Dépouillements


Volailles, porcs, bovins et grandes cultures bio : Choisir de produire pour les circuits longs
Installés à Avoise dans la Sarthe, Véronique et Philippe Le Gall ont débuté leur conversion en bio en 1998. Aujourd'hui, sur une superficie de 170 hectares, ils produisent des céréales et protéagineux et élèvent des volailles de chair, des porcs et des vaches allaitantes destinés aux circuits longs. Malgré des résultats techniques encourageants, ils s'interrogent sur leur avenir en raison du manque de visibilité de la filière. Présentation.


Huilerie : Biopress, garant du 100 % bio
Du petit atelier de trituration artisanal monté en 1989 à l'usine actuelle de dimension semi-industrielle, l'entreprise Biopress a grandi, nourrie de sa passion pour la bio. Peu à peu, elle s'est positionnée sur un marché en expansion, devenant incontournable avec sa large gamme d'huiles pressées à froid, ses tourteaux et autres co-produits, comme la lécithine ou les protéines de soja. Son leitmotiv : conjuguer bio et qualité en partageant un idéal.


Diversification : Conjuguer bio et tourisme vert
Ce dossier est composé de quatre articles : - Diversification : Conjuguer bio et tourisme vert ; - Bienvenue à la ferme : Un gîte "contre les a priori sur la bio" ; - Accueil Paysan : Accueillir pour partager ; - Gîte de France : Les atouts d'une table d'hôtes.


Recherche et expérimentation : Un conseil scientifique pour l'Itab
L'Institut technique français en agriculture bio (ITAB) s'interroge sur son avenir. Missionné pour coordonner la recherche et l'expérimentation de la bio en France, il souffre d'un manque de moyens conjugué à une difficulté à définir ses priorités. Son assemblée générale, le 5 mai à Paris, a été l'occasion de réfléchir à la création de son conseil scientifique, préconisée par "les mesures Gaymard".


Marchés publics : Quelle place pour la restauration collective bio ?
Comment faire manger plus bio des élèves d'écoles primaires et de collèges, des fonctionnaires d'administration ou les personnels des collectivités locales ? A Nîmes (Gard), le 24 février dernier, une rencontre organisée par l'association nationale Un plus bio et le Conseil Général du Gard a fait le point sur le code des marchés publics, réformé au début de l'année. Mais, on a surtout mesuré les difficultés pour les producteurs et distributeurs bio d'accéder à ces marchés.


Forum Lot-et-Garonne : La qualité pour justifier l'écart de prix
Un débat sur l'état de la concurrence des produits bio français sur les marchés d'exportation a été le point fort du 4ème forum bio de Monclar d'Agenais (47), tenu en février dernier. Faire le point sur la concurrence, dont peut ou pourra souffrir la bio française, oblige à s'interroger en premier lieu sur les handicaps des producteurs français.


Elargissement : La bio dans une Europe à 25
Avec dix nouveaux pays depuis le 1er mai, l'Union Européenne de la bio s'étend sur plus de 500 000 hectares supplémentaires, répartis dans plus de 6 300 exploitations. Ainsi, la SAU bio européenne progresse d'un peu plus de 9 %, pour atteindre 5,4 millions d'hectares. Et le marché s'ouvre à 75 millions de nouveaux consommateurs.


ESB, tremblante, maladies nosocomiales, Sras, grippe du poulet : L'année 2004 sera sanitaire ou
L'enchaînement des problèmes sanitaires inquiète. Bien que le nombre de cas d'ESB diminue, des inquiétudes concernant la santé humaine demeurent, comme par exemple la transmission du nouveau variant de Creutzfeldt-jakob par voie sanguine. D'autres interrogations restent sans réponse. Comment expliquer les super NAIF, les hyper NAIF et autres cas atypiques ? Deux cas de vaches folles sur des animaux de moins de 24 mois ont été détectés au Japon. Cela nous fait nous interroger sur la stratégie adoptée par la France, qui est de passer au 1/07/04 de 24 à 30 mois l'âge mini du test pour les animaux destinés à la consommation. Concernant la tremblante du mouton, la mise en évidence d'une apparente résistance génétique a abouti sur un programme d'éradication basé sur la sélection d'animaux résistants. Or des cas de tremblantes ont été détectés sur des animaux considérés comme résistants
Ces maladies ne sont plus à la mode. Les journaux s'intéressent aujourd'hui aux maladies nosocomiales. Celles ci sont liées en grande partie à la surconsommation d'antibiotiques en médecine mais aussi dans l'alimentation animale. Les médias s'intéressent également au Sras ou syndrôme respiratoire aiguë sévère (il s'agit d'un nouveau type de coronavirus) et à la grippe aviaire dont le virus peut passer directement des animaux à l'homme et circuler rapidement dans le monde. Et la bio dans tout cela ? L'interdiction des farines animales, l'absence ou la limitation de certaines substances (boues d'épuration, traitements chimiques, OGM, antibiotique, manipulation génétique...) restent des garanties majeures pour limiter l'expansion de ces maladies.


Pratique vétérinaire : Isothérapie : le mal par le mal
L'isothérapie est une médecine dont le principe de base est : "Le malade sécrète les éléments de sa guérison". C'est une thérapie prophylactique ou curative qui s'adresse à tout type d'animaux. Claude Lassus pratique l'isothérapie. Des animaux morts ou malades, il tire des prélèvements qu'il mélange à de l'alcool, puis dilue et dynamise. Le mélange peut aussi contenir des éléments extérieurs au sujet, issus de son environnement. Le traitement peut être utilisé en préventif, contre les virus ou les bactéries


Pommiers : Choisir porte-greffes et variétés
Cet article fait le point sur les variétés et porte-greffes intéressants pour la conduite de pommiers en agriculture biologique, avec le descriptif des atouts de chacun.


Fertilisation : Quels déchets organiques d'origine urbaine pour la bio ?
Dans un premier temps, l'auteur décrit les 4 grandes catégories de déchets organiques d'origine urbaine (déchets verts, biodéchets des ménages, boues de station d'épuration des eaux et composts mixtes). Parmi eux, seuls les déchets verts et biodéchets des ménages peuvent être utilisés en bio sous certaines conditions détaillées dans cet article. Dans un second temps, l'auteur détaille les différentes étapes nécessaires au compostage des déchets verts (en particulier les interventions supplémentaires par rapport au compostage des fumiers). Enfin, la qualité et la valeur agronomique des composts de déchets verts sont données dans ce dossier.


Association maïs-soja : Le maya favorise un ensilage plus équilibré
Des travaux d'expérimentation ont été menés en Pays de la Loire sur plusieurs associations : maïs/féverole, maïs/vesce, maïs/haricot, maïs/soja. Cette dernière est de loin l'association la plus intéressante. Cet article fait le point sur les atouts de cette association par rapport à un maïs seul (augmentation de la teneur en MAT et en PDIN, de la teneur de l'ensilage en minéraux, intérêt économique
) et les conditions pour lesquelles cette association est plus intéressante qu'un maïs seul.


Le point avec Ecocert : La certification d'écoproduits
Organisme militant de la démarche environnementale, Ecocert est le premier organisme de contrôle à avoir proposé la certification de produits industriels à caractère écologique destinés à un usage non alimentaire (création de la marque Ecofert pour les produits fertilisants, création de 2 labels pour les cosmétiques : cosmétique écologique et cosmétique écologique et biologique
). Ces produits ont pour composants des matières premières issues de l'agriculture biologique ou acceptées par ce mode de production. Ecocert propose également le contrôle des référentiels Nop, Demeter, Jas, du label le Bourgeon
permettant ainsi l'exportation de produits faisant référence à l'AB. Enfin, Ecocert assure aussi la certification de services, de systèmes (ISO 9000, 14000
).


Avenant au CC-Repab-F : Des modifications dénoncées par la Fnab
L'article fait part des critiques émises par la FNAB au sujet de l'avenant au CC-Repab-F, paru au journal officiel le 18 mars 2004, notamment l'absence de concertation qui a entouré ces modifications et l'introduction de certaines mesures risquant de nuire à l'image de la qualité de la bio française. Il s'agit en particulier de la possibilité d'introduire des céréales conventionnelles dans la ration alimentaire des animaux à un niveau de 10 %, de la suppression du pourcentage minimal de céréales dans la ration de volailles et de l'assouplissement du lien au sol pour les herbivores. L'article retrace également le point de vue, plus nuancé de Mme Monod, chargée de la réglementation bio au Ministère de l'Agriculture. L'auteur conclut sur l'urgence de remettre en place des groupes de travail au sein de la section bio de la CNLC.


Filière porcine : Ercabio cherche à maîtriser les surcoûts
En commercialisant 19 000 porcs bio par an, la SARL ERCABIO occupe aujourd'hui 60% de la production structurée française. Basée dans le grand ouest, Ercabio coordonne la filière porcine de la production à la commercialisation vers les circuits longs, les GMS, les grossistes, la RHD. Le problème auquel se heurte la filière porcine aujourd'hui est l'écart trop important entre les prix du conventionnel et ceux du bio. Le niveau d'amortissement élevé des élevages, et l'alimentation expliquent en partie la différence entre les coûts de production. De plus, les nouvelles contraintes du cahier des charges risquent de peser sur les coûts de production. Le prix du porcelet bio augmente. Le renouvellement des truies par les achats extérieurs est trop limité. L'idéal serait de produire des cochettes bio mais cela retarde la production. C. Hamard, responsable de la production bio à Ercabio, souhaiterait un aménagement de la réglementation : donner à l'éleveur, les 2 premières années de sa production, la possibilité de s'approvisionner en cochettes conventionnelles, le temps d'apprendre à maîtriser la production.
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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