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Auteur Jean-Martial POUPEAU |
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Diversification : La chicorée : une histoire de famille
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEn France, la culture de chicorée à café, ou industrielle, se concentre essentiellement dans les régions Normandie et Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Parmi les quelques agriculteurs qui en produisent, certains sont certifiés en agriculture biologique. C'est le cas de François Desruelles, installé à Carvin (Pas-de-Calais). Dans cet article, celui-ci décrit l'itinéraire technique qu'il pratique, en insistant sur les opérations de désherbage, mécaniques et manuelles, indispensables à la bonne conduite de la culture. L'entreprise Leroux, qui collecte les récoltes de François Desruelles, est actuellement à la recherche de nouveaux producteurs en bio, mais la rentabilité relativement faible de cette culture représente un frein non négligeable à son développement.
Dossier Stockage des grains : Stocker des grains à la ferme : Atouts et contraintes
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurAlors que le stockage des grains à la ferme était autrefois une obligation, faute d'organismes stockeurs, c'est aujourd'hui un choix pour une partie des agriculteurs bio, représentant 30 % des volumes totaux produits. Par ailleurs, la vague de conversions en cours, notamment en grandes cultures, va augmenter les besoins en structures de stockage. Si le stockage à la ferme permet une meilleure maîtrise sur la logistique, la qualité, et la commercialisation, certaines contraintes spécifiques à lAB nécessitent une grande rigueur : tri des cultures en mélanges, présence d'adventices à la récolte, gestion des insectes au stockage... Dans ce dossier, trois agriculteurs ayant fait le choix du stockage à la ferme témoignent, en Vendée, dans l'Oise, et en Côte d'Or.
Ferme des Bouviers, dans le Tarn : Pour sécuriser le revenu : diversifier et transformer
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBernard Barrieu s'est installé comme agriculteur bio, dans le Tarn, en 1997, et a été rejoint sur l'exploitation par Véronique, son épouse, en 2004. Installés d'abord en polyculture-élevage, le couple, associé dans un GAEC, s'est spécialisé en grandes cultures en 2015. Toutefois, l'exploitation reste diversifiée, grâce à la transformation à la ferme en huiles et en farines de leurs récoltes. Cela leur permet de sécuriser leur revenu, notamment suite à la perte de foncier (reprise par les propriétaires). Dans cet article, la conduite des cultures est explicitée, du travail du sol à la transformation.
Ferme expérimentale des Bordes, dans l'Indre : Optimiser les mélanges prairiaux
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa ferme expérimentale des Bordes, à Jeu-les-Bois, dans l'Indre, a pour objectif, entre autres, de produire des références technico-économiques pour les éleveurs. 57 des 146 ha de la ferme sont certifiés bio, de même que le troupeau allaitant de 62 UGB. Une partie des travaux porte notamment sur les mélanges prairiaux. Rémi Brochier et Thierry Foussier, respectivement ingénieur et technicien régional chez Arvalis-Institut du végétal, décrivent, dans cette interview, les choix de mélanges faits sur l'exploitation, en fonction des types de sols et des modes d'exploitation. Ils détaillent également les itinéraires techniques mis en place.
Gaec de la Commanderie dans le Tarn-et-Garonne : Des céréaliers « jardiniers »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurBruno Papa et Lis Gurtner témoignent sur les itinéraires techniques choisis pour bien maîtriser lenherbement en grandes cultures bio, dans le cadre dune rotation courte sans luzerne ni prairie temporaire. Labsence de labour et de travail profond permet de limiter la pression de la folle-avoine. Le blé bénéficie dun faux semis à lautomne et, la veille du semis, les levées dadventices sont détruites par un passage de herse plate. Larrachage manuel complète efficacement le désherbage mécanique et nest pas gourmand en temps aujourdhui. Ce sont des mélanges de variétés de blé qui sont semés afin davoir des rendements bons et plus réguliers. Le soja nest jamais semé avant le 1er mai pour favoriser une levée rapide et pour avoir le temps de réaliser un faux semis. L'agriculteur effectue un passage de double écrouteuse, puis utilise ensuite une bineuse combinée à une herse étrille, ce qui permet de gagner du temps et doptimiser lefficacité du désherbage. Les couverts sont absents de lexploitation et la fertilisation repose sur lachat dengrais organiques du commerce.
