Détail de l'auteur
Auteur Jean-Martial POUPEAU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (222)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Produire du soja bio partout en France : Un défi à relever en s'adaptant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa demande en soja bio produit en France est croissante, aussi bien pour l'alimentation animale qu'humaine. Pour répondre à celle-ci, de nouveaux producteurs implantent du soja dans le bassin traditionnel du Sud-Ouest, mais aussi au-delà. Plus au Nord, la principale contrainte pour la culture de soja est de pouvoir atteindre la somme de températures nécessaire au développement de la culture. En théorie, cela est possible pour certaines variétés (groupes de précovité 000 et 0000), mais il faut le confirmer sur le terrain. Autre point capital pour la réussite du soja : la bonne inoculation des graines, avec des bactéries indispensables à cette culture mais qui ne sont pas présentes naturellement dans les sols européens. Des retours de terrain - techniques et économiques - pour la campagne 2021, de la part d'agriculteurs ou issus d'essais réalisés dans le cadre du projet Cap Protéines notamment, sont présentés pour la Bourgogne, l'Occitanie, le Maine-et-Loire et les Yvelines. L'année 2021, humide au printemps et relativement fraîche en été, n'a pas été favorable à la culture du soja, et les essais se sont poursuivis en 2022.
Rencontres nationales ABC-A : Des pratiques innovantes au service de la vie du sol
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLagriculture biologique de conservation repose sur trois principes : minimisation des perturbations du sol, mise en place de rotations diversifiées et dassociations culturales et, enfin, une couverture du sol la plus permanente possible. Elle regroupe plusieurs techniques : labour agronomique, semis direct sous couvert ou dans les résidus de récolte, scalpage à faible profondeur Cet article permet davoir un retour sur les rencontres nationales ABC et Agronomie de 2022 (témoignages dagriculteurs et dexperts, exemples de réussites et déchecs). Pour réussir, place à lobservation et à lexpérimentation sur des micro-parcelles ! Les fermes en polyculture-élevage ont également des atouts avec limpact positif de la prairie temporaire sur le salissement et la possibilité denrubanner un méteil trop sale pour être récolté en grain.
Rendez-vous Tech&Bio en Centre-Val de Loire : Consolider les acquis et améliorer les pratiques
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe Rendez-vous Tech&Bio Centre-Val de Loire sest tenu le 24 mai 2022. Il était dédié aux grandes cultures et aux légumes de plein champ et dindustrie biologiques. Il a eu lieu à Rians, dans le Cher, sur les terres de la SCEA de Rechignon. Cette société vient dêtre reprise par un jeune collaborateur. La structure dispose de 290 ha, compte deux associés et emploie quatre salariés. Le domaine a été converti à la bio de 2008 à 2010. Lirrigation est lun des principaux atouts de cette structure (210 ha irrigables), puisquelle a permis dallonger et de diversifier les rotations en intégrant plusieurs cultures de printemps à cycle court (haricot, flageolet et soja). En revanche, la principale préoccupation des associés est la fertilisation : la structure nest pas autonome en azote et en phosphore. Ce Rendez-vous Tech&Bio a aussi été loccasion daborder plusieurs sujets techniques, dont la fertilisation en phosphore. Les phosphates naturels, parfois employés en bio, sont inefficaces sur des sols au pH inférieur à 6. Lune des pistes est lamélioration de la solubilité du phosphore par le biais des racines des plantes. Autre thématique largement abordée : la production de semences bio. Le Centre-Val de Loire est le leader de la multiplication de semences bio. Lun des producteurs, bien connu dans la région, est le Gaec du Coudray, qui apporte des conseils via son expérience. Un focus est également réalisé sur le désherbage des porte-graines de carottes. La FNAMS teste, en effet, deux pratiques innovantes, depuis 2020, pour améliorer la gestion des adventices. Lune dentre elles semble prometteuse : limplantation de plantes de service. Enfin, un encart est réservé à la marque privée « Asperge verte Chambord », et un autre à la relocalisation (en France) de la production de cornichons bio.
