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Auteur Nicolas POINTU |
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La cameline
Nicolas POINTU, AuteurAvant que la culture de caméline ne décline à la fin du XIXème siècle, sa paille servait à couvrir les toits des maisons ou à chauffer les fours à pain, son huile était utilisée en savonnerie... La plante est rustique, peu exigeante en termes de qualité de sol... (mais depuis qu'elle est tombée dans l'oubli, on lui préfère son cousin le colza, beaucoup plus délicat). La cameline donne une huile aux propriétés plus avantageuses que celles du colza (elle contient en effet 70 % d'acides gras insaturés et a une forte teneur en vitamine E). Du fait de la rareté de la graine, l'huile de cameline a un prix élevé. Par ailleurs, l'huile reste fragile (préservation de la lumière et de l'air, conservation entre 6 et 10°C...), mais inspire les chefs cuisiniers qui l'utilisent notamment sur les poissons. Christian Veillat, agriculteur bio à Saint-Maxire (79), membre de la coopérative Corab (Coopérative spécialisée en graines et semences biologiques), explique comment il a introduit la cameline dans son système de culture, la semant seule ou en association, notamment avec des légumineuses.
Dossier : C'est moi qui l'ai fait !
Nicolas POINTU, AuteurLes chiffres sont sans appel. Le consommateur revient massivement aux produits de base. Selon une étude parue dans La Tribune, les ventes de ces derniers se sont envolées (+ 3,5 %) et celles des plats et produits préparés ont accusé le coup (+ 0,6 %). Le dossier propose d'aborder le retour au principe du "fait maison" à travers la confection de produits alimentaires et de beauté : - Notre pain quotidien... : à travers les propos de Pierre Delton, boulanger bio à Lardy (91), de Gérard Corthier, directeur de l'unité Ecologie et physiologie du système digestif à l'Inra (Institut national de recherche agronomique) et d'Evelyne Lhoste, chercheur en nutrition à l'Inra, est notamment évoquée l'incidence des préparations des ménages (savoir-faire et goût liés au pain, santé et risques sanitaires) ; - Miroir, mon beau miroir : pour Nathalie Cayzial, installée à Mèze (34) et créatrice du blog toutfairesoimeme.com, le "faire soi-même" ne connaît pas la crise. Selon elle, les Françaises, nombreuses à vouloir faire des cosmétiques bio, sont aussi motivées par les économies réalisables. Selon Sylvie Hampikian, les produits maison seraient miraculeux et sans risque (à condition de maîtriser l'emploi d'huiles essentielles, d'éviter les excès...). La dernière partie du dossier "J'ai testé pour vous " est consacrée au début de carrière de "cosméteur" (adepte des cosmétiques maison) de Nicolas Pointu, avec une recette d'huile de rasage à l'huile végétale et au gel d'Aloe vera. Des encarts sont, par ailleurs, réservés à des analyses : Jean Viard, sociologue du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), à Paris ; Séverine Millet, sociologue, auteur de la lettre "Nature humaine" ; Séverine Corgne, responsable marketing pour l'ultrafrais de Biocoop ; Hélène Person, chef de marché des produits non alimentaires de Biocoop.
Dossier : Il était une fois la bio
Véronique BOURFE-RIVIERE, Auteur ; Nicolas POINTU, Auteur ; Pascale SOLANA, AuteurAvec l'entrée en vigueur d'un nouveau règlement européen pour l'agriculture biologique, le dossier apporte une réflexion sur l'avenir de ce mode de production. Il revient sur l'évolution de l'agriculture biologique à travers de grands penseurs ou hommes de terrain, le processus de production agricole au centre duquel se trouve le sol et sa fertilité, ainsi que sur la nouvelle règlementation européenne (Biocoop s'inquiète notamment de la question des OGM et de celle du lien au sol). Le dossier fait place, par ailleurs, à un entretien avec Philippe Desbrosses, agriculteur à la ferme-école de Sainte-Marthe (49), et à des témoignages (Claude Aubert, agronome ; Stéphane Bellon, agronome ; Fabrice Van Laethem, agriculteur biologique).
L'eau et Biocoop : Le feuilleton : Petites gouttes, grands ruisseaux (épisode 3)
Nicolas POINTU, AuteurQuelques gestes simples et utiles sont indiqués pour préserver l'eau et éviter le gaspillage : préférer la douche au bain, réduire la consommation d'eau du lave-vaisselle et du lave-linge, utiliser l'eau de rinçage des fruits et des légumes pour arroser les plantes vertes, nettoyer sa voiture avec des produits biodégradables (cas de l'entreprise lilloise Sinéo), recycler les emballages dont la conception nécessite énormément d'eau...
La fraise
Nicolas POINTU, AuteurLes variétés "modernes" de fraises sont nées du croisement entre la fraise du Chili et la fraise de Virginie. Après avoir définit l'origine de la fraise et ce qui en fait un faux fruit (les fruits sont les grains durs et minuscules appelés akènes qui parsèment la surface de la fraise), l'article évoque sa culture en bio, sa fragilité, notamment au moment de la cueillette, son adaptation à la vente directe ou locale.
Sacs à provisions : Ne nous emballons pas
Nicolas POINTU, AuteurLe contenant à provisions utilisé pour faire ses courses dévoile le cheminement intellectuel du consommateur face aux problèmes environnementaux. Quel que soit ce choix, il a un impact sur l'état à venir de la planète. L'article détaille la capacité à être recyclés de certains des matériaux utilisés : sac en plastique dit biodégradable et sac en plastique dit végétal (conçus notamment à partir de composés chimiques), les cagettes de fruits et légumes en bois de peuplier (mais la filière de collecte de cageots usagés peine à s'installer en France), l'emballage carton (taux de valorisation de près de 93%), le sac papier conçu pour Biocoop (qui, selon une étude d'Ecobilan, a montré qu'ils sont deux fois moins dangereux pour l'environnement et le climat que le sac plastique), les filets (en différentes fibres dont le coton bio), les poussettes à provisions (le choix de Biocoop s'est porté sur un chariot porte paniers en plastique) et les paniers en osier (en provenance d'Asie le plus souvent, ils ont un bilan environnemental négatif).