation et sur les leviers qu’ils ont mis ou pensent mettre en œuvre. Par exemple, 78 % des répondants ont noté des baisses de production des prairies et la nécessité de complémenter en pâture. Parmi les leviers cités : un renouvellement plus fréquent des prairies temporaires, avec des espèces et des variétés plus diversifiées et plus résistantes à la canicule et à la sécheresse ; l’introduction de légumineuses ou l'augmentation des cultures dérobées. L’irrigation ou la croissance de la surface fourragère ne sont pas des pistes privilégiées. Côté cheptel, les éleveurs réduisent le nombre d'animaux improductifs ou mettent plus en œuvre le pâturage tournant ou de nuit. Des réflexions sont conduites pour mieux adapter les bâtiments (pour faire face aux canicules ou pour réduire la consommation de paille) ou pour optimiser la gestion de l'eau, en particulier pour optimiser sa distribution au pré.
Les chiffres des premiers croisés de Thorigné
François D'ALTEROCHE, AuteurDans le Maine-et-Loire, la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou, conduite en agriculture biologique, travaille sur un nouvel itinéraire technique visant à produire des bouvillons et des génisses abattus plus jeunes et plus légers. Les animaux concernés sont issus de croisements entre des génisses limousines et un taureau Angus. Lancée en 2019, cette expérimentation a publié ses premiers résultats à l'automne 2022, présentés dans cet article.
Dossier : De l’eau de qualité et en quantité dans les prés
François D'ALTEROCHE, AuteurLe contexte actuel de changement climatique rend cruciale la question de l’abreuvement des bovins, notamment au pré : comment apporter assez d’eau, de qualité, en limitant les coûts et le travail, tout en respectant la ressource ou encore l’environnement ? Ce dossier permet un rappel sur les besoins des animaux, selon leur âge ou selon le type d’alimentation, besoins qui peuvent augmenter de 50 % à partir d’une température de 25° et de 100 % au-dessus de 30°, voire plus en l’absence d’ombre. Au pré, des points-clés sont à prendre en compte : favoriser des points d’abreuvement à moins de 200 m de la zone de pâturage, avoir des abreuvoirs de bonnes dimensions, selon notamment la taille du troupeau, avoir un volume et un débit suffisants et veiller aussi à l’hygiène (algues, boue, bactéries…). Diverses solutions peuvent être mises en œuvre pour permettre un abreuvement de qualité, respectueux de la ressource et de l’environnement à partir de ruisseaux, avec un exemple d’aménagement réalisé sur le GAEC de la Bergeronnette (63), avec l’aide du Parc naturel du Livradois-Forez. Le forage peut être aussi une solution. C’est l’option mise en œuvre sur le GAEC Courteix (63), en AB, pour répondre, toute l’année, aux besoins en eau de son troupeau de 65 charolaises. L’installation permet de pomper l’eau à 40 m de profondeur et, grâce à un réseau enterré de tuyaux, d’amener l’eau sur les parcelles de pâturage, ainsi que dans la stabulation. Dans le Cher, David Deneuve, éleveur bio à la tête d’un troupeau de 55 limousines, a développé le pâturage tournant dynamique en optant pour l’abreuvement avec des bacs mobiles. Faciles à déplacer, ils sont branchés sur des tuyaux amenant l’eau du réseau, positionnés sous les clôtures, en partie dissimulés par l’herbe. Ceci permet aux animaux de pâturer jusqu’à décembre, selon la ressource en herbe et la portance du sol.
