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Auteur TRIBUNE VERTE |
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Agriculture biologique : forte progression en Bretagne en 1998
Quelques données économiques sur la production bio en Bretagne : productions animales, surfaces légumières bio, transformation (chiffre d'affaire de 261,8 millions de francs en 1998 toutes filières confondues, soit une hausse de 40%),... Selon les chiffres diffusés par l'interprofession agrobiologique bretonne Interbio Bretagne, la filière d'agriculture biologique en Bretagne a connu un développement important en 1998, tant pour les productions agricoles que pour les produits transformés. De 1994 à 1998, le nombre d'exploitations bio et en conversion est passé de 255 à 655 et la Bretagne est la seconde région française en nombre de fermes bio après le Rhône-Alpes.
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Agriculture biologique : une production trop timide
Le décalage entre l'offre et la demande entraîne, en France, un flux d'importation. Seul moyen d'éviter une dérive qui pourrait discréditer le logo "AB" : un plus fort soutien à ce type d'agriculture. "Il semblerait que l'on n'ait pas encore mesuré l'ampleur du phénomène" (Bertil Sylvander), alors que la politique agricole reste peu incitative (au regret des producteurs, industriels et distributeurs), et que la grande distribution s'est lancée dans la course.
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Bio - Les entreprises de transformation se multiplient
Selon une étude de l'ONAB, la multiplication des entreprises de transformation dans la filière bio s'accompagne souvent localement du développement de la production agricole biologique. Cependant, certaines régions et certaines filières ont pris de l'avance. Les régions les plus dynamiques sont Rhône-Alpes, Bretagne et Pays de Loire. Les filières se localisent à proximité des bassins de production, maintenant dans la région la valeur ajoutée au stade de la transformation.
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Bio, la France passe le cap du 1 %
Avec 8140 agriculteurs et près de 316 000 ha, la France vient de passer la barre symbolique des 1 % de surface agricole utile en agriculture biologique. Quatre départements comptent désormais plus de 10 000 ha : la Lozère, l'Aveyron, la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire, mais l'immense majorité, 54 départements, reste en deçà de la moyenne nationale.
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Le bio sera lié au sol
Pour bénéficier de l'appellation, les aviculteurs doivent désormais nourrir les animaux avec une alimentation produite sur la ferme. Cette disposition suscite l'hostilité du syndicat des labels avicoles (Synalaf) , car elle oblige la conversion totale de l'exploitation biologique.
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Boom de la production de lait bio en France en 1999
La production de lait de vache biologique en France a progressé de 77 % en 1999 pour atteindre 96 millions de litres. Le nombre d'élevages bovins laitiers devrait passer de 412 en 1998 à environ un millier à la fin de l'année 2000. Les exploitations biologiques sont plus grandes que les autres en terme de surface et surtout implantées en zones de plaines ; leur production est également plus importante même si elle ne remplissent pas leurs quotas.
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Le choc des cultures
La coordination agrobiologique des Pays de Loire vient de signer une motion pour connaître la localisation des parcelles cultivées en maïs génétiquement modifiés dans la région afin de contrôler une éventuelle contamination des productions bio situées à proximité. Elle envisage des recours en cas de préjudice.
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Danemark : agriculture, filières agrobiologiques, aides agri-environnementales. Quels enseignements pour la France ?
