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Auteur Jean-Martial POUPEAU |
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Dossier : Cultiver du soja
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe soja bio voit sa demande croître pour l'alimentation humaine et animale, amenant de plus de producteurs français à en produire ou à s'intéresser à cette légumineuse à graines. Cependant, même si la production augmente sur le sol français, elle est loin de répondre aux besoins du marché national, prêt à acheter français malgré des coûts plus élevés, notamment pour des raisons liées à la sécurité et à la qualité des sojas biologiques achetés à l'étranger. Cette culture se développe surtout au sud, en particulier quand il est possible d'irriguer, ce qui permet d'assurer les rendements. Mais, de plus en plus d'essais sont menés plus au nord. Dans tous les cas, les prix de vente sont élevés et cette plante, qui demande peu ou pas d'intrants, contribue fortement à un meilleur résultat économique de l'exploitation. Reste qu'il faut maîtriser le désherbage et tout faire pour assurer une levée rapide. Divers témoignages d'agriculteurs ou de conseillers permettent d'illustrer des parcours techniques différents, en zone sud ou nord, en sec ou en irrigué, en rotation courte (ex : soja - soja blé) ou encore en dérobé.
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Dossier Diversifier : Diversifier en grandes cultures : Séduisant mais risqué
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa diversification est une question importante en grandes cultures biologiques, avec diverses motivations : allongement des rotations, défi technique ou encore dégagement d'une plus value supplémentaire. Cependant, les risques ne sont pas à sous-estimer : échecs de production, marché de niche très vite saturé et fluctuant, augmentation du travail Choisir de diversifier ses cultures demande réflexion et aussi un travail pour sécuriser ses débouchés (exemple par la contractualisation). Cet article présente notamment des témoignages et quelques repères sur la culture du maïs doux, du lupin, du lin grain ou fibre, du quinoa ou encore du millet, autant de productions débutantes en AB. Enfin, l'article se conclut sur le témoignage d'un cultivateur, adepte de la diversification, mais qui souligne la nécessité de prendre en compte le risque d'échec.
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Dossier : Evolution des matériels : L'innovation durable ; Matériels de binage : Le recours à la technologie progresse ; Désherbage des PPAM : Deux types de bineuses pour gagner en efficacité ; Les tracteurs porte-outils : De l'ancien toujours à la
Le salon Tech & bio a été l'occasion de présenter sur un même lieu la plupart des outils utilisables en agriculture bio, du maraîchage à la vigne, en passant par l'entretien des prairies, les céréales, l'arboriculture ou les plantes à parfum, aromatiques et médicinales. L'atelier sur les planches permanentes a été très suivi. L'intérêt pour les bineuses reste très marqué. Pour gagner en vitesse et en confort, la tendance est à l'utilisation de bineuses autoguidées à caméra ou cellules photoélectriques : un bâti coulissant est attelé à la bineuse et permet, à l'aide des cellules photoélectriques, de s'approcher en permanence et au plus près des plantes sans intervention de l'utilisateur. Les limites de certains appareils s'observent lorsque les plantes à biner sont trop petites (mauvaise détection) ou quand la couleur de la plante est modifiée (maïs violacé après un printemps froid). Les régions ventées et les parcelles en devers peuvent aussi poser problème. En plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM), si la maîtrise dans l'inter-rang ne pose plus guère de problèmes, il n'en est pas de même sur le rang. Dans le sud-est de la France, des constructeurs locaux proposent aux producteurs des outils efficaces pour résoudre leurs problèmes de désherbage mécanique (bineuse à lavande monorang avec guidage manuel utilisable sur mélisse, bineuse inter-cep rotative). Toujours à la pointe, les tracteurs porte-outils ne sont pas particulièrement innovants puisque leur conception remonte aux années qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Pourtant, des maraîchers et céréaliers continuent d'apprécier leurs qualités, notamment dans les opérations de binage.
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Dossier Fertilisation
Ce dossier est consacré à la gestion de la fertilisation en bio. Elle doit être envisagée sur le long terme et consiste à choisir le type d'amendement, la dose à apporter et sa fréquence en fonction du type de sol, de la rotation, de l'exigence de la culture Ce dossier fait le point sur le programme Fertiagribio qui a permis d'acquérir des références sur les engrais et amendements (comportement de ces produits dans le sol : fourniture en azote minéral et augmentation du stock de matière organique du sol). Cette étude a aussi permis de montrer que la fertilité des sols en système d'élevage bio, avec une fumure limitée à l'utilisation des engrais organiques est bonne, notamment pour l'azote et le phosphore. Certaines parcelles montrent toutefois des signes d'appauvrissement notamment pour le potassium. En système sans élevage, on note par contre une baisse de la biodisponibilité du phosphore. Ce dossier regroupe également deux témoignages en faveur du semis direct sous couvert en remplacement du labour et l'intérêt du bois raméal fragmenté.