Dossier : Optimiser les charges de mécanisation
Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurDans un contexte de prix croissants de l’énergie et des intrants, maîtriser les charges de mécanisation est plus que jamais un point-clé de la performance d’une exploitation en bovins viande. Or, ces charges augmentent de façon continue : + 20 % à l’hectare en euros constants entre 1988 et 2018. De plus, il n’y a pas d’économie d’échelle avec l’agrandissement des fermes : ces charges sont plus élevées dans les exploitations les plus importantes. Elles augmentent même avec la taille du troupeau, tout comme les charges fixes à l’hectare de SAU, alors que le produit à l’hectare évolue peu. Il est donc essentiel de bien raisonner ses besoins en matériel et de définir une vraie stratégie en la matière. Divers leviers d’économies sont possibles, à raisonner selon l’exploitation : partager le matériel ou déléguer les travaux ; bien organiser ses chantiers ou encore favoriser la réalisation collective de ces derniers ; adapter la puissance de ses tracteurs ; privilégier le pâturage… Ainsi, Thomas Lemée, éleveur bio dans la Nièvre, possédant 70 mères Charolaises sur 140 hectares, a fait le choix d’avoir le moins possible de matériel en propriété et de le faire durer. Il a recours aux services d’une Cuma et, pour les foins et l’enrubannage, il travaille avec deux autres agriculteurs, pour récolter ensemble 300 hectares. Autre exemple : Stéphanie Mocques-Goure, éleveuse de 70 Rouges des prés, dans le Maine-et-Loire, elle aussi en bio, « sort ses piquets plutôt que son tracteur ». Elle conduit un système très pâturant et a recours à la location de matériel pour ses gros chantiers. Une étude, menée sur 70 élevages du Réseau France Conseil élevage Loire-Atlantique, Maine-et-Loire et Mayenne, montre d’ailleurs que les systèmes les plus pâturants ont les charges de mécanisation les moins élevées, avec des retombées positives sensibles sur le volet économique.
Dossier : Le pâturage hivernal, une pratique d’avenir
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurMême s'il n'est pas possible partout, le pâturage en période hivernale (décembre à février) est une pratique d’avenir dans un contexte de changement climatique. Les prairies, en cette saison, offrent une « petite » pousse (tant qu’il ne gèle pas) ou des stocks sur pied, autrement dit des ressources qui peuvent être valorisées par le pâturage avec des bovins viande, si on respecte certaines conditions. L’herbe d’hiver est de bonne valeur alimentaire et on peut compter sur une à deux tonnes de matière sèche à l’hectare. Un pâturage d’hiver permet aussi une pousse de qualité au printemps, dès le premier cycle de pâturage. C’est donc une ressource à valoriser, qui plus est, avec un coût faible. Cependant, il faut veiller à ne pas surpâturer et à éviter le piétinement. Il faut choisir entre un chargement très faible ou un temps de présence très court. Il est nécessaire de tenir compte de la météo, de la portance du sol, mais aussi de la vitesse de repousse et de respecter un temps de repos suffisant (même si les parcelles peuvent supporter deux passages). Il est important de prévoir aussi des parcelles « parking » pour accueillir les animaux si les conditions se dégradent. Cette pratique implique d’être organisé et de bien préparer les parcelles avec des points d’abreuvage. Ces conditions respectées, le pâturage hivernal présente de nombreux avantages, sans impacts négatifs sur le bien-être animal. C’est ainsi que de plus en plus d’éleveurs y ont recours, comme le GAEC de Charmeil, dans la Loire, qui, malgré des sols souvent très humides et un climat froid, fait pâturer son troupeau bio de 36 mères Angus et leurs suites toute l’année dehors, hiver compris. Dans le GAEC Chavanon, également dans la Loire, ce sont les génisses (des Charolaises), destinées à l’engraissement, qui pâturent l’hiver, avec de bons résultats techniques. Le pâturage d’hiver est aussi une option en zone méditerranéenne, comme pour Frédéric Floutard, éleveur naisseur, qui conduit son troupeau d’Aubrac bio tout le temps en extérieur, en valorisant en particulier les garrigues.
Des panneaux sur le toit et une bonne ambiance dessous
François D'ALTEROCHE, AuteurDe nombreuses stabulations avec des panneaux photovoltaïques se sont développées, ces dernières années. La construction de ces bâtiments doit, avant tout, répondre aux besoins fondamentaux des animaux. Il faut notamment veiller au renouvellement de l’air pour éviter l’humidité stagnante et les problèmes sanitaires, mais aussi aménager des faux plafonds pour éviter les retombées d’air froid liées aux grandes hauteurs de ces bâtis, ou encore faire attention à la luminosité et à la protection contre la pluie. Enfin, il faut prévoir un local spécifique pour les onduleurs, afin de réduire les risques liés aux champs électromagnétiques pour les animaux et les équipements électroniques.
