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Auteur Jean-Martial POUPEAU |
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Dossier rotations : Choisir sa rotation : Les clés de la réussite
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier présente des éléments de réflexion pour la conception d'une rotation en grandes cultures biologiques, ainsi que de nombreux exemples de successions culturales dans différentes régions de France. Si les têtes de rotations en luzerne ou prairies temporaires dominent, d'autres successions courtes type maïs-soja-blé sont utilisées depuis longtemps et avec succès dans le sud de la France. Sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou dans le Maine-et-Loire, un essai appelé RotaLeg vise à tester le rôle des légumineuses dans des rotations de 3 à 9 ans afin de tendre vers l'autonomie azotée. Au travers de témoignages d'agriculteurs, les choix de faire une rotation courte ou longue sont discutés du point de vue économique et agronomique.
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Dossier Semences
Le dossier se compose de deux parties : la première sur les semences de maïs, la deuxième sur les semences potagères. Témoignages d'agriculteurs produisant leurs semences, variétés potagères avec les commentaires de maraîchers bretons quant à leur utilisation, résultats de tests sur la tomate à la Station Expérimentale d'Auray (rendements, goût, déchets).
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Dossier : Semences
Ce dossier revient sur l'actualité, l'évolution et les problématiques du secteur des semences biologiques à travers quatre articles et de nombreux encadrés qui reprennent les expériences et témoignages de semenciers, associations, réseaux de producteurs, chercheurs, animateurs, conseillers et responsables techniques et réglementaires. Ainsi, malgré le désintérêt de grands semenciers pour des raisons d'échelle, certains programmes commencent à porter leurs fruits. C'est le cas de programmes de sélection et de multiplication de certaines entreprises, souvent en lien direct avec des réseaux de producteurs passionnés, des programmes de sélection participative entre producteurs et chercheurs et d'initiatives de réintroduction des variétés anciennes par des associations et des producteurs. Cependant, ils butent souvent sur une réglementation et des procédures d'inscription au catalogue officiel inadaptées à la bio et aux variétés anciennes. Si certains demandent une révision du système dans son ensemble et un usage libre des semences, d'autres acteurs travaillent en concertation à sa nécessaire évolution et misent, entre autres, sur des programmes et une réglementation européenne qui offrent des pistes de changements. Les principaux établissements de sélection et de multiplication évoquent, dans ce dossier, leurs méthodes de travail, leurs obtentions majeures et leurs principaux problèmes techniques.
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Dossier semences : Semences de grandes cultures et fourragères ; Multiplier blé, triticale, orge et pois ; Avoine de printemps ; Michel Blin, multiplicateur de semences de chanvre ; Fourragères porte-graines
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Christine RIVRY-FOURNIER, AuteurCe dossier regroupe cinq articles sur le thème des semences biologiques et de leur multiplication. Dans le premier article, on apprend que le nombre de contrats de production de semences a augmenté d'environ 6 % par rapport à 2008, mais ce chiffre ne reflète pas la situation de terrain. En effet, il s'explique par l'augmentation de production de semences de céréales de 13 %, qui compense un recul des productions d'autres espèces. Les obtenteurs s'approvisionnent principalement en Europe. La multiplication reste une activité technique mais rémunératrice. Les trois articles suivants sont des interviews de producteurs de semences spécialisés dans différentes cultures. Pour le blé et le triticale, l'itinéraire technique reste le même que celui des céréales avec une surveillance plus accrue des adventices pour le triage des graines. Le pois protéagineux est plus difficile à cause de son enherbement important et demande une plus grande technicité. Mais au final, ces cultures sont très bien valorisées. Un autre producteur explique les atouts de la multiplication de l'avoine de printemps, destinée à la floconnerie, à condition d'être rigoureux sur la propreté du matériel de récolte et de stockage. Un article est consacré à la multiplication du chanvre biologique, en hausse, avec les conseils d'un producteur multiplicateur en Ille-et-Vilaine. Le cinquième article traite des semences fourragères en déclin. Grâce à la banque de données du GNIS répertoriant, entre autres, les dérogations de semences, il est possible d'estimer le manque de semences bio. La production de semences reste délicate et technique pour les légumineuses ou les graminées. Les producteurs trouvent cette activité risquée, car, en cas d'échec, une autre valorisation n'existe pas. Le Gnis souhaite organiser une rencontre entre producteurs et éleveurs bio pour favoriser la multiplication de semences bio. Il rappelle que cette activité, certes exigeante, est très rémunératrice vu les faibles investissements nécessaires.
