Dépouillements


Restauration hors foyer : L'avenir de la restauration collective est-il bio ?
La restauration hors foyer concerne chaque jour un salarié sur quatre et un écolier sur deux. Qu'il s'agisse des établissements scolaires ou des entreprises, des maisons de retraite ou des entreprises, elle est incontournable. Devenue l'objet d'appétits agro-industriels, seules quelques compagnies s'arrachent le marché, marché que la bio se devait de s'investir, malgré de nombreux handicaps d'ordre économique et culturel. L'idée d'une restauration collective bio a germé il y a une dizaine d'année à la fédération régionale des CIVAM. La première expérience bio collective démarre en 1993 à Vauvert, une commune située aux portes de la Camargue, et dont la municipalité, sensible au message du CIVAM, accorde à ces pionniers "militants" le droit d'intégrer les programmes scolaires. Depuis, le mouvement a fait du chemin, jusqu'à la création d'une plate-forme audacieuse qui réunit des producteurs et des transformateurs de produits bio, inaugurée cette année dans le cadre du Printemps bio. Cette entreprise multipartenariale, nommée "Manger bio distribution", s'est fixée pour but d'être capable de fournir les volumes qu'attend la restauration collective. Récit d'une expérience constructive conduite par le CIVAM BIO du Gard.


Magasins spécialisés : La distribution spécialisée en plein essor
"L'euphorie règne du côté de la distribution spécialisée de produits biologiques qui, après de longues années de confidentialité, est en pleine croissance. Conséquence des crises alimentaires successives ou fruit d'une prise de conscience profonde du consommateur ? Certainement un peu des deux. Quoiqu'il en soit, les magasins aux enseignes multiples et variées fleurissent un peu partout. Au coeur de ce secteur de plus en plus convoité, le réseau Biocoop tient une place à part. Leader incontesté avec 700 millions de francs de chiffre d'affaires en 2000, il revendique plus que jamais un rôle essentiel dans le développement durable de l'agriculture biologique, en toute transparence, sur des bases de commerce équitable et de consommation responsable. Face à ce réseau, la distribution spécialisée s'organise. Forte de son importance dans le paysage biologique français, elle a rédigé ses règles éthiques et professionnelles propres qui font, depuis peu, l'objet d'une charte de qualité élaborée par Synadis. A côté des deux enseignes franchisées prédominantes sur le marché français, La Vie Claire et Rayons Verts, cinq enseignes, dites ""intégrées"", sont en plein essor et affichent une volonté de promouvoir des produits biologiques de qualité, privilégiant de multiples fournisseurs installés dans leur zone de distribution."


Vente directe : De multiples possibilités
Avec la quantité croissante de produits biologiques passant par la grande distribution, les magasins spécialisés ou encore la restauration hors foyer, la proportion écoulée par la vente directe a tendance à diminuer. Reste qu'avec 10% du chiffres d'affaires réalisé en bio, selon les estimations de l'INRA-UREQUA en décembre 2000, les marchés bio, magasins à la ferme ou autre distribution de paniers ont encore de beaux jours devant eux. Description d'initiatives anciennes et originales à travers les régions de France.


Filière viande en Pays-de-la-Loire : Le rôle de la Gms
Région française qui produit le plus gros volume de viande biologique, la région Pays-de-la-Loire rassemble, en outre, les trois principaux abattoirs qui interviennent dans la viande bio. Pour mieux structurer la filière dans la région, l'Association des Eleveurs Agrobiologistes des Pays-de-la-Loire (AEAPL) a été créée en 1996. En plus des 400 éleveurs bio membres, cette association a pour adhérents les abattoirs Selvi et Banchereau et les groupements d'éleveurs des cinq départements de la région. Outre la défense des intérêts des éleveurs, l'AEAPL s'attache à développer les circuits courts et à valoriser les bêtes de qualité bouchère chez les bouchers. Pour l'instant, l'association s'occupe principalement de la commercialisation de veaux et de gros bovins, mais un des projets est de structurer la filière ovine. Description d'une filière régionale, du champ à l'assiette, ou comment la grande distribution a contribué au développement de l'élevage bio.


Marque AB et importations : Vers un renforcement du dispositif de contrôle
Ces derniers mois, un certain nombre de réunions et de propositions des pouvoirs publics, des organisations professionnelles et des organismes de contrôle a permis d'importantes avancées dans l'application des nouvelles règles d'usage mises en place le 6 septembre 2000. Le dispositif de contrôle de la marque AB applicable en amont des opérateurs français s'est vu ainsi sensiblement renforcé. Rappel des principes et garanties liées à la marque AB, et récapitulatif des dernières avancées.


Fourragères : Moha et trèfle d'Alexandrie
Le moha (Setaria italica) est une graminée annuelle de taille moyenne, appartenant à la tribu des Panicées. Originaire de l'Asie du Sud-Ouest, le moha appartient aux plantes culturales anciennes. Le trèfle d'Alexandrie, ou bersim, est une légumineuse annuelle appartenant à la tribu des Trifolées. D'origine inconnue, son centre primaire d'origine le plus probable est l'Asie Mineure. Il était répandu dans les cultures du Bassin Méditerranéen dans les années 60 mais n'existe pas à l'état spontané. L'article aborde la conduite culturale, les exigences écologiques et l'utilisation de ces deux plantes fourragères annuelles qui présentent l'avantage, en dehors de leur rusticité, de produire une bonne quantité de fourrage, avec un cycle de végétation très court. Le moha et le trèfle d'Alexandrie sont l'idéal pour reconstituer des stocks déficitaires ou pour être enfouis comme engrais vert.