S'adapter aux évolutions du climat
François D'ALTEROCHE, AuteurMarc Dumas, éleveur de vaches laitières en agriculture biologique installé dans la Loire à 500 m d'altitude, présente les pratiques qu'il a mises en œuvre sur sa ferme pour s'adapter au mieux aux aléas climatiques : assolement, achats de fourrages sur pied chez un céréalier, mise en place d'une réserve collinaire, etc.
Les déchets de bois comme alternative à la paille
François D'ALTEROCHE, AuteurLa Chambre d'agriculture de la Corrèze a comparé, dans un essai mis en place chez un éleveur de bovins allaitants, plusieurs substrats utilisables pour la litière des animaux. Il s'agissait de dolomie, de sous-produits de cultures ou de l'industrie forestière : sciure, granulés de bois, miscanthus, granulés + paille, sciure + paille, paille seule. Les avantages et les inconvénients techniques et économiques de chacune des litières testées ont été comparés. Les principaux résultats sont présentés dans cet article et Sébastien Chauzas, l'éleveur qui a accueilli cet essai sur sa ferme, témoigne.
Dossier : Soigner le relationnel avec ses bovins
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurComment entretenir une bonne relation avec son troupeau ? Retour sur plusieurs démarches. Pauline Garcia, éleveuse de 130 Salers et comportementaliste, pratique une "conduite positive du bovin", afin d’avoir un troupeau calme et coopératif. Elle propose également des formations et explique sa démarche : visite positive gratuite sans modération (de l'éleveur à ses animaux), gestes souples, voix posée, allure lente, adaptation de son attitude au statut social de l’animal, récompenses, patience, mise en place d’un sevrage progressif et stimulation des veaux lors de cette période-clé… Amélie Charrin propose des formations à la communication inter-espèces basée sur une combinaison entre kinésiologie, réflexologie crânio-sacrée et communication animale. Éleveur dans le Cantal, Benoit Souvignet réalise également régulièrement, avec son père, des formations sur le dressage bovin. Cette méthode n’est pas basée sur un rapport de force mais sur un bon relationnel entre l’homme et l’animal, avec un travail en douceur. Les animaux deviennent ainsi moins stressés pour les interventions et plus confiants, ce qui facilite le travail au quotidien. Le dossier se termine par un article sur les liens entre le numérique et le bien-être animal. Depuis une dizaine d’années, les outils numériques se sont beaucoup développés en élevage (capteurs environnementaux, de nutrition, de santé, monitorage…). Ces outils permettent d’évaluer les besoins physiques des ruminants, mais sont également prometteurs pour évaluer le bien-être des animaux. Cependant, ces outils ne doivent pas entraîner une perte de contacts avec ses animaux et des lacunes dans le suivi au quotidien.
"L’herbe est pâturée le plus longtemps possible"
François D'ALTEROCHE, AuteurD’abord en conventionnel à son installation en 1990, avec alors deux ateliers naisseurs-engraisseurs, un en bovins et un en porcs, Jean-Pierre Bousseau, producteur en Loire-Atlantique, est aujourd’hui en AB et a un atelier bovins viande qu’il conduit au maximum à l’herbe. Pour tenir compte de ses 129 hectares très séchants qui ne peuvent être cultivés en méteil que sur 12 hectares, cet éleveur a mis le pâturage au cœur de son système qui compte un troupeau de 57 vaches. Disposant de terrains portants, les animaux profitent au mieux des pousses d’automne et d’hiver, alors que les ressources en herbe sont plutôt limitées en été. Avec une conduite très rigoureuse de son troupeau (fort taux de renouvellement, vêlages à 2 ans, mise à l’engraissement des vaches non gravides, vêlages entre fin août et début septembre…) et du pâturage tournant, cet éleveur finit tous ses animaux, dont les mâles, qui sont, par ailleurs, castrés peu de temps après la naissance à l’élastique. Il produit ainsi des bœufs de 30 mois, qui passent l’hiver dehors et dont la mise à l’engraissement démarre en fin d’été, avec des rations à base d’ensilage d’herbe à volonté, complété par du méteil, puis par du maïs grain. Cette conduite très fine, valorisant fortement le pâturage, se traduit par de bons résultats économiques.