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Dossier Stockage des grains : Stocker des grains à la ferme : Atouts et contraintes
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlors que le stockage des grains à la ferme était autrefois une obligation, faute d'organismes stockeurs, c'est aujourd'hui un choix pour une partie des agriculteurs bio, représentant 30 % des volumes totaux produits. Par ailleurs, la vague de conversions en cours, notamment en grandes cultures, va augmenter les besoins en structures de stockage. Si le stockage à la ferme permet une meilleure maîtrise sur la logistique, la qualité, et la commercialisation, certaines contraintes spécifiques à lAB nécessitent une grande rigueur : tri des cultures en mélanges, présence d'adventices à la récolte, gestion des insectes au stockage... Dans ce dossier, trois agriculteurs ayant fait le choix du stockage à la ferme témoignent, en Vendée, dans l'Oise, et en Côte d'Or.
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Earl du Chemin blanc en Seine-et-Marne : Expérimenter, toujours et encore
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAprès avoir travaillé pendant plusieurs années dans linformatique, Dominique Collin sest installé en 2002 sur les 105 hectares de la ferme familiale en Seine-et-Marne et a converti 80 % des terres en bio. En 2014, la surface passe à 222 ha avec la reprise de terres en conversion. Le potentiel des terres est élevé notamment en blé (rendements moyens de 50 q/ha), malgré leur sensibilité à la battance. Les sols sont également sujets au salissement, en particulier par le vulpin. Aussi, la priorité du céréalier est la maîtrise des adventices. Cela passe par : - une rotation de 9 ans intégrant de la luzerne pendant 2 ans ; - la pratique du labour (même si le céréalier cherche à en réduire la fréquence, le labour semble incontournable) ; - la mise en place de couverts végétaux en mélange. Lors de son installation, Dominique sest senti très isolé au niveau professionnel. Mais son expérience a fait des émules car, aujourdhui, plus de 1000 ha sont en bio dans un rayon de 15 km autour de la ferme. Cela favorise les démarches collectives (semis, récoltes, outils en commun ). Dominique continue dinnover en faisant partie dun pôle de compétitivité technique en AB.
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Ecartement inter-rang : Innover pour gagner en potentiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'objectif d'améliorer le potentiel de rendement des grandes cultures biologiques, l'élargissement de l'écartement inter-rang est une piste creusée par plusieurs agriculteurs. Ils y voient plusieurs avantages : - possibilité de passer la bineuse entre les rangs ; - moindre autoconcurrence entre les pieds, notamment pour le blé noir ; - meilleur tallage et donc gain de productivité ; - meilleure circulation de l'air entre les plants et donc moindre propagation des maladies ; - économie sur l'achat des semences. Quatre agriculteurs bio du Grand Ouest témoignent, dans cet article, de leur mise en uvre de cette pratique sur blé noir, féverole d'hiver et lupin blanc de printemps.
