Dépouillements


Marché des céréales bio : Collecte en hausse, prix en repli
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
La récolte 2008 de céréales biologiques, avec 60 000 tonnes, fût meilleure que celle de 2007, sans atteindre les niveaux de 2006. L'article commente les chiffres de l'OniGC sur le blé, le maïs et le triticale, relativement aux surfaces cultivées, rendements, récoltes, stocks, échanges, utilisations (meunerie, fabrication d'aliments pour animaux,
), et prix, ceci pour la campagne 2007/2008 et les prévisions de 2008/2009. En bref, l'augmentation des surfaces et des rendements devraient limiter le recours aux importations pour satisfaire les marchés du blé et du maïs, qui restent cependant déficitaires du fait d'une demande toujours forte. Les prix ont eux chuté, comme en conventionnel, de 30%, l'écart entre les deux types de production étant d'environ 70-75%. Pour le triticale, les importations sont nulles, les prix à la hausse et l'écart d'environ 80%.


PACA : Repas 100% bio : Impact et limites
Gaëlle POYADE, Auteur
Un forum a réuni en octobre 2008 les acteurs de la région PACA en matière de restauration collective bio. Parmi les 80 participants, les organisations de producteurs et les collectivités territoriales impliquées ont pu évoquer le chemin parcouru, avec des dizaines de milliers de repas servis en 2007-2008 dans les établissements scolaires, mais aussi les limites qui se profilent, à savoir un besoin de structuration de la filière pour la distribution et la nécessité de régulariser et de s'engager sur les commandes, ou mieux encore de les contractualiser, pour permettre une planification des cultures.


Gestion des risques : Tourteau de soja contaminé à la mélamine
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Grâce à une alerte européenne et à une gestion efficace des autorités sanitaires, un lot de tourteaux de soja bio d'origine chinoise, contaminé à la mélamine, a pu être retiré du marché pour être détruit. L'entreprise Bio Nutrition Animale, qui avait importé et analysé ce lot, a procédé à des échanges d'aliments auprès des éleveurs. Ces derniers s'inquiètent de l'origine de leurs approvisionnements et des conséquences de cette affaire sur la confiance des consommateurs. Elle pointe en effet la dépendance et la fragilité de la filière face aux importations et la nécessité de développer la filière française. Elle remet aussi en cause le système de certification et sa pertinence vis-à-vis des contaminants, malgré un niveau d'exigence très élevé. En effet, si le risque est bien maîtrisé pour les molécules répertoriées, il en existe des milliers d'autres qui ne sont pas recherchées. De plus, les analyses réalisées par les organismes certificateurs ne sont pas systématiques, ni harmonisées au niveau européen. La filière doit donc améliorer la fiabilité des analyses et des procédures, et ainsi de son système de contrôle. C'est une des priorités de Synabio, syndicat des transformateurs, qui commente des chiffres et évoque ses actions en la matière.


Entretiens de Millançay : L'air, l'eau, la terre et la santé
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Plus d'une trentaine de personnalités scientifiques ont alimenté les débats de cette 17ème édition des Entretiens de Millançay qui ont eu lieu pendant trois jours début octobre 2008, dans le Loir-et-Cher et qui avaient pour thème « Santé & modes de vie : les médecines et l'alimentation du futur ». Ils sont tous convaincus que la santé est intimement liée à la qualité de l'environnement, des aliments et des relations humaines, dont la dégradation entraînerait une large part des cancers, la « maladie du progrès ». Les liens entre cancer et environnement sont d'ailleurs enfin officiellement reconnus dans un récent rapport de l'Inserm. Cette prise de position importante conforte le message des scientifiques présents, estime le Pr Belpomme. L'auteur du film « Nos enfants nous accuseront » témoigne et met en avant la nécessité d'informer largement sur ce sujet.