Le miscanthus pose ses rhizomes en Corrèze ; Coûteux à mettre en place mais durable
François D'ALTEROCHE, AuteurCes deux articles sont consacrés à la culture du miscanthus. Bien qu’écrits dans un contexte conventionnel, ils présentent des éléments intéressants pour les élevages biologiques. Le miscanthus est une graminée géante, aussi appelée « herbe à éléphant ». Il est utilisé, par les éleveurs, comme litière, en substitut à la paille. Le premier article s’intéresse à un groupe d’éleveurs corréziens qui se sont lancés dans la culture du miscanthus, avec pour ambition de devenir plus autonomes pour la litière. L'un des éleveurs, Christian Pouget, possède un troupeau de 100 limousines et teste le miscanthus sur 4,2 ha, en complément de ses 20 ha de céréales à paille. Un tableau effectue un bilan économique de la culture du miscanthus et le compare à celui du blé. Le second article porte sur la mise en place de cette culture pérenne, qui se multiplie par bouturage de rhizomes. Conseils techniques et données chiffrées sur le coût d’implantation du miscanthus sont proposés dans cet article.
Né, élevé… et abattu sur l’exploitation
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Côte-d’Or, un abattoir d’un nouveau genre a vu le jour : l’abattoir mobile de la société Le Bœuf éthique. Plusieurs années de travail auront été nécessaires à Émilie Jeannin, éleveuse de bovins bio à l’origine de ce projet, pour que cet abattoir mobile puisse être mis en place. Il a notamment fallu faire évoluer la réglementation, lever les fonds, trouver une équipe prête à s’investir dans le projet... L’abattoir mobile répond à des attentes économiques et sociétales, notamment en matière de bien-être animal et de maillage territorial relatif aux capacités d’abattage de proximité. En se déplaçant, il évite les étapes de ramassage des animaux dans les fermes, de passage par un centre d’allotement, puis de transport vers le lieu d’abattage. Il garantit également aux éleveurs le fait que leurs animaux ne subiront pas d’abattage rituel. L’abattoir mobile est composé de trois camions qui rassemblent tous les équipements nécessaires à l’abattage, au ressuyage et à la conservation en frigo. Il travaille en lien avec un abattoir traditionnel : le camion frigorifique dans lequel sont entreposées les carcasses se rend régulièrement à l’abattoir d’Autun pour y faire maturer la viande et assurer la découpe.
Né, élevé et abattu sur un même site
François D'ALTEROCHE, AuteurDepuis 2021, dans le bocage bourguignon, l’abattoir mobile de la société Le Bœuf éthique passe de ferme en ferme pour abattre des bovins. Les carcasses sont ensuite conduites à l’abattoir public d’Autun où elles sont maturées dans des réfrigérateurs, avant d’être commercialisées par la société Le Bœuf éthique. Avec ce système, les animaux sont abattus sur la ferme, très rapidement et avec très peu de stress.
Des solutions pour sauvegarder "l'abattage paysan"
François D'ALTEROCHE, AuteurEn élevage, la vente directe est très liée à la possibilité de faire abattre les animaux à proximité. Ce thème a été abordé lors d’une conférence sur l’abattage paysan, organisée par la Confédération paysanne. Les bouchers qui achètent sur pied en ferme sont aussi très investis dans la problématique des abattoirs de proximité. Si ces établissements sont intéressants, ce sont néanmoins des outils dans lesquels les éleveurs doivent s’impliquer : dans la gouvernance, mais aussi dans la réalisation de tâches, de l’abattage à l’entretien des installations. Pour certains éleveurs, ces tâches, parfois rémunérées, peuvent représenter un complément de revenu opportun. Dans un encart, l’exemple de l’abattoir de Guillestre, dans les Hautes-Alpes, est décrit par Bernard Leterrier, maire de la commune et vétérinaire retraité. Les abattoirs paysans relèvent de quatre catégories : les abattoirs fixes repris par des collectifs d’éleveurs ; les abattoirs mobiles avec des points de rassemblement des animaux ; les caissons d’abattage, qui sont le « prolongement » d’un abattoir ; les unités de mise en carcasse (abattoir fixe mais sans bouverie sur place, qui ne gère que les carcasses amenées par les caissons).