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Auteur Joël ABECASSIS |
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Agriculture et alimentation durables : Trois enjeux dans la filière céréales
Gilles CHARMET, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; Sylvie BONNY, Auteur ; ET AL., Auteur | VERSAILLES CEDEX (RD 10, 78 026, FRANCE) : ÉDITIONS QUAE | 2017
La filière céréales doit produire des aliments sains, de bonne qualité nutritionnelle, abordables pour tous et suffisamment rentables pour ses acteurs, tout en étant respectueux des cultures et de lenvironnement. Cette nécessité de systèmes agricoles et alimentaires durables se décline de la production à la consommation, mais peut aboutir à des objectifs contradictoires entre eux quil est essentiel de concilier vu limportance des céréales dans lalimentation. Ainsi, les filières utilisatrices du blé, notamment à lexport, exigent une teneur en protéines nécessitant une fertilisation azotée qui peut poser des problèmes environnementaux. Par ailleurs, la qualité sanitaire des céréales peut être affectée par certains contaminants. Enfin, si les aliments céréaliers sont reconnus pour leur qualité nutritionnelle, elle peut être diminuée dans les produits finis par certains ajouts (sel, sucre et gras) et avec lélimination dune partie des tissus périphériques des grains. Louvrage explore ces trois grands enjeux : teneur en protéines dans la filière blé tendre, qualité sanitaire des récoltes, valeur nutritionnelle des aliments céréaliers. Des stratégies sont présentées pour obtenir un taux de protéines acceptable pour la transformation et à lexport tout en utilisant moins dengrais azotés, et pour diminuer la présence de pesticides, mycotoxines et Éléments Traces Métalliques (ETM). Puis, diverses voies sont examinées pour améliorer la qualité nutritionnelle des produits céréaliers tout en maintenant leur qualité organoleptique. Enfin, les auteurs abordent des stratégies possibles pour concilier les diverses demandes en matière de qualité et dépasser les contradictions pour une plus grande durabilité.
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1 - Innovations et performances
Christophe DAVID, Auteur ; Joël ABECASSIS, Auteur ; M. CARCEA, Auteur ; ET AL., AuteurCe premier chapitre regroupe plusieurs articles sur les innovations et performances en agriculture biologique, issus des présentations au colloque DinABio, qui s'est déroulé les 13 et 14 novembre 2013 à Tours. Les articles sont regroupés en trois thématiques : Innovations en productions végétales, Innovations en élevage et Diversité de l'agriculture biologique et évaluation de ses performances. En productions végétales, les points suivants font l'objet d'un article : la qualité du blé, l'association relais blé/légumineuse fourragère, la lutte contre la carie commune, la conception et l'évaluation de systèmes de cultures innovants, l'évaluation des dégâts sur grappes et le phosphore en grandes cultures bio sans élevage. L'utilisation de vermicompost est étudiée dans l'objectif d'intensifier la production animale au pâturage. La diversité et les performances de l'agriculture biologique sont évaluées au travers de comparaisons entre élevage biologique et élevage conventionnel, l'adaptation de l'outil PERSYST à l'agriculture biologique et l'étude de cas-types régionalisés en grandes cultures. Les premières données de l'étude Nutrinet-Santé sur le profil des consommateurs de produits bio en France sont également présentés.
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Comment gérer la nécessaire approche pluridisciplinaire et transversale des programmes de recherche en agriculture biologique ? L'exemple du programme « pain bio »
Philippe VIAUX, Auteur ; Bruno TAUPIER-LETAGE, Auteur ; Joël ABECASSIS, AuteurLe volume 4 de la Revue Innovations Agronomiques de l'INRA est spécialement dédié à l'agriculture biologique. Il présente des communications sélectionnées parmi les exposés et posters du colloque Dinabio organisé en mai 2008 à Montpellier. Ce document est une de ces communications. Ce programme a été élaboré dans une approche systémique à partir de 5 propositions de recherches. Il a mobilisé plus de 30 chercheurs de différentes disciplines (de la génétique à la sociologie) en fédérant 9 laboratoires de la recherche publique, 5 Instituts techniques, 3 organismes de développement et 4 entreprises privées. Le programme a privilégié une démarche d'ingénierie « reverse » en partant des attentes des consommateurs pour remonter les différents maillons de la filière. Plutôt que de reprendre l'ensemble des résultats obtenus et publiés par ailleurs, cet article s'attache à montrer les liens qui se sont structurés entre les différentes approches développées au cours de ce programme. Une étude qualitative de la perception et des attentes des consommateurs a permis de montrer que le pain biologique était perçu comme un produit naturel, nourrissant et sain et que les caractéristiques organoleptiques (volume, texture ) bien que déterminantes ne pouvaient à elles seules rendre compte de la qualité des produits. Les caractéristiques nutritionnelles et sanitaires sont aussi à considérer, et d'autant plus que l'on s'adresse à des consommateurs occasionnels. A partir de cette analyse, des travaux ont été engagés pour rechercher des conditions de transformation des grains en farine puis des farines en pains qui répondent à ces attentes. Les travaux réalisés ont permis de mettre au point et de valider à l'échelle industrielle de nouveaux diagrammes de mouture qui permettent d'accroître la teneur en fibres et en micro-nutriments des farines. Les études sur le procédé de panification ont montré une production plus importante de bactéries lactiques avec les farines de meules, probablement en lien avec le taux d'amidon endommagé des farines. Une acidification du milieu, due à la fermentation par levain, accroît l'activité phytasique avec pour conséquence d'augmenter la biodisponibilité des minéraux, notamment du magnésium. L'impact des pratiques agronomiques et les perspectives offertes par la sélection génétique ont également été explorés. A partir de ces résultats, la dernière phase du programme a nécessité la collaboration de plusieurs laboratoires pour produire des pains prototypes. Ces pains ont été évalués par 2 panels de 60 personnes dans deux régions françaises. Les résultats obtenus ont montré qu'il était possible d'obtenir des pains satisfaisant les attentes sensorielles et nutritionnelles des consommateurs en ajustant les procédés de fractionnement et de panification aux caractéristiques des blés. Ce programme a créé une dynamique entre les différents partenaires associés à ce projet. Ainsi, il a été l'épine dorsale de plusieurs programmes satellites complémentaires qui ont enrichi les travaux initialement prévus tout en étant intégrés et soutenus par le comité de pilotage.