2èmes Assises de la bio : Enfin du bio dans toutes les cantines ?
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Ces Assises avaient pour thème "Les perspectives de la bio en restauration collective", secteur stimulé par les mesures du Grenelle de l'environnement et l'engagement de l'Etat. Les 10 millions de repas, incluant au moins un ingrédient bio, servis en 2007, ne représentent actuellement que 0,2% du marché total des repas hors domicile, estimé à 3,5 milliards de repas par an. Ils font d'ailleurs pâle figure face aux 924 000 repas bio quotidiens servis en restaurants scolaires en 2007 en Italie. Si la volonté est là, les problèmes récurrents restent l'approvisionnement et la gestion du surcoût. Pour favoriser le développement d'initiatives, l'Agence Bio répertorie les actions existantes et met en avant des dispositifs exemplaires. Le Synabio estime, pour sa part, que les objectifs fixés au sein de l'administration publique sont un geste fort mais qu'il faut se donner les moyens de les atteindre en structurant les filières, en planifiant les approvisionnements et en faisant évoluer le cahier des charges de la restauration collective. La Fnab, pionnière dans ce secteur, a mis au point une charte. Elle évoque la régularité et la pérennité des actions comme clés de la réussite à long terme, ainsi que la planification et le partenariat comme facteurs de diminution des surcoûts. Elle considère par ailleurs que ces surcoûts sont surestimés du fait des externalités négatives non prises en compte de l'agriculture conventionnelle.


Produits de protection des plantes bio : Avancées et freins
Adeline GADENNE, Auteur ;
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Les procédures d'évaluation et d'autorisation de mise sur le marché (AMM) des produits de protection des plantes sont longues, complexes et coûteuses, particulièrement en bio du fait de la double réglementation. L'Itab a fait le point de l'avancement des dossiers en octobre 2008 avec les instances concernées. Il s'agit de pallier au faible nombre de matières actives et de préparations commerciales utilisables en AB en France et d'accélérer la diffusion de méthodes et de produits alternatifs aux pesticides, un des objectif du plan Ecophyto 2018. Le cas sensible des Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP), nouvelle catégorie de produits, est exposé en détail. Un groupe de travail s'est créé au sein de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) afin de faciliter leur commercialisation, ceci en définissant une procédure simplifiée d'AMM ainsi qu'une méthode d'évaluation adaptée, ce dont elles ne bénéficient pas actuellement. Le groupe a, pour ceci, rédigé un décret, validé par le ministère de l'Agriculture, mais toujours pas publié au journal officiel. Les principes à respecter et les conditions à remplir pour l'AMM sont ensuite exposés en détail dans l'article. Des groupes travaillent par ailleurs à trouver des pistes pour : - faire obtenir des AMM aux produits à priori utilisables en AB ; - les usages orphelins, c'est-à-dire sans solution de protection contre certaines maladies (carie du blé
). La création du Groupe francophone d'étude des pesticides organiques d'origine naturelle (PO2N) devrait permettre d'identifier et d'établir des relations entre les différents acteurs et d'encourager les études sur ce sujet. Deux encarts présentent les situations et les avancées à l'échelle européenne et dans divers pays de l'Union.


Sial : La percée des gammes bio
Françoise FOUCHER, Auteur
Durant l'édition 2008 du Salon international de l'alimentation à Paris, les produits biologiques se sont faits remarquer du fait du regroupement de nombreuses entreprises au sein d'un espace commun. Divers représentants témoignent sur leurs produits, leurs perspectives, les tendances et innovations. L'un d'entre eux a reçu un prix au concours national de la création d'entreprise. Des entreprises de plus en plus nombreuses mettent aussi en avant leur gamme bio dans les halls thématiques, ce qui est assez nouveau. La secrétaire générale de Synabio évoque leurs approches assez diverses, affiche sa satisfaction face à cet essor, mais rappelle qu'une croissance trop soudaine n'est pas souhaitable.


Sommet de l'élevage : Un réservoir à conversions
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
La filière bio auvergnate s'est mobilisée pendant les trois jours du Sommet de l'Elevage, début Octobre 2008 à Cournon, en proposant des conférences, dégustations et tables rondes. Elle espère ainsi susciter des conversions car les surfaces en bio stagnent, du fait, entre autres, d'un soutien technique trop faible, de problèmes culturels et de la priorité donnée à d'autres signes de qualité. Différentes expériences positives sont cependant détaillées comme : - la reprise d'une fromagerie par trois éleveurs biologiques de l'Est du Massif Central ; - la recherche de nouveaux éleveurs biologiques par la société-coopérative Sicaba ; - la conception d'installations adaptées à l'élevage biologique par Plein Air Concept ; - la mise au point de formulations en nutrition animale adaptées au cahier des charges par la société Techna ; - la mise au point de méthodes vétérinaires alternatives par le Comptoir des Plantes médicinales, qui a gagné cette année un prix « Sommet d'or » pour deux produits complémentaires et innovants.


