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Auteur Cyrielle DELISLE |
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Chez Jean-Pierre Ledunois, en Bretagne : Des buffles pour entretenir les zones humides
Cyrielle DELISLE, AuteurSuite à une randonnée dans les rizières du Vietnam, Jean-Pierre Ledunois, éleveur de buffles, a eu l'idée d'utiliser ces animaux pour l'entretien des zones humides bretonnes. Les buffles d'eau, originaires d'Asie et introduits en Europe il y a 14 siècles, sont en effet bien adaptés à ces zones : ils disposent d'une couche de graisse épaisse sous la peau pour passer l'hiver dehors, ils consomment les fourrages les plus grossiers comme les chardons, ils sont plus résistants aux maladies bovines Animaux mixtes, leur lait et leur viande peuvent être valorisés. L'association Buffles en Zone Humide organise tous les ans une fête en Bretagne pour faire découvrir cet animal et ses produits.
Transmission progressive réussie
Cyrielle DELISLE, AuteurCet article présente le parcours de Fabien Tigeot, éleveur de bovins viande, de sa recherche d'une exploitation jusqu'à l'adaptation d'un système désormais conforme à ses objectifs. N'étant pas issu du milieu agricole, Fabien a eu quelques difficultés pour reprendre une ferme, notamment d'un point de vue financier. La solution est apparue à travers une transmission progressive, avec la création d'une EARL avec Philippe, deux-trois ans avant le départ en retraite de ce dernier. Celui-ci a conservé les terres et les bâtiments, ce qui a grandement limité l'endettement de Fabien à son installation. Les deux éleveurs, pendant les trois ans où ils ont été associés, ont réaménagé l'exploitation pour répondre aux objectifs futurs de Fabien, tout en mettant à profit l'expérience et les connaissances de Philippe. Aujourd'hui, l'exploitation a été convertie à l'agriculture biologique, avec la mise en place d'une activité de vente directe. Elle est autosuffisante en fourrages et en concentrés et des haies ont été replantées L'éleveur souligne l'intérêt de s'engager dans des groupements d'agriculteurs afin d'échanger et d'avancer. Les principaux résultats économiques de l'exploitation sont également présentés en encart.
Etats des lieux du marché du bio : Offre et demande de viande bovine bio en forte hausse
Cyrielle DELISLE, AuteurLa production de viande bio (élevages laitiers et allaitants), avec 10 329 tonnes équivalents carcasse en 2010, a augmenté de 8 % en 2009 et 2010 et la hausse se poursuivait début 2011. L'ensemble des acteurs de la filière s'organisent pour accompagner ce développement tout en maintenant un prix de vente satisfaisant pour les éleveurs bio. En allaitant, l'offre concerne surtout les vaches de reforme et les jeunes vaches (56 %), puis les génisses (19 %) et les bufs (15%). Reste le problème de valorisation des broutards, vendus sans plus value bio. La valorisation des mâles reste à approfondir, car le cahier des charges bio, en limitant le temps d'engraissement en bâtiment, fait que l'on ne peut pas calquer, pour les taurillons bio, les âges et poids d'abattage pratiqués en conventionnel. Il est donc présenté l'expérimentation du Baron Bio est en cours pour tenter de trouver une solution pour la voie mâle. Le témoignage d'un agriculteur produisant du buf clôture ce dossier.