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Dossier : Fertilité des sols
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Gaëlle POYADE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAUUn premier article de ce dossier évoque les démarches innovantes visant à améliorer la fertilité des sols. Pour faire face au manque de références de l'impact sur la fertilité des différentes pratiques de fertilisation en agriculture biologique, divers programmes de recherche ont été mis en place. Le programme Fertiagribio a ainsi permis d'apporter des références sur la fourniture en azote minéral et la capacité à enrichir les sols en matière organique de divers engrais et amendements. Les programmes en cours SolAB et RotAB visent respectivement à évaluer les effets de différents modes innovants de gestion des sols en bio et à mettre au point des rotations et assolements susceptibles de limiter les impacts environnementaux tout en étant viables économiquement, avec un accent particulier sur les systèmes sans élevage. La technicienne d'une chambre d'agriculture évoque la mise au point d'un outil de gestion de l'azote adapté à la bio alors que l'Inra de Bordeaux a élaboré une méthode permettant de calculer le taux de matière organique stable d'un fertilisant. Les résultats de deux essais traitant de l'intérêt des engrais organiques en grande culture et de l'impact du précédent sur l'efficacité du fertilisant sont finalement présentés. Un deuxième article relate l'intérêt du lombricompost, son faible développement en France en comparaison à d'autres pays et son potentiel pour répondre à l'enjeu de réduction des déchets. Un agriculteur biologique témoigne finalement de son expérience en la matière. Un dernier article expose le principe de fonctionnement du Bois raméal fragmenté, les multiples avantages qu'il procure, les résultats d'un essai en grande culture, le témoignage d'un utilisateur de cette technique et enfin des éléments de débat sur la question de la ressource en bois que soulève cette pratique.
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Dossier - Formation continue : Se former sans hésiter
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Cécile MARCUS, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLoffre en formations continues bio se développe de plus en plus : tour dhorizon, dans ce dossier, sur les facilités et les freins observés et sur des retours dexpériences. Se former ne va pas de soi chez les indépendants. Aussi, il est important de bien communiquer, de donner envie et de cibler différents réseaux. La formation doit souvent être prescrite et conseillée et se faire sous forme conviviale, avec du concret et pas trop loin de chez les agriculteurs Lidéal serait des formations modulaires avec du collectif mais aussi de la personnalisation. Des facilités existent pour se former : financement pris en charge totalement ou partiellement, crédit dimpôt, services de remplacement avec tarifs préférentiels Un cahier des charges formation fléché bio a été initié, début 2018, en Champagne-Ardenne, par des élus Vivea en lien avec la Frab, afin de mieux cibler les formations et de répondre aux besoins des agriculteurs. Une offre très variée de formations existe actuellement et, parmi elles, des formations stimulantes. Ainsi, la kinésiologie a actuellement du succès, elle permet notamment de changer son regard sur les animaux et aide à lever des blocages physiques et comportementaux. Une formation mise en place par la FNAB pour se réapproprier son prix de vente est également source de remise en question car elle touche à la stratégie de production, à lorganisation et peut induire des changements importants de production. Enfin, certains choisissent de progresser grâce au collectif de façon plus continue en adhérant à un CETA (Centre dEtudes Techniques Agricoles). Le groupe se réunit régulièrement pour mettre en commun ses savoir-faire et réflexions dans les domaines technique, économique ou commercial. Cest un lieu de partage des réussites mais aussi des échecs et tout le monde en tire profit (les anciens comme les novices !).
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Dossier : Grains à la ferme
De plus en plus pratiqué, le stockage à la ferme réclame la prise en compte de multiples paramètres lors des différentes étapes de la récolte à l'expédition : nettoyage, tri, stockage du grain, ventilation, protection contre les oiseaux et les rongeurs, etc. Le stockage nécessite de la rigueur, du professionalisme et la compréhension des exigences des acheteurs (minoteries, éleveurs des environs, vente directe, GMS...). Dans un contexte où les réglementations en tout genre se multiplient, la plupart des organismes stockeurs poussent les agriculteurs à développer le stockage à la ferme. Ce dernier s'avère être une opération financièrement rentable pour celui qui a du temps et une trésorerie solide. Plusieurs producteurs et stockeurs témoignent de leurs pratiques.
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Dossier Innovations Matériel
Frédérique ROSE, Auteur ; Gaëlle POYADE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier fait le point sur les innovations des équipements : bineuses, herses étrilles, houes rotatives, portes-outils, robots . Les outils ne cessent de se perfectionner et permettent d'être plus précis (caméras, GPS ), de travailler en conditions difficiles (présence de cailloux, sols trop humides, battants ), d'améliorer le confort d'utilisation, d'aider à la décision, de réduire la consommation d'énergie Les outils polyvalents ont également du succès chez les bio. Différents outils innovants utilisables en maraîchage, cultures légumières et grandes cultures bio sont présentés et des producteurs bio témoignent.