Salon Miffel en Avignon : Les bio y prèchent des convertis
Gaëlle POYADE, Auteur
Le Salon Miffel, qui se tient tous les ans à Avignon, gagne en importance et entend jouer un rôle de plate-forme entre les pays méditerranéens d'Europe. Un pôle dédié au bio y fait sa place, avec des institutionnels d'envergures régionale et nationale et de nombreuses entreprises privées. A l'initiative de Bio de Provence et du GRAB d'Avignon, une journée a été consacrée à un éclairage technico-économique sur les fruits bio et deux conférences ont eu lieu. Une première sur la commercialisation, la croissance, et les opportunités du marché des fruits biologiques a permis de dresser certaines conclusions sur les stratégies en circuits courts et longs. La seconde abordait les résultats technico-économiques d'une exploitation fruitière biologique. Le point infos conversions a accueilli plusieurs dizaines d'agriculteurs. Trois innovations techniques qui se sont vues décerner des prix sont présentées en encart.


Le point avec SGS : Nouveau règlement européen : Les règles de l'étiquette
Xavier DUPUIS, Auteur
Les règles d'étiquetage des produits conformes au nouveau règlement européen se mettront progressivement en place entre le 1er janvier 2009 et le 1er juillet 2010, date à laquelle l'ensemble des emballages devront être conformes au nouveau règlement. Ceci va entraîner un certain nombre de changements concernant les références au mode de production biologique et un guide d'étiquetage des denrées alimentaires biologiques va être mis en place à cet effet. Dans l'attente des positions qui y seront prises, l'article détaille quelques point pour les différents types de produits à savoir : ceux contenant plus de 95% d'ingrédients agricoles biologiques, ceux en contenant moins de 95%, ceux issus d'une exploitation en conversion, les cas particuliers des vins, vinaigres, poissons et viandes sauvages.


Dossier : Prairies à flore variée
Christine RIVRY-FOURNIER ;
Frédéric RIPOCHE, Auteur ;
GROUPE PRAIRIES DES PAYS-DE-LA-LOIRE, Auteur
Composées de plusieurs graminées et légumineuses, les prairies à flore variée sont caractérisées dans un premier article où leurs nombreux avantages sont évoqués : très bons précédents, réservoir à azote, réduction du salissement, amélioration de la structure du sol, favorables à la vie biologique et contribution à un système fourrager plus économe, autonome et à une bonne qualité de l'alimentation. Un second article donne un tableau détaillé d'aide à la réalisation de mélanges, conçu par le Groupe prairies des Pays-de-la-Loire. Il propose, en fonction des conditions du milieu et du mode d'utilisation principal, les espèces et variétés à privilégier, ainsi que les quantités respectives à semer. Les méthodes d'élaboration des mélanges Suisses, qui bénéficient d'une expérience de 60 ans, sont ensuite présentées, ainsi que les actions menées par la société Michel Obtention sur la sélection des espèces fourragères. Pour finir, deux éleveurs témoignent de leur conversion à l'agriculture biologique, de leurs rotations actuelles, de la gestion des prairies à flore variée et de l'autonomie gagnée.


Pommier, poirier, pêcher, abricotier : Conduire plutôt que tailler
Jean-Luc PETIT, Auteur
La raison principale de la taille des arbres fruitiers est d'obtenir une production abondante, régulière et de bonne qualité. Cette opération présente des caractéristiques propres à chaque espèce, mais au sein de chacune, la taille diffère en fonction des variétés. Les grandes tendances sont présentées ici en détail et illustrées pour le pommier avec : - les différents types de port selon lesquels sont classées les variétés ; - l'adaptation de la taille au type de port ; - les deux tendances naturelles de branches fruitières ; - les trois étapes importantes pour leur conduite ; -la taille sur brindille couronnée ; - l'intensité de la taille ; - la taille des arbres âgés ; - les principes à appliquer. Des conseils sont aussi formulés pour le poirier, le pêcher, l'abricotier et le cerisier. Enfin, les périodes appropriées pour les différents types de taille sont évoquées.


