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Auteur Jean-Martial POUPEAU |
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Claude Micheneau en Charente-Maritime : Coller à la demande du marché
Jean-Martial POUPEAU, AuteurClaude Micheneau, installé en Charente-Maritime depuis 1977, a converti son exploitation de grandes cultures à l'agriculture biologique en 1987. La gestion de son assolement et de sa rotation est basée sur l'évolution de la demande. Seule règle fixe : commencer la rotation par la mise en place d'une luzerne pendant au moins trois ans. Le fourrage ainsi produit est vendu à des éleveurs bio des alentours. Autre particularité de cette exploitation, l'agriculteur n'y implante pas de couverts végétaux. Ce sont les repousses des cultures précédentes et les levées spontanées qui jouent alors ce rôle. Pionnier du binage des céréales en bio, Claude Micheneau sème ses cultures en doubles rangs jumelés, avec des inter-rangs successifs de 8 et 32 cm. L'agriculteur partage aussi, dans cet article, ses pratiques en lien avec l'écimage et l'utilisation d'engrais organiques complets en localisé. Enfin, l'itinéraire technique du flageolet, pratiqué sur l'exploitation, est décrit. Pour cette culture rémunératrice, l'étape de la récolte est particulièrement critique.
Déchaumage vs couvert : Faire lever et détruire les adventices ; Déchaumage et déstockage : Contre les coriaces
Jean-Martial POUPEAU, AuteurDans la majorité, les céréaliers bio sont adeptes du déchaumage, notamment après les céréales à paille. Les outils à dents sont privilégiés, en particulier pour lutter contre les vivaces car les disques favoriseraient la multiplication des rhizomes en les sectionnant. La fréquence des passages varie beaucoup, mais il y en a au moins deux. Des agriculteurs apportent leur témoignage sur cette pratique. Déchaumage vs couvert ? La question fait débat. Des travaux encore à confirmer montrent ainsi qu'un couvert étouffant à l'automne limite le salissement au printemps suivant. Un agriculteur a même réussi à « détruire » sa prairie en sur-semant un couvert. Un autre article présente l'intérêt du déstockage pour lutter contre des adventices coriaces. Cela consiste à faire lever et détruire un maximum d'adventices (pendant 1 an parfois). Plusieurs retours d'expériences montrent que cette pratique est efficace. De même, un moyen de lutte intéressant contre le chardon est le travail du sol par scalpage et implantation de couvert végétal. Des agriculteurs témoignent.
Dossier Innovations Matériel
Frédérique ROSE, Auteur ; Gaëlle POYADE, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier fait le point sur les innovations des équipements : bineuses, herses étrilles, houes rotatives, portes-outils, robots . Les outils ne cessent de se perfectionner et permettent d'être plus précis (caméras, GPS ), de travailler en conditions difficiles (présence de cailloux, sols trop humides, battants ), d'améliorer le confort d'utilisation, d'aider à la décision, de réduire la consommation d'énergie Les outils polyvalents ont également du succès chez les bio. Différents outils innovants utilisables en maraîchage, cultures légumières et grandes cultures bio sont présentés et des producteurs bio témoignent.
Dossier Mixité : La mixité en jeu : Vers plus de cohérence ?
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe cahier des charges européen permet, sous conditions, la mixité bio-conventionnel sur une même ferme. En France, environ 6000 fermes ont une double activité, bio / non bio. Cela s'observe surtout dans certaines productions, comme celles de plants, de semences, ou encore les céréales et oléagineux. En revanche, cette mixité touche peu les élevages bovins. Par ailleurs, elle s'observe également plus dans certaines régions, notamment celles dominées par les grandes cultures. Cette mixité peut être transitoire, avant le 100 % bio, ou alors durable, selon des choix commerciaux de l'exploitant, par exemple. Ainsi, 15 % des exploitations en AB depuis plus de 5 ans sont mixtes. Or, dans le cadre de l'évolution du cahier des charges européen, cette mixité fait l'objet de débats. Remise en cause dans la proposition de refonte réglementaire de mars 2014 élaborée sous l'égide du commissaire Dacian Ciolos, elle pourrait néanmoins être conservée suite aux négociations actuelles, notamment au niveau du Conseil européen. Mais certains veulent la limiter à 10 ans. Ce dossier présente donc un état des lieux de la mixité en France, ainsi qu'un point sur les contrôles appliqués sur les exploitations mixtes. Il présente aussi le témoignage de producteurs, deux en arboriculture, et un en grandes cultures et PPAM, sur leurs motivations et leurs pratiques en lien avec la mixité présente sur leur système.