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Dossier : Le labour en question
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Myriam GOULETTE, AuteurCe dossier porte sur le travail du sol en grandes cultures biologiques, en particulier sur le travail simplifié du sol. Il regroupe divers témoignages d'agriculteurs et de conseillers qui rapportent, avec des précisions techniques assez détaillées, leurs pratiques dans ce domaine. Certains de ces témoignages montrent l'intérêt et la faisabilité du non labour, d'autres portent sur le cas d'agriculteurs qui ont arrêté le non-labour pour cause de trop fort salissement ou qui y ont recours de façon ponctuelle. D'autres encore expliquent leurs pratiques de labour léger. Tous reconnaissent l'intérêt de limiter le travail du sol pour en augmenter la vie et le potentiel, malgré l'intérêt du labour en bio pour lutter contre les adventices. Ce dossier souligne aussi l'importance de la maîtrise technique et de la bonne réflexion des rotations.
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Dossier : Légumes de plein champ : Faire face au boom de la demande
Frédérique ROSE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurLe marché des légumes de plein champ biologiques fait face à une demande croissante, notamment de la part des transformateurs, que l'offre peine encore à couvrir. Dans un tel contexte, il convient de rester prudent afin d'assurer un développement pérenne de la filière : gestion de l'arrivée massive de nouveaux volumes, accompagnement des agriculteurs, etc. Dans ce dossier, Mathieu Conseil, responsable du pôle maraîchage et légumes de l'Itab, revient sur les grands sujets d'actualité de la filière. Pour assurer la maîtrise du développement de la filière, la planification est un outil primordial. Côté technique, les principales difficultés à redouter sont celles liées au climat et à ses variations extrêmes, point sur lequel l'agriculteur n'a pas de prise. Par ailleurs, des améliorations sont à noter du côté de l'accompagnement technique, de la disponibilité en semences bio et de l'agroéquipement, même si de nombreux progrès sont encore possibles. Dans la suite de ce dossier, deux producteurs témoignent : - François-Xavier Durand, céréalier dans les Landes, qui a commencé à cultiver des légumes de plein champ bio en 2010 ; - Didier Leprêtre, installé dans le Cher, sur 171 hectares, et fournisseur de légumes bio de plein champ pour le groupe D'Aucy depuis 2008. Du côté des transformateurs, le groupe Uniproledi, dans le Lot-et-Garonne, présente son fonctionnement et le développement de sa filière bio. Un encart présente l'assistant de récolte automatisé et évolutif développé par un agriculteur de Seine-et-Marne et la start-up Ponchon.
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Dossier : Légumes secs : Des cultures délicates à sécuriser
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLes légumes secs séduisent un grand nombre dagriculteurs bio. Ils présentent à la fois des avantages agronomiques (diversification des assolements, restitution dazote atmosphérique ) et économiques (valeur ajoutée élevée). Toutefois, leur culture est délicate en AB. Cest pourquoi ce dossier présente différents leviers pour arriver à sécuriser leur production et leur récolte. Il commence par retranscrire une interview de Gwénola Riquet (référente technique lentille chez Terres Inovia) et de Quentin Lambert (référent technique pois chiche dans le même institut technique). Tous deux apportent des conseils pour réussir ces cultures. Larticle suivant est dédié au pois chiche : il détaille les différents verrous techniques qui empêchent le développement de cette culture dans le Sud-Est et le Sud-Ouest : manque de renouvellement variétal, date optimale de semis difficile à déterminer, maladies difficiles à gérer. Il décrit également pourquoi les surfaces en pois chiches sont en hausse à la Corab (coopérative basée dans le Poitou-Charentes). Le troisième article apporte des informations et des conseils techniques pour associer la lentille à dautres espèces : lentille-cameline, lentille-céréales dhiver, lentille-céréales de printemps, lentille-plantain. Enfin, ce dossier est clôturé par deux témoignages dagriculteurs. En Charente, Céline et François Peloquin cultivent 86 ha de terres argilo-calcaires en bio. Les lentilles et les pois chiches occupent en moyenne 15 ha de leur assolement et leurs itinéraires techniques ont évolué suite aux différents aléas climatiques. Raphaëlle et Christian Jorgensen sont, quant à eux, installés en bio dans les Alpes-de-Haute-Provence, sur 28 ha. Ils cultivent 5 à 6 ha de pois chiches et ont créé un atelier de transformation pour mieux valoriser ce légume sec.