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Echanges céréaliers-éleveurs : Des partenariats fructueux
Quatre exemples d'échanges de ressources entre éleveurs et céréaliers, et des avantages qu'ils induisent entre deux systèmes de production complémentaires, sont évoqués dans cet article. Le premier consiste en un échange paille-fumier entre des exploitations peu distantes, qui permet de répondre au manque de paille des éleveurs et d'apporter un fertilisant bio local aux parcelles de céréales. Les termes de l'échange sont simples, il s'agit d'un service réciproque, sans référence au barème d'équivalence paille-fumier, et surtout non monétaire, ce qui permet de s'affranchir des fluctuations des cours. Le second exemple évoque l'introduction par un céréalier de 30 à 40% de prairies dans ses rotations, ce qui sécurise sa production et réduit les problèmes d'adventices sur les cultures suivantes. En région d'élevage, les débouchés de l'enrubannage et du foin qu'il produit sont assurés auprès d'éleveurs souvent en manque de surface fourragère. Dans un troisième cas, deux éleveurs laitiers associés, basés sur l'herbe et avec peu de terre cultivable, complémentent les rations par l'achat de mélange à un céréalier voisin. Ils fonctionnent normalement selon les prix du marché, mais utilisent comme référence, en cas de fluctuation importante, la grille de prix Bretagne-Pays de Loire pour les échanges directs qui favorise une vente équitable. Les partenaires évoquent leurs avantages, à savoir la qualité et origine locale des mélanges, les intérêts agronomiques et le travail en coopération. Vient pour finir l'exemple d'un céréalier du Maine-et-Loire qui possède un atelier de poules pondeuses. Comme complément aux rations qu'il produit, il a récemment abandonné le tourteau de soja en provenance du sud-ouest, du fait d'une flambée des prix. Il est passé à des tourteaux de colza et tournesol issus d'un producteur d'huile de sa région, ce qui satisfait pleinement son client, soucieux de l'origine locale des aliments des animaux. Trois encarts mentionnent : - les barèmes pour l'échange paille fumier ; - la tolérance de la réglementation vis-à-vis des échanges de grains ; - l'échec d'une expérience d'échanges centralisée entre 40 céréaliers et éleveurs.
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Échos des moissons : 2017, un bon cru
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDes agriculteurs bio, interrogés lors du salon Tech&Bio (septembre 2017) ou joints par téléphone, donnent leur avis sur les moissons de lannée 2017. Dans lensemble, les résultats sont satisfaisants, voire très bons, avec des rendements supérieurs à 2016 du moins pour les céréales à paille et les protéagineux.
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Ecophyto 2018 : Un plan en trompe-l'oeil
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe nouveau plan Ecophyto 2018, mesure « phare » du Grenelle de l'Environnement, prévoit une baisse de 50 % de l'utilisation des pesticides d'ici huit ans. Une étude de l'Inra confirme qu'une baisse de 30 à 40 % ne bouleverserait pas les systèmes de production et les revenus des agriculteurs, à condition de redécouvrir des pratiques alternatives agronomiques. Néanmoins, le lobby des pesticides ne voit pas cette démarche d'un bon oeil. Les textes législatifs ont introduit la possibilité de pouvoir se retrancher derrière une survie économique pour utiliser certains pesticides. L'indicateur de mesure, Nodu, ne comptabilisera dans un premier temps que les pesticides appliqués au champ, ce qui pourrait favoriser le développement des OGM et semences traitées. L'autre indicateur, IFT, se conforme aux mêmes règles.
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Éric et Marie-Lise Berjon, en Gironde : Des céréales bio au milieu des vignes
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEric et Marie-Lise Berjon, céréaliers bio depuis plus de 30 ans, témoignent de leur expérience. Leur exploitation dispose de 120 ha de SAU (blé dhiver, féverole dhiver, soja, luzerne, tournesol ), de 30 ha de bois en ceinture et dun lac artificiel permettant dirriguer le soja. Leur assolement a beaucoup évolué ces dernières années pour simplifier le travail et la gestion des cultures (8 cultures par an contre 15 avant). La féverole, introduite il y a trois ans, est en plein développement (30 ha en 2018 en pur et 4,5 ha en mélange). Deux coupes annuelles de foin sont réalisées pendant les trois années dimplantation de la luzerne. Le labour a été abandonné depuis 10 ans (sauf pour démonter une prairie) pour des raisons de gain de temps, de lutte contre lérosion et damélioration de la vie microbienne. Le salissement nest pourtant pas plus élevé quavant. Le soja offre plusieurs débouchés : vente directe, approvisionnement de deux sociétés et d'une entreprise. Dès leurs débuts en bio, les exploitants ont décidé de transformer leurs produits à la ferme : toutes les récoltes de blé, épeautre, blé noir et petit épeautre sont transformées en farine et la récolte de tournesol est transformée en majorité en huile (et une partie est vendue en graines). Les circuits de vente sont diversifiés (Amap, Biocoop, magasin à la ferme, cantines ) afin de rester indépendants.