Des salers bien adaptées à un environnement difficile ; De l'entraide pour minimiser les coûts
Cyrielle DELISLE, AuteurSuite au décès de son père, Bénédicte Quaghebeur s'est installée le 1er janvier 2011 sur l'exploitation familiale, à Le Bo, dans le Calvados (exploitation en conversion depuis mai 2010). Le troupeau de Salers conduit sur l'exploitation a été monté en 1996. L'exploitation en zone défavorisée est constituée de parcelles assez bocagères, peu profondes, rocheuses et plutôt pentues, parfois non mécanisables et séchantes en été. D'où un système 100 % prairies permanentes et le choix de la Salers. Bénédicte Quaghebeur explique comment elle conduit les pâtures, son troupeau (suffisance des prairies fauchables, achat de la paille, pâturage tournant, insémination artificielle suite à la FCO qui a touché l'exploitation en 2008 (les deux périodes de vêlages, de septembre à octobre et de janvier à mars ont été impactés), sortie du troupeau à la mi-mars...) et sa démarche de conversion vers l'agriculture biologique : critères de choix pour l'achat d'un taureau charolais, pour les femelles conduites en race pure, sevrage des broutards, complémentation des veaux..., prévision de montage d'un bâtiment de stockage et modernisation de la contention. Côté travail ou collaboration, l'éleveuse est dans un choix de partage avec deux autres exploitations, dont une conduite en agriculture biologique. Des encarts reviennent sur plusieurs points : chiffres-clés ; résultats économiques de 2008 et 2009 ; avis d'expert (Vincent Lecoq, technicien Bovins Croissance du Calvados) ; points particuliers de l'exploitation.
Agroforesterie : Planter des arbres pour mieux valoriser ses parcelles
Cyrielle DELISLE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, AuteurLe remembrement et la mécanisation ont conduit à la diminution du nombre d'arbres et de haies sur les parcelles agricoles. Pratiquée depuis l'Antiquité, l'agroforestrie connaît aujourd'hui un regain d'intérêt : 160 000 hectares, dont 140 000 de pré-vergers, sont actuellement conduits de cette façon. L'association arbres-cultures procure de nombreux avantages (meilleure productivité, stockage de carbone, captation des nitrates ) et a de nombreuses utilisations (bois de chauffe, production fruitière, ébénisterie). Un diagnostic pédo-climatique, des données technico-économiques et le recours à un conseiller aident à choisir l'essence optimale. Des évolutions réglementaires récentes favorables à l'agroforesterie permettent aux mesures de soutien européennes de couvrir jusqu'à 70 % des coûts de plantation.
Dossier : Bien observer pour bien élever
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; Cyrielle DELISLE, Auteur ; François D'ALTEROCHE, AuteurCe dossier a pour objectif de fournir les clés pour mieux comprendre les comportements des bovins et observer les signes de stress chez l'animal, et ce, afin de permettre un meilleur fonctionnement du troupeau. La compréhension du comportement animal passe par l'identification du rôle et de la place de chaque animal au sein du troupeau. Le décodage des postures est également un élément important de cette compréhension. La prévention de certains accidents peut se faire grâce au repérage des situations à risques : introduction d'un élément (nouvelle personne, chien, taureau reproducteur, événement extérieur) qui perturbe l'élevage, instinct de protection maternel après le vêlage, historique de l'animal ou caractère du taureau. Certains traits de caractère de l'animal étant en partie génétiques, cet élément doit être pris en compte dans la sélection. La construction d'une relation entre l'éleveur et l'animal doit être faite de respect et d'écoute mutuels. Cela peut se faire grâce à de nombreux actes et gestes quotidiens, certaines périodes de la vie de l'animal comme le sevrage, étant plus propices. Cette période est d'ailleurs utilisée par certains éleveurs pour débuter le dressage des animaux. Des techniques permettant d'évaluer le lien entre l'homme et l'animal dans le troupeau existent, d'autres comme le Quality Handling permettent de les améliorer afin de réduire le stress des bovins. Des formations peuvent également être organisées afin d'aider l'éleveur à bien interpréter les « signes de vaches ». La méthode Obsalim propose, quant à elle, d'observer les comportements des animaux pour mieux comprendre comment valoriser les aliments et améliorer la ration.
