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Auteur François D'ALTEROCHE |
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Une ventilation sans problème dans 34 mètres de large
François D'ALTEROCHE, AuteurLa particularité de la stabulation de Thierry Champeix, éleveur bio de vaches allaitantes dans le Puy de Dôme ? Sa grande surface avec ses 1600 m² et 34 m de large. Malgré de nombreuses personnes qui lui prédisaient des problèmes de manque de ventilation, l'éleveur a fait ce choix pour, en particulier, faciliter le travail, avec un couloir central de distribution de 6 mètres de large, 100 places pour les vaches suitées et deux rangées de cases. Après 10 ans, cette stabulation construite en deux temps donne entière satisfaction et, côté ventilation, un diagnostic dambiance a montré que ce bâtiment était presque trop ventilé. Côté travail, le pari a été gagnant et, aujourdhui, ce producteur parle dune « stabulation pour fainéant ».
Dossier : Cinq scénarios pour le Massif Central à lhorizon 2050
François D'ALTEROCHE, AuteurA la demande du Commissariat Général à lÉgalité des Territoires, lINRA a mené une étude prospective sur de possibles évolutions pour lélevage sur le Massif Central (MC) à lhorizon 2050. Ce dossier présente les cinq scénarios volontairement contrastés issus de ce travail et leurs impacts en termes de tonnages, doccupation du territoire ou encore demplois. Ces scénarios ont été construits en tenant compte en particulier de la consommation de viande et du changement climatique. Le scénario 1, dit dexcellence, envisage une baisse de 60 % de la consommation de viande. Dans ce contexte, les acteurs du MC sappuient sur limage de marque dune production à lherbe. Dans le scénario 2, caractérisé par une baisse de 30 % de la consommation de viande et la poursuite de la libéralisation, la tendance va vers la production de viande maigre, au coût le plus bas, avec un fort agrandissement des exploitations. Le scénario Agroécologie sappuie aussi sur une baisse de 30 % de la consommation de viande mais avec une demande des consommateurs pour une viande produite avec plus de naturalité. Lherbe et lAB ont une place importante et ce scénario est celui qui montre le meilleur impact en termes demplois. Le scénario dit partenariat, avec une baisse de 5% de la consommation de viande, est basé sur une volonté forte des régions dagir, en concertation, pour le développement dun partenariat équitable entre les maillons des filières. Enfin, le scénario « géopolitique » sappuie sur lhypothèse dun fort impact de la demande en viande de certains pays mais une baisse de 30 % en Europe : la production de viande sur le MC est dominée par le maigre au prix le plus bas, pour lexportation, avec engraissement hors du territoire et, globalement, des impacts économiques négatifs. Ces scénarios contrastés, mais tous plausibles, sont avant tout des outils pour permettre aux acteurs des filières et aux décideurs de sinterroger et danticiper face à des avenirs possibles.
Dossier : La filière bio accélère son développement
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Virginie QUARTIER, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurLélevage bovin a vu, et voit encore aujourdhui, une importante vague de conversions en AB, en bovin allaitant dès 2014 et en bovin lait surtout depuis fin 2015, en lien notamment avec la crise en conventionnel et des prix de vente en AB attractifs. Les filières sont donc en ordre de bataille pour accueillir et permettre une bonne valorisation des fruits de ces conversions, dautant plus que le marché est au vert avec une demande croissante en viande bio de la part du consommateur. Mais, pour poursuivre une bonne structuration des filières, permettant une bonne valorisation en AB de tous les bovins bio aujourdhui et à lavenir, il faut veiller à certains points. Ainsi, les agriculteurs ayant un projet de conversion doivent très vite réfléchir à la valorisation de leur viande bio et, de façon générale, les éleveurs doivent sinvestir dans le développement des filières. Ces dernières demandent un approvisionnement régulier en viande de qualité, doù limportance de la planification ou encore de la contractualisation. Autre enjeu majeur : la finition de la voie mâle. Il ny a pas de marché pour de la viande bio maigre. Les opérateurs travaillent donc à développer les marchés pour le veau rosé clair (par exemple, pour les GMS ou les boucheries), le veau rosé (en particulier pour la restauration collective) ou encore les bufs. Pour ces derniers, le défi est de gagner en précocité pour abaisser lâge dabattage à moins de 3 ans. De plus, le prix élevé des céréales en AB fait que la finition à lherbe est aussi un objectif important. Ceci amène à sinterroger sur les critères de sélection en race à viande ou encore sur lintérêt dintroduire des races précoces, valorisant mieux lherbe, comme lAngus.
