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Auteur François D'ALTEROCHE |
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Adapter ses fourragères au changement climatique
François D'ALTEROCHE, AuteurLimpact des aléas climatiques peut remettre en question lautonomie fourragère. De ce fait, des recherches se multiplient sur le sujet. LInra a simulé le climat des étés à venir sur différentes espèces, afin de déterminer les plus résistantes. Du côté des éleveurs qui subissent directement ces impacts, la diversification semble leur offrir une solution de sécurisation à court terme. Lors du dernier Salon de lherbe, de nombreux semenciers ont témoigné de laugmentation de la mise en place de fourragères résistantes à la sécheresse (méteils semés à lautomne, sorgho, etc.). Du côté des prairies temporaires, il est préconisé de mettre en place des prairies multiespèces avec des espèces ayant des caractéristiques complémentaires, afin de maintenir la production dans toutes les conditions. Enfin, du point de vue de l'autonomie alimentaire, la luzerne est une valeur sûre par son taux de production de protéines à lhectare. Les semenciers doivent sadapter aussi au changement et ils sont les premiers à constater lévolution des pratiques. Daprès les données du Gnis, le marché des semences fourragères évolue avec, notamment, une augmentation de la part des légumineuses, des espèces de courte durée et une évolution des espèces de graminées, en lien avec la volonté de favoriser lautonomie fourragère.
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Des barons bio maigres, mais adaptés au marché
François D'ALTEROCHE, AuteurEntre 2008 et 2011, un essai a été mené dans 65 exploitations de polyculture-élevage, mais également sur la Ferme de Thorigné d'Anjou et sur le lycée de Naves, sur la production de mâles entiers élevés selon le cahier des charges biologique, abattus à l'âge de 12 à 16 mois, avec un poids de carcasse de 280 à 330 kilogrammes. Le but était de voir si de tels animaux peuvent être un débouché pour la viande bovine biologique mâle. Près de 900 carcasses ont été jugées en abattoir et des tests ont été réalisés auprès de consommateurs. Les animaux produits présentent des carcasses légères et peu couvertes : pas de marbré ou de persillé sur 95 % des carcasses. La couleur est entre celle du veau et de l'adulte. Les tests auprès des consommateurs montrent que cette viande peut correspondre aux demandes de certains d'entre eux, ceux qui recherchent une viande peu grasse. Par ailleurs, les steaks hachés produits à partir de ces animaux ressortent comme comparables à ceux produits à partir de vaches.
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Du bon usage des plaquettes de bois en litière
François D'ALTEROCHE, AuteurLe recours aux plaquettes de bois en substitution ou en complément de la paille permet de valoriser la biomasse des haies tout en confortant lautonomie en paille des exploitations. Cette pratique est régulièrement utilisée par des éleveurs du Puy-de-Dôme, le plus souvent en les associant à de la paille. Stéphane Hékimian, de la Mission Haie Auvergne, livre quelques précisions : 2 à 3 semaines après lapport dune première couche de plaquettes, la litière peut être rafraîchie avec 100% de plaquettes (pour les bovins adultes ou sub-adultes) ou 100 % de paille, voire en système « mille-feuille » notamment pour les cases à veaux. Le coût de revient moyen est estimé à 16 par m3 apparent de plaquettes (MAP) ; une tonne de paille équivalant à 4 MAP. Le fumier de plaquettes fonctionne bien sur prairie ; attention toutefois aux essences broyées pour ne pas risquer dacidifier le sol. Un itinéraire technique de production de plaquettes pour litière est présenté.
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Des charolaises en pâturage rationné
Totalisant une centaine de vaches charolaises, ce troupeau valorise 115 hectares d'herbe dont 25 de prairie permanente. L'une des particularités de cette exploitation est d'avoir adopté une gestion très fine du pâturage printanier de façon à utiliser l'herbe à son stade optimal.
