Dépouillements
Les fruits de la terre
Pour M.S. Kretchmann, la première nourriture, la nourriture essentielle pour l'homme est le fruit. Quand et comment manger les fruits pour que soit assurée leur digestion et respecter ainsi leur apport nutritionnel ? L'auteur de cet article nous présente ici les fruits vus sous l'angle de la médecine hygiéniste et ... sous le sien. - Les associations - entre eux ou avec d'autres aliments - des fruits acides, mi-acides, doux, oléagineux : bonnes, acceptables, passables ou mauvaises ; assimilation et digestibilité dans les divers cas de figure. (exemples détaillés du melon et de la tomate). - Le choix des fruits à consommer : . Privilégier les fruits "mûris au soleil", qu'ils soient fruits de saison, fruits régionaux ou fruits exotiques. Prudence et mise en garde de M.S. Kretchmann sur la banane, aux multiples traitements de produits à rémanence durable ; elle conseille de consommer des bananes vraiment bio, . La "qualité de vie" des fruits devrait déterminer le choix du consommateur. Beaucoup de fruits exotiques ont bénéficié d'une terre non dégradée par les traitements chimiques, d'une terre riche d'éléments vitaux : ils nous redonnent leur provende, . Comparaison entre le sucre naturel des fruits et le sucre transformé et destructuré du commerce ; canne à sucre et miel sont à privilégier.
Apiculture et jachère
La concurrence internationale crée une crise économique en apiculture, liée à la forte production de miel dans les pays du Sud, de l'Est et de l'Extrême-Orient, et accentuée par la libéralisation de ce marché international où le GATT impose une réduction de 36 % des droits de douane sur 5 ans. Tout cela risque d'entraîner le déclin de l'apiculture européenne si, malgré l'obligation de mise en cultures des jachères par des plantes mellifères, les records de production de miel sont obtenus à des prix de revient supérieurs au prix de vente. L'apiculture étant soumise à des fluctuations qu'elle ne maîtrise pas (remise en cause possible des jachères par une décision politique ou la demande du marché, déplacement des centres de production apicole provoqué par l'augmentation de cette production, évolution de la réglementation...), il faut que des mesures spécifiques adaptées à ses besoins soient prises et mises en oeuvre, afin de maintenir, par une bonne répartition des ressources dans le temps et l'espace, cette activité économique qui participe grandement au respect de l'environnement et au maintien de la biodiversité.
Le purin d'ortie
Depuis longtemps, l'ortie est reconnue comme plante ayant des propriétés fertilisantes, une action répulsive contre les insectes et protectrice contre les maladies cryptogamiques.. En dehors de ses utilisations alimentaires et médicinales, le jardinier l'apprécie en tant que "mulch" et aussi en fertilisant (ortie hachée) dans les trous de plantations (pommes de terre, tomates, etc...). Quelques brassées dans les matières à composter activent leur transformation en humus. Mais c'est transformé en purin (jus fermenté) qu'elle pourra mieux exprimer ses propriétés. Faire du purin d'ortie ne pose pas de problème particulier : il suffit de mettre dans un récipient - non métallique - des tiges et feuilles fraîches d'orties, les tasser dans le fond et recouvrir d'une pierre ; remplir ensuite ce récipent avec, si possible, de l'eau de pluie (1 kg d'orties pour 10 litres d'eau). On laisse macérer environ 2 semaines, en brassant de temps en temps. Une forte odeur apparaît, raison pour laquelle le jardinier avisé aura pris la précaution d'installer son chantier un peu à l'écart. Le purin d'ortie est très riche en calcium, potasse et azote (40 % de ce dernier sous forme d'azote ammoniacal, rapidement assimilable par les plantes). Les expériences ont mis en évidence une nette stimulation de la croissance des plantes et de leurs racines ainsi que de l'activité microbienne du sol. Un correspondant de la revue, qui s'est lancé dans sa fabrication, donne ici le détail de l'analyse minérale du jus d'ortie fermenté, ainsi que le mode d'emploi en fonction de ses utilisations.
Pollinisation biologique : les bourdons en première ligne
Dès 1987, le bourdon a révolutionné la pollinisation en culture maraîchère et en arboriculture. Un système d'élevage astucieux permet d'obtenir des auxiliaires pollinisateurs toute l'année. Les ruches à bourdons associent des conditions de vie idéale pour les bourdons à une facilité d'utilisation maximale pour le maraîcher. Elles ont fait l'objet d'études poussées, et leur concept est optimal pour assurer, à la fois, la pérennité du couvain et l'amélioration du rendement des productions maraîchères. Une description précise et détaillée de ces ruches et de leur fonctionnement démontre ici qu'elles sont contrôlables, faciles à mettre en place et ne demandent pas d'entretien particulier. Le choix des matériaux composant le nid et les conditions climatiques idéales qui règnent dans la ruche permettent aux ruchées de se développer parfaitement ; la bonne croissance de la colonie implique un besoin élevé en pollen et, dès lors, un vol et une pollinisation intenses, ce qui est justement le but recherché. En cas de nécessité de traitement fongicide ou insecticide, les bourdons peuvent être enfermés temporairement dans la ruche. On le voit, pour les besoins spécifiques de la lutte intégrée, les maraîchers ont appris à devenir "apiculteurs". (Cette étude est extraite de la revue "Maraîcher de France" - de Sept 94 - qui comporte un dossier complet et actualisé sur la lutte biologique).
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