Soja : Désherbage mécanique et thermique
Pour être valorisée, une parcelle de soja doit être propre. Les méthodes de désherbage utilisées en agriculture biologique ont déjà démontré toute leur efficacité lorsqu'elles sont appliquées sur des adventices jeunes. Le soja n'échappe pas à la règle. L'objectif de l'essai présenté dans cet article était de mettre en oeuvre les outils de désherbage dont disposent les agriculteurs biologiques, d'évaluer leur intérêt, d'optimiser leur combinaison afin d'obtenir le meilleur résultat et de déterminer le meilleur stade d'intervention pour chaque outil. L'expérimentation s'est déroulée sur deux sites, dans la plaine de Valence, chez deux agriculteurs disposant chacun d'un désherbeur thermique au fonctionnement différent : l'un utilise du gaz liquide et l'autre du gaz gazeux. Compte tenu des résultats obtenus en 1999, la plupart des interventions se concentre autour de la levée du soja, les adventices les plus concurrentiels face au soja levant en même temps que lui. Compte-rendu et résultats de l'expérimentation.


Dossier : Le déchaumage
En agriculture biologique, le choix de l'outil de déchaumage est déterminant. Il doit prendre en compte le type de sol, le climat et les espèces cultivées mais aussi produire un travail parfaitement adapté au type de préparation-semis ensuite réalisé. En première partie, ce dossier offre un récapitulatif des types de matériels disponibles pour le déchaumage, classés en fonction de leur conception, avec un commentaire sur leurs avantages et inconvénients. La deuxième partie est consacrée à la description des outils à dents et des combinés dents/disques /rouleaux, qui sont les techniques les plus usitées en agriculture biologique.


La phytothérapie vétérinaire : Applications aux affections digestives des ruminants
Dans le Biofil n°15, l'étude des traitements phytothérapiques appliqués aux affections respiratoires des ruminants nous a permis de découvrir la diversité et la multiplicité des extraits de plantes présentant des effets thérapeutiques. Les plantes sous forme d'extraits simples (phytothérapie) ou sous forme d'huiles essentielles (aromathérapie) applicables au traitement des affections digestives sont encore plus nombreuses que celles qui sont appliquées aux affections respiratoires. Cet article présente les modalités des traitements phytothérapiques et les plantes utilisées en fonction des différentes affections digestives observées : - affections de la bouche et de l'oesophage (lésions des muqueuses, blessures), - troubles affectant l'estomac (blocages mécaniques, blocages par fermentations insuffisantes ou excessives), - les affections intestinales (diarrhées banales ou infectieuses, blocages intestinaux ou insuffisances hépatiques).


Ferme du Bois Rond : Un parcours hors du commun
Après un parcours professionnel riche en expériences, Dominique Guillet reprend, en janvier 1998, avec sa femme Marie-Thérèse, un élevage de chèvres laitières bio. La Ferme du Bois Rond compte alors 130 chèvres laitières, 48 hectares et un atelier de transformation. Le troupeau d'origine, composé majoritairement d'alpines, en comptait seulement 12 poitevines. Aujourd'hui, sur les 280 chèvres qui passent à la traite, une centaine sont des pures poitevines et le reste est mené en croisement d'absorption. Les chèvres reçoivent toujours du foin ventilé à volonté et vont au pâturage toute la matinée de février à novembre ; les poitevines ne sont pas menées à la reproduction avant 18 mois. Avec cette conduite d'élevage, la production oscille autour de 800 litres vendus par chèvre. 40 000 fromages sont fabriqués dans la fromagerie de l'exploitation (2,2 à 2,5 litres par fromage) et le reste du lait est vendu au GIE de collecte Biolait. Dans le berceau du "Sainte-Maure de Touraine", le fromage de l'exploitation est vendu à 35 affineurs à travers toute la France, dont certains exportent vers des pays comme le Japon, l'Allemagne, la Suisse... sans référence à cette AOC qui ne peut lui être apposée, car le cheptel est constitué de chèvres poitevines.


Paradis andalou pour la bio intensive
Le Civam Bio 66 et le GRAB ont organisé, en novembre dernier, un voyage d'études afin de rencontrer les maraîchers espagnols, dont les légumes arrivent par palette chez les expéditeurs français. Au programme de ces 3 jours de découverte : la visite d'exploitations maraîchères espagnoles et de structures commerciales, coopératives et privées, ainsi que la rencontre avec un contrôleur du CRAE (Consejo Regulador de Agricultura Ecologica). Ces visites ont été l'occasion de découvrir un contraste très marqué parmi les exploitations tant au niveau des surfaces cultivées que d'un point de vue éthique et social. Voici, en quelques paragraphes, le compte-rendu et les points marquants de ce voyage.
Exemplaires
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