Dossier rotations : Choisir sa rotation : Les clés de la réussite
Jean-Martial POUPEAU, AuteurCe dossier présente des éléments de réflexion pour la conception d'une rotation en grandes cultures biologiques, ainsi que de nombreux exemples de successions culturales dans différentes régions de France. Si les têtes de rotations en luzerne ou prairies temporaires dominent, d'autres successions courtes type maïs-soja-blé sont utilisées depuis longtemps et avec succès dans le sud de la France. Sur la ferme expérimentale de Thorigné d'Anjou dans le Maine-et-Loire, un essai appelé RotaLeg vise à tester le rôle des légumineuses dans des rotations de 3 à 9 ans afin de tendre vers l'autonomie azotée. Au travers de témoignages d'agriculteurs, les choix de faire une rotation courte ou longue sont discutés du point de vue économique et agronomique.
Gérard Michaut, céréalier dans l'Yonne : Un mot d'ordre : la simplification
Jean-Martial POUPEAU, AuteurGérard Michaut, céréalier bio qui cultive 130 ha dans l'Yonne, a choisi de mettre en commun la majorité du matériel avec ses deux voisins, céréaliers biologiques également. La fertilisation passe par l'implantation de trèfle blanc nain, semé sous couvert d'orge ou de blé et qui reste en place pendant 18 mois. Par la suite, le céréalier le broie, puis le détruit avec un Actisol, suivi de plusieurs passages de déchaumeur. Cela permet d'avoir un reliquat azoté important pour le blé qui suit, donc un rendement intéressant (30 q) sans charge de fertilisation. Le blé est semé à 450 grains/m2 avec un semoir à pattes d'oie, et plus aucune intervention n'est réalisée jusqu'à la récolte. Lors de la moisson, un récupérateur envoie les menues pailles dans une remorque, ce qui évite d'ensemencer les parcelles avec les adventices, notamment la folle avoine. L'article décrit les pratiques culturales pour le sarrasin et l'association lentille+caméline.
En Haute-Lande : Le maïs-doux fait ses preuves
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa Scea Domaine de Chante Caille, installée à Onesse-Laharie, dans les Landes, cultive du maïs-doux bio sous contrats pour des conserveries. Bien adaptée au contexte pédoclimatique de l'exploitation, cette culture atteint des rendements de 17 à 18 tonnes par hectare en moyenne (23 à 24 t/ha en conventionnel). Pour ce faire, le désherbage est particulièrement rigoureux, avec de nombreux passages mécaniques ou manuels. L'itinéraire technique est explicité dans cet article : mise en place d'un couvert en interculture, semis, variétés, fertilisation en localisé, récolte...
