- Titre :
- REVUE SUISSE D'AGRICULTURE N° Vol. 29, n° 1 - 01/01/1997
- Type de document :
- Bulletin
- Paru le :
- 01/01/1997
Dépouillements


Coordination au sein des filières AOC
Après une brève description du cadre réglementaire de la différenciation par l'origine géographique des produits agricoles, l'article analyse les buts et les moyens de plusieurs groupements gérant des Appellations d'origine (France, Italie, Espagne). Six cas de figures sont analysés : - La protection d'un nom de forte renommée - La démarcation de produits très concurrencés - La promotion d'un nom de faible renommée - Le développement de l'offre en l'absence de moyens financiers - L'amélioration de la qualité pour des produits irréguliers - La gestion de produits en situation d'excédents. Une constatation essentielle de cette recherche est que le cadre institutionnel détermine la portée de la protection des Appellations d'origine, tout en étant suffisamment souple pour que l'initiative soit laissée aux acteurs sur les points qui conditionnent le succès de leur démarche. Si la démarche d'AOC est assortie d'une gestion interprofessionnelle efficace, la prise en compte de l'évolution des tendances du marché est possible.


Aliments concentrés pour veaux d'élevage : granulés ou extrudés-floconnés
Des veaux d'élevage femelles des races Tachetée rouge et Brune ont été alimentés durant la période de sevrage avec deux aliments concentrés de composition identique mais fabriqués différemment. l'un était sous forme granulée (G) et l'autre (E) était en partie floconné (céréales) et en partie extrudé (sources protéiques et autres matières premières). Par rapport à la granulation, l'extrusion des sources protéiques de l'aliment concentré a tendanciellement diminué la dégradabilité de la matière azotée, qui passe de 75,4 % (G) à 71,4 % (E). Le floconnage des céréales a en outre entraîné une amélioration de la gélatinisation de l'amidon, qui passe de 11 % dans l'aliment G à 14 % dans l'aliment E. Ces améliorations de la qualité des protéines d'une part, et de la disponibilité de l'amidon d'autre part, n'étaient toutefois pas suffisamment importantes pour se traduire par une amélioration notable des performances des animaux. Sous la forme extrudée-floconnée, l'aliment concentré a été consommé en plus grande quantité jusqu'au sevrage dans le premier essai, sans que la différence soit significative au seuil de 5 %. De plus, elle n'a pas pu être confirmée dans le deuxième essai. Les autres paramètres mesurés (développement corporel, santé, paramètres sanguins) n'ont pas été l'objet de différences significatives entre les groupes d'animaux recevant l'un ou l'autre des aliments comparés.


Emploi de poudre d'ail dans l'aliment pour porcelets d'élevage
La restriction croissante des possibilités d'utilisation des substances antimicrobiennes dans le domaine alimentaire favorise l'apparition d'autres produits tels que, par exemple, les préparations à base de plantes. L'efficacité de l'ail se révèle au niveau de l'amélioration des performances de croissance et de la diminution de la fréquence des diarrhées. Des effets comparables sont connus lors de son utilisation chez l'homme. Au cours d'un essai de cinq semaines réalisé avec 128 porcelets de la race "Grand Porc Blanc", on a étudié l'influence d'une adjonction de poudre d'ail à deux concentrations de 0,05 et 0,25%, par rapport à deux variantes de contrôle sans et avec chimiothérapeutique (50 ppm Mecadox), sur le gain journalier, la consommation, l'indice de consommation et la fréquence des diarrhées. Avec une concentration de 0,05% de poudre d'ail, le gain journalier a été de 414 g et l'indice de consommation de 1,777. Dans la variante de contrôle sans chimiothérapeutique, les résultats ont atteint respectivement 382 g et 1,883. Ces différences ne sont pas statistiquement significatives. L'adjonction de 50 mg/kg de Mecadox a amélioré l'accroissement journalier de manière statistiquement significative à 465 g. Avec une adjonction de poudre d'ail de 0,25%, l'accroissement journalier (376 g) se situe pratiquement au même niveau que celui du contrôle négatif. Le test du Chi-carré montre une tendance aux pertes d'animaux plus élevée dans le groupe de contrôle négatif que dans les trois autres variantes expérimentales.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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