- Titre :
- REVUE SUISSE D'AGRICULTURE N° Vol. 25, n° 4 - 01/07/1993
- Type de document :
- Bulletin
- Paru le :
- 01/07/1993
Dépouillements
Le travail de la paysanne d'aujourd'hui
Cet article présente le travail de la paysanne dans l'exploitation agricole suisse. Les résultats ressortent d'une enquête effectuée dans 662 domaines exploités à titre principal. En moyenne, les femmes travaillent pendant 20 heures par semaine dans l'exploitation. Elles travaillent moins à l'étable et au champ qu'autrefois, mais sont généralement responsables de la vente directe des produits agricoles et de la comptabilité de l'exploitation. La participation de la paysanne varie selon la région et dépend, en outre, du type d'exploitation et de la situation familiale. La répartition des tâches et la participation aux décisions concernant l'exploitation, montrent la paysanne dans le rôle traditionnel de ménagère et d'employée à temps partiel dans l'exploitation. Le progrès technique a bien allégé les travaux dans l'exploitation, mais le nombre d'heures de travail de la paysanne est resté le même. Dès que le degré de mécanisation augmente, les femmes se chargent de nouvelles tâches et entrent de plus en plus dans des domaines masculins, tels que la traite et la conduite du tracteur. Par rapport aux autres femmes ayant une activité rémunérée, les paysannes se sentent plus libres dans leur travail. Elles apprécient de pouvoir travailler auprès de leur fammille et leur métier leur paraît intéressant et varié.
Le petit-lait se prête également à l'alimentation des bovins d'élevage et d'engraissement
Dans trois essais d'engraissement, on a distribué du petit-lait à des boeufs d'engraissement en complément à du foin et des betteraves, ainsi qu'à des taurillons d'engraissement en complément à des ensilages d'herbe et de maïs. Avec une distribution de 40 L de petit-lait par animal et par jour et un apport équivalent de concentré (0,6 Kg), les boeufs de l'essai, par rapport aux animaux de contrôle, ont eu un gain de poids journalier supérieur de 121 Gr. Dans l'essai réalisé avec des taurillons recevant des ensilages d'herbe et de maïs et du petit-lait à raison de, respectivement, 20 et 32 L par animal et par jour et un apport réduit de concentré, on a observé que le gain journalier et le niveau de consommation étaient identiques. Le petit-lait a permis d'économiser du concentré et de l'ensilage. En effet, 13 à 15 L de petit-lait contiennent la même quantité d'énergie qu'un kilo d'orge. Les essais montrent que dans l'engraissement de boeufs recevant une ration de fourrage sec et dans l'engraissement de taurillons recevant des ensilages, il est possible de remplacer respectivement 25 % et 20 % de la matière sèche totale par du petit-lait. Il ne faut toutefois pas négliger que le petit-lait ne présente aucune structure et que son entreposage n'est pas aisé. Son utilisation exige une bonne organisation et un nettoyage parfait des installations.
Les auxiliaires : plus que de simples croqueurs de ravageurs
Les insectes utiles sont les ennemis naturels des ravageurs. Les deux désignations ne correspondent à aucune systématique zoologique, mais proviennent de considérations humaines. Tous les ravageurs ont des ennemis naturels qui peuvent être attribués à trois groupes d'auxiliaires : prédateurs, parasitoïdes ou parasites et pathogènes. En général, les prédateurs sont plus grands que leurs proies. Pour leur développement, ils ont besoin d'un grand nombre d'individus, qu'ils mangent ou qu'ils sucent. Les représentants de ce groupe les plus connus sont les coccinelles (Coocinellidae), les carabes (Carabidae), les syrphidés (Syrphidae), les chrysopes (Chrysopidae), les hétéroptères et les acariens prédateurs (Heteroptera et Acari). Les parasitoïdes se développent à l'intérieur de leurs hôtes (endoparasitoïdes) ou à l'extérieur (ectoparasitoïdes). Un ou plusieurs parasitoïdes peuvent se développer dans le même hôte. Par conséquent, les parasitoïdes sont toujours plus petits que leurs hôtes et, en général, plus sensibles aux influences de l'environnement. Les représentants les plus connus sont des guêpes et des mouches parasites (Hymenoptera et Diptera). Les pathogènes sont des virus ou des microorganismes (bactéries, champignons, protozoaires). Les insectes utiles ont différentes fonctions : ils aident à régler le dynamisme des populations de ravageurs. Ils peuvent être utilisés dans la lutte biologique, soit par production en masse et lâcher, soit par la promotion des insectes utiles existant naturellement. Les deux méthodes sont employées avec succès. De plus en plus, on les utilise comme bioindicateurs pour estimer la valeur des biotopes agricoles, des méthodes de production ou des systèmes agricoles.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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