Dépouillements
Comment stimuler la consommation bio ?
Il s'agit du compte rendu d'un débat organisé par la FNAB et le GAB 29. La stimulation de la consommation bio nécessite une bonne communication s'adressant d'une part au consommateur (mise en avant des qualités des produits) et d'autre part au citoyen (explicitation des fondements éthiques et environnementaux de l'agriculture biologique). Les consommateurs doivent également recevoir une éducation à l'alimentation. Dans ce but, la FNAB et la CLCV ont le projet d'organiser une formation consommateurs/producteurs. Les circuits courts doivent se développer et être novateurs (partenariats produits bio et produits équitables, magasins attractifs...). Parallèlement, les acteurs bio doivent s'imposer dans les circuits longs (ils doivent se donner les moyens de dire non si les contrats ne sont pas satisfaisants). Enfin, pour constituer une véritable force de proposition, les producteurs doivent s'investir, trouver des partenariats et surtout rester soudés.
Expérimentations en cultures légumières : Bilan de l'année 2002
Voici un tour d'horizon des travaux réalisés en 2002 sur les stations de Suscinio (Plate-forme agrobiologique d'Inter Bio Bretagne à Suscinio) et de Pleumeur-Gautier (Syntec ou SECL Pleumeur-Gautier Cerafel).
Maïs, betterave et sarrasin : faites votre choix !
Cet article indique pour les cultures de maïs, betterave et sarrasin les disponibilités en semences biologiques chez les principaux fournisseurs bretons. Il donne aussi les caractéristiques de certaines variétés (indice de précocité, vigueur de départ, destination...) et les contacts des fournisseurs. Maïs : le maïs bio n'a pas la cote cette année, mais attention de ne pas raisonner qu'en termes économiques ! Deux critères sont importants pour le choix de la variété : la destination de la récolte (grain ou ensilage ?), l'indice de précocité afin que la variété soit la plus adaptée aux conditions pédo-climatiques du secteur (indices très précoces (200 à 220) pour les zones les plus froides de la Bretagne). Veiller également à la vigueur de départ et au potentiel de recouvrement de la culture (pour une meilleure maîtrise des adventices). On notera que le principal problème rencontré reste les attaques de pigeons et de corbeaux mais que malheureusement, on n'a toujours pas de solutions. Betterave : l'essentiel de l'offre se situe en semences non traitées cependant Sapronat et la Coopérative du Trieux disposeraient d'un peu de semences JAMON en bio. Il est à noter que l'utilisation de semences enrobées à l'argile (sans traitement) facilite la régularité du semis et que le choix de variétés moyennement enterrées facilite la récolte mécanique. Sarrasin : la Harpe est la seule variété de blé noir biologique disponible.
Des clôtures autour des élevages porcins en plein air ?
Un arrêté préconise la mise en place des clôtures étanches à la faune sauvage en vue d'obtenir une compensation de l'Etat en cas de contamination de l'élevage par la brucellose porcine. La brucellose est une maladie infectieuse et contagieuse et est transmissible à de nombreuses espèces (dont l'homme). Elle se manifeste par des troubles de la reproduction et des taux d'avortements et d'infertilité très élevés. Cependant l'arrêté présent vise surtout Brucella suis biovar 2 (dont le lièvre et le sanglier sont porteurs) qui est peu contagieuse pour l'homme. En cas de présence de brucellose, différentes mesures sont prises (les truies ayant avorté sont abattues sous 15 jours, tous les reproducteurs sont abattus sous un mois, les porcs impubères peuvent être engraissés sur place s'ils sont bien identifiés, un vide sanitaire est réalisé pendant trois mois au moins et la désinfection des parcs à la chaux vive est obligatoire). L'Etat indemnise 107 euros par reproducteur et 75 % de la décontamination.
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