- Titre :
- REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE N° Vol. 30, n° 3 - 01/05/1998
- Type de document :
- Bulletin
- Paru le :
- 01/05/1998
Dépouillements


Les thrips des fraisiers en Suisse romande
Le ternissement de fruits observé ces dernières années dans les cultures de fraises de Suisse romande peut être attribué à l'action de trois espèces de thysanoptères : Thrips fuscipennis Haliday, Thrips tabaci Lindemann et Frankliniella intonsa Trybom. La dynamique des populations de thrips dans les cultures précoces de plaine et dans les productions d'altitudes est discutée. Les attaques de thrips touchent surtout les cultures de montagne et les variétés remontantes. La mise au point d'une méthode de contrôle simple s'avère nécessaire pour permettre une lutte à bon escient.


La cicadelle Metcalfa pruinosa Say au Tessin
M. BONAVIA ;
M. JERMINI ;
R. BRUNETTI
Dans
REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 30, n° 3 01/05/1998)
/ p. 169-172 (4)
Les contrôles effectués entre 1995 et 1997 ont montré qu'au Tessin (Alpes du Sud Suisse) la cicadelle M. pruinosa est en phase d'expansion. Introduite accidentellement en Italie, on la retrouve aussi dans le Sud de la France et en Slovénie. On note sa présence sur la végétation de juin à octobre. Le niveau d'infestation est encore limité et ne présente pas, pour le moment, de risques pour les cultures. La dynamique des populations a été suivie pour constituer la base d'un programme de lutte biologique avec un parasitoïde.


Le virus de la granulose du carpocapse Cydia pomonella
Un essai pratique réalisé durant 8 années consécutives démontre qu'il est possible de maintenir à long terme, une faible attaque à la récolte et une densité de population du carpocapse à un niveau très bas en traitant 4 à 6 fois durant la saison, et cela même si le dosage du virus est réduit de moitié afin d'abaisser les coûts de la lutte.


Effet de l'irrigation et du mode d'entretien du sol sur une culture de framboisiers
Deux modes d'irrigation (aspersion et goutte à goutte) ont été testés sur une culture de framboisiers. L'interligne des parcelles d'essai était soit travaillé jusqu'à une profondeur de 10 cm, soit enherbé dans la moitié des cas. Les conclusions principales de cet essai entre 1990 et 1995 sont les suivantes : - comparativement au sol travaillé, l'enherbement de l'interligne est à l'origine d'une forte diminution de la vigueur des tiges, du calibre et du rendement des fruits. Ces effets négatifs ne peuvent pas être complètement compensés ni par l'irrigation ni par un renforcement de la fumure azotée. - la technique d'arrosage par aspersion s'est avérée plus performante que celle du goutte à goutte. - la profondeur et la densité des racines sont améliorées par le travail du sol dans l'interligne et par l'irrigation.


La cécidomyie de l'écorce du framboisier Resseliella theobaldi (Barnes)
P. ANTONIN ;
M. BAILLOD ;
J. BOUREILLE ;
ET AL.
Dans
REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 30, n° 3 01/05/1998)
/ p. 195-200 (6)
R theobaldi, la cécidomyie de l'écorce du framboisier, a été déterminée à partir de spécimens obtenus après élevage de larves en éclosoirs. Les caractères de détermination ont été précisés pour faciliter le recensement des adultes sur pièges jaunes (Rebell giallo). Pour la prévision du risque, deux méthodes de contrôle des larves ont fait l'objet d'une étude préliminaire (pourcentage de tiges occupées et "first event sampling"). L'essai sur le terrain montre que l'utilisation des pièges Rebell giallo est fiable mais exige une bonne expérience de l'identification des insectes. Les contrôles de populations larvaires se justifient après la récolte et la méthode du first event sampling doit être affinée et validée sur le terrain.


Lutte par confusion en 1997 contre les vers de la grappe eudémis et cochylis en Suisse
En 1997, la technique de confusion sexuelle au moyen de diffuseurs est appliquée contre les vers de la grappe eudémis et cochylis dans 68 vignobles, sur 1211 ha, soit 8,1% de la surface viticole suisse. Le taux moyen d'attaque de la première génération des ravageurs, échantillonné dans 45 vignobles sur environ 100 000 grappes, n'est que de 2,4%. Dans quelques vignobles, en particulier ceux où la technique est appliquée pour la première fois et ceux où les populations initiales étaient élevées, l'attaque moyenne dépasse 10%. En seconde génération, un traitement localisé est effectué dans 7 vignobles, sur 90 ha. Un échantillonnage (34 000 grappes dans 58 vignobles), révèle un taux d'attaque moyen de 1,8%. Cette application en 1997 de la lutte par confusion a montré une fois de plus que cette technique est susceptible, dans la plupart des cas de supplanter les traitements.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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aucun exemplaire |