Détail de l'auteur
Auteur Michèle ROUX |
Documents disponibles écrits par cet auteur (5)


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Dordogne : Lhomme qui voulait des voisin.es
Michèle ROUX, AuteurPatrick Busselet est paysan bio dans le Périgord Vert. Il sest installé en 1994, en bovins viande, et a été rejoint par sa femme, salariée de lexploitation, en 2003. Sensible à la désertification des milieux ruraux, il pense très vite à la transmission de sa ferme. Dès 2009, il cherche à accompagner linstallation de nouveaux paysans sur sa ferme. Il décide alors de mettre à disposition de porteurs de projets 2 ha de vallon, ainsi quun bâtiment de stockage et une maison dhabitation quil a rénovée. Julien et Elodie sinstallent ainsi en maraîchage diversifié en 2012. En 2019, ces deux maraîchers créent une SCI et commencent à cultiver un autre site. Ils libèrent ainsi un hectare sur la ferme de Patrick Busselet, ainsi que la maison dhabitation. Ceci permet linstallation de deux nouvelles porteuses de projet en maraîchage diversifié : Caroline et Valentine. Ces dernières sont accompagnées par Paysen graines (réseau périgourdin despaces-test agricoles). À 12 km de là, Patrick a aussi souhaité mettre en place un parc photovoltaïque de 8,8 ha et tient à ce que ce projet sintègre dans le territoire. Pour cela, il va expliquer le projet à son voisinage et fait des compromis pour que le projet convienne à tous. Ce parc va permettre linstallation de Josie, une éleveuse de moutons qui entretiendra le parc. Cette dernière a également signé des contrats de pâturage avec dautres paysans.
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Dossier : L'autonomie technologique pour l'agriculture paysanne
Michèle ROUX, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Patrick BOUGEARD, AuteurDans le contexte de crise sanitaire et de constat de notre dépendance technologique, ce dossier traite du rapport des paysan.ne.s à la technologie et à la mécanisation de lagriculture, avec lendettement et la perte dautonomie décisionnelle qui en ont découlé. LAtelier Paysan, coopérative dautoconstruction doutils agricoles, est notamment présenté, ainsi que le témoignage de Gérard Grandin, éleveur laitier bio dans lOrne. Ce dernier a fait le choix de produire à lherbe en dépensant le moins dargent et de temps possible. Côté matériel, il prône le lowtech, cest-à-dire « les bases technologiques ».
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Dossier : Méthanisation et agriculture paysanne
Damien HOUDEBINE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; Michèle ROUX, Auteur ; ET AL., AuteurStéphane Le Foll a lancé un plan de développement de la méthanisation agricole en 2013 : lobjectif était datteindre 1000 méthaniseurs dici 2020. Selon GRDF, cet objectif est quasiment atteint. De nombreux atouts sont souvent associés à la méthanisation agricole : valorisation des déchets, création demplois Néanmoins, quelques problèmes ont été soulevés : Les digestats sont-ils assez riches en carbone pour enrichir convenablement les sols ? Est-ce que de tels investissements peuvent préserver lautonomie financière des exploitants et leur capacité à transmettre leur ferme ? De plus, cet été, durant la période de sécheresse, lutilisation de certaines ressources fourragères pour alimenter des méthaniseurs a créé des tensions avec des éleveurs. Ce dossier effectue un point sur les avantages et les inconvénients de la méthanisation. Il commence par linterview de Daniel Chateigner, universitaire à Caen et membre du « Collectif Scientifique National Méthanisation Raisonnée ». Il explique les répercussions possibles dune méthanisation à outrance. Les avis de paysans et de la Confédération Paysanne sur ce sujet sont également évoqués. Un projet de méthanisation collectif est ensuite décrit. Il regroupe 14 fermes en Seine-Maritime et a pour objectif la diversification et la pérennisation des exploitations. Deux autres projets sont également détaillés : celui du groupe « Méthanisation paysanne » de lArdear Occitanie qui développe un modèle de méthanisation compatible avec lagriculture paysanne, et celui de Jules Charmoy, agriculteur basé en Dordogne, qui a créé une unité de méthanisation pour ne plus être dépendant du pétrole. Enfin, les méfaits des grandes unités de méthanisation sont détaillés.
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Dossier : Le renouveau des épiceries de campagne
Michèle ROUX, Auteur ; Michel CURADE, Auteur ; Sophie CHAPELLE, Auteur ; ET AL., AuteurDans les villages, beaucoup dépiceries ont disparu avec le dépeuplement des campagnes. Toutefois, de nouvelles formes dépiceries fleurissent : épiceries solidaires, participatives, de proximité ou collectives. Leurs statuts varient, mais elles sont souvent issues de projets collectifs (associations de citoyens, magasins de producteurs, magasins à la ferme) et soutenues par les élus locaux qui veulent faire revivre leur commune. Ce dossier présente sept de ces nouvelles épiceries (fonctionnement, atouts, contraintes). La première est une épicerie solidaire, Epi-centre, soutenue par la municipalité, dans lAude. La deuxième est le magasin « Komm à la ferme », en Moselle : il a été créé par une agricultrice et a généré une forte dynamique dinstallations dans son secteur. Le marché de producteurs « Meraki », en Isère, est aussi pris pour exemple. Il associe agriculture et culture. Le collectif de consommateurs et dartisans OmeloKo est basé dans le Tarn. Il a mis en place huit points relais dans des villages qui navaient plus de commerce. Quant à « lÉpicerie Au Fournil », elle réunit une boulangerie, une épicerie et un dépôt-vente de producteurs locaux, le tout dans un lieu convivial, dans les Cévennes. Le sixième exemple est celui de la fromagerie « Les 13 blés », dans le Cher. Elle regroupe une quarantaine de producteurs et propose des activités culturelles. Le dernier exemple est un point de vente collectif à Corte, en Corse, qui réunit soixante agriculteurs de 47 communes.
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Dordogne : Le panier de saison, un magasin collectif dans le bergeracois
Michèle ROUX, AuteurDepuis juin 2008, un magasin réunissant une vingtaine de paysans s'est ouvert à Lamonzie Saint-Martin, à une dizaine de kilomètres de Bergerac. Objectif : commercialiser les produits agricoles de proximité à des prix raisonnables pour le consommateur, et rémunérateurs pour le producteur, en mutualisant les moyens de vente. Neuf paysans ont investi via une CUMA, les douze autres étant des apporteurs. Pour financer son activité, le magasin prélève entre 20% (pour les associés) et 25% (pour les apporteurs) du chiffre d'affaires. Au bout de trois mois de fonctionnement, le bilan est positif (ventes en augmentation), et le magasin recherche déjà de nouveaux producteurs