Dépouillements


L'alliance des arbres et des cultures
En Chine, les cultures associées en agroforesterie connaissent depuis 30 ans un essor phénoménal. En France, des agriculteurs, des forestiers et des chercheurs s'unissent pour introduire ou réintroduire des arbres dans les prairies et les cultures. Avec des enjeux très variés et souvent complémentaires : tirer parti de la complémentarité des arbres et des cultures pour mieux valoriser les ressources du milieu, fournir un réservoir aux auxiliaires des cultures, récupérer les minéraux lessivés et en faire profiter les arbres ; lutter contre les incendies, inventer de nouveaux paysages et de nouveaux modes de production dans des territoires en friche, constituer et protéger un patrimoine, lorsqu'il s'agit d'arbres de grande valeur qui nécessitent un entretien individuel...


Développement durable : l'après Johannesburg
Quelles pistes pour le développement durable au lendemain de Johannesburg ? Celles dessinées par le sommet sont minces : seul l'engagement ferme de réduire de moitié le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau, parmi les propositions européennes, a survécu aux négociations, et au blocage des Etats Unis. Les engagements sur la biodiversité, la pêche, les énergies renouvelables... sont restés bien flous ! En ce qui concerne les stocks halieutiques par exemple, le plan d'action de Johannesburg impose leur maintien et leur rétablissement à un niveau permettant d'obtenir un rendement maximal constant là où c'est possible. L'Europe manifeste cependant sa détermination : le développement de la pisciculture apparaît comme une solution à la gestion des stocks halieutique : 8 à 10 000 créations d'emploi sont ainsi proposées par la Commission. Encore faudrait-il réussir à stabiliser les prélèvements de poisson fourrage pour la pisciculture, sa pollution chimique et biologique, la menace que représente ses poissons fugueurs pour les espèces menacées... L'Europe s'est également engagée de façon unilatérale à augmenter de 2 points la part d'énergies renouvelables dans la production primaire d'énergie. Ceci devrait conduire à mieux valoriser la biomasse et en particulier le méthane agricole, ce qui limiterait également l'effet de serre. La recherche, quant à elle, ouvre de nouvelles pistes de développement durable : elle peut faire reculer la faim sans passer par les OGM. En Afrique, où le riz représente à la fois la première source de calorie et des surfaces cultivées importantes, la recherche rend l'autosuffisance en riz réaliste, en proposant aujourd'hui un hybride "Nerica" permettant de limiter le problème n°1 de la riziculture africaine : les adventices. En outre les variétés créées sont gratuites, multipliables sans perte de vigueur et issues d'une sélection participative !
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|---|
aucun exemplaire |