Détail de l'auteur
Auteur Jean-Martial POUPEAU |
Documents disponibles écrits par cet auteur (216)


![]()
![]()
Matériel pour céréaliers : Investir collectivement
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAfin d'avoir accès à du matériel récent et performant à moindre coût, les agriculteurs peuvent s'équiper en commun via les Cuma, les coopératives d'utilisation de matériel agricole. Cela concerne aussi bien les agriculteurs biologiques que conventionnels, comme le montrent les témoignages de trois Cuma bourguignonnes rapportés dans cet article. Outre du matériel spécifique pour l'un ou l'autre de ces deux modes de production, ces trois Cuma possèdent également du matériel commun à tous leurs adhérents. Dans ce contexte, l'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle peuvent s'avérer complémentaires, notamment en termes de calendrier (semis et récoltes généralement plus tardifs en bio). Au-delà de la mutualisation du matériel, l'adhésion à une Cuma présente d'autres avantages liés au travail en collectif, comme rompre l'isolement, notamment à l'occasion d'une installation ou d'une conversion en bio.
![]()
![]()
Matériels pour grandes cultures : Toujours des améliorations
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCet article aborde les améliorations apportées par les constructeurs aux matériels de grande culture, ainsi que les nouveaux outils disponibles, présentés lors du Sima 2017. Les domaines concernés sont le travail / la préparation du sol, le semis, le nettoyage et la séparation des grains, la fertilisation, le désherbage. Une plate-forme de location de matériel agricole via une application est présentée.
![]()
![]()
Premières rencontres des grandes cultures bio : Améliorer la qualité, du champ à l'assiette
Jean-Martial POUPEAU, Auteur250 acteurs de la recherche et du développement, producteurs, collecteurs, transformateurs, etc., se sont réunis à Paris le 24 novembre 2016 à l'occasion des premières rencontres des grandes cultures bio, co-organisées par l'Itab, Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia. Consacrées à la qualité des productions pour l'alimentation humaine et animale, trois sessions étaient organisées sur les associations céréales-légumineuses, le soja et le blé meunier. Déjà bien connues des agriculteurs biologiques, les associations céréales-légumineuses posent encore de nombreuses questions, notamment concernant la composition du mélange à la récolte, difficilement prévisible selon le contexte de l'année. Ainsi, la surproduction d'une espèce une année donnée peut déstabiliser les filières. Du côté du soja, la demande croissante des consommateurs a facilité le développement des surfaces, qui ont plus que doublé entre 2012 et 2016 (9 003 à 20 165 ha). Les deux principaux critères de qualité considérés pour cette culture sont le taux de protéines (supérieur à 40 %) et la teneur en humidité (inférieure à 14 %). Enfin, en ce qui concerne le blé panifiable, le taux de protéines reste le critère de qualité le plus considéré. Pourtant, son intérêt est remis en cause, des blés ayant des taux de protéines inférieurs à 11 % s'avérant avoir des notes de panification élevées.
![]()
![]()
Quid du robot de binage ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe robot de binage est une innovation récente en matière de désherbage mécanique. Déjà employé en maraîchage, son utilisation en grandes cultures semble possible, au vu des recherches menées par les constructeurs. Cet article présente les projets des marques Carré, avec le robot Anatis, utilisé en maraîchage ; Naïo Technologies, qui propose une version grandes cultures du robot Dino, et EcoRobotix, marque de robot conçu pour les grandes cultures. Encore au stade de recherche-développement pour le désherbage sur céréales, lutilisation de robots devrait se développer.
![]()
![]()
René Batiot, à Simorre dans le Gers : "Une remise en cause permanente"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurRené Batiot est céréalier, en bio depuis son installation en 1976, à Simorre, dans le Gers. Il est une figure emblématique de la bio dans ce département, à limage de son père, en bio dès 1964. Cet article présente les techniques culturales de cet agriculteur, notamment la pratique du labour profond précoce et de la rotation courte, mais aussi les techniques de semis, décimage et de désherbage.
