Dépouillements
Le polard caricature la bio
Le roman de terroir est à la mode. La nostalgie paysanne alimente ce phénomène qui n'en finit pas de tracer les sillons d'un beau succès commercial. En Bretagne, la tendance rurale vire du vert au noir avec des polars qui fleurent bon la campagne. Il n'est pas rare d'y trouver des protagonistes "bio" : gentiment niais ou furieusement déjantés.
Nouvelle stratégie pour la Laiterie d'Armor
Le marché du lait bio n'est pas au mieux de sa forme. Pour lui donner un coup de fouet, la Laiterie d'Armor segmente ses gammes et reprend les références Bionat avec la GMS en ligne de mire.
A chacun son itinéraire technique
De 336 ha en 2003, la culture du colza bio a fait un bond en 2004 pour passer à 1040 ha. Difficile d'estimer la surface récoltée cette année en France, mais il semble qu'elle ait encore progressé. En effet, cette crucifère ne manque pas d'atouts, d'autant plus qu'elle bénéficie d'un marché attractif en raison des qualités diététiques de son huile.
Les atouts du riz bio dans la rotation
Comme la plupart des camarguais, la famille Vadon cultive du riz, céréale traditionnelle jusqu'à présent rentable en bio. Alors que Pierre, le père, décide de renoncer à cette culture, son fils, Germain, fait le choix contraire : il agrandit ses parcelles. Une situation contrastée qui s'explique par la nouvelle Pac et l'incertitude des débouchés.
Produire des semences certifiées
Sur le plan technique, la culture bio de semences de céréales et oléagineux est aujourd'hui à peu près maîtrisée. Mais son avenir reste incertain. Voici deux témoignages montrant que, pour le blé, tributaire des aléas climatiques et du marché, comme pour le soja, dont les surfaces sont en chute libre, rien n'est encore gagné. La production de semences certifiées ne manque pourtant pas d'atouts.
Etre naisseur-engraisseur performant en Limousin
Après un démarrage plutôt délicat, l'élevage porcin de Jean-Louis Crèche et Dominique Grimal a atteint sa vitesse de croisière, avec des résultats techniques et économiques satisfaisants. Implanté au coeur du Limousin, il est adhérent au groupement Beliporc : la garantie d'avoir un suivi et des débouchés pour la centaine de porcs écoulée toutes les six semaines.
Maraîchage en Suisse : Un exemple à suivre ?
L'exemple suisse de développement de l'agriculture bio est souvent cité comme référence. Avec 10,3 % de sa SAU et 11% de ses exploitations en bio, ce pays a prouvé son dynamisme. Un voyage d'étude, organisé par le Grab, a permis de cerner davantage les forces et les faiblesses de ce système qui ne manque pas d'intérêts.
Nouvelles évolutions réglementaires : le point avec Qualité France
Voici un récapitulatif des nouvelles dispositions réglementaires modifiant le cahier des charges CEE 2092/91 ainsi que le CC-Repab-F. Elles concernent le contrôle des magasins et des distributeurs (article 8), les nouveaux intrants autorisés (annexes II A et B), la part du conventionnel dans l'alimentation des animaux (annexes I B), l'élevage en bio des poulettes dès le 3e jour (chapitre 7). Elles ont été votées le 1er juillet au Comité Permanent de l'agriculture bio à Bruxelles.
Mieux comprendre l'évolution de la bio
Mieux connaître l'histoire de l'agriculture biologique est indispensable pour comprendre son évolution, en améliorer ses techniques et son organisation économique. Le colloque de l'Aphifaab, le 23 juin dernier à Troyes, a réuni quelques experts, agriculteurs et chercheurs universitaires pour alimenter les connaissances et promouvoir l'approche écologique.
Rigueur et diversité de la multiplication
Produire des semences potagères n'est pas facile. D'où la nécessité de partager les connaissances. Pilotée par la Fnams et le Biocivam 11, la journée technique du 28 juin dernier dans l'Aude a reflété la diversité des approches. Elle a aussi prouvé que la nécessité de résoudre les problèmes techniques scelle de fructueux partenariats.