Nouveautés Vu à Tech et Bio
Jean-Martial POUPEAU, Auteur ; Guillaume LE GONIDEC, Auteur ; Frédérique ROSE, Auteur ; ET AL., AuteurLe salon Tech & Bio est l'occasion pour les visiteurs de découvrir de nouveaux matériels. Les écimeuses et le matériel de désherbage mécanique, dont certains modèles sont présentés dans cet article, sont toujours plébiscités. Du matériel plus spécifique a aussi été à l'honneur, comme : - le pulvérisateur optimisé pour les préparations biodynamiques de la société Vich ; - la Prairiel, un outil de régénération des prairies de la société Carré ; - ou encore le drone de la société Géomatic-Development. Les ateliers thématiques et les conférences du salon permettent de se perfectionner en agronomie : - comparaison de quatre amendements organiques ; - méthode d'évaluation de la stabilité des agrégats du sol ; - intérêt de diversifier les porte-greffes en vergers de pommiers ; - réduction de l'abrasion du matériel de pulvérisation par les argiles, elles-mêmes utilisées comme barrière minérale contre certains ravageurs. Du côté de l'élevage, des produits ont été proposés, entre autres, pour lutter contre la maladie de Mortellaro et les pathogènes responsables des boiteries chez les bovins, et contre les troubles locomoteurs et les pathogènes digestifs chez les volailles.
Plateforme d'essais dans l'Oise : Légumineuses et céréales : « Un duo d'avenir »
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAssociées, la légumineuse et la céréale sont complémentaires en termes d'utilisation de l'azote, d'où divers avantages comme une hausse du rendement et une augmentation du taux de protéines dans la céréale en plus d'une baisse de la concurrence des adventices. Le développement de ces associations est porté par un marché de l'alimentation bio, notamment animale, en croissance. Mais, face à l'impératif d'un tri de qualité (la valorisation végétale se fait espèce par espèce), associer une seule légumineuse à une seule céréale est préférable. Par ailleurs, les associations orge/pois, blé/pois, blé/féverole et avoine/féverole sont collectées pour les animaux, alors que pour l'alimentation humaine, les mélanges seigle/lentillons et lentilles/caméline sont privilégiés. Cet article présente aussi divers résultats d'essais, en termes de matériel de tri ou encore d'associations en semis d'automne ou de printemps, ces derniers étant menés sur la plate-forme d'expérimentation de Lachaussée-du-Bois-d'Ecu, dans l'Oise. Parmi les résultats de ces essais, certains éléments sont à noter : I) si le but recherché est la production de protéines, éviter les densités élevées en céréales ; II) l'avoine n'est pas la céréale à privilégier, du fait de son fort pouvoir concurrentiel, même à faible densité.
Pois fourrager : Ascencion, une variété innovante
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAgri-Obtentions, filiale commerciale de l'Inra, a inscrit au catalogue officiel, en 2014, une nouvelle variété de pois fourrager : Ascencion. Celle-ci présente deux caractères innovants : - « afila », qui consiste à avoir remplacé les folioles par des vrilles, améliorant ainsi la tenue de la tige ; - et « zéro tanin », permettant une meilleure utilisation en alimentation animale, pour les monogastriques et les ruminants. Cette nouvelle variété sera disponible en bio dès l'automne 2015 chez Ubios et Axereal Bio.
Rotations et élevage dans l'Oise : Tendre vers l'autonomie
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe GAEC Ortegat, situé dans l'Oise, vise à l'autonomie, en particulier azotée. Entièrement en AB depuis 2011, avec un volet vente directe important, il compte pour trois associés 210 hectares, dont 35 ha de prairies permanentes sur terres non-labourables, 15 ha de prairies à flore variée, 15 ha en luzerne-dactyle et le reste en grandes cultures, avec notamment céréales, protéagineux, maïs ou encore pommes de terre. L'accent est donné à l'agronomie, avec deux rotations, selon la nature des sols : l'une sur limons intégrant successivement deux cultures d'hiver et deux de printemps, et la seconde, sur les argiles à silex, alternant 4 ans de prairies temporaires et 4 ans de céréales. L'élevage (un troupeau de 40 vaches charolaises) est vu comme un complément indispensable, permettant de valoriser certaines ressources, mais aussi comme source de matière azotée. La recherche de l'autonomie en fertilisation se fait aussi par l'intégration à divers niveaux de légumineuses dans les rotations, comme le montre le semis de trèfle blanc nain sous couvert de céréales au printemps sur 40 à 50 ha par an.