Changement climatique et agriculture : La fin du temps des cerises ?
Céline ZAMBUJO, Auteur
Le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) a organisé, en septembre 2008, une première réunion technique nationale sur le thème du changement climatique, dont cet article reprend les principaux points. Après avoir évoqué les causes et les prévisions globales d'évolution, les conséquences probables pour les fruitiers sont détaillées. Elles sont assez bien identifiées, notamment grâce à la mise en place en 2004 du projet Arviclim, qui est présenté en encart. Les hivers plus doux devraient ainsi provoquer une plus forte pression des ravageurs, ainsi que l'avancée et l'étalement des périodes de levée de dormance et de floraison. Ceci devrait accroître les risques de gel, de mauvaise fécondation et de décalages régionaux dans les récoltes. L'allongement de la période végétative risque de modifier les aires de répartition des espèces et variétés, qui auront par ailleurs des réponses différenciées aux changements. L'accroissement des températures au printemps va accélérer les cycles biologiques des arbres et des ravageurs. Les étés plus secs et chauds dans le sud rendront nécessaire une irrigation plus importante. L'augmentation de fréquence des incidents climatiques exceptionnels devrait aussi compliquer la gestion des vergers. Face à ces impacts, l'adaptation variétale est nécessaire et les arboriculteurs doivent adopter de nouveaux réflexes et adapter leurs pratiques. Pour sa part, le volet de modélisation et de prévision des dates de floraison du projet Arviclim montre des résultats prometteurs. Un chercheur de l'Inra d'Angers détaille au final la prise en compte du changement climatique dans la sélection d'espèces fruitières adaptées, ainsi que les étapes et critères suivis pour cette sélection.


Crise ovine : Améliorer l'autonomie alimentaire
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
L'explosion des prix des aliments bio d'environ 50% accablent les éleveurs ovins déjà touchés par la fièvre catarrhale ovine. Bien que le marché soit porteur, le prix de vente des carcasses ne leur permet plus de s'assurer un revenu décent du fait de charges trop lourdes. Un éleveur témoigne ainsi que, malgré la recherche d'autonomie alimentaire qui lui permet de nourrir ses brebis avec sa production, il lui est néanmoins nécessaire de recourir à des achats d'aliments pour ses agneaux. En effet, ces derniers ne supportent pas très bien les mélanges céréaliers avant le sevrage et l'éleveur doit acheter près de 15 t de concentrés azotés commerciaux en plus des 25 t de céréales et pois en autoproduction. Il présente ensuite ses pratiques et l'évolution génétique progressive de son troupeau qui permet d'augmenter la prolificité des mères et d'atteindre un étalement des agnelages par désaisonnement naturel. L'éleveur évoque finalement le crédit d'impôt attribué au bio comme une lueur d'espoir pour conserver son mode de production, tout comme les éventuels déplafonnements de l'aide au maintien et les primes par brebis qui ont été annoncés. Deux chercheurs de l'Inra de Clermont-Ferrand-Theix, qui suivent un réseau d'élevages ovins bio allaitants exposent ensuite les facteurs de réussite économique et les moyens de vendre ses agneaux au meilleur prix.


Les atouts de la betterave fourragère : Riche en énergie et très appétente
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Plusieurs éleveurs et un technicien témoignent de l'intérêt de cultiver la betterave fourragère, des itinéraires techniques qu'ils mettent en place et de l'utilisation des betteraves dans les rations des animaux. Bien que sa culture soit plus délicate et demande plus de travail que celle du maïs, les avantages sont multiples : richesse en énergie et en minéraux, diversification de la ration, forte appétence, rendements élevés et réguliers qui sécurisent le système fourrager et bon précédent à céréales. Dans leurs rotations, ces éleveurs implantent généralement 4 ha de betteraves fourragères derrière 4 ou 5 années de prairies. Après leur retournement, la terre est labourée et un ou plusieurs faux-semis sont réalisés. Ils sèment en avril-mai sur un sol finement préparé avec un semoir à 4 rangs et à une densité variant de 70 000 à 110 000 graines par ha. Un ou 2 passages de herse étrille, puis 2 à 4 binages sont effectués sur l'ensemble du cycle. Des entrepreneurs disposant d'automotrices permettent de réaliser la récolte en une seule journée, ceci fin octobre-début novembre. Cependant, ils ne passent pas toujours en conditions de sol défavorables, ce qui pousse certains producteurs à utiliser du petit matériel, ce qui allonge la durée de la récolte.