Une mission d'étude au Danemark, organisée par l'A.P.C.A. (Assemblée permanente des Chambres d'Agriculture), a permis à une vingtaine de participants - un Chargé de Mission du Ministère de l'Agriculture, des agriculteurs, un élu, un formateur, des conseillers de différentes structures (Chambres d'Agriculture, CIVAM, CFPPA) - de découvrir l'agriculture, la filière agrobiologique et l'impact des aides européennes agri-environnementales dans ce pays. L'agriculture danoise, avant tout exportatrice, pour 2/3 de sa production, en produits agro-alimentaires, repose sur un système de coopération et de contrôle de la qualité basé sur une législation stricte. Face aux problèmes environnementaux auxquels elle est confrontée, elle s'oriente vers le concept d'agriculture durable pour l'ensemble des productions. L'agriculture biologique danoise représente 0,7 % des surfaces cultivées (le double, en valeur relative, de la France) et le Danemark est le seul pays européen avec la France à avoir une réglementation nationale. Les filières nationales sont tirées en avant par la demande des G.M.S. (144 entreprises étaient certifiées en 1993, dont : 18 laiteries, 24 en viande, 13 en oeufs, 47 magasins détail et grossistes, 29 autres). La plus-value moyenne en 1993 est d'environ 35 % par rapport au prix de base en production de lait de vache, contre 15 à 20 % en France. Les filières viande bovine, viande porcine, légumes, oeufs et volailles se développent, de par l'augmentation spectaculaire de la demande depuis 1993/1994 (grâce à une campagne d'information et à la politique des supermarchés qui systématisent l'approvisionnement bio de leurs rayons). Les aides à l'agriculture biologique sont planifiées en conversion (2 ans), maintien (5 ans), réduction d'engrais (5 ans). Il existe 20 fermes de référence. Plusieurs autres plans ont été mis en oeuvre et diverses autres subventions sont allouées, en ce qui concerne notamment la forêt, la protection des eaux, la restauration de l'habitat de la faune sauvage, la plantation de haies et brise-vents, l'introduction de méthodes culturales extensives, ... La chaîne de supermarchés IRMA a développé les ventes de produits biologiques et constate depuis 2 ans un succès croissant de ces produits. Pour M. Steen Hanbjerg, responsable du secteur fruits et légumes, une bonne stratégie de vente tient en 4 points : le prix ne devrait pas dépasser 20 à 25 % du prix des produits conventionnels ; la qualité doit être au moins égale à celle des autres produits (le client goûte d'abord avec les yeux, d'où l'importance de l'aspect du produit frais) ; le lieu d'achat doit être un magasin de proximité, les produits biologiques devant faire partie du quotidien des consommateurs ; les quantités offertes doivent être régulières et suffisantes. Dans cette chaîne de supermarchés, il n'existe pas de rayon spécifique pour les produits biologiques (si ce n'est pour un produit de base en exclusivité en pleine saison, comme la carotte ou la pomme de terre) ; les produits biologiques sont présents dans presque tous les rayons et font l'objet de publicités à l'entrée du magasin au moins une fois par semaine. La chaîne IRMA vend surtout dans les grandes villes et réalise en bio 30 à 35 % des ventes de légumes, 52 % des ventes de lait et 100 % des ventes d'oeufs (production fermière ou biologique exclusivement). Les danois sont plus sensibilisés à la protection de l'environnement que les français, alors que la CEE met progressivement en place tout un arsenal de mesures pour préserver les milieux. Le gouvernement français est moins dirigiste et n'a, semble-t-il pas déterminé une politique si ambitieuse de développement d'une agriculture respectueuse de l'environnement. Les productions françaises sont en général plus extensives et, élément important à intégrer dans la comparaison, la France est, au contraire du Danemark, un important pays producteur d'intrants. Chez nous, le lien aménagement du territoire-protection de l'environnement-qualité des produits est encore peu perçu et la grande distribution est encore frileuse sur ces concepts de mise en avant des produits agricoles respectueux de l'environnement. Ces constats montrent que d'importants facteurs, principalement sociologiques, diffèrent. Si l'on admet que le "modèle" danois met en évidence les tendances lourdes des pays développés (d'autres pays européens se situent dans la même dynamique), l'agriculture française doit se préparer à cette mutation des comportements et mettre en place des techniques et des stratégies pour y répondre, proposer de nouvelles solutions préservant l'environnement, la qualité des produits et aussi les intérêts économiques et techniques des agriculteurs. Ces nouvelles évolutions seront source d'innovation et de dynamisme ; elles sont sans doute nécessaires pour satisfaire une demande en progression et des normes de plus en plus sévères.
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Détection des OGM : Un test rapide donne un résultat en dix minutes
"Les laboratoires Wolff proposent aux filières agricoles et agroalimentaires un kit de détection des OGM ; test immunologique dont l'avantage réside dans la rapidité et la clarté de réponse suivant le seuil fixé par l'utilisateur. Reste un inconvénient, celui d'exiger l'usage d'autant de bandelettes de détection que de variétés transgéniques recherchées."
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La distribution teste les produits bio
Le marché bio, dont le chiffre d'affaires s'élevait, en 1993, à 3 milliards de francs, progresse de 15 % par an, selon le Syndicat européen des transformateurs de produits de l'agriculture biologique (SITRAB). Une récente étude de l'Institut Nielsen chiffre la progression annuelle des ventes - en quantité - à 16 % (5 % pour le seul rayon frais) dans les hypermarchés de plus de 6500 m2. Pourtant, les grandes et moyennes surfaces ne s'engouffrent pas encore sur ce créneau. Le bio ne représente, en moyenne, que 0,8 % du nombre de références en rayon épicerie pour 0,6 % de linéaire occupé, et pour un chiffre d'affaires de 700 millions de francs (toujours selon Nielsen). Pionnier sur ce secteur, Monoprix a créé depuis 1990 une marque distributeur de produits bio, avec une gamme d'une cinquantaine de produits. Cinq ans plus tard, le bio ne représente toujours que 1,5 à 2 % du marché par famille de produit, mais les références se sont multipliées : 200 au total. La commercialisation en circuits courts pourrait être plus facilement accessible à la distribution. C'est ce que teste la chaîne Cora qui a installé, à titre expérimental, dans un hypermarché de Blois, 15 mètres de linéaire gérés par 25 fermes locales avec 2 vendeuses. La principale crainte de la distribution est la discontinuité dans l'approvisionnement (offre limitée ou saisonnière, qualité irrégulière). "Il faut être progressif et ne pas tuer le marché", confie Olivier Beyer, responsable du secteur qualité à Monoprix. Ce qui signifie qu'il faut développer l'offre, la structurer, l'adapter aux règles de la distribution, et jouer en même temps sur la demande. Les écueils à éviter : une dégradation de la qualité dûe à des productions massives ou des importations en provenance de pays qui n'utilisent pas les produits chimiques de synthèse pour des raisons économiques ; (la tentation est grande car ces importations assureraient de gros volumes à faibles prix).
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Enseignement agricole : Lever de rideau sur la future réforme
H. Gaymard a annoncé, au Conseil des ministres du 03/01/03, un projet d'adaptation de l'enseignement agricole aux attentes sociétales et aux cursus de formation du système international. L'enseignement doit s'ouvrir à la protection des ressources, à la pluriactivité et à la qualité alimentaire. Les BTS évolueront vers des licences professionnelles (3 ans) et les maîtrises vers des Master (5 ans). La réforme prévoit de développer une politique contractuelle entre l'Etat et les établissements, soit plus d'autonomie mais un risque d'inégalité.
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Environnement : L'année de la réforme de la politique de l'eau
L'année 2001 annonce une réforme de la politique de l'eau, avec d'une part la perspective de projets de redevances agricoles sur l'azote et l'irrigation, et d'autre part la finalisation d'un programme d'action pour la "directive nitrate". L'article définit les grandes lignes de cette réforme visant à maîtriser les pollutions d'origine agricole.
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Heures cruciales pour la production bio
Réunis en assemblée générale à Paris le 4 avril 2000, les producteurs d'agriculture biologique auront sans doute l'impression de vivre des heures cruciales. Première raison : le cahier des charges français des productions animales bio qui devrait faire l'objet d'une réglementation publique. Deuxième raison : la fraude aux céréales bio dans le cadre de l'affaire Eurograin en cours de révélation, risque de porter un coup très dur à la filière et à son image.
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Un projet de "porcherie verte"
Un Groupement d'Intérêt Scientifique (GIS) regroupe 17 partenaires depuis mercredi 3 octobre pour la "porcherie verte". Il s'agit, notamment pour la recherche, de pouvoir d'ici à quatre années donner aux éleveurs de porcs des possibilités d'élevages respectueux de l'environnement. Cinq axes de recherches sont lancés, concernant les méthodes d'exploitation, le contexte (en identifiant les contraintes économiques liées à la prise en compte de l'aspect environnemental), la conduite d'élevage (entre autres pour supprimer les nuisances olfactives), la gestion des effluents, et les systèmes de production.
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Royaume-Uni : un intérêt croissant pour l'agriculture biologique
Au Royaume-Uni, comme partout en Europe, la demande dépasse largement l'offre de produits biologiques. De nombreux distributeurs passent même directement des contrats en directs avec les agriculteurs, à l'image de Sainsbury. Les importations sont encore largement dominantes (70% de l'offre bio est importée) car le nombre de producteurs est encore faible, mais les conversions devraient progresser avec l'augmentation des aides.