Rendez-vous Tech&Bio Ile-de-France : Se rassurer dans un contexte moins porteur ; Marché des grandes cultures bio : "Privilégier les blés de qualité meunière"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCet article revient sur différentes interventions réalisées lors du Rendez-vous Tech & Bio Ile-de-France, le 17 juin 2022, et en particulier sur la conférence concernant la filière céréalière francilienne bio. Cette filière est actuellement confrontée à une baisse du prix du blé meunier bio et à un tassement de la demande. Pour les intervenants, cette situation est conjoncturelle et le contexte reste porteur pour les blés franciliens. Les importations devraient diminuer à lavenir et, par ailleurs, la loi Egalim tire le marché du pain bio, à Paris, grâce à la restauration hors domicile (RHD). Pour les intervenants, les producteurs doivent privilégier les variétés de qualité meunière et toute la filière doit se mobiliser pour fournir des blés à plus forte teneur en protéines pour la RHD. Dautres conférences et ateliers sur les rotations, la gestion des couverts végétaux, la diversification, le maraîchage ont permis des échanges riches. Un seul regret, la moindre fréquentation du salon, liée sans doute à la canicule, au début des moissons et peut-être à un contexte moins porteur en bio.
Semences de tournesol : Une offre variétale en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis le 1er janvier 2022, le tournesol est passé au statut hors dérogation, c'est-à-dire que les agriculteurs bio ne peuvent plus utiliser de semences conventionnelles non traitées, mais seulement des semences produites en AB. Combinée à une augmentation des surfaces, cette évolution de la réglementation stimule la production de semences de tournesol bio en France. Plusieurs acteurs de la filière témoignent du dynamisme de cette dernière, avec, en 2022, 26 variétés disponibles et, en 2021, 427 hectares de tournesol implantés pour la production de semences. Ces surfaces se concentrent essentiellement dans la Drôme, les Landes et en Vendée. Les variétés destinées à l'agriculture biologique, dominées par des variétés oléiques comme en conventionnel, sont précoces, voire très précoces, et donc adaptées à des semis tardifs.
Thierry et Marie Chable, dans la Sarthe : Les variétés anciennes : du grain au fournil
Jean-Martial POUPEAU, AuteurThierry Chable et son épouse Marie ont repris la ferme familiale, dans la Sarthe, en 1993. Après quatre ans en agriculture conventionnelle, ils ont démarré une conversion progressive à l'agriculture bio. Les 104 hectares de la ferme sont aujourd'hui consacrés aux grandes cultures : luzerne (en tête de rotation), blé, petit et grand épeautres, sarrasin, lentilles, trèfle violet, maïs grain et chanvre. En céréales, seules des variétés anciennes sont cultivées. Plus digestes, elles sont appréciées par la boulangerie à qui est vendue la farine. Dans cet article, le céréalier présente ses pratiques et leurs évolutions : fertilisation limitée, retour du labour mais à 15 cm de profondeur pour le travail du sol, etc.
Triage, séchage et stockage des grains : Entre minutie et pragmatisme ; Triage, séchage et stockage des grains : « Conserver la valeur ajoutée » ; Conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2 : Nox Storage veille au grain
Robin GUILHOU, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles sont dédiés au triage, au séchage et au stockage des grains en agriculture bio. Les conditions particulièrement humides de lété 2021 ont rendu ces trois étapes essentielles pour valoriser les récoltes à leur juste valeur. Pour optimiser la conservation et la qualité des grains, certains détails font la différence. Le premier article retranscrit ainsi une interview de Jean-Yves Moreau, ingénieur de recherche stockage des grains chez Arvalis Institut du végétal, qui fait un point sur les matériels recommandés et apporte des préconisations. Cette interview est accompagnée dun encart sur le matériel de tri, de séchage et de stockage utilisé par Agrobio Pinault (13 000 t/an) afin de garantir des grains de qualité. Le deuxième article présente le témoignage de Pascal Letort, un céréalier en bio depuis 2010, installé avec sa femme dans le Maine-et-Loire, sur 100 ha de limons argileux humides. Il cultive près de 15 espèces qui sont toutes vendues en direct, après nettoyage et stockage, à des agriculteurs transformateurs. Le troisième et dernier article est consacré à la conservation des grains sous atmosphère enrichie en CO2, et plus particulièrement au système mis en place par la société Nox Storage. Cette dernière propose un conditionnement en big-bags sous atmosphère modifiée. Cette technique peu coûteuse offre une très bonne protection contre les infestations et les contaminations post-récolte. Cet article est accompagné de trois témoignages de producteurs bio qui utilisent cette technique : le Gaec Pachamama (Maine-et-Loire), la ferme Ty Ar Gall (Finistère), et Marie Ristor et Romain Le Dret (Deux-Sèvres).
