Dépouillements


Biodiversité en péril dans nos campagnes
Denis DELAUNAY, Auteur
L'article rappelle que, depuis le début des années 1960, les importants changements de vocation des terres agricoles et l'industrialisation de l'agriculture, avec destruction du bocage et utilisation massive d'engrais, de pesticides et d'antiparasitaires, ont contribué à une diminution considérable de la biodiversité en nombre d'espèces et en populations d'individus. Quelques chiffres rappellent la gravité de la situation, le rythme d'extinction serait ainsi de 400 à 1000 fois supérieur au cycle naturel. La problématique associée des espèces invasives est évoquée. Finalement, l'auteur rappelle l'intérêt des fermes bio face à ce problème et la nécessité de réfléchir à des actions pour favoriser la biodiversité. Des suivis doivent aussi être réalisés pour justifier le besoin de pérenniser ces fermes.


Dossier : Enjeux du développement
Loïc DETE, Auteur ;
Yannick ALLARD, Auteur ;
Gérard MONNIER ;
ET AL.
Ce dossier commence par un point du Directeur de Biolait sur la situation actuelle de la structure et sur les perspectives pour 2009. La collecte 2008 fût insuffisante du fait des mauvaises conditions climatiques, alors que la demande des transformateurs a décollé et a permis à Biolait de vendre 47 millions de litres contractualisés en 2009 sur des périodes de 1 à 5 ans, un record pour le groupe. Les volumes restent cependant faibles en comparaison avec d'autres pays européens. L'objectif affiché de développer et de structurer la filière passe par cinq leviers, détaillés dans l'article : - un prix justement rémunérateur payé au producteur ; - l'instauration d'une prime d'incitation à la conversion ; - un prix de vente qui reflète fidèlement la situation du marché du lait bio ; - infléchir les charges d'exploitation, principalement celles liées aux transports ; - une démarche collective de prospection, de suivi et d'intégration de nouveaux producteurs. Le président de Biolait s'exprime ensuite sur la manière de répondre aux besoins du marché du lait biologique tout en optimisant le prix payé aux producteurs. Il s'agit : - d'accroître l'accueil de nouveaux producteurs déjà certifiés en bio et de motiver des producteurs conventionnels ; - d'optimiser le maillage territorial pour limiter les distances de collecte et de livraison ; - de stimuler la collecte individuelle en réduisant les sous-réalisations. Quatre adhérents exposent leurs systèmes d'exploitation respectifs, en focalisant sur les moyens ou possibilités de produire plus de lait et sur la conversion. Le dossier se termine sur un exposé de la situation et des perspectives de Biocoop et de son partenariat avec Biolait qui permet d'assurer les approvisionnements et de renforcer les liens entre producteurs et distributeurs en contenant les fluctuations du secteur.


Témoignage : Veaux de boucherie
Gérard MONNIER, Auteur
Suite à l'épidémie de FCO, entre autres, le commerce des veaux est très perturbé et amène l'éleveur, auteur de cet article, à se questionner sur les conduites d'élevage et les critères de sélection à adopter. Il propose notamment d'allonger le rythme de vêlage pour faire naître moins de veaux et de sélectionner des vaches à bonne persistance laitière. Il livre les observations réalisées sur son troupeau avec des lactations longues de 18 mois, source de nombreux avantages.


Comment optimiser ses résultats via les biothérapies
Nadine SAVARY, Auteur
Une éleveuse évoque l'évolution positive de ses pratiques en santé animale et de l'état de son troupeau grâce à sa rencontre avec Mme Brésard, docteur en médecine, en sciences et vétérinaire, qui exerce en biothérapie. Ses premiers conseils ont concerné l'alimentation et mis en évidence le manque d'oligo-éléments dans l'alimentation du troupeau. L'éleveuse présente plusieurs traitements et pratiques qu'elle utilise. Des encadrés sont consacrés à : - des préparations biothérapiques ; - l'organothérapie ; - les huiles essentielles ; - des traductions biothérapiques de fonction ; - la préparation à l'abattage et à la castration à la pince ; - des ouvrages pour en savoir plus.


Asphyxie du veau nouveau-né
Joseph DABEUX, Auteur
Cet article évoque quelques remèdes à la souffrance et à l'anorexie du veau nouveau-né, avec en premier lieu, l'Arnica, le mieux indiqué dans ces situations, le Carbo vegetabilis, pour un état proche de la mort, et le Camphora, qui est le remède de la dernière chance. Un quatrième remède de réanimation est plus détaillé dans l'article, il s'agit de l'Antimonium tartaricum, aux grandes propriétés vomitives et purgatives, administré lorsque le veau râle et n'arrive pas à expectorer ses glaires. Ses deux composants sont l'antimoine et le sel double de potasse (crème de tartre), dont les divers usages possibles sont donnés. L'histoire du premier est rappelée et remonte aux alchimistes, dont les travaux ont permis de découvrir des remèdes puissants pour la médecine de l'époque. Les effets de l'Antimonium tartaricum décrit par Hahnemann sont donnés ensuite pour le mental et le physique (aux niveaux digestifs et cutanés), puis ces thèmes sont comparés aux propriétés physico-chimiques de l'antimoine et de la potasse.


Impression d'ailleurs la Bavière
Christophe BARON, Auteur
L'auteur rapporte ses impressions sur un séjour dans la région de l'Allgäu, au sud de la Bavière, dont il décrit, dans un premier temps, les paysages vallonnés et boisés à haute valeur environnementale et la prise en compte de l'environnement dans les constructions et les choix énergétiques. Il décrit ensuite le contexte naturel qui prédispose le milieu agricole à l'élevage laitier. La rigueur hivernale limite cependant le pâturage et les animaux restent essentiellement dans les bâtiments, ce qui produit de grandes quantités de lisier à épandre. L'auteur évoque ensuite sa rencontre avec des éleveurs laitiers biologiques, qui représentent 6% des exploitations de l'Allgäu. Il donne quelques éléments caractéristiques de ces exploitations (prix de vente du lait, production par vache, race utilisée, chargement) et évoque les différents points d'actualité abordés lors d'une réunion d'adhérents locaux à Bioland (nouvelle réglementation européenne, ensilage, OGM, attache des animaux). La bonne conjoncture économique actuelle conduit à de nombreuses conversions.


Suppression d'une traite par jour
Jean-Baptiste LE PROVOST, Auteur
Un éleveur évoque son passage annuel en monotraite de décembre à mi-février environ, dans le but de diminuer la charge de travail à ce moment de l'année où les journées sont courtes. Des solutions telles que le salariat ou la suppression de la traite pendant un mois, comme en Irlande, sont en effet difficilement envisageables. La suppression de la traite du soir pendant un à deux mois, en fonction de la qualité et de la quantité de l'herbe à cette période, est en revanche facile à mettre en uvre et réversible. De plus, cette pratique correspond bien au système car beaucoup de vaches sont en fin de lactation, les pertes sont minimes et les niveaux de cellules n'augmentent pas. Divers effets positifs se font par ailleurs sentir, tels que l'augmentation des taux butyriques et protéiques, une très forte reprise d'état des vaches avec la possibilité de mettre à la reproduction des vaches maigres ou normalement réformées. Les caractéristiques de la ferme sont données dans un encart.
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | Ancienne Cote |
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1116859 | VOI | Périodique | Salle de lecture | Périodiques | Disponible |