Détail de l'auteur
Auteur Maria-Teresa PELLICER |
Documents disponibles écrits par cet auteur (1)
Ajouter à la sélection Affiner la recherche
Maîtriser la reproduction en élevage ovin biologique : influence de facteurs d'élevage sur l'efficacité de l'effet bélier
Hervé TOURNADRE, Auteur ; Maria-Teresa PELLICER, Auteur ; François BOCQUIER, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. L'effet mâle qui est une technique de maîtrise naturelle de la reproduction chez les ovins est une alternative aux traitements hormonaux qui sont interdits en élevage biologique. Elle permet d'induire de façon relativement synchronisée ovulation et oestrus chez les brebis en période d'anoestrus saisonnier et d'envisager l'utilisation de l'insémination artificielle. Cependant, l'efficacité de l'effet mâle varie selon certains facteurs d'élevage. Sont présentés ici les effets de la date d'introduction des béliers, de la durée de tarissement et du niveau alimentaire des brebis en situation d'élevage biologique. Une des façons d'améliorer l'efficacité de l'effet bélier est de se placer dans de bonnes conditions d'élevage. Ainsi, la proportion de brebis dont l'ovulation est induite augmente lorsque la date d'introduction des mâles est plus tardive (55% en avril vs 81% fin mai, p<0,05) et avec l'allongement de l'intervalle entre le tarissement et la mise en lutte : de 29% à 84% (p<0,001) pour des intervalles respectifs de 22 et 86 jours. La fertilité de ces brebis est également meilleure fin mai qu'en avril (86% vs 39%, p<0,01) et lorsque l'intervalle écoulé depuis le tarissement est accru : respectivement 55% et 81% (p=0,09). Enfin, le moment d'apparition des premières ovulations fertiles est retardé chez les brebis en état corporel faible car elles présentent davantage de cycles courts (67%) que les brebis en bon état (41%, p<0,05).