![]()
![]()
Simplifier ou diversifier l'assolement : Un choix stratégique
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn systèmes de grandes cultures biologiques, la question de l'assolement est primordiale. L'agriculteur doit réfléchir aux espèces qu'il souhaite implanter, à leur place dans la rotation, etc., en prenant en compte les aspects agronomiques et économiques. Dans cet article, deux grands mouvements sont présentés, appuyés par des témoignages d'agriculteurs : la diversification ou, à l'inverse, la simplification de l'assolement. La diversification, en espaçant les délais de retour des cultures, facilite la gestion des adventices, maladies et ravageurs. Les besoins différents des plantes permettent également de limiter les recours aux engrais. D'un point de vue économique, la diversité des productions permet de sécuriser le système. Toutefois, cela nécessite des capacités de stockage diversifiées et implique moins de périodes creuses sur l'année, les différents semis et récoltes s'enchaînant. Pour les agriculteurs ayant fait le choix de la simplification, les motivations sont d'ordre organisationnel (engagement sur d'autres ateliers ou à l'extérieur de l'exploitation) et/ou économique (espèces à plus forte marge privilégiées). Pour eux, à terme, la simplification d'un assolement pourrait impliquer des difficultés agronomiques, notamment pour ceux ayant supprimé la luzerne (ou autre légumineuse) dans la rotation.
![]()
![]()
Xavier Morineau, dans le Loir-et-Cher : Un défi : vivre sur 35 hectares
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCéréalier dans le Loir-et-Cher sur la ferme familiale convertie à lAB en 1968, Xavier Morineau a la particularité de cultiver une surface relativement faible de 35 hectares. Il expose les choix quil a retenus pour dégager un revenu et les contraintes auxquelles il doit faire face. En contrat avec le groupe DAucy, il a développé la production de légumes de plein champ (pois, haricot, oignon), à forte valeur ajoutée. Ceux-ci entrent dans une rotation de quatre ans avec du blé dhiver. Si le céréalier dispose de bons sols, qui bénéficient encore des apports organiques dun élevage allaitant présent jusquen 2008, le manque de surfaces le contraint à une rotation courte, sans luzerne ni couverts, nécessitant lachat dengrais organiques. Le blé, culture traditionnelle de la région, est cultivé en mélange variétal et valorisé en meunerie. Les légumes de plein champ sont, quant à eux, cultivés selon les modalités imposées par le groupe industriel DAucy (irrigation, dates de semis et de récolte ) et avec un accompagnement technique important.
![]()
![]()
Alternative innovante : Du strip-till en bio ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa technique du strip-till, qui vient des USA où elle a été développée pour réduire l'érosion des sols, consiste à travailler le sol uniquement sur la ligne de semis, laissant le couvert végétal en place sur les inter-rangs. La profondeur de travail peut aller jusqu'à 30 cm. Ainsi, cette technique est à mi-chemin entre le semis direct et le travail simplifié. Présenté au salon Tech & Bio 2015, l'outil suscite de nombreuses questions chez les bio : - comment gérer les épandages de déjections animales ? ; - l'achat est-il rentable ? ; - quel impact sur le salissement de la parcelle ? ; En effet, il semblerait qu'en conventionnel, « le strip-till ne marche pas sans glyphosate ».
![]()
![]()
Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.
![]()
![]()
Diversification : La chicorée : une histoire de famille
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn France, la culture de chicorée à café, ou industrielle, se concentre essentiellement dans les régions Normandie et Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Parmi les quelques agriculteurs qui en produisent, certains sont certifiés en agriculture biologique. C'est le cas de François Desruelles, installé à Carvin (Pas-de-Calais). Dans cet article, celui-ci décrit l'itinéraire technique qu'il pratique, en insistant sur les opérations de désherbage, mécaniques et manuelles, indispensables à la bonne conduite de la culture. L'entreprise Leroux, qui collecte les récoltes de François Desruelles, est actuellement à la recherche de nouveaux producteurs en bio, mais la rentabilité relativement faible de cette culture représente un frein non négligeable à son développement.