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Essais en Bretagne : Faire progresser les techniques bio
Coordonnées par Inter Bio Bretagne, près de 60 projets de recherche-expérimentation sont en cours en Bretagne dans les domaines de l'élevage, des légumes et des grandes cultures. La sortie de la 5ème édition des résultats d'expérimentation du programme régional bio a permis de réunir, début juin, techniciens, chercheurs et producteurs à la station expérimentale de Kerguéhennec dans le Morbihan. Impact de la suppression du labour, suivi d'itinéraires techniques en colza, désherbage mécanique du maïs, essai sur féverole de printemps, efficacité des apports d'azote sur blé au printemps, tels sont les thèmes abordés lors de cette rencontre. Une nouvelle variété de blé, présentée par B. Rolland, chercheur à l'INRA, apparaît prometteuse, avec un potentiel de rendement supérieur au Renan, le CF 99102. Son inscription au catalogue officiel est envisagée.
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Evolution du matériel : L'offre est-elle adaptée ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurL'offre de matériel agricole est-elle adaptée aux besoins des producteurs biologiques ? A l'approche du Sima 2013, cette question a été posée à quatre spécialistes en machinisme : Eric Canteneur et François Cornuault de l'Union Cuma des Pays-de-la-Loire, Olivier Bouilloux du Sedarb et Jean Champion de la Chambre d'agriculture de la Drôme. Pour eux, le besoin de matériel porte surtout sur la gestion des adventices en grandes cultures (désherbage mécanique et écimage). Concernant les améliorations récentes, les systèmes d'autopilotage et les petites améliorations permettant, entre autres, de travailler au plus près des rangs, sont les plus intéressants (doigts souples en étoile sur bineuse, réglage hydraulique ). Toutefois, le prix des outils reste un frein majeur à leur acquisition. Une des tendances à venir pourrait d'ailleurs être l'achat en commun de matériel, qui permettrait aux agriculteurs d'investir sur des outils plus lourds. Le développement de matériel polyvalent adaptable à différents types de culture pourrait aussi être un gros avantage.
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Evolution des pratiques : "L'arbre ne cache plus la forêt"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLongtemps peu considérée, l'agroforesterie a été reconnue en 2006 par les pouvoirs publics qui ont permis l'accès aux aides Pac pour la totalité des parcelles agroforestières contenant moins de 50 arbres par ha. En 2010, la densité a été élargie à 200 arbres/ha. Néanmoins, seules sept régions ont activé la circulaire de 2010 et, au final, les subventions varient beaucoup d'un département à l'autre suivant les orientations des conseils régionaux et généraux. Des freins au développement de l'agroforesterie demeurent : les idées reçues sur les arbres en plein champ et la nécessité d'avoir l'accord du propriétaire de la parcelle pour planter, les problèmes des arbres dans les parcelles drainées, les contraintes pour la mécanisation Pourtant, les avantages de l'agroforesterie sont nombreux et pourraient permettre au cours actuel d'écouler de 10 000 à 30 000 de bois par hectare en fin d'exploitation. De plus, des études de l'INRA montrent qu'en zones sèches, l'agroforesterie prolonge la durée du pâturage et peut améliorer le rendement des cultures. Selon l'association française d'agroforesterie, entre 2005 et 2008, plus de 300 projets d'agroforesterie ont été mis en place en France.
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Faire face au réchauffement climatique : Semences : quelle offre variétale ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurPour s'adapter aux effets du changement climatique, les céréaliers peuvent jouer, entre autres leviers, sur leurs choix de variétés. Dans cet article, plusieurs entreprises semencières présentent leurs stratégies pour accompagner les agriculteurs dans cette voie pour les grandes cultures. Sont abordées les thématiques de l'adaptation des variétés proposées à la nouvelle variabilité des conditions climatiques, de l'intégration du réchauffement climatique et de ses manifestations dans les programmes de sélection variétale, des difficultés rencontrées dans cette nouvelle approche et, enfin, du type de sélection choisi par espèces.