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Dossier : Luzerne
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier aborde divers points relatifs à la luzerne en agriculture biologique. Le premier article porte sur le développement croissant de cette culture en AB alors qu'on observe un déclin de son utilisation en conventionnel. Sont abordés ensuite la production de luzerne déshydratée et son fort potentiel au niveau santé animale et autonomie alimentaire du troupeau. Par ailleurs, un article présente l'intérêt en grandes cultures de cette plante qui constitue une excellente tête d'assolement, apportant beaucoup d'azote et une bonne réponse dans l'élimination des chardons. Mais la luzerne peut aussi être commercialisée en foin, enrubannée ou en vente sur pied. Un article présente divers témoignages d'agriculteurs sur ce thème et montre l'intérêt, alors, de bien valoriser en direct, par le développement de partenariats avec des éleveurs. La luzerne peut aussi être semée en mélange et constituer, avec le développement du séchage en grange, un foin de grande qualité, ce que montre les témoignages de deux agriculteurs repris dans le dernier article du dossier.
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Dossier : Maîtrise des adventices en grandes cultures
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa lutte contre les adventices nuisibles est un combat permanent en grandes cultures biologiques. Bertrand Gautron, céréalier bio en Loire-Atlantique, bine avec un tracteur porte-outils, tandis que son collègue Philippe Caillaud tente le binage du colza. Concernant la folle avoine, une des adventices les plus redoutées en bio, chercheurs, malherbologues et producteurs donnent leur avis (intérêt de la rotation, du travail superficiel, du brûlage des chaumes, des cultures de printemps, voire de l'écimage). Pour récupérer les menues-pailles, riches en graines d'adventices, lors de la moisson, un entrepreneur a mis au point un matériel qui se fixe sur la hotte arrière de la moisonneuse-batteuse. Pressées en bottes carrées, les menues-pailles peuvent être vendues pour l'alimentation du bétail. La maîtrise des adventices étant le principal frein au développement du colza bio, de nouvelles stratégies sont expérimentées : semis sous couvert de plantes gélives (sarrasin, nyger, tournesol ou cultures de printemps), association avec des plantes allélopathiques (cameline, etc.), semis en surdensité.
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Dossier Mixité : La mixité en jeu : Vers plus de cohérence ?
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe cahier des charges européen permet, sous conditions, la mixité bio-conventionnel sur une même ferme. En France, environ 6000 fermes ont une double activité, bio / non bio. Cela s'observe surtout dans certaines productions, comme celles de plants, de semences, ou encore les céréales et oléagineux. En revanche, cette mixité touche peu les élevages bovins. Par ailleurs, elle s'observe également plus dans certaines régions, notamment celles dominées par les grandes cultures. Cette mixité peut être transitoire, avant le 100 % bio, ou alors durable, selon des choix commerciaux de l'exploitant, par exemple. Ainsi, 15 % des exploitations en AB depuis plus de 5 ans sont mixtes. Or, dans le cadre de l'évolution du cahier des charges européen, cette mixité fait l'objet de débats. Remise en cause dans la proposition de refonte réglementaire de mars 2014 élaborée sous l'égide du commissaire Dacian Ciolos, elle pourrait néanmoins être conservée suite aux négociations actuelles, notamment au niveau du Conseil européen. Mais certains veulent la limiter à 10 ans. Ce dossier présente donc un état des lieux de la mixité en France, ainsi qu'un point sur les contrôles appliqués sur les exploitations mixtes. Il présente aussi le témoignage de producteurs, deux en arboriculture, et un en grandes cultures et PPAM, sur leurs motivations et leurs pratiques en lien avec la mixité présente sur leur système.
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Dossier : Prairies
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFace aux aléas climatiques, ce dossier aborde divers points en lien avec la sécurisation des prairies, notamment : la diversification des ressources fourragères ; l'intérêt de rechercher la précocité ; des rappels sur l'entretien mécanique des prairies pour lesquelles, d'après diverses expérimentations, l'aération du sol n'est pas un plus ; des conseils face à la dégradation des prairies ; des exemples de mélanges en prairies temporaires, certains avec de la chicorée utilisable en pâture ou encore les mélanges Saint Marcellin, en pâture ou fauche, développés dans la Drôme pour faire face à des sécheresses à répétition. Ce dossier apporte aussi des exemples d'utilisations de sainfoin ou de lotier et présente les intérêts de la luzerne, ainsi que des conseils pour obtenir un bon foin de luzerne, conseils portant sur deux points clés : l'implantation et la récolte. Le dernier article de ce dossier porte sur les plus des andaineurs « soleil » par rapport aux andaineurs toupies pour la qualité des fourrages, les premiers étant moins agressifs et permettant, notamment, de mieux préserver les feuilles de luzerne au moment de la récolte.