Dossier : La luzerne, reine des fourragères
Sophie BOURGEOIS, Auteur ; François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, AuteurCulture fourragère possédant de nombreux atouts agronomiques, alimentaires et environnementaux, l'implantation de luzerne peut, en 2010, faire l'objet d'une aide PAC. Ce dossier présente les éléments nécessaires à sa conduite. La luzerne fait l'objet d'une sélection génétique assez ancienne. Elle permet de sélectionner la variété sur divers critères : type de dormance par rapport à la zone de production, pérennité, résistance aux maladies et à la verse, richesse en protéines. Concernant le sol, un terrain très drainant et bien fissuré et un pH de 6,2 minimum sont favorables à une implantation réussie. Deux périodes de semis sont possibles : printemps et fin de l'été. La luzerne est une culture technique et le choix du mode de récolte et de stockage dépend des conditions pédo-climatiques et du choix entre autonomie en fibres (foin), en azote ou en protéines (ensilage). Une récolte réussie nécessite une observation fine de l'évolution de la plante et de la météo et peut être facilitée par l'utilisation du matériel approprié. Deux exemples d'exploitations agricoles cultivant de la luzerne viennent illustrer le rôle de cette légumineuse dans la ration et l'autonomie alimentaire de l'exploitation.
Une prairie semée sous couvert de pois
Cyrielle DELISLE, AuteurDepuis plus de 7 ans, M. Ganné, agriculteur conventionnel, sème ses prairies dans les pois protéagineux. Le premier atout de cette pratique est d'éviter le salissement de la prairie. Cela permet aussi à l'agriculteur de renforcer l'autonomie alimentaire de son troupeau tout en réduisant les coûts de production et les charges de mécanisation. Les pois protéagineux sont récoltés autour du 15 juillet sous forme d'ensilage. Après la récolte des pois, l'agriculteur peut exploiter l'herbe à l'automne sous forme de pâturage ou de stock.
Chez Allain et Nadia Richard, en Charente-Maritime : Des silos transformés en parcs stabilisés d'hivernage (Dossier : Bâtiments économes)
Cyrielle DELISLE, AuteurCet article relate l'expérience d'un couple d'éleveurs en Charente-Maritime qui a transformé des silos utilisés pour l'ensilage des aliments d'un troupeau laitier en logements pour des vaches allaitantes. Cet aménagement de parcs stabilisés d'hivernage s'inscrit dans une modification de l'activité principale de l'exploitation constituée par un troupeau laitier vers un système de vente directe de viande en production biologique. Le coût de l'aménagement revient à 200 par mère. Un suivi expérimental, réalisé par l'Institut de l'Elevage sur le thème « bâtiments d'élevage simplifiés, innovants et économes », a souligné la remarquable propreté des animaux sur cette installation.
Dossier : Viande bovine bio : la filière s'engage
François D'ALTEROCHE, Auteur ; Cyrielle DELISLE, Auteur ; Sophie BOURGEOIS, AuteurCe dossier dresse un état des lieux du marché de la viande bovine bio et présente des initiatives et des témoignages relatifs aux efforts de la filière pour se développer. Avec 7 602 tonnes de bovins français, le bio représentait en 2007 à peine 0.5 % des volumes transformés sur la France. Ce chiffre est en progression avec une demande en hausse, un renforcement des aides publiques, un nouveau cahier des charges européen. Mais l'offre reste faible, même si le nombre de bovins bio a un peu augmenté en 2008 (123 742 têtes). Les veaux bio sont à 71% commercialisés en boucherie et les gros bovins surtout en GMS. Reste le principal problème de la commercialisation des mâles : le buf bio représente un investissement long et les mâles plus jeunes sont surtout vendus hors filière bio. Une étude est en cours pour voir l'intérêt et la faisabilité d'un jeune mâle (le Baron Bio) vendu entre 12 et 15 mois à 280-330 kg carcasse avec finition à partir du 8ème mois. Contrairement à l'image qu'a le grand public, les régions de polyculture/élevage (et non les zones herbagères extensives) ont le meilleur potentiel pour le bovin viande bio du fait de leurs meilleures ressources alimentaires énergétiques et en protéines. Après une présentation de divers acteurs de la filière viande, ce dossier conclut sur le marché de la restauration collective en progression avec 10 millions de repas incluant au moins un produit bio en 2008 contre 6 millions en 2006.