Gaec des Tours, en Côte-d'Or : La mécanisation au service de l'agronomie
Jean-Martial POUPEAU, AuteurJean-François Cortot et Hervé Lallemant, associés sur le Gaec des Tours, en Côte-d'Or, sont à la tête de 430 ha certifiés en agriculture biologique et de 110 ha en conversion, le tout en grandes cultures. Pour gérer au mieux les adventices, ils mettent en uvre divers leviers : - rotation longue de neuf ans dont la luzerne, valorisée en foin ou déshydratée, est la culture phare ; - passage de la charrue une fois dans la rotation en moyenne ; - déchaumage pour détruire les repousses de la culture précédente et réaliser des faux-semis ; - passages de herse étrille et de bineuse... Le matériel utilisé et les opérations réalisées sont présentés dans cet article.
Jean-Pierre Legros, céréalier dans le Lot-et-Garonne : Du soja en strip-till
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCéréalier bio dans le Lot-et-Garonne, Jean-Pierre Legros a fait l'acquisition, en 2015, d'un Strip Cat II, de la société Sly France. Après quelques modifications par le fournisseur, le céréalier souhaite utiliser cet outil pour biner, mais aussi pour semer maïs, soja, lentilles/caméline et féverole dans ses couverts.
Labour vs non labour : Un débat toujours d'actualité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFaut-il labourer ou pas ? La question fait encore débat, notamment du côté des agriculteurs biologiques. Sur le pôle Grandes cultures de l'édition 2015 de Tech & Bio, Yvan Gautronneau, chercheur retraité de l'Isara de Lyon, a apporté son point de vue. Il prône un labour agro-écologique (pneus basse pression, charrue de 14 pouces au lieu de 16) et non-systématique, c'est-à-dire en alternance avec un travail du sol plus superficiel.
Plate-forme d'essais : L'intérêt d'associer les couverts
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLors de l'édition 2015 de Tech&Bio, une plate-forme d'essais était consacrée aux couverts végétaux. Dix couverts, des mélanges d'espèces commercialisés par quatre semenciers pour la plupart, ont été implantés et décryptés par l'agronome Frédéric Thomas. Les principales observations de ce dernier sont rapportées dans cet article. Pour lui, il y a deux règles principales à respecter lorsque l'on veut mettre en place un couvert : soigner l'implantation et associer les espèces.
Rendez-vous Tech & Bio à Aiserey : Transferts réussis des savoir-faire bio ; Marché des grandes cultures : Gérer le flux des conversions
Jean-Martial POUPEAU, AuteurEnviron 1000 visiteurs se sont rendus, le 27 mai 2016, au rendez-vous Tech & Bio du Grand Est, à Aiserey, en Côte-d'Or, organisé par les Chambres d'agriculture de Bourgogne-Franche-Comté et leurs partenaires. Cette édition des rendez-vous Tech & Bio, qui a réuni étudiants, élus, conseillers, agriculteurs, bio et conventionnels, s'est tenue sur une plateforme d'essais mise en place il y a trois ans, qui compare notamment six rotations céréalières avec ou sans luzerne. Dans cet article, Jean-Marie Pautard, président de la Cocebi, et Jérôme Fillon, responsable technico-commercial à Centre Bio, apportent leurs analyses sur le marché des grandes cultures bio, notamment dans le contexte actuel de fortes conversions.
S'adapter au changement climatique : Le trèfle fraise, alternative au trèfle blanc ?
