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Auteur Jean-Martial POUPEAU |
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Thierry Legris, dans les Yvelines : Un assolement en évolution
Jean-Martial POUPEAU, AuteurInstallé dans les Yvelines, Thierry Legris cultive 145 ha. La conversion de l'exploitation à l'agriculture biologique s'est faite progressivement, entre 2001 et 2006. Les premières années, l'agriculteur a conservé une rotation courte, intégrant pour deux tiers des cultures d'hiver et pour un tiers des cultures de printemps. Toutefois, malgré des opérations de désherbage mécanique répétées, la pression des adventices est très vite devenue problématique, notamment avec de fortes présences de folle-avoine, de gaillet et de vulpin. Afin de renverser la tendance, Thierry Legris a apporté plusieurs ajustements à son assolement et à ses pratiques, et ce, de manière la plus adaptée possible aux différents types de sols qui constituent son parcellaire : introduction de la luzerne, semis du blé uniquement derrière des légumineuses (luzerne, lentille, féverole) ou parfois derrière une association pois fourrager-triticale, etc. La présence de maïs dans l'assolement, culture d'été relativement facile à conduire dans les conditions pédoclimatiques de l'exploitation, permet également de lutter contre la folle-avoine en cassant le cycle de l'adventice. Thierry Legris s'est par ailleurs essayé aux techniques culturales simplifiées mais sans succès.
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Transformation en farine : Quelle rentabilité ?
Nombreux sont les producteurs de céréales à s'interroger sur l'opportunité de diversifier leur activité. A ce titre, la transformation en farine peut leur apparaître comme un débouché évident, pouvant notamment permettre de se rapprocher du consommateur. Cependant, bien cerner les coûts est d'autant plus nécessaire (coût de la mouture, des sachets et des étiquettes, du temps de travail, du transport éventuel...) que cette activité exige le respect de contraintes réglementaires et commerciales multiples (vente en petites surfaces alimentaires ou en grande distribution).
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Travail simplifié et couverts broyés et mulchés : « Technique aboutie »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurInstallé à Lannes dans le Lot et Garonne, Daniel Ligneau conduit son exploitation de grandes cultures bio en travail simplifié, depuis presque 10 ans. Il décrit son itinéraire technique. Après un mélange céréalier ou méteil, il implante, début octobre, un couvert (féverole/avoine noire/pois fourrager). Au préalable, un travail superficiel du sol est effectué, via quelques passages de déchaumeur ou cultivateur à pattes doie, et 20 m3/ha de compost de fumier de vaches et poulets sont apportés. En fin dhiver, le couvert est broyé et mulché à 5-10 cm afin de fournir de lazote et de la biomasse au sol. Une tonne par hectare dengrais organique est apportée, puis un semis de soja ou de maïs est effectué un mois après le broyage du couvert. Le maïs est irrigué durant lété. Depuis 5 ans, Daniel Ligneau mène des essais de semis direct sous couvert avec du maïs et du soja irrigué. Le couvert est le même, soja et maïs sont implantés avec un semoir Sola Prosem après roulage du couvert, puis les inter-rangs sont roulés à nouveau après semis. La réussite de la technique est inégale et labsence de travail du sol engage le rendement des cultures suivantes. En 2018, le rendement de maïs était de 25 q/ha, contre 50 en travail simplifié. Sur soja, la différence était plus faible avec un rendement de 32 q/ha, contre 36. Daniel Ligneau affirme que les racines dun couvert ne remplaceront jamais le travail du sol.
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Union Bio Semences : Compétences et stockage au top
Jean-Martial POUPEAU, AuteurUnion Bio Semences, marque commerciale Ubios, est lun des principaux opérateurs en production de semences bio de grandes cultures. Cette union de coopératives travaille en collaboration avec 80 agriculteurs-multiplicateurs qui multiplient 60 variétés de 10 espèces sur 2 500 ha. Selon Jean Buet, directeur de Union Bio Semences, être agriculteur-multiplicateur nécessite deux pré-requis : disposer des compétences techniques nécessaires pour mener à bien la production et être en capacité de stocker. Des encarts détaillent les enjeux techniques de la production de semences bio. Concernant les normes qualité pour les semences, Union Bio Semences se positionne au-delà des exigences de la règlementation, notamment pour la pureté spécifique. Jean Buet atteste que la demande en semences bio continue de progresser, seule la production pouvant constituer un facteur limitant. Actuellement, cependant, la production de semences bio de grandes cultures nest pas suffisamment rentable pour une structure dédiée à la bio telle qu'Union Bio Semences qui ne peut pas réaliser d'économies d'échelle sur ses installations. Par ailleurs, selon Jean Buet, lexistence des dérogations ne joue pas en faveur de la bio car certains distributeurs mettent en avant des semences non traitées alors que des équivalents existent en bio.
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Vague de conversions en Bourgogne-Franche-Comté : "Partir sur de bonnes bases"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAvec 230 agriculteurs et 20 000 hectares supplémentaires en bio par rapport à 2015, la région Bourgogne-Franche-Comté a connu, en 2016, une vague importante de conversions, comme partout en France. Dans la région, cela concerne notamment les grandes cultures. Dans cet interview, Pierre Robin, conseiller à la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or, apporte son point de vue sur ce contexte : - profils des agriculteurs en conversion ; - leviers techniques qu'ils seront amenés à mobiliser, notamment pour la gestion des adventices ; - etc.