Le stockage des grains : Une assurance qualité
Jean-Martial POUPEAU, AuteurAfin d'accompagner les céréaliers qui doivent faire face à des exigences de qualité croissantes et aux contraintes logistiques qu'engendrent les récoltes, des systèmes alliant stockage, nettoyage et manutention des grains se développent. Marc Pousin, polyculteur-éleveur bio dans les Deux-Sèvres, a investi, en 2015, dans un tel système, qu'il décrit dans cet article. Si l'essentiel de la production est destinée aujourd'hui à nourrir les vaches, brebis, et surtout les volailles de l'exploitation, l'agriculteur souhaite se lancer, à l'avenir, dans la production de semences fermières.
De Vilaine, père et fils, pionniers dans l'Allier : 30 ans de recul en non-labour
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLa Scea des Guichardots, dans l'Allier, est conduite en agriculture biologique depuis 1982, d'abord par Patrick De Vilaine, et désormais par son fils Gaëtan. Cette exploitation céréalière travaille en non-labour, autour d'une rotation de 4 ans : soja, blé d'hiver ou épeautre, pois et triticale, maïs grain. L'alternance de deux cultures de printemps tardives et de deux cultures d'hiver permet une maîtrise satisfaisante des adventices. Deux ateliers de volailles, de chair et pondeuses, participent à l'autonomie azotée de l'exploitation. Dans cet article, l'agriculteur explique ses choix en termes d'itinéraire technique : rotation plutôt courte, absence de luzerne dans l'assolement, peu d'utilisation de couverts, choix du matériel La conduite de la culture de soja est explicitée.
Désherbage mécanique : Des améliorations et quelques innovations
Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe mois de juin est souvent mis à profit pour réunir agriculteurs et techniciens autour de démonstrations de matériel, comme ce fut le cas, en 2014, en Bretagne et en Alsace. Parmi le matériel de désherbage mécanique présenté pour les grandes cultures, sont décrites dans cet article : - les houes rotatives Rotanet, Hatzenbichler, et Pietro Moro ; - les herses étrilles Sarclerse et Treffler ; - la roto-étrilleuse Annaburger ; - les bineuses Hatzenbichler avec guidage GPS-RTK, Agronomic à caméra et Sketekee à caméra ; - et la désherbineuse Econet à caméra. En encart, Nicolas Jaquet, installé sur 500 ha dans les Landes, dont 300 ha en bio, décrit son double système de guidage, composé d'une première caméra qui permet de guider le tracteur, et d'une seconde qui guide la bineuse. Le choix de guider l'un ou l'autre de ces éléments fait en effet régulièrement débat. Un encart décrypte les points communs et les différences de ces deux systèmes.
Dossier : Cultiver du soja
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur ; Jean-Martial POUPEAU, AuteurLe soja bio voit sa demande croître pour l'alimentation humaine et animale, amenant de plus de producteurs français à en produire ou à s'intéresser à cette légumineuse à graines. Cependant, même si la production augmente sur le sol français, elle est loin de répondre aux besoins du marché national, prêt à acheter français malgré des coûts plus élevés, notamment pour des raisons liées à la sécurité et à la qualité des sojas biologiques achetés à l'étranger. Cette culture se développe surtout au sud, en particulier quand il est possible d'irriguer, ce qui permet d'assurer les rendements. Mais, de plus en plus d'essais sont menés plus au nord. Dans tous les cas, les prix de vente sont élevés et cette plante, qui demande peu ou pas d'intrants, contribue fortement à un meilleur résultat économique de l'exploitation. Reste qu'il faut maîtriser le désherbage et tout faire pour assurer une levée rapide. Divers témoignages d'agriculteurs ou de conseillers permettent d'illustrer des parcours techniques différents, en zone sud ou nord, en sec ou en irrigué, en rotation courte (ex : soja - soja blé) ou encore en dérobé.