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe semencier Semences de Provence propose aux agriculteurs des semences de mélanges fourragers. Ceux-ci comptent notamment des espèces naturellement présentes dans le bassin méditerranéen, constituant ainsi des mélanges adaptés aux conditions pédoclimatiques du Sud de la France. Parmi les espèces concernées, on trouve le trèfle fraise. Cette espèce proche du trèfle blanc résiste mieux aux conditions séchantes du Sud que son cousin.
Salon Les Culturales : « Dépasser les peurs de la conversion »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurFrançois Mellon est céréalier bio dans l'Oise. Ses 140 ha, d'abord conventionnels, ont été convertis progressivement à l'agriculture biologique, entre 2000 et 2011. Dans ce témoignage, apporté lors de la conférence « Agronomie et technicité : les clés pour réussir en bio ? », tenue au salon Les Culturales, il parle des craintes qu'il a dû affronter lors de la conversion, et de la façon dont il les a surmontées. Son système fonctionne aujourd'hui autour d'une rotation de sept ans, luzerne en tête, et intégrant une culture innovante : un mélange lentilles-caméline.
Scic Graines équitables, dans l'Aude : A la reconquête des friches viticoles
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa SCIC Graines équitables a été créée en 2014, avec pour objectif de produire des graines à germer sur danciennes friches viticoles dans lAude et lHérault sur environ 1500 ha. Son principal client est Germline, qui commercialise essentiellement en magasin bio, pour des graines de luzerne, blé tendre, moutarde blanche, orge, avoine et lentilles. Après récolte, les lots de graines à germer sont triés, stockés et analysés chez un prestataire. Le prix net perçu par lagriculteur est intéressant si le rendement suit. La luzerne est semée sous couvert de blé. Après récolte du blé, les céréaliers laissent la luzerne se développer tout lhiver. Au printemps, la première coupe de luzerne est valorisée en fourrage auprès déleveurs grâce à une bourse de fourrages régionale. Après la première coupe, une récolte de graines est effectuée fin juillet. Il est prévu de faire se succéder blé et luzerne un an sur deux. Par solidarité, plusieurs membres de la SCIC mettent également leurs parcelles à disposition déleveurs de moutons locaux, notamment lautomne lorsque les luzernières sont vigoureuses. Les ovins permettraient aussi déliminer les repousses de folle-avoine et la cuscute. Par ailleurs, en plus des graines à germer, les adhérents de la SCIC produisent des semences pour couverts végétaux, pour la viticulture et pour l'élevage.
Vague de conversions en Bourgogne-Franche-Comté : "Partir sur de bonnes bases"
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAvec 230 agriculteurs et 20 000 hectares supplémentaires en bio par rapport à 2015, la région Bourgogne-Franche-Comté a connu, en 2016, une vague importante de conversions, comme partout en France. Dans la région, cela concerne notamment les grandes cultures. Dans cet interview, Pierre Robin, conseiller à la Chambre d'agriculture de Côte-d'Or, apporte son point de vue sur ce contexte : - profils des agriculteurs en conversion ; - leviers techniques qu'ils seront amenés à mobiliser, notamment pour la gestion des adventices ; - etc.
Visite chez Louis Lefebvre, dans la Vienne : Diversifier pour plus de sécurité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLouis Lefebvre est installé sur une ferme de 141 ha en grandes cultures, dans la Vienne. En bio depuis 1998, il décrit ses pratiques (travail du sol, fertilisation, succession de cultures ) et donne quelques rendements moyens obtenus. Il mise sur la diversification pour s'assurer un revenu satisfaisant et faire face aux aléas climatiques et aux conditions de marché. Il cultive ainsi 6 à 7 espèces différentes chaque année (avoine, luzerne, blé, maïs pop-corn, lentilles/cameline, soja, tournesol ). Il pratique les mélanges variétaux pour le blé et les mélanges despèces (lentille/cameline, triticale/pois, avoine nue/féverole dhiver).