8e Salon Tech&Bio : Le plein en références techniques et économiques ; Pôle Élevage : Des repères dans toutes les filières ; Création de filières agroalimentaires : « Un long fleuve pas si tranquille »
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCes trois articles effectuent un retour sur la 8ème édition du salon Tech&Bio, qui sest tenue du 21 au 23 septembre 2021, sur le Lycée agricole du Valentin, à Bourg-lès-Valence (Drôme). Cette édition a regroupé 18 000 visiteurs. Le premier article revient sur ce rendez-vous incontournable qui permet de faire le plein en références techniques et économiques, et de voir les dernières innovations. Au total, 375 exposants de lamont et de laval étaient présents, une centaine de démonstrations de matériels innovants ont été organisées, ainsi que de nombreuses conférences, dont certaines ont été prises dassaut. Le fil vert de cette édition a été le Village du Biocontrôle (nouveauté 2021), qui a réuni plus de 16 entreprises. Le second article est consacré au Pôle Élevage. Divers ateliers et conférences ont abordé les principales préoccupations des éleveurs bio. Cet article revient plus précisément sur les conférences consacrées à lautonomie alimentaire des élevages bio, lactualisation des références en ovins lait bio, ladéquation entre loffre et la demande pour la filière ovins viande bio (projet Casdar ReVABio), ainsi qu'au nouveau bâtiment délevage de la ferme du Lycée agricole du Valentin, qui illustre comment réduire les conséquences des évolutions climatiques sur un troupeau laitier. Pour finir, le dernier article regroupe les témoignages de trois opérateurs qui ont participé à la création de filières agroalimentaires bio issues en grandes cultures : la coopérative agricole Duransia (filière légumes secs), le transformateur Ekibio (filière blé dur) et le distributeur Carrefour (filières blé dur et blé tendre).
Atelier fauchage-andainage : Une technique en plein essor
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn grandes cultures, la technique du fauchage-andainage est encore peu répandue en France, mais elle a le vent en poupe. Elle présente, en effet, des avantages non négligeables dans certaines conditions. Un atelier-discussion a été organisé sur cette thématique, lors de lédition 2021 du salon Tech&Bio. Le fauchage-andainage permet de faire sécher la culture en andain avant la récolte. En conditions humides, il peut ainsi permettre de gagner des points dhumidité (jusquà douze points sur du sarrasin), et cest pourquoi cette technique a été plébiscitée en 2021 (année aux conditions particulièrement humides). Cette technique est également employée en cas de forte présence dadventices : le séchage en andain permet de se libérer plus facilement des impuretés. Elle permet également davancer la date de récolte de certaines cultures (ex : blé, orge, triticale), dans le but dimplanter plus précocement une culture dérobée (ex : soja), dans une logique économique. Cette technique est également intéressante pour les plantes à floraison indéterminée (ex : sarrasin, pois chiche), qui ont tendance à repartir en végétation lorsque les étés sont humides : la fauche permet darrêter la fructification et de mettre les graines au même stade dhumidité.
Christophe et Valérie Lecuyer dans lOrne et lEure-et-Loir : Un mot dordre : simplifier
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLEarl de la Rue est gérée par Christophe et Valérie Lecuyer, secondés par Bruno Fortin (salarié). Christophe Lecuyer a repris la ferme familiale en 1989. Avec son épouse, ils ont converti leur ferme à la bio en deux temps, en 1995 et en 2000. Lexploitation de 210 ha, basée dans le Perche, est, en effet, composée de deux sites distants de 26 km, avec des topographies très contrastées : openfield peu boisé, dun côté, et nombreuses forêts vallonnées, de lautre. Après plusieurs années de diversification de leur activité, les agriculteurs souhaitent recentrer leur métier sur la production de céréales et de légumineuses. Après avoir décrit sa ferme et ses objectifs, Christophe Lecuyer revient sur les successions culturales quil met en place, en soulignant le rôle incontournable de la luzerne et celui des associations céréales-légumineuses. Il explique également comment il gère les repousses, le travail du sol, limplantation de ses couverts et de ses céréales semées sous couvert. Il termine en commentant ses rendements ainsi que le salissement de ses parcelles.