Du méteil bio à 60 quintaux
François D'ALTEROCHE, AuteurSimon Groot Koerkamp, éleveur de bovins viande biologiques dans la Meuse, a un système autonome en année normale, aussi bien en fourrages qu'en aliments concentrés. Il valorise au mieux ses pâtures et, pour la production d'aliments, surtout dédiés à la finition des femelles, il sème notamment un méteil triticale-pois fourrager-avoine. En 2016, le rendement de ce méteil a été remarquable avec près de 60 quintaux par hectare. En moyenne, ce rendement est de l'ordre de 50 quintaux. Semé derrière un blé, il est implanté après déchaumage, suivi d'un labour mi-septembre, puis d'un faux semis et enfin d'un hersage quelques jours avant le semis. Ce dernier a lieu mi-octobre avec 100 kg de triticale, 30 kg de pois fourrager et 30 kg d'avoine. Associée à de l'enrubannage, la paille du méteil sert à l'alimentation des vaches devant vêler en fin d'hiver et ayant donc des besoins plus faibles.
Colloque Repro 2020 : Sevrer plus de veaux avec moins de vaches
François D'ALTEROCHE, AuteurLa reproduction en bovins allaitants n'a pas été autant étudiée qu'en élevage laitier, c'est pourquoi, dans le cadre du projet Repro 2020, un colloque a été organisé, à l'occasion du Sommet de l'Élevage 2015. Il a réuni des experts d'horizons divers (dont Jean-Paul Coutard, responsable de la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou), pour faire un état des lieux des connaissances et trouver des solutions et voies de recherche pour une meilleure maîtrise de la reproduction en élevage allaitant en France. Cet article rend compte des connaissances échangées et des problématiques qui ont pu être soulevées lors du colloque.
Dossier : Donner sa juste place à la luzerne
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurEn élevage, de nombreux facteurs pèsent sur la décision d'intégrer ou non la luzerne à l'assolement, en fonction des éléments propres à l'exploitation (altitude, nature des sols, surfaces disponibles, conditions de travail...). Si l'intérêt économique de la luzerne n'est pas toujours évident, l'intégrer relève souvent d'une démarche de sécurisation du système par rapport aux variations du prix des sources de protéines, ou de la recherche d'une alimentation enrichie en oméga 3. Au sommaire de ce dossier : - La luzerne passe le cap des 1000 mètres d'altitude : un premier article à partir des témoignages de techniciens semences, un deuxième article intitulé "Quinze hectares de luzernières depuis quinze ans" (Yvon Soule, éleveur dans le Cantal), un troisième article intitulé "Un essai dans le Cantal à 950 mètres d'altitude" ; - Luzerne et blé au menu des jeunes bovins : le premier article rend compte d'une étude de la Chambre d'Agriculture de Bretagne, un second est intitulé "Luzerne et maïs ensilage ne font pas très bon ménage" ; - "J'achète chaque année de la luzerne sur pied" (témoignage de Guillaume Lesage, éleveur bio dans l'Orne), et un encart sur "L'autonomie en luzerne peut s'envisager à l'échelle d'un territoire".
Dossier : Pâturer plus tôt et plus tard
François D'ALTEROCHE, AuteurL'herbe pâturée est l'aliment le moins onéreux pour nourrir des bovins. Une bonne gestion du pâturage, gage d'économie et d'autonomie, produira, en outre, un fourrage équilibré sur le plan nutritionnel. Ce dossier apporte des solutions et des témoignages pour que les animaux puissent profiter de cet aliment le plus longtemps possible dans l'année. Au sommaire : - Les grands principes du pâturage tournant ; - Ils sont devenus "herbiculteurs" (enquête conduite en Corrèze) ; - Une formation théorique puis pratique (exemple d'une formation en Saône-et-Loire pour apprendre à mieux utiliser la ressource en herbe) ; - Chez Michel Paillet, les stocks ont été sécurisés (dans le sud du Cher, exemple d'une ferme pilote dans le cadre du programme "Herbe et fourrages") ; - Des paddocks de 65 ares pour 30 à 35 vaches (en Haute-Garonne, exemple d'un éleveur devenu un inconditionnel du pâturage tournant dynamique).