La bio, un signe de qualité à dynamiser
Squalim, le premier salon des signes officiels de qualité, a réuni à Nantes des représentants de filière bio, venus défendre la spécificité de leur mode de production. L'occasion d'affirmer les atouts de la bio dans le monde de l'agro-alimentaire où les labels rouges et les certifications de conformité sont légion. Le tout dans un contexte de réforme du système.
Coup de frein dans les régions
Pour la première fois depuis l'essor de la bio en France, les chiffres de l'observatoire de l'Agence Bio enregistrent un recul de 3 % en surfaces et autant en nombre d'exploitations. Mais la situation est très disparate : si les régions de l'ouest, plutôt laitières, sont les plus touchées, celles du sud, aux productions plus diversifiées, s'en sortent mieux.
Commission nationale des labels et des certifications de produits agricoles et alimentaires : Section agriculture biologique
Il s'agit du relevé de décisions de la réunion de la CNLC section AB du 25 mai 2005. Différentes thématiques ont été abordées : - Groupe de travail Contrôles, article 8 et annexe III : des propositions sur les points de contrôle dans les magasins vendant des produits en vrac et le contenu du certificat à établir par les OC ont été présentés et débattus. Concernant les points de vente non spécialisés en bio, il est souhaité que des alternatives soient explorées : - Groupe d'orientation " semences " : des dysfonctionnements de la part de certains semenciers ont été évoqués, plusieurs représentants des agriculteurs signalent la mauvaise qualité germinative de certaines semences issues de l'AB ; - Comité permanent de l'AB : débat autour du projet de règlement portant sur la dérogation pour l'utilisation de matières premières conventionnelles dans l'alimentation animale ; - Elevage de crevettes bio : un cahier des charges est en cours d'étude ; - Effluents d'élevage : la non interdiction d'utilisation, comme fertilisants en bio, des effluents d'élevage issus d'animaux conventionnels ayant pu consommer des aliments avec des OGM a été critiquée par des groupements d'agrobiologistes. Il est rappelé que les effluents d'élevage bio sont à privilégier.
Optimiser l'herbe : à chacun son parcours herbager
Les pratiques de gestion de l'herbe diffèrent d'un éleveur à l'autre. Ce dossier rassemble plusieurs témoignages d'agriculteurs du Massif Central et de l'Ouest de la France sur leur stratégie herbagère : - Enrubannage et ensilage en attendant de s'équiper d'un séchage en grange ; - Une alimentation d'herbe et de foin uniquement pour une exploitation laitière : gestion du pâturage et de la fauche ; -Semis d'une prairie sous couvert d'avoine et de pois fourrager ; - Des outils pour accélérer les chantiers de récolte et améliorer la qualité du foin : retourneur d'andain ou faucheuse hyperconditionneuse ; - Conservation du foin et altérations microbiologiques ; - Privilégier les prairies à flore variée : les résultats de la ferme de Thorigné d'Anjou.
Matières premières conventionnelles dans les rations : Les conséquences de leur maintien
Suite à la décision du Comité permanent de l'agriculture biologique (CPAB) de prolonger la dérogation autorisant l'utilisation d'aliments conventionnels dans les rations destinées aux animaux, l'auteur analyse les conséquences de ce choix. Même s'il est prévu de réduire, progressivement, les % d'introduction des aliments non bio, il est regrettable que l'on n'ait pas aligné ceux-ci, au niveau des exigences françaises (10% pour les monogastriques) car il en résulte une distorsion de concurrence. En revanche, rechercher des rations à 100% bio paraît irréaliste dans l'immédiat, compte-tenu de la pénurie relative des matières riches en protéines de qualité (surtout pour les volailles), car cela entraînerait, outre un surcoût alimentaire, des déséquilibres nutritionnels à l'origine de troubles sanitaires et de pollutions. Une autre solution aurait été d'autoriser, ponctuellement, certains acides aminés de synthèse (lysine, méthionine) avec l'avantage d'optimiser l'utilisation des matières premières bio tout en permettant un meilleur équilibre nutritionnel et un coût alimentaire acceptable, mais ce choix n'a pas obtenu gain de cause au CPAB. Pour conclure, l'auteur suggère d'anticiper la suppression des matières non bio prévue en 2011, par l'adaptation des assolements pour produire des protéines riches en acides aminés soufrés ; Une autre piste étant de sélectionner des souches de volailles mieux adaptées aux contraintes de la bio.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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