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Des chiffres sur le semis automnal de prairie sous couvert
François D'ALTEROCHE, AuteurLes semis de prairies seffectuent habituellement en fin dété. Toutefois, les sécheresses et les épisodes caniculaires sont de plus en plus fréquents à cette période. Le semis de prairie sous couvert semble alors être une bonne alternative afin de décaler cette opération de quelques semaines et de bénéficier de conditions météorologiques plus favorables. La ferme expérimentale de Thorigné dAnjou (Maine-et-Loire) a testé le semis dune prairie multiespèce (mélange RGA, fétuque élevée, trèfle blanc, trèfle hybride et lotier corniculé) sous couvert dun méteil (mélange triticale-pois). Trois modalités ont ainsi été comparées : deux en semis sous couvert (une où le méteil a été récolté sous forme densilage et une autre où le méteil a été récolté en grains) et une « témoin » avec un semis classique (prairie semée en fin dété, à la suite du méteil). Pour les semis sous couvert, la prairie et le méteil ont été implantés le même jour, début octobre, grâce à un semoir à double caisson. Concernant la modalité méteil ensilage, la prairie sest bien développée après que le mélange triticale-pois ait été récolté au printemps, et, au bout de deux ans, le couvert a produit plus de biomasse que le témoin. Pour la modalité méteil grain, le rendement du mélange triticale-pois a fortement été impacté par la présence de la prairie.
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Colloque Repro 2020 : Sevrer plus de veaux avec moins de vaches
François D'ALTEROCHE, AuteurLa reproduction en bovins allaitants n'a pas été autant étudiée qu'en élevage laitier, c'est pourquoi, dans le cadre du projet Repro 2020, un colloque a été organisé, à l'occasion du Sommet de l'Élevage 2015. Il a réuni des experts d'horizons divers (dont Jean-Paul Coutard, responsable de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou), pour faire un état des lieux des connaissances et trouver des solutions et voies de recherche pour une meilleure maîtrise de la reproduction en élevage allaitant en France. Cet article rend compte des connaissances échangées et des problématiques qui ont pu être soulevées lors du colloque.
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Comment tirer le meilleur de l'herbe
En élevage allaitant, l'herbe constitue l'élément clé de l'alimentation. Il convient donc de bien gérer le pâturage pour obtenir qualité et quantité suffisante. Ce dossier regroupe les expériences de plusieurs éleveurs, en matière de gestion du pâturage, qui doivent adapter leur technique au climat de la région : - dans la Creuse : "Prévoir et organiser la campagne d'herbe" - en Pays de la Loire et Deux-Sèvres : "Préparer le printemps à l'automne puis en mars", - dans l'Ariège : "Savoir remettre en cause les pratiques", - en Aveyron : "La priorité au pâturage", - dans les Côtes d'Armor : "Des repères pour le pâturage hivernal", - dans le Limousin et en Pays de la Loire : "En plein air, les pratiques divergent", - dans la Creuse : "Le plein air ne pénalise pas la pousse de l'herbe".
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Le compost fait gagner du temps
A partir de l'analyse de trois procédés de valorisation du fumier, la FD Cuma et la Chambre d'Agriculture de l'Allier ont chiffré le coût et le temps passé pour fabriquer et épandre du fumier. Cet article est complété de tableaux chiffrés récapitulatifs, de conseils pour bien réaliser son compost. En définitive, il apparaît que le compost fait gagner du temps, mais impose la possession d'un certain matériel.