Cultiver le blé de printemps : De nombreux atouts
Jean-Martial POUPEAU, AuteurGénéralement moins emblavé que son cousin d'hiver, le blé de printemps présente pourtant des atouts, surtout au Nord de la Loire, comme en témoignent plusieurs agriculteurs bio dans cet article. Si cette culture nécessite de bonnes conditions pour la réussite de son implantation (terres saines, ressuyées...), ce qui n'est pas toujours aisé lors de printemps pluvieux, elle serait moins sensible au salissement que le blé d'hiver et présenterait un taux de protéines plus élevé. Quatre agriculteurs bio dans les Côtes-d'Armor, la Marne, l'Yonne et en Seine-et-Marne, présentent leur conduite du blé de printemps et les bénéfices qu'ils en retirent.
Destruction des couverts végétaux : Choisir un outil efficace
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDe plus en plus dagriculteurs sengagent dans lagriculture biologique de conservation, dont lun des piliers est de perturber le moins possible le sol, notamment lors de la destruction des couverts végétaux. A loccasion du salon Tech&Bio 2021, une démonstration a été organisée afin de comparer cinq outils : deux combinaisons différentes de rouleau hacheur (à lavant du tracteur) et de scalpeur (à larrière), un rouleau conçu pour éclater la végétation sur toute sa longueur, un mulcheur à stelles et un déchaumeur. Ces outils ont été testés sur un couvert composé de sorgho fourrager, de tournesol, de moha et de pois fourrager, qui sétait bien développé et avait atteint 10 t/ha/MS le jour de sa destruction. Lobjectif était de détruire superficiellement ce couvert, avec ou sans roulage au préalable. Selon les matériels, le passage sest effectué sur couvert développé ou broyé. Globalement, ces différents outils ont assuré une destruction rapide du couvert, mais le mulcheur à stelles dActisol sest distingué par sa polyvalence.
Dossier : Travail du sol en grandes cultures : Choisir ses outils alternatifs
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Robin GUILHOU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurNombre d'agriculteurs, conventionnels et biologiques, cherchent à se passer de charrue : pour réduire leur consommation d'énergie, leur temps de travail, pour lutter contre l'érosion... Toutefois, cela complexifie la maîtrise du salissement, notamment en grandes cultures. Un panel d'outils est aujourd'hui proposé par les fabricants pour aider ces agriculteurs à mieux faire face. Comme le préconise Stéphane Chapuis, de la FN Cuma, en introduction de ce dossier, c'est la combinaison de ces outils qui permet de maîtriser au mieux les adventices. Plusieurs agriculteurs biologiques, installés partout en France, présentent leurs pratiques mobilisant la fraise rotative, le Kvick-Finn, la charrue-déchaumeuse, le Dyna-Drive et la machine à bêcher.
Earl Saint-Germain, en Charente-Maritime : La biodynamie : un tournant
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn 1998, Édouard Rousseau a repris la ferme familiale, lEarl Saint-Germain, avec son épouse Mathilde. Initialement, cette ferme de 185 ha était majoritairement tournée vers le maïs irrigué en rotation avec du tournesol et du blé. Édouard Rousseau la directement convertie en bio et a fortement diversifié son assolement. Ce dernier est maintenant composé de plus dune douzaine de cultures par an. Les prairies reviennent régulièrement (tous les trois à quatre ans) afin de nettoyer les sols. Les fourrages récoltés sont échangés contre du fumier auprès déleveurs locaux. Ce nouveau système de production lui a permis de diminuer lirrigation sur la ferme, de 140 000 m3 d'eau/an à 50 000 m3/an. En 2015, après 17 ans de bio, Édouard Rousseau a décidé de passer en biodynamie. Ceci a entraîné plusieurs changements de taille dans ses pratiques culturales : arrêt du labour, introduction de couverts végétaux (longs et courts), utilisation des préparations biodynamiques 500 (bouse de corne) et 501 (silice de corne), ainsi que du compost de bouse Maria Thun (CBMT). En parallèle, il a créé, avec Nicolas Richonnier (par ailleurs salarié de lEarl Saint-Germain), la Sarl Grains de Soleil, afin de valoriser des graines produites en biodynamie.
La Ferme de la Motte, dans le Loir-et-Cher : Lail, production émergente
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDepuis 2019, la SARL Ferme de la Motte développe une production dail bio pour répondre à la demande de plusieurs distributeurs de Paris en ail bio régional. La Beauce ne manque pas datouts pour cette culture (climat sec et venteux, présence dirrigation, sols argilo-calcaires ). La marge nette de cette culture est attractive, mais cest une culture qui est très technique : salissement, nombreuses maladies et travail post-récolte exigeant en main duvre. Aussi, aujourdhui, lail bio importé représente 60 % de la consommation en France. Lenjeu est donc de produire davantage