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Auteur Jean-Martial POUPEAU |
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Dossier Conversions : Changer de système : A chacun son parcours vers la bio
Cécile MARCUS, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Stéphanie CAMAZON, AuteurEn 2016, 21 nouvelles fermes bio sont apparues en France chaque jour. Cette vague de conversions se poursuit en 2017. Ainsi, l'enjeu pour la filière bio est important, notamment en termes d'accompagnement des agriculteurs. Dans un premier article, ce dossier fait le point sur les dispositifs d'accompagnement existants en région. Si leur rôle est reconnu, ils manquent bien souvent de moyens pour mettre en place un accompagnement sur le long terme, au-delà des étapes de diagnostic et d'étude des modalités de conversion. Les articles suivants rapportent des témoignages d'agriculteurs en conversion, dans différentes régions et différentes filières : maraîchage de plein champ, grandes cultures, cultures diversifiées (grandes cultures, tomates, pommes), viticulture, plantes aromatiques et médicinales, ou encore élevages de porcs et de bovins laitiers. Tour à tour, ces agriculteurs abordent différentes thématiques qui leur tiennent à cur dans leur démarche vers l'AB, de la conversion non-simultanée à la transmission de leur système, ou encore concernant les défis techniques à relever, notamment en matière de protection phytosanitaire.
Earl du Chemin blanc en Seine-et-Marne : Expérimenter, toujours et encore
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAprès avoir travaillé pendant plusieurs années dans linformatique, Dominique Collin sest installé en 2002 sur les 105 hectares de la ferme familiale en Seine-et-Marne et a converti 80 % des terres en bio. En 2014, la surface passe à 222 ha avec la reprise de terres en conversion. Le potentiel des terres est élevé notamment en blé (rendements moyens de 50 q/ha), malgré leur sensibilité à la battance. Les sols sont également sujets au salissement, en particulier par le vulpin. Aussi, la priorité du céréalier est la maîtrise des adventices. Cela passe par : - une rotation de 9 ans intégrant de la luzerne pendant 2 ans ; - la pratique du labour (même si le céréalier cherche à en réduire la fréquence, le labour semble incontournable) ; - la mise en place de couverts végétaux en mélange. Lors de son installation, Dominique sest senti très isolé au niveau professionnel. Mais son expérience a fait des émules car, aujourdhui, plus de 1000 ha sont en bio dans un rayon de 15 km autour de la ferme. Cela favorise les démarches collectives (semis, récoltes, outils en commun ). Dominique continue dinnover en faisant partie dun pôle de compétitivité technique en AB.
Ecartement inter-rang : Innover pour gagner en potentiel
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'objectif d'améliorer le potentiel de rendement des grandes cultures biologiques, l'élargissement de l'écartement inter-rang est une piste creusée par plusieurs agriculteurs. Ils y voient plusieurs avantages : - possibilité de passer la bineuse entre les rangs ; - moindre autoconcurrence entre les pieds, notamment pour le blé noir ; - meilleur tallage et donc gain de productivité ; - meilleure circulation de l'air entre les plants et donc moindre propagation des maladies ; - économie sur l'achat des semences. Quatre agriculteurs bio du Grand Ouest témoignent, dans cet article, de leur mise en uvre de cette pratique sur blé noir, féverole d'hiver et lupin blanc de printemps.
Échos des moissons : 2017, un bon cru
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDes agriculteurs bio, interrogés lors du salon Tech&Bio (septembre 2017) ou joints par téléphone, donnent leur avis sur les moissons de lannée 2017. Dans lensemble, les résultats sont satisfaisants, voire très bons, avec des rendements supérieurs à 2016 du moins pour les céréales à paille et les protéagineux.
Au fil du salon... une filière en effervescence
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Frédéric RIPOCHE, Auteur ; Frédérique ROSE, AuteurLe salon Tech&Bio de 2017 a accueilli une multitude daméliorations et dinnovations en matériels, en techniques, mais également en démarches dentreprises et de filières. Une vingtaine de produits, récemment mis au point ou en cours de développement, sont présentés. En élevage : - de nouveaux mélanges fourragers à base de lablab ; - des variétés de maïs conçues pour lagriculture biologique ; - des concentrés azotés sans gluten ; - des toasteurs mobiles ; - une filière bio et locale dAngus ; - des "massaïs" conservés par voie anaérobie, pour les monogastriques, qui associent des broyats de graines ou ensilages avec une légumineuse fourragère. Pour les cultures spécialisées : - divers matériels (tracteurs électriques, pulvérisateur enjambeur à traction animale) ; - des filets antidérive pour exploitation mixte ; - un jeu collectif édité par lINRA pour développer la mycorhization. En grandes cultures : - de nombreux outils et matériels (herse étrille, écimeuse à couteaux, bineuse, charrue, déchaumeur-scalpeur, semoir de semis direct, houe rotative) ; - de nouvelles semences et variétés sélectionnées en bio.