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Cultiver l'autonomie protéique
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurLes élevages bovins sont impactés par la fluctuation des coûts des protéines. Une solution pour s'affranchir de ces fluctuations est de produire soi-même ses protéines : prairies temporaires, luzerne, légumineuses et protéagineux sont des sources importantes de protéines. Avant de penser à la complémentation, l'autonomie protéique de l'exploitation réside, en premier lieu, dans la gestion du pâturage et la qualité du fourrage. Ce dossier présente plusieurs initiatives, essais et témoignages d'agriculteurs concernant l'autonomie protéique et alimentaire, en conventionnel et en bio. Parmi ceux-là, figure la ferme expérimentale des Bordes dont la partie conduite en AB a presque atteint l'autonomie alimentaire, en s'appuyant sur la réalisation d'un bon fourrage, complété ensuite par du méteil. Autre témoignage : la ferme du lycée agricole de Tulle-Naves est aussi conduite en agriculture biologique, et a atteint 96% d'autonomie grâce à des prairies multi-espèces et des cultures de mélanges céréales protéagineux. Quelques hectares de maïs et de soja sont aussi cultivés, ce qui permet d'avoir de l'énergie pure et de la protéine pure pour équilibrer les mélanges dont la composition varie à chaque récolte.
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Davantage de Limousines et de races rustiques dans les cheptels bio
François D'ALTEROCHE, AuteurUne étude de l'Itab et de l'Institut de lÉlevage, à partir des données du Système national d'information génétique et de la Base de données nationale de l'identification, pour l'année 2014, a permis de dresser un portrait des élevages biologiques de bovins allaitants français. Si les races présentes dans ces élevages sont globalement les mêmes qu'en conventionnel, les races Limousine, Salers, Aubrac et les cheptels croisés y sont représentés en proportion plus importante. Par ailleurs, les niveaux de croissance sont inférieurs en bio, de même que le recours à l'insémination artificielle (8 % des veaux en bio contre 13 % en conventionnel).
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Dossier : L'arbre et la haie, alliés des éleveurs
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, AuteurHistoriquement utilisées pour délimiter les parcelles, y contenir les animaux, fournir du combustible et des fruits, les haies ont peu à peu perdu de leurs intérêts dans la seconde moitié du XXème siècle (apparition des clôtures électriques, énergies fossiles bon marché...). Près de 70 % des haies auraient disparu. Aujourd'hui, si leur linéaire continue à baisser légèrement en France, elles connaissent toutefois un regain d'intérêt, avec de nouvelles fonctionnalités : protéger les troupeaux face au climat, notamment en périodes de fortes chaleurs, fournir un cadre de vie agréable aux agriculteurs mais aussi à leurs voisins, fournir à nouveau du bois énergie avec l'émergence des chaudières à plaquettes et, enfin, fournir un substitut à la paille pour la litière des animaux, le marché de la paille étant tendu du fait de la multiplication des stabulations libres, d'une part, et des sécheresses récurrentes d'autre part. Par ailleurs, de plus en plus d'éleveurs s'intéressent à la valeur fourragère des arbres pour nourrir leurs cheptels. Ce dossier présente les témoignages de spécialistes et d'éleveurs sur bonne gestion et sur l'utilisation des haies et arbres isolés sur les exploitations agricoles. En 2019, un label Haies a été officiellement lancé.
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Dossier : Bâtiments et paysage : Harmoniser matériaux, couleurs, volumes
La qualité des abords des exploitations est un des volets clés qui contribuent à donner au grand public une bonne image de la profession. L'élevage allaitant possède un certain nombre d'atouts dans ce domaine, encore faut-il se donner les moyens de mettre toutes les cartes de son côté. Différentes possibilités sont abordées : - Attention aux couleurs : intégration paysagère des bâtiments d'élevage ; - Haies, arbres... jouent un rôle efficace et peu coûteux : végétation autour des bâtiments ; - "L'environnement du produit est aussi important que le produit" : entretien avec Pierre Bastide, président de la SA 4R.