Sélection variétale de blé tendre : Une nouvelle lignée prometteuse
Jean-Martial POUPEAU, Auteur
Le programme de création variétale "blés tendres rustiques", mené par l'Inra depuis la fin des années 60, a déjà permis de créer la variété Renan, emblématique du bio. Une nouvelle lignée de blé tendre (CF99102) vient d'être mise au point par une équipe de l'Inra du Rheu, près de Rennes. Elle a été sélectionnée à partir de croisements et multiplications de lignées pures conservées à l'Inra, puis de tests des lignées les plus prometteuses chez des agriculteurs bio. Ses qualités pour l'agriculture biologique et les conduites de cultures économes en intrants sont diverses avec notamment 10 à 15% de rendement en plus par rapport à Renan, un bon compromis entre rendement, pouvoir couvrant à l'épiaison et qualité, une bonne panification et une résistance à la fusariose. Elle a ainsi été déposée pour inscription au catalogue français, mais ne pourra certainement être acceptée que si une procédure d'inscription avec des critères spécifiques pour l'AB vient à voir le jour.


Tomates roses, noires, vertes, zébrées... : Quelles variétés pour quels marchés ?
Catherine Mazollier, du GRAB d'Avignon, a présenté, lors d'une conférence au salon Miffel, les résultats des essais variétaux qu'elle a menés sur près de 98 variétés de tomates cultivées sous tunnel froid. Après avoir présenté les conditions de culture des essais, elle détaille les résultats pour les différents types de tomates testés, à savoir : Marmande, Albenga, Cur de buf rouge et rose, Rose de Berne, Plates, Noir de Crimée, Cornue des Andes, Zébrée, Coktail, Fruits jaunes, oranges ou verts. Les critères fondamentaux pris en compte sont la vigueur, le rendement commercialisable et la qualité gustative, auxquels s'ajoutent les défauts les plus couramment observés et qui ont entraîné le déclassement des fruits : la présence de fentes, les déformations des fruits, nécroses apicales, et le blotchy ripening (tâches vertes rémanentes). Il en ressort que les types Albenga, Marmande et Cur de Buf restent des valeurs sûres. Les autres variétés, plus originales mais aussi plus fragiles et aux rendements généralement limités, doivent être commercialisées par des voies spécifiques où la diversité de la production et le travail de l'agriculteur sont bien valorisés. Au final, les maladies auxquelles les variétés anciennes sont sensibles du fait de leur manque de tolérances génétiques sont exposées.


Web-marketing : Cibler sa clientèle
Gaëlle POYADE, Auteur
Face au déclin de la consommation de vin, des viticulteurs se sont engagés vers de nouveaux moyens de commercialisation avec la société Mes Vignes.com. Cette dernière vend par Internet des formules qui comprennent quelques pieds de vignes dans une parcelle du domaine choisi, une information continue sur l'élaboration de la cuvée, des stages pratiques sur place et des bouteilles personnalisées. Cette activité s'ajoute souvent à des circuits commerciaux déjà variés pour les producteurs, mais les retombées économiques sont intéressantes grâce à des clients éclairés et impliqués qui deviennent d'excellents promoteurs des vins découverts. Parmi les 10 domaines engagés, 6 au moins produisent en agriculture biologique ou biodynamique, sont en conversion ou en ont l'objectif. Quelques vignerons exposent rapidement leurs pratiques et leurs stratégies de communication.


Société Abiès : Suppléments et solutions nutritionnels
Christine RIVRY-FOURNIER, Auteur
Créée en 2004, la société Abies fait formuler par un laboratoire spécialisé, fabriquer et distribuer via des grossistes, une gamme complète de suppléments nutritionnels et de solutions nutritives à base de plantes, qui permettent de renforcer les défenses immunitaires et les capacités à gérer les problèmes rencontrés par les espèces animales et végétales. Des produits en élevage permettent par exemple de maintenir l'équilibre de la flore intestinale, de raisonner les gestions de la lutte antiparasitaire, de réduire les réactions de stress aux changements de conditions d'élevage... Pour les cultures, des solutions nutritives visent essentiellement à renforcer les défenses naturelles par isothérapie avec des compositions variées en fonction des maladies à traiter. Des conseils succints sont donnés pour l'application et le stockage des produits.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1116771 | BIO | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |