Dépouillements
Tellus Nutrition Animale : Construire une filière de proximité
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Après cinq années de fonctionnement, la filière bio de Tellus Nutrition Animale, filiale de la coopérative Epis-Centre, a organisé sa première "porte ouverte" fin septembre sur son site de Lapeyrouse dans le Puy-de-Dôme. Opérationnelle depuis un an, cette usine de fabrication spécialisée en aliments bio mise sur la proximité.
Produire de l'ail blanc, rose ou violet : Une culture exigeante et délicate
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La production d'ail bio française est estimée à 340 tonnes, soit 1% du volume national total. La région Midi-Pyrénées en fournit la moitié, avec une dominance d'ail blanc (82% des quantités), et un peu de rose et de violet (9% chacun). Exigeante et délicate, la culture de l'ail atteste, une fois de plus, de la nécessité de consacrer davantage de moyens à la recherche en bio. La gamme et la rouille restent préoccupantes.
Plants de pommes de terre : Payzons Ferme à "la patate"
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Depuis 10 ans, Payzons Ferme commercialise des plants de pommes de terre et d'échalotes bio. Cette association bretonne, qui regroupe 7 fermes productrices de ces deux espèces, se charge de la promotion et de la vente, chacun restant libre de ses cultures. Les décisions sont prises en concertation pour garantir volume et diversité aux 2 500 clients.
Maraîcher dans le Tarn : Les légumes apéritifs ont la cote
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Suite à un changement de cap dans sa vie professionnelle, Christophe Mircovich est amené à réfléchir à un projet innovant, en contact avec la nature. Cette démarche l'amène progressivement à s'installer en maraîchage bio, en s'orientant d'emblée vers une activité de transformation. L'idée des légumes apéritifs germe et voit le jour.
Denis Juhé, producteur de petits fruits rouges : ses glaces végétales font recette
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Ancien maraîcher bio installé en 1980 en Saône-et-Loire, Denis Juhé s'est tourné progressivement vers la production de petits fruits rouges frais, myrtilles, cassis... En 1986, il se lance dans la fabrication de sorbets pour écouler ses surplus. Aujourd'hui, spécialisé dans les glaces végétales, il propose une gamme composée d'une vingtaine de parfums vendus aux quatre coins de la France.
Transformer à la ferme : Complément d'activité ou nouvelle orientation ?
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La valorisation des produits agricoles, via un atelier de transformation, attire de plus en plus d'agriculteurs bio et non bio, éleveurs, céréaliers, apiculteurs, producteurs de lait ou de fruits et légumes... Selon l'Agence Bio, 14% des exploitants bio français sont notifiés en tant que transformateurs. Cette proportion varie selon les régions et a tendance à progresser.
Approche globale : Bio Institut explore de nouvelles voies
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Créée en 2004, l'association Bio Institut est née d'un besoin d'explorer les champs de connaissances et de compréhension du vivant laissés en friche par la recherche française. Son but est aussi de valider des méthodologies d'investigation spécifiques à la bio.
Le point avec Qualité France : Contrôle des distributeurs
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Rendu obligatoire depuis le 15 juillet 2005 par l'article 8 du règlement CE 2092/91, le contrôle des opérateurs distribuant des produits bio se met en place. Le périmètre et la fréquence des contrôles, ainsi que l'information du consommateur, sont abordés dans l'article.
Journées techniques élevage de l'Itab : Mieux se connaître entre signes de qualité
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Pour ses Journées techniques élevage les 17 et 18 octobre à Angers, l'Itab avait convié trois représentants, respectivement de l'AOC comté, d'une AOC normande et des poulets Label rouge Loué. Objectif : connaître ce qui se fait ailleurs et, à terme, étayer l'avis de l'Itab sur différents points du cahier des charges bio, en vue d'en accompagner l'évolution.
Marjolaine : Vitrine de la bio et des écoproduits ; Miffel : Susciter de nouvelles conversions ; Sial : La nutrition du futur sera-t-elle bio ? ; Sommet de l'élevage : Afficher des résultats encourageants
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Tour d'horizon de plusieurs salons spécialisés ou non en bio, qui se sont tenus durant l'automne 2006 : Marjolaine qui, avec ses 77 000 visiteurs, a encore battu des records d'affluence ; Le Miffel, salon de la filière fruits et légumes, dont la bonne fréquentation du stand des organisations régionales bio et des conférences montre l'intérêt suscité par la voie de l'agroécologie ; Le SIAL, salon international de l'alimentation, où les cinq grands axes de l'alimentation qui se sont dessinés étaient : plaisir, santé, forme, praticité et éthique ; Le Sommet de l'Elevage, au cours duquel Auvergne Biologique a affiché les résultats économiques de quelques adhérents pour attirer les conversions et les jeunes.
Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio : "Les 2/3 de notre budget sont consacrés à la promotion"
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L'Agence Bio vient d'obtenir des Ministères de l'Agriculture et de l'Economie le feu vert pour poursuivre sa mission pendant encore 5 ans, mandat renouvelable. Interview d'Elisabeth Mercier, directrice depuis deux ans de ce groupement d'intérêt public : bilan de l'activité, nécessité des études statistiques, perspectives pour l'Agence Bio et pour la filière bio.
Commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires - Section agriculture biologique
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Cet article reprend des extraits du relevé de décisions de la réunion de la section bio de la CNLC du 12 juillet 2006, validé le 4 octobre 2006. Les discussions ont porté sur la réforme de la réglementation européenne : la proposition élaborée par les présidences autrichienne et finlandaise (doc du 28/06/06) apporte de nouvelles améliorations et clarifications. Mais des problèmes de fond subsistent encore : imprécisions de certaines règles, non encadrement de la flexibilité… absence des règlements d'application. La position française est celle d'une harmonisation " par le haut ". Biocoop et la FNAB souhaiteraient un plan de contrôle harmonisé au niveau européen. D'autres points ont été abordés : révision de la liste des pays tiers avec l'introduction de l'Inde, le problème de lecture et d'application qui subsiste pour les élevages de volailles (au sol ou sur plusieurs étages), l'alimentation et l'origine des animaux, la réintroduction du métaldéhyde, la production de semences sur des terres en conversion, l'élevage de poulettes, les risques OGM (surveillance de l'absence d'utilisation d'OGM, sanctions appliquées, seuils retenus…) et enfin un point sur les semences potagères.
Rôle des antioxydants : Les plantes bio se défendent et c'est tant mieux !
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Les plantes constituent un stock extraordinaire d'antioxydants. Capables de neutraliser les radicaux libres, les antioxydants semblent jouer un rôle dans la réduction de l'inflammation des tissus, la santé cardio-vasculaire, la diminution du risque de maladies dégénératives… Une étude bibliographique a permis de savoir si les produits bio recèlent davantage d'antioxydants que les produits conventionnels et pourquoi. Cet article présente les résultats principaux de cette étude.
Elevage de volailles festives : 100 % bio avec le logo AB et la mention Nature et Progrès
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Témoignage d'un éleveur, Marc Pousin, dans les Deux Sèvres, qui élève en plus des vaches allaitantes, moutons, canards, poulets et volailles festives. Il est également l'un des 4 associés de la SARL Bio Loire Poitou dans le Maine et Loire qui découpe et conditionne des volailles. 70% de l'alimentation est produite sur place. L'éleveur offre aux volailles festives des parcours qui vont au delà des surfaces préconisées par le cahier des charges Nature et Progrès. Pour les soins, l'éleveur utilise l'homéopathie, la phytothérapie, l'acidification de l'eau de boisson… Le chaponnage est réalisé par une entreprise extérieure. Les volailles sont facturées à la SARL entre 3.80 et 4 euros le kg vif.
Témoignage d'un éleveur : Diversifier l'arsenal thérapeutique
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Témoignage d'éleveurs (Morbihan) participant à un essai thérapeutique visant à tester l'efficacité des huiles essentielles en intra-mammaire dans le traitement des mammites. Ces éleveurs traitent habituellement les mammites par homéopathie, antibiotique, augmentent la fréquence de traite et massent les mamelles avec des huiles essentielles. Les mammites sont détectées avec le changement de comportement des animaux. La participation au test sur les huiles essentielles a beaucoup appris aux éleveurs sur l'hygiène des traitements. Mais, malheureusement, l'élevage a connu un épisode de mammites graves (hiver trop long ?), l'obligeant à interrompre l'essai, mais ce n'est que partie remise…
Traiter les mammites aux huiles essentielles : Enquête sur les usages de l'aromathérapie
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Enquête sur les pratiques des éleveurs laitiers bretons bio en matière de traitement des mammites. Il semblerait que le nombre de cas de mammites cliniques soit plus faible en bio qu'en conventionnel. Différentes techniques sont utilisées pour soigner les mammites : homéopathie, aromathérapie, antibiothérapie, application d'argile, vidange de quartiers, réforme, … et peu d'éleveurs semblent fidèles aux traitements choisis. Sur 252 éleveurs interrogés, 94 ont utilisé l'aromathérapie en première intention de soins et 83 en sont satisfaits. Chez les bio, la réforme des animaux reste la solution de dernier recours car le coût de renouvellement des animaux est plus coûteux en bio qu'en conventionnel.
Producteur laitier en Ile-de-France : Le premier Brie de Melun bio et fermier
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Témoignage d'un ex-céréalier qui a convertit ses terres en bio. Frustré de ne produire que des céréales, il est devenu éleveur laitier et producteur de Brie bio (136 ha, 35 Montbéliardes, 180000 l de quota). En raison du surcoût de travail, il a fait appel à des intervenants extérieurs pour l'installation de son atelier de transformation. Celui-ci est aujourd'hui surdimensionné et non adapté à la fabrication artisanale. De plus, les contraintes sanitaires et réglementaires ne lui ont pas permis d'utiliser le matériel et la recette traditionnelle souhaitée. J.J. Boudin transforme aujourd'hui 400 l/sem et a pour objectif d'augmenter les volumes transformés. Le reste de sa production est écoulé en conventionnel. Les fromages sont vendus en direct sur la ferme et grâce à des AMAP. L'article rappelle les aspects réglementaires et sanitaires à respecter pour la transformation.
Exemplaires
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