Des résultats dans la bonne moyenne : Agriculture biologique dans le Massif Central
Cyrielle DELISLE, AuteurCet article présente une synthèse des données technico-économiques sur la filière bovine allaitante en moyenne montagne présentées au cours du colloque organisé par Interbev à l'occasion du dernier Sommet de l'Elevage à Cournon (Puy-de-Dôme). Les données montrent que ces exploitations sont à la fois performantes au niveau économique et cohérentes sur le plan technique. La marge brute bovine, ainsi que le revenu par UTH sont comparables entre systèmes en AB et exploitations conventionnelles. Ces élevages bio se caractérisent par une maîtrise des charges et une forte autonomie alimentaire, avec une consommation moitié moindre de concentrés. Ainsi, les charges opérationnelles (exprimées en euros/ha) sont 49 % moins élevées en systèmes bio. L'exploitation bio est donc un système en cohérence avec son environnement et ce, de façon durable. Un grand objectif à ce jour est d'écouler dans la filière tous les animaux AB.
Elevages transformant et commercialisant leurs porcs : Caractéristiques économiques
Cyrielle DELISLE, Auteur ; Pierre FROTIN, AuteurCet article, non spécifique à l'agriculture biologique, rapporte la partie économique des résultats d'une étude d'évaluation de la rentabilité d'élevages transformant et commercialisant leurs porcs à la ferme dans différentes régions françaises, la mise au point d'une typologie de ces exploitations ayant été traitée dans un article précédent. Dans un premier temps, les résultats des coûts de production et de transformation des 45 élevages de l'échantillon sont donnés et commentés, en indiquant les contributions des différents postes. Les coûts moyens de production en engraissement sont donnés pour 2007, puis comparés entre les races locales-bio ou standard, en fonction du mode de production (plein air, litière, caillebotis) et pour chacun entre 2004 et 2007. Les coûts moyens de la transformation-vente sont comparés entre 2004 et 2007 et en fonction d'une transformation à la ferme ou par un prestataire. Les investissements, charges de fonctionnement, prix moyen et prix de vente, et les éléments de rentabilité de l'activité sont détaillés. Une analyse est ensuite faite sur les éléments de rentabilité de l'échantillon pour les trois groupes d'exploitations identifiés par la typologie. Un profil général de l'échantillon est proposé comme repère. En conclusion, la production, la transformation et la vente de produits fermiers permettent de valoriser la qualité d'un produit et le savoir-faire de l'agriculteur à un niveau de prix supérieur et indépendant des fluctuations du marché. Il faut cependant maîtriser l'appareil de production afin de produire des produits de qualité constante, attirer le client, provoquer le premier achat avant de le fidéliser, puis de gérer la diversification.
Elevages transformant et commercialisant leurs porcs : Caractéristiques techniques
Cyrielle DELISLE, Auteur ; Pierre FROTIN, AuteurCet article rapporte la partie technique des résultats d'une étude rétrospective d'évaluation de la rentabilité d'élevages transformant et commercialisant leurs porcs à la ferme dans différentes régions françaises, ainsi qu'une mise au point d'une typologie de ces exploitations (sujet traité dans cet article). Dans un premier temps, les démarches à suivre lors de la création d'une activité de transformation et de commercialisation sont détaillées. Les administrations intervenant dans le contrôle de la vente directe, et leurs rôles respectifs, sont donnés, ainsi que les réglementations que doit respecter l'éleveur pour la création des ateliers, le respect des règles d'hygiène, l'obtention de l'agrément sanitaire de l'atelier de transformation, l'étiquetage et les signes d'identification de la qualité et de l'origine. Les facteurs en fonction desquels les modes de commercialisation et de communication doivent être réfléchis sont évoqués, tout comme les moyens de mesurer la rentabilité du projet. Dans une deuxième partie, les résultats des caractéristiques techniques sont donnés et commentés pour l'atelier de production (orientation et statut, taille de l'atelier, mode d'élevage, main d'uvre), l'atelier transformation (structure et orientation, abattage, volume et poids de carcasse, main d'uvre, agrément sanitaire, produits transformés) et l'atelier vente (structure et circuits de commercialisation, main d'uvre, communication et clientèle). Il s'avère ainsi que le critère le plus adapté pour caractériser l'activité de production/transformation/vente est le % de porcs transformés. Trois groupes se distinguent et sont caractérisés par le fait qu'ils transforment moins de 50% des porcs produits, entre 50 et 75%, ou plus de 75%.