Objectif fixé : zéro soja
François D'ALTEROCHE, AuteurLe GAEC Delmond, situé en Corrèze et spécialisé dans la production de veaux de lait, vise une ration sans soja pour les mères (race Limousine). Avec des parcelles propices au maïs, jusqu'en 2013, la ration était fortement basée sur cette plante, d'où un recours important au soja pour équilibrer la ration. Jugeant cette dépendance extérieure en protéines trop coûteuse, les associés ont fait le choix d'orienter leur stratégie alimentaire vers des rations englobant des fourrages issus d'associations graminées/légumineuses. L'assolement a été repensé et intègre, notamment, des prairies temporaires à flore variée, du sorgho (pour faire la transition) et du colza. Le maïs est conservé, mais l'objectif est de faire du grain.
Plus de 15 % d'abattages en bio en 2014
François D'ALTEROCHE, AuteurEn 2014, les abattages de bovins bio ont progressé de 15 %, toutes catégories confondues. Le nombre d'élevages certifiés bio a connu une hausse de 6 % cette même année. Les prix des bovins en conventionnel ont diminué quand ceux en bio se sont maintenus, et une très bonne proportion d'animaux a ainsi été valorisée dans les circuits bio, ce qui n'avait pas été le cas l'année précédente. Si la viande bio est bien représentée en boucheries artisanales (16 % des volumes vendus), en magasins spécialisés (13 %), en RHD (9 %) et dans les autres circuits (11 %, dont la vente directe), c'est surtout dans les grandes surfaces qu'elle est présente, avec 51 % des volumes de viande bio vendus dans ce circuit.
S'inspirer des systèmes fourragers toscan et catalan
François D'ALTEROCHE, AuteurEn Massif Central, il semblerait que le climat se "méditerranéise", au sens où il présente de plus en plus d'épisodes de sécheresse estivale, tout en gardant des hivers rudes. Afin de dégager des éléments permettant d'anticiper les conséquences du changement climatique en matière de conduite des élevages, et en particulier pour la production fourragère, le projet Mélibio a cherché à identifier des conduites mises en uvre par des producteurs en Toscane et en Catalogne, et qu'il serait intéressant de transposer en France. L'intérêt de la luzerne et des cultures fourragères annuelles a été mis en avant pour constituer des stocks. Un des autres aspects concerne la recherche active de pratiques alternatives pour contourner les aléas climatiques (irrigation, utilisation de la forêt...). L'article présente également une des autres réalisations de Mélibio, "Capflor", outil d'aide à la décision pour concevoir des mélanges prairiaux.
Des barons bio maigres, mais adaptés au marché
François D'ALTEROCHE, AuteurEntre 2008 et 2011, un essai a été mené dans 65 exploitations de polyculture-élevage, mais également sur la Ferme de Thorigné d'Anjou et sur le lycée de Naves, sur la production de mâles entiers élevés selon le cahier des charges biologique, abattus à l'âge de 12 à 16 mois, avec un poids de carcasse de 280 à 330 kilogrammes. Le but était de voir si de tels animaux peuvent être un débouché pour la viande bovine biologique mâle. Près de 900 carcasses ont été jugées en abattoir et des tests ont été réalisés auprès de consommateurs. Les animaux produits présentent des carcasses légères et peu couvertes : pas de marbré ou de persillé sur 95 % des carcasses. La couleur est entre celle du veau et de l'adulte. Les tests auprès des consommateurs montrent que cette viande peut correspondre aux demandes de certains d'entre eux, ceux qui recherchent une viande peu grasse. Par ailleurs, les steaks hachés produits à partir de ces animaux ressortent comme comparables à ceux produits à partir de vaches.
Cultiver l'autonomie protéique
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurLes élevages bovins sont impactés par la fluctuation des coûts des protéines. Une solution pour s'affranchir de ces fluctuations est de produire soi-même ses protéines : prairies temporaires, luzerne, légumineuses et protéagineux sont des sources importantes de protéines. Avant de penser à la complémentation, l'autonomie protéique de l'exploitation réside, en premier lieu, dans la gestion du pâturage et la qualité du fourrage. Ce dossier présente plusieurs initiatives, essais et témoignages d'agriculteurs concernant l'autonomie protéique et alimentaire, en conventionnel et en bio. Parmi ceux-là, figure la ferme expérimentale des Bordes dont la partie conduite en AB a presque atteint l'autonomie alimentaire, en s'appuyant sur la réalisation d'un bon fourrage, complété ensuite par du méteil. Autre témoignage : la ferme du lycée agricole de Tulle-Naves est aussi conduite en agriculture biologique, et a atteint 96% d'autonomie grâce à des prairies multi-espèces et des cultures de mélanges céréales protéagineux. Quelques hectares de maïs et de soja sont aussi cultivés, ce qui permet d'avoir de l'énergie pure et de la protéine pure pour équilibrer les mélanges dont la composition varie à chaque récolte.