![]()
![]()
Dossier Stockage des grains : Stocker des grains à la ferme : Atouts et contraintes
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlors que le stockage des grains à la ferme était autrefois une obligation, faute d'organismes stockeurs, c'est aujourd'hui un choix pour une partie des agriculteurs bio, représentant 30 % des volumes totaux produits. Par ailleurs, la vague de conversions en cours, notamment en grandes cultures, va augmenter les besoins en structures de stockage. Si le stockage à la ferme permet une meilleure maîtrise sur la logistique, la qualité, et la commercialisation, certaines contraintes spécifiques à lAB nécessitent une grande rigueur : tri des cultures en mélanges, présence d'adventices à la récolte, gestion des insectes au stockage... Dans ce dossier, trois agriculteurs ayant fait le choix du stockage à la ferme témoignent, en Vendée, dans l'Oise, et en Côte d'Or.
![]()
![]()
Ferme des Bouviers, dans le Tarn : Pour sécuriser le revenu : diversifier et transformer
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBernard Barrieu s'est installé comme agriculteur bio, dans le Tarn, en 1997, et a été rejoint sur l'exploitation par Véronique, son épouse, en 2004. Installés d'abord en polyculture-élevage, le couple, associé dans un GAEC, s'est spécialisé en grandes cultures en 2015. Toutefois, l'exploitation reste diversifiée, grâce à la transformation à la ferme en huiles et en farines de leurs récoltes. Cela leur permet de sécuriser leur revenu, notamment suite à la perte de foncier (reprise par les propriétaires). Dans cet article, la conduite des cultures est explicitée, du travail du sol à la transformation.
![]()
![]()
Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre : Optimiser les mélanges prairiaux
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, a pour objectif, entre autres, de produire des références technico-économiques pour les éleveurs. 57 des 146 ha de la ferme sont certifiés bio, de même que le troupeau allaitant de 62 UGB. Une partie des travaux porte notamment sur les mélanges prairiaux. Rémi Brochier et Thierry Foussier, respectivement ingénieur et technicien régional chez Arvalis-Institut du végétal, décrivent, dans cette interview, les choix de mélanges faits sur l'exploitation, en fonction des types de sols et des modes d'exploitation. Ils détaillent également les itinéraires techniques mis en place.
![]()
![]()
Gaec de la Commanderie dans le Tarn-et-Garonne : Des céréaliers « jardiniers »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBruno Papa et Lis Gurtner témoignent sur les itinéraires techniques choisis pour bien maîtriser lenherbement en grandes cultures bio, dans le cadre dune rotation courte sans luzerne ni prairie temporaire. Labsence de labour et de travail profond permet de limiter la pression de la folle-avoine. Le blé bénéficie dun faux semis à lautomne et, la veille du semis, les levées dadventices sont détruites par un passage de herse plate. Larrachage manuel complète efficacement le désherbage mécanique et nest pas gourmand en temps aujourdhui. Ce sont des mélanges de variétés de blé qui sont semés afin davoir des rendements bons et plus réguliers. Le soja nest jamais semé avant le 1er mai pour favoriser une levée rapide et pour avoir le temps de réaliser un faux semis. L'agriculteur effectue un passage de double écrouteuse, puis utilise ensuite une bineuse combinée à une herse étrille, ce qui permet de gagner du temps et doptimiser lefficacité du désherbage. Les couverts sont absents de lexploitation et la fertilisation repose sur lachat dengrais organiques du commerce.
![]()
![]()
Gaec des Tours, en Côte-d'Or : La mécanisation au service de l'agronomie
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-François Cortot et Hervé Lallemant, associés sur le Gaec des Tours, en Côte-d'Or, sont à la tête de 430 ha certifiés en agriculture biologique et de 110 ha en conversion, le tout en grandes cultures. Pour gérer au mieux les adventices, ils mettent en uvre divers leviers : - rotation longue de neuf ans dont la luzerne, valorisée en foin ou déshydratée, est la culture phare ; - passage de la charrue une fois dans la rotation en moyenne ; - déchaumage pour détruire les repousses de la culture précédente et réaliser des faux-semis ; - passages de herse étrille et de bineuse... Le matériel utilisé et les opérations réalisées sont présentés dans cet article.