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Dossier : Bien observer pour bien élever
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier a pour objectif de fournir les clés pour mieux comprendre les comportements des bovins et observer les signes de stress chez l'animal, et ce, afin de permettre un meilleur fonctionnement du troupeau. La compréhension du comportement animal passe par l'identification du rôle et de la place de chaque animal au sein du troupeau. Le décodage des postures est également un élément important de cette compréhension. La prévention de certains accidents peut se faire grâce au repérage des situations à risques : introduction d'un élément (nouvelle personne, chien, taureau reproducteur, événement extérieur) qui perturbe l'élevage, instinct de protection maternel après le vêlage, historique de l'animal ou caractère du taureau. Certains traits de caractère de l'animal étant en partie génétiques, cet élément doit être pris en compte dans la sélection. La construction d'une relation entre l'éleveur et l'animal doit être faite de respect et d'écoute mutuels. Cela peut se faire grâce à de nombreux actes et gestes quotidiens, certaines périodes de la vie de l'animal comme le sevrage, étant plus propices. Cette période est d'ailleurs utilisée par certains éleveurs pour débuter le dressage des animaux. Des techniques permettant d'évaluer le lien entre l'homme et l'animal dans le troupeau existent, d'autres comme le Quality Handling permettent de les améliorer afin de réduire le stress des bovins. Des formations peuvent également être organisées afin d'aider l'éleveur à bien interpréter les « signes de vaches ». La méthode Obsalim propose, quant à elle, d'observer les comportements des animaux pour mieux comprendre comment valoriser les aliments et améliorer la ration.
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Dossier : Bio : De la difficulté dengraisser tous les mâles bio
François D'ALTEROCHE, AuteurEn production bovin viande biologique, le constat est double : la demande et loffre sont en croissance (les tonnages danimaux allaitants abattus ont plus que doublé en 10 ans), mais le potentiel de production des cheptels bovins biologiques est loin dêtre valorisé dans sa totalité en AB. En majorité, les éleveurs valorisent en bio essentiellement les femelles, écoulant le plus souvent les mâles en broutards dans le circuit conventionnel, avec des prix de vente souvent pénalisés pour cause danimaux trop légers car non complémentés. Produire de jeunes taurillons en AB est difficile car la part de concentrés dans la ration journalière est limitée et que le coût des concentrés biologiques est élevé. Face à cela, nombre déleveurs sengagent dans la production de veaux (veau de lait sous la mère, veau rosé, veau dAveyron...). Lautre alternative est la production de bufs, avec le problème de leur longue immobilisation sur pied et leurs besoins en place ou en stock de fourrages. Néanmoins, cette production permet de fournir une viande finie avec un minimum de concentrés. Lenjeu est souvent de réduire lâge dabattage, en valorisant au mieux le pâturage et les fourrages ou en travaillant aussi sur la génétique (doù la question des atouts possibles de races plus précoces que les races françaises). Pour éclairer ces questions, ce dossier présente les conduites menées sur deux fermes expérimentales, toutes deux en race Limousine : celle de la Ferme des Bordes qui produit des bufs lourds, tardifs (autour de 38 mois) mais valorisant bien les fourrages grossiers, et celle de la Ferme de Thorigné dAnjou, qui commercialise des bufs gras, lourds mais abattus à un peu plus de trente mois. Ce dossier présente aussi un élevage en Haute-Vienne qui commercialise tous ses mâles, soit en veaux sous la mère, soit en bufs dun peu plus de 30 mois. Le dernier cas présenté est celui dun GAEC dans le Cher qui soriente vers le veau rosé mais teste aussi la production de JB finis après un second passage à lherbe.
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Dossier : Le chien de troupeau : Un auxiliaire à ne pas négliger
"En élevage allaitant, le recours à un chien de troupeau n'est pas encore très répandu. Moyennant un choix et un dressage approprié, cet auxiliaire se révèle pourtant être d'une redoutable efficacité et peut faire économiser pas mal de temps tout en évitant de s'énerver inutilement. Mais on ne s'improvise pas soi-même du jour au lendemain ""conducteur de chiens de troupeau"". Travailler avec des chiens demande un certain nombre de connaissances de base tout en acceptant de remettre en cause certaines de ses pratiques."