Dossier : Gestion du pâturage : Le pâturage, une technique de précision
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurDans ce dossier, différents exemples mettent en évidence l'intérêt d'un pâturage bien pensé et bien mené : - Objectif autonomie alimentaire : À la ferme des Bordes dans l'Indre (une partie du domaine conduite en bio) ; - Le pâturage tournant est un jeu d'enfant : Chez Hugues Doumazane en Corrèze ; - La "méthode Pochon" adaptée aux Limousines et aux aléas climatiques : Chez Jean-Marie Morand en Charente ; - Le pâturage à la néo-zélandaise fonctionne très bien : Chez Sylvain Vilatte dans la Sarthe. Le dossier est parsemé d'avis d'experts, de points sur les caractéristiques des exploitations, des règles à respecter en pâturage tournant, de principes de gestion du pâturage..., ainsi que de témoignages complémentaires (Philippe Auvillain, éleveur à Méasnes dans la Creuse, Michel Vayssière, éleveur à Saint-Julien-aux-Bois en Corrèze).
Dossier : Photovoltaïque : Le grand calme après le grand rush
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Bernard GRIFFOUL, AuteurAprès un démarrage en trombe et un peu trop débridé, le secteur du photovoltaïque accuse le coup. La réduction continue et surtout très conséquente des tarifs contractuels de rachat de l'électricité produite contraint à mettre en sommeil ou tout simplement un terme à de nombreux projets. Ce brusque renversement de tendance secoue durablement les multiples entreprises du secteur. Toutefois, le niveau élevé des tarifs de rachat du photovoltaïque ne pouvait perdurer et il fallait mettre fin à la bulle spéculative qui avait gagné ce secteur. Les professionnels des énergies renouvelables souhaitent une évolution de la réglementation encadrant l'établissement des tarifs de rachat et plaident pour une stabilisation des tarifs, ce qui permettrait d'avoir au moins une vision sur le long terme. Ainsi, une simulation a été réalisée pour deux projets comparables à deux ans d'intervalle. Si on analyse la situation sur l'ensemble des 20 années de contrat, le gain de 246 300 en 2010 se transforme en une perte de 57 600 en 2012. Malgré tout, investir dans le photovoltaïque est un pari sur l'avenir avec la raréfaction des énergies fossiles etc. Aujourd'hui, chaque projet reste à étudier avec attention. La forte baisse du prix des panneaux depuis 4 ans est également à prendre en compte. Deux témoignages clôturent le dossier : - la construction d'un bâtiment d'élevage sur lequel a été installée une toiture photovoltaïque permettant de produire de l'électricité sans faire préjudice au confort des animaux ; - la mise en place de panneaux photovoltaïques couplés à un ingénieux système de séchage de fourrage à air pulsé. Il s'agit ici de récupérer l'air réchauffé et asséché sous les panneaux pour parachever la déshydratation des balles rondes.
A Durdat-Larequille, dans l'Allier : Premier hiver concluant pour la litière plaquettes
François D'ALTEROCHE, AuteurSur la ferme expérimentale du Lycée agricole de Durdat-Larequille, à côté de Montluçon, dans l'Allier, des litières de plaquettes de bois ont été expérimentées lors de l'hiver 2012 sur un lot de génisses. Sur le plan technique, les génisses sont restées en forme Jean-François Canaud, l'un des professeurs de ce lycée, précise : "sur le parcellaire de l'exploitation, nous avons beaucoup de haies et d'arbres de bord de ruisseau. La paille à plus de 100 euros la tonne a conforté l'exploitation dans son choix ". En outre, l'entretien du bocage est indispensable. L'article donne des indications sur les deux protocoles suivis pour l'expérimentation : les plaquettes ont été utilisées dans deux stabulations hébergeant des génisses de 1 et 2 ans. L'article est complété par des encarts (« Une solution intéressante quand la paille est hors de prix » ; "Déchiqueter du bois frais suffisamment tôt") et par la présentation d'une enquête dans l'Allier et la Nièvre.