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Variétés de blé : Faire le bon choix
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er juillet 2018, le blé tendre est soumis au statut « hors dérogation », cest-à-dire quil est obligatoire dutiliser des semences biologiques et quaucune dérogation nest possible. Il bénéficie dun large choix variétal et loffre en bio sest étoffée ces dernières années : 26 variétés en 2012 contre 39 en 2018, et de nouvelles variétés bio devraient être inscrites dici un à trois ans. Linscription de nouvelles variétés fait suite notamment aux travaux du réseau de criblage variétal de céréales bio, créé en 2000, qui regroupe 40 partenaires et intervient sur une cinquantaine de sites dessais. Toutefois, certaines variétés sont toujours utilisées de manière préférentielle : les dix premières variétés représentent 57,5 % des surfaces. Elles diffèrent suivant les régions : Tengri, Wiwa et Atlass dominent dans lOuest ; Tengri, Capo et Adesso dans lEst ; Renan et Hendrix dans le Sud-Ouest. De manière générale, les blés dhiver sont privilégiés, excepté dans lOuest et sur la bordure maritime Nord, où les variétés alternatives et de printemps sont répandues pour leur capacité à rester propres en raison de leur cycle court. Lassociation de différentes variétés est également de plus en plus courante. Dans un encart, le témoignage de Bruno Papa (céréalier bio depuis 2000 dans le Tarn-et-Garonne) apporte plus dinformations à ce sujet. Enfin, pour Laurence Fontaine, responsable du pôle grandes cultures de lItab et animatrice du réseau de criblage variétal, la campagne 2018-2019 est charnière pour le blé bio : les surfaces et lintérêt des obtenteurs augmentent, mais il existe des incertitudes quant à la disponibilité de semences bio alors que le statut hors dérogation rend donc obligatoire leur utilisation.
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De Vilaine, père et fils, pionniers dans l'Allier : 30 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa Scea des Guichardots, dans l'Allier, est conduite en agriculture biologique depuis 1982, d'abord par Patrick De Vilaine, et désormais par son fils Gaëtan. Cette exploitation céréalière travaille en non-labour, autour d'une rotation de 4 ans : soja, blé d'hiver ou épeautre, pois et triticale, maïs grain. L'alternance de deux cultures de printemps tardives et de deux cultures d'hiver permet une maîtrise satisfaisante des adventices. Deux ateliers de volailles, de chair et pondeuses, participent à l'autonomie azotée de l'exploitation. Dans cet article, l'agriculteur explique ses choix en termes d'itinéraire technique : rotation plutôt courte, absence de luzerne dans l'assolement, peu d'utilisation de couverts, choix du matériel La conduite de la culture de soja est explicitée.
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Visite chez Louis Lefebvre, dans la Vienne : Diversifier pour plus de sécurité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLouis Lefebvre est installé sur une ferme de 141 ha en grandes cultures, dans la Vienne. En bio depuis 1998, il décrit ses pratiques (travail du sol, fertilisation, succession de cultures ) et donne quelques rendements moyens obtenus. Il mise sur la diversification pour s'assurer un revenu satisfaisant et faire face aux aléas climatiques et aux conditions de marché. Il cultive ainsi 6 à 7 espèces différentes chaque année (avoine, luzerne, blé, maïs pop-corn, lentilles/cameline, soja, tournesol ). Il pratique les mélanges variétaux pour le blé et les mélanges despèces (lentille/cameline, triticale/pois, avoine nue/féverole dhiver).
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Vu au salon Tech&Bio 2019 ; Vu sur autres salons ; Vu au Space ; Vu au salon Sommet de lÉlevage
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, AuteurCet article décrit plusieurs innovations exposées à l'occasion des éditions 2019 de divers salons : Tech&Bio (Drôme), Space (Ille-et-Vilaine), Sommet de lÉlevage (Puy-de-Dôme) et autres salons. Il présente : 1 - différents outils de travail du sol, de désherbage (mécanique, électrique) et de guidage GPS ; 2 - divers équipements agricoles : un bâtiment déplaçable pour volailles et pondeuses, une centrale photovoltaïque produisant de lélectricité, des filets paragrêles pour le vignoble, un drone pour pulvériser des traitements dans les vignes, une sonde de température pour matières fermentescibles, un trieur séparateur, aérodynamique, un boîtier à variateur autorégulé sur un fertiliseur ; 3 d'autres innovations plus spécifiques à lélevage : des aliments dallaitement multi-espèces, des aliments minéraux, des produits utilisés en médecines alternatives (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie), de la mélasse de betterave bio, un soin pour animaux à base dargile, une gamme de produits permettant de mieux valoriser les fumiers, et un produit naturel de post-trempage pour les vaches laitières.
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Xavier Morineau, dans le Loir-et-Cher : Un défi : vivre sur 35 hectares
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCéréalier dans le Loir-et-Cher sur la ferme familiale convertie à lAB en 1968, Xavier Morineau a la particularité de cultiver une surface relativement faible de 35 hectares. Il expose les choix quil a retenus pour dégager un revenu et les contraintes auxquelles il doit faire face. En contrat avec le groupe DAucy, il a développé la production de légumes de plein champ (pois, haricot, oignon), à forte valeur ajoutée. Ceux-ci entrent dans une rotation de quatre ans avec du blé dhiver. Si le céréalier dispose de bons sols, qui bénéficient encore des apports organiques dun élevage allaitant présent jusquen 2008, le manque de surfaces le contraint à une rotation courte, sans luzerne ni couverts, nécessitant lachat dengrais organiques. Le blé, culture traditionnelle de la région, est cultivé en mélange variétal et valorisé en meunerie. Les légumes de plein champ sont, quant à eux, cultivés selon les modalités imposées par le groupe industriel DAucy (irrigation, dates de semis et de récolte ) et avec un accompagnement technique important.