- Titre :
- REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE N° Vol. 27, n° 4 - 01/08/1995
- Type de document :
- Bulletin
- Paru le :
- 01/08/1995
Dépouillements
Recherche de résistances à la tavelure du pommier - Résultats et stratégie pour assurer la stabilité de la résistance
La tavelure (Venturia inaequalis/Cooke/Aderhold) tient le premier rang parmi les maladies d'importance économique du pommier. Malgré l'existence de possibilité de lutte chimique efficace, la sélection de variétés résistantes représente à long terme une meilleure solution pour une culture de pommiers respectueuse de l'environnement. La pierre angulaire d'une sélection de résistance couronnée de succès est le recours à des porteurs de résistance qui la transmettent de manière durable dans de nouvelles variétés. Les sources de résistance sont constituées, d'une part, par des espèces sauvages comme Malus floribunda (résistance -Vf), Malus micromalus (résistance Vm), Malus pumila (résistance - Vr) et, d'autre part, par l'ancienne variété locale "Antonowka" qui transmet une résistance de type polygénique. Une résistance polygénique à la tavelure est préférable à une résistance monogénique pour obtenir une stabilité de la résistance. Lors de la mise en culture de variétés résistantes, on conseille d'effectuer des plantations mixtes avec des variétés disposant de bases génétiques différentes. Il faut éviter des "monocultures" de variétés qui ne possèdent qu'un type de résistance, par exemple celle issue de Malus floribunda. On peut tolérer une légère attaque de tavelure sur feuillage, ce qui contribue à stabiliser le système naturel des relations hôte-pathogène entre le pommier et le champignon de la tavelure.
Lutte biologique contre Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici et Pythium sp. dans une culture hors sol de tomates en circuit fermé
A. REIST ;
MP. GAUTRAT ;
JM. GILLIOZ ;
ET AL.
Dans
REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 4 01/08/1995)
/ p. 209-213 (5)
Dans une culture de tomates en laine de roche, plantée le 17 mars, on a examiné divers moyens de lutter contre Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici et Pythium sp. inoculés à la plantation : la filtration lente et l'inoculation d'antagonistes tels que Streptomyces griseoviridis, Mucor et Fusarium oxysporum Fo47 (apathogène). Aucune méthode ne permet de prévention complète et seule l'inoculation de Fo47 montre un effet significatif sur la propagation des symptômes de fusariose et sur les rendements.
Sécurité à la cave : le CO2 est encore mortel !
"La très grande majorité des encaveurs connaît les dangers dûs aux gaz dans les caves. Le CO2 ou dioxyde de carbone, gaz incolore et inodore, est toxique à deux titres : il possède une toxicité propre, mais aussi une toxicité induite lorsqu'il remplace l'oxygène. Cela rend plus difficile l'appréciation du danger. Effectuer des mesures de la concentration en CO2 est une possibilité, bien que pas très facile pour un résultat parfaitement fiable. Le test de la bougie n'est pas valable, car il ne tient compte que de la teneur en oxygène (et la présence dangereuse de dioxyde de carbone n'est pas détectée par la bougie). Pour éliminer le danger, la meilleure solution reste la captation du CO2 à la source, donc sur toutes les cuves (même les petites cuves transportables) et à tous les points de la cave. Cette captation nécessite une aspiration avec refoulement du gaz vers l'extérieur. Une ventilation générale de dilution de la cave est valable seulement si le CO2 est capté à la source, ou aspiré au point le plus bas. Lorsqu'on travaille au-dessus d'une cuve en fermentation ou dans une cuve vide, il faut respecter certaines règles pour éviter l'asphyxie : la cuve doit être : située dans un local bien aéré, aérée naturellement par ouverture du dôme et du trou d'homme en bas, rincée à l'eau ; le trou d'homme doit être assez bas, empêchant tout espace dangereux et accumulation de gaz ; la fermeture des canalisations allant dans la cave doit être garantie, pour éviter toute arrivée inopinée de liquide ou de gaz (CO2, N2, etc...). Si l'une de ces conditions n'est pas remplie, l'extraction et le renouvellement de l'air doivent être assurés par un ventilateur. Une personne située à l'extérieur de la cuve, et équipée pour intervenir en cas de besoin, doit surveiller celle qui travaille dans la cuve. En aucun cas, il ne faut travailler seul dans ces conditions !"
Entretien des sols viticoles et qualité des vins de Chasselas : influence de l'enherbement permanent et de la fumure azotée
D. MAIGRE ;
J. AERNY ;
F. MURISIER
Dans
REVUE SUISSE DE VITICULTURE ARBORICULTURE HORTICULTURE (N° Vol. 27, n° 4 01/08/1995)
/ (13 p. 237-249)
"Depuis 1976, divers essais d'entretien du sol ont été mis en place sur les vignobles expérimentaux de la Station fédérale de recherches agronomiques de Changins. Tous les essais ont été plantés avec le cépage Chasselas. De 1989 à 1993, la vendange des principales variantes a été vinifiée séparément. Dans certaines conditions, lorsque la concurrence exercée par l'enherbement permanent a été très forte, la qualité des vins a été altérée. Le bouquet de ces vins était masqué ou dénaturé ; au palais, une amertume et une astringence marquées ont été observées. Dans un cas, un phénomène identique a également été observé avec une variante de non-culture sans fumure azotée. Les moûts des parcelles expérimentales ayant subi un stress azoté (fumure et/ou enherbement) étaient en général caractérisés par une faible teneur en composés azotés. La durée de la fermentation alcoolique s'est montrée assez étroitement corrélée avec la teneur en composés azotés du moût et le taux d'azote du diagnostic foliaire. Des perturbations de la fermentation ont été observées lorsque ce taux était inférieur à 1,6 %. Au niveau analytique, d'autres observations ont pu être faites lorque la vigne était très stressée : augmentation du phosphore apparaissant dans le diagnostic foliaire, dans le moût et le vin ; augmentation du calcium dans le diagnostic foliaire et le moût ; baisse de l'acide malique dans le moût ; augmentation de la concentration de deux alcools supérieurs, le phényl-2-éthanol et le 2+3 méthyl-1-butanol dans le vin."
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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