Gaec Postic, dans le Finistère : La simplicité au service de l'efficacité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans le Finistère, le Gaec Postic, en bio depuis 2000, cultive de l'orge de brasserie, des mélanges blé-pois protéagineux et du blé noir, culture pour laquelle l'itinéraire technique est détaillé. Dans cet article, Stéphane Postic, l'un des associés, décrit son système, basé sur une rotation courte de trois ans, et explique les choix qui ont été faits pour le mettre au point : - adaptations aux conditions pédoclimatiques locales, les conditions océaniques limitant la possibilité de mettre en place certaines cultures ; - suppression des cultures d'hiver à cause d'une pression trop importante des adventices comme la vesce ; - labour systématique, là encore pour maîtriser le salissement ; - omniprésence des couverts hivernaux, un mélange moutarde brune-radis chinois-phacélie. Côté fertilisation, sans élevage sur le Gaec, les associés se fournissent chez des éleveurs, en achat ou en échange paille-fumier. Un encart présente la cellule sécheuse Sukup, utilisée pour sécher l'ensemble des grains récoltés.
Matériel pour céréaliers : Investir collectivement
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAfin d'avoir accès à du matériel récent et performant à moindre coût, les agriculteurs peuvent s'équiper en commun via les Cuma, les coopératives d'utilisation de matériel agricole. Cela concerne aussi bien les agriculteurs biologiques que conventionnels, comme le montrent les témoignages de trois Cuma bourguignonnes rapportés dans cet article. Outre du matériel spécifique pour l'un ou l'autre de ces deux modes de production, ces trois Cuma possèdent également du matériel commun à tous leurs adhérents. Dans ce contexte, l'agriculture biologique et l'agriculture conventionnelle peuvent s'avérer complémentaires, notamment en termes de calendrier (semis et récoltes généralement plus tardifs en bio). Au-delà de la mutualisation du matériel, l'adhésion à une Cuma présente d'autres avantages liés au travail en collectif, comme rompre l'isolement, notamment à l'occasion d'une installation ou d'une conversion en bio.
Matériels pour grandes cultures : Toujours des améliorations
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCet article aborde les améliorations apportées par les constructeurs aux matériels de grande culture, ainsi que les nouveaux outils disponibles, présentés lors du Sima 2017. Les domaines concernés sont le travail / la préparation du sol, le semis, le nettoyage et la séparation des grains, la fertilisation, le désherbage. Une plate-forme de location de matériel agricole via une application est présentée.
Premières rencontres des grandes cultures bio : Améliorer la qualité, du champ à l'assiette
Jean-Martial POUPEAU, Auteur250 acteurs de la recherche et du développement, producteurs, collecteurs, transformateurs, etc., se sont réunis à Paris le 24 novembre 2016 à l'occasion des premières rencontres des grandes cultures bio, co-organisées par l'Itab, Arvalis-Institut du Végétal et Terres Inovia. Consacrées à la qualité des productions pour l'alimentation humaine et animale, trois sessions étaient organisées sur les associations céréales-légumineuses, le soja et le blé meunier. Déjà bien connues des agriculteurs biologiques, les associations céréales-légumineuses posent encore de nombreuses questions, notamment concernant la composition du mélange à la récolte, difficilement prévisible selon le contexte de l'année. Ainsi, la surproduction d'une espèce une année donnée peut déstabiliser les filières. Du côté du soja, la demande croissante des consommateurs a facilité le développement des surfaces, qui ont plus que doublé entre 2012 et 2016 (9 003 à 20 165 ha). Les deux principaux critères de qualité considérés pour cette culture sont le taux de protéines (supérieur à 40 %) et la teneur en humidité (inférieure à 14 %). Enfin, en ce qui concerne le blé panifiable, le taux de protéines reste le critère de qualité le plus considéré. Pourtant, son intérêt est remis en cause, des blés ayant des taux de protéines inférieurs à 11 % s'avérant avoir des notes de panification élevées.
Quid du robot de binage ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe robot de binage est une innovation récente en matière de désherbage mécanique. Déjà employé en maraîchage, son utilisation en grandes cultures semble possible, au vu des recherches menées par les constructeurs. Cet article présente les projets des marques Carré, avec le robot Anatis, utilisé en maraîchage ; Naïo Technologies, qui propose une version grandes cultures du robot Dino, et EcoRobotix, marque de robot conçu pour les grandes cultures. Encore au stade de recherche-développement pour le désherbage sur céréales, lutilisation de robots devrait se développer.
