Dépouillements
Dossier : L'option vin bio
Claudine GALBRUN, Auteur
Les vins biologiques ne représentaient en 2007 que 2,6% du vignoble français, mais les surfaces ont progressé de 20% par rapport à 2006. Les viticulteurs cherchent ainsi à répondre à l'intérêt croissant des consommateurs pour ces vins, qui serait une tendance de fond selon une étude menée en France, Allemagne, Suisse et Italie. Le message sur l'intérêt environnemental et sanitaire de l'agriculture biologique semble porter ses fruits. La qualité et l'originalité des vins bio parait aussi prendre le pas sur la mauvaise image gustative des vins bio, héritée des années 70. De nombreux vignerons mettent en avant le goût de terroir prononcé de leurs vins, permis par ce mode de culture qui fait vivre les sols. Ainsi, au delà des initiatives individuelles, des opérateurs importants commencent à investir dans ce secteur et n'hésitent plus à afficher le logo de l'agriculture biologique sur les bouteilles. Alors que le marché du vin est en crise, celui du vin bio doit gérer la pénurie, ce qui pourrait susciter des conversions. Mais l'attrait économique ne peut être le seul levier pour se convertir, car il faut être capable de bien valoriser son vin pour compenser la hausse des charges induite par le mode de production biologique. Un vigneron témoigne ainsi de sa démarche commerciale tournée vers la vente et le contact direct avec les consommateurs. Le président de la Fédération nationale interprofessionnelle des vins biologiques considère que, pour sortir de la crise viticole, il faut faire des vins de terroir et que ceci passe par la viticulture biologique. Le directeur marketing de Castel pense, pour sa part, que les vins bio resteront un marché de niche. Un dernier article évoque un mouvement de vignerons revendiquant non seulement la protection de l'environnement mais aussi celle des terroirs et de la qualité gustative des vins par les pratiques biologiques. Ils cherchent ainsi à faire rouvrir le dossier de la commission Terroir et Environnement sur la préservation des terroirs à l'INAO.
Bientôt un pyrèthre naturel
Isabelle MONTIGAUD, Auteur
Une préparation à base de pyréthrines naturelles, le Pyrevert, est en attente d'homologation et devrait prendre le relais de la roténone dans la lutte contre la flavescence dorée en viticulture bio. Cette dernière est en effet le seul produit autorisé actuellement, mais son retrait est programmé et désormais proche. Le Pyrevert devrait bénéficier comme en 2008 d'une dérogation pour 2009. Ce produit qui agit comme tous les pyrèthres sur le système nerveux des insectes avec un effet choc et des résultats meilleurs que ceux de la roténone, a cependant l'avantage d'être photodégradable en 48h. Les résultats d'essais conduits par le Service de Protection des Végétaux en 2008 seront bientôt disponibles.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1116797 | REU | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |