Dépouillements


Dossier : Installation, conversion, transmission... L'accompagnement des "futurs" a commencé
Malgré la demande des consommateurs, les bio ne représentent toujours que 2% des agriculteurs bretons. Pourtant, près de 30% des agriculteurs bretons de moins de 60 ans déclarent "songer au bio pour l'avenir". Un chiffre impressionnant qui, dans la réalité, se heurte à des résistances sur le terrain. Parallèlement, 45% des producteurs bio actuels partiront en retraite d'ici à 2020. Pour répondre positivement à ces différents phénomènes, plusieurs initiatives sont en cours pour faciliter l'entrée des nouveaux bio. Le dossier aborde plusieurs modalités d'accès à la terre : - Connaître et faciliter la cession et la transmission : le Finistère est porteur de 45 projets de cession/transmission dont 33 sont déjà en cours et sur l'ensemble des paysans bio du Finistère susceptibles de céder leurs fermes ou du foncier, 11 entretiens ont été réalisés permettant de comprendre les contraintes de reprises, d'aborder les questions de prix de vente, de possibilité de location... ; - Demain je libère du foncier ! : Paul Hascoët a libéré 4 ha sur les 80 ha de sa ferme (consacrés à la culture de céréales et de foin), permettant à deux maraîchers, Gilles et Philippe, de s'installer en bio sur des terres en location ; - Former aussi les voisins conventionnels : organisation par le GAB 29 d'une formation de deux jours sur la conversion en bio ; - Parcours installation pour jeunes agriculteurs : le ministère de l'Agriculture a entrepris, depuis le début de l'année 2007, de rénover le parcours à l'installation avec le Plan de Professionnalisation Personnalisé (PPP). Le Morbihan est département pilote pour expérimenter ce nouveau dispositif. En fin de dossier, les points de vue de maraîchers sur le dispositif d'installation, ainsi que les raisons de l'opposition de la Frab, avec le collectif INPACT, sur le projet de mise en place du "Plan de Professionnalisation Personnalisé" sont exposés.


Protection contre la mouche de la carotte
Après une description de la mouche de la carotte (nommée Psila Rosae à l'état adulte) et de son cycle de développement, des indications sont données sur les moyens de lutte qui visent "avant tout, la prévention" : espacement dans le temps de deux cultures d'ombellifères, absence de haies autour de la parcelle, choix de parcelles ventées et éloignées des zones humides, décalage de la période des semis après le 15 juin pour des semis de carottes de conservation (encore faut-il pouvoir le faire quand on souhaite avoir des carottes assez tôt pour la vente), technique de piégeage, pose de filets de protection anti-insectes. Par ailleurs, dans le domaine de la prévention, de nouvelles pistes d'études sont en cours : utilisation de filets verticaux, semis sous couvert, essais sur des variétés résistantes, utilisation d'auxiliaires...


20% de bio en 2020 : L'expérience des voisins ; La bio galloise, italienne et autrichienne
Le 18 mars 2008, à Lorient (Bretagne), trois représentants de la bio italienne, autrichienne et galloise ont répondu à l'invitation de la Frab (Bretagne) en participant au colloque "20% de la bio en 2020 : déclinaisons et applications en Bretagne". Andrea Ferrante de l'AIAB en Italie, Alexandra Pohl de Bio Austria en Autriche et Carolyn Wacher de l'Organic centre Wales ont ainsi témoigné des leviers qui ont permis à l'agriculture biologique de décoller dans leurs pays. Ils ont répondu à différentes questions posées sur : l'incidence des aides sur le développement de la bio, la réglementation européenne, les OGM, la PAC. Par ailleurs, le second article fait une présentation des trois intervenants et du contexte de développement de l'agriculture biologique dans leurs pays respectifs.
Exemplaires
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