René Batiot, à Simorre dans le Gers : "Une remise en cause permanente"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurRené Batiot est céréalier, en bio depuis son installation en 1976, à Simorre, dans le Gers. Il est une figure emblématique de la bio dans ce département, à limage de son père, en bio dès 1964. Cet article présente les techniques culturales de cet agriculteur, notamment la pratique du labour profond précoce et de la rotation courte, mais aussi les techniques de semis, décimage et de désherbage.
Simplifier ou diversifier l'assolement : Un choix stratégique
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn systèmes de grandes cultures biologiques, la question de l'assolement est primordiale. L'agriculteur doit réfléchir aux espèces qu'il souhaite implanter, à leur place dans la rotation, etc., en prenant en compte les aspects agronomiques et économiques. Dans cet article, deux grands mouvements sont présentés, appuyés par des témoignages d'agriculteurs : la diversification ou, à l'inverse, la simplification de l'assolement. La diversification, en espaçant les délais de retour des cultures, facilite la gestion des adventices, maladies et ravageurs. Les besoins différents des plantes permettent également de limiter les recours aux engrais. D'un point de vue économique, la diversité des productions permet de sécuriser le système. Toutefois, cela nécessite des capacités de stockage diversifiées et implique moins de périodes creuses sur l'année, les différents semis et récoltes s'enchaînant. Pour les agriculteurs ayant fait le choix de la simplification, les motivations sont d'ordre organisationnel (engagement sur d'autres ateliers ou à l'extérieur de l'exploitation) et/ou économique (espèces à plus forte marge privilégiées). Pour eux, à terme, la simplification d'un assolement pourrait impliquer des difficultés agronomiques, notamment pour ceux ayant supprimé la luzerne (ou autre légumineuse) dans la rotation.
Xavier Morineau, dans le Loir-et-Cher : Un défi : vivre sur 35 hectares
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCéréalier dans le Loir-et-Cher sur la ferme familiale convertie à lAB en 1968, Xavier Morineau a la particularité de cultiver une surface relativement faible de 35 hectares. Il expose les choix quil a retenus pour dégager un revenu et les contraintes auxquelles il doit faire face. En contrat avec le groupe DAucy, il a développé la production de légumes de plein champ (pois, haricot, oignon), à forte valeur ajoutée. Ceux-ci entrent dans une rotation de quatre ans avec du blé dhiver. Si le céréalier dispose de bons sols, qui bénéficient encore des apports organiques dun élevage allaitant présent jusquen 2008, le manque de surfaces le contraint à une rotation courte, sans luzerne ni couverts, nécessitant lachat dengrais organiques. Le blé, culture traditionnelle de la région, est cultivé en mélange variétal et valorisé en meunerie. Les légumes de plein champ sont, quant à eux, cultivés selon les modalités imposées par le groupe industriel DAucy (irrigation, dates de semis et de récolte ) et avec un accompagnement technique important.
Alternative innovante : Du strip-till en bio ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa technique du strip-till, qui vient des USA où elle a été développée pour réduire l'érosion des sols, consiste à travailler le sol uniquement sur la ligne de semis, laissant le couvert végétal en place sur les inter-rangs. La profondeur de travail peut aller jusqu'à 30 cm. Ainsi, cette technique est à mi-chemin entre le semis direct et le travail simplifié. Présenté au salon Tech & Bio 2015, l'outil suscite de nombreuses questions chez les bio : - comment gérer les épandages de déjections animales ? ; - l'achat est-il rentable ? ; - quel impact sur le salissement de la parcelle ? ; En effet, il semblerait qu'en conventionnel, « le strip-till ne marche pas sans glyphosate ».
Déshydratation de la luzerne : Un outil industriel au service de la bio
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans l'Eure, les Usines Coopératives de Déshydratation du Vexin (UCDV) ont déshydraté, en 2015, plus de 2000 ha de luzerne, dont un quart en bio. La luzerne connaît en effet un regain d'intérêt, de la part d'agriculteurs en conversion, pour parfaire leur rotation, mais aussi de la part d'agriculteurs en bio de longue date, qui trouvent désormais plus de débouchés pour cette culture. Dans cet article, Aurélie Oliviero, responsable du dossier bio des UCDV, décrit le fonctionnement et la stratégie de la coopérative : nombre de récoltes, traçabilité, réduction des consommations d'énergie et utilisation d'énergies